Les rues sombres du vieux quartiers sont inondée, la pluie torrentielle qui tombe depuis deux jours sur la ville a transformé les rues abandonnées en véritables rivières, le bruit de la pluie s'écrasant dans les flaques est assourdissant. La pluie donne l'impression de ne Jamais s'arrêter, d'être éternelle.
Nathaël, ouvrit les yeux lentement, ça devait faire une bonne heure qu'il était assis contre ce muret, il adorait ce temps, la pluie qui ruisselle sur son corps, le bruit entêtant de l'eau tout autour de lui, il se sentait vivant. Le neko se mit souplement sur ses pattes dans un clapotis d'eau. Ses oreilles pendait sur les cotés de sa têtes, détrempé. il écarta les bras une seconde, le temps de sentir encore un peu l'humidité coulé sur lui. Ses habits était aussi trempé que si il avait plongé dans une rivière. heureusement ce n'était que des déchet, des loques qu'il avait récupéré dans une poubelle. un chemisier aux motifs écossais, qui devait appartenir à une étudiante, et un pantalon en cuir noir, déchiré par endroits. Rien de très chic, ou de très assortit. mais en tant que neko errant il pouvait difficilement faire mieux.
L'hybride zigzagua dans les quartiers en ruine , sautillant parfois au dessus d'une flaque d'eau trop importante, il ne savait pas vraiment ou il allait aller. après tout, il avait tout son temps. rien ne presse jamais, surtout pas lorsqu'il est deux heures du matin, qu'il pleut à verse et qu'on as ni maitre, ni obligation.
Le neko ricana, tout seul, entre deux maisons délabrées, des habitation ayant perdu leurs habitants -et leurs toitures- depuis longtemps. Le quartier à été quitté il y as seulement une trentaine d'années, maintenant, les hybrides sauvages et les sans abris utilisaient les vielles habitations comme squat. Il ne faisait pas bon de trainer ici d'ailleurs. entre les désespéré prêt à tuer pour une centaine de Yens, les Pervers qui viennent ici pour trouver des proies faciles, qui acceptent les pires humiliations pour un repas chaud, et les profiteurs, qui kidnappent des nekos pour les revendre au marché noir, il ne fait pas bon de trainer ici sans savoir se défendre.Heureusement, Nathaël as toujours su se défendre, plus d'une fois il c'est enfuis dans les ruelles labyrinthique, un bout d'oreille entre les crocs, du sang sur les griffes, les yeux brillants d'une lueur sauvage.
Mais par ce temps, il ne risquait pas grand choses, personne n'est asser fou pour sortir par ce temps. Le neko frissonna doucement en rejetant la tête en arrière. Personne n'était asser fou... ça résumais très bien sa situation. Il poussa un autre ricanement, et se tourna vers la gauche, en direction, de son appart a lui, un vrai quarte étoile aménagé juste pour lui, et bien fait, pour éviter qu'on ne vienne l'ennuyer. Alors qu'il était a mi-chemin, il remarqua une forme assise, dans une flaque d'eau, légèrement sous un portillon, plus ou moins à l'abri de la pluie.
Nathaël resta à bonne distance, l'observant de loin, sa vision plus développée que celle des humains lui permis de remarquer rapidement que ça avait l'air d'être une gamine, Nathaël s'approcha d'elle doucement, moitié par curiosité, moitié parce qu'il était obligé de passer par la pour aller dans son chez lui. Il s'arrêta juste devant la jeune humaine et la regarda de haut. Intrigué par son apparence, elle ne ressemblait pas du tout aux habitants du quartier, peut-être qu'elle faisait simplement le tapin? c'était asser fréquent, et il fallait être plutôt propre pour s'assurer d'avoir des clients. Nathaël la regarda quelques secondes sans rien dire, avant de parler, sa voix se fit entendre naturellement a travers le bruit de la pluie, sans qu'il n'ait eu à parler fort.
-Tu t'est perdu? Tu ne devrais pas rentrer quelque part pour éviter de mourir noyer?
Le neko continua de le fixer, intrigué par son apparence, ses longs cheveux coulait sur sa peau, dégoulinant d'eau, seule la moitié de son visage était visible. Nath sentit un frison lui remonter le dos, sans savoir vraiment pourquoi. Il n'aimait pas les filles, et aurait logiquement déja tourner les talons depuis longtemps, pourtant cette fois, son instinct lui dictait de rester là encore un peu.
Et puis, si elle était asser folle pour rester sous une pluie pareille, peut-être qu'ils pourraient s'entendre.