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Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.]

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Innocent

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Neko mâle
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Maître(sse) ou Neko? : Tiens donc, voilà une curieuse question. Je suis bel et bien un Maître, un Humain aux attributs félins.

Appartient à : Plaît-il?

Sort avec : No Comment. Je ne m'intéresse à personne et personne ne s'intéresse à moi.

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Date d'inscription : 04/05/2010


Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] Vide
MessageSujet: Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] EmptyJeu 16 Déc - 23:52

Sombre, tellement sombre, un monde imaginaire dût moins l'est ce vraiment? Il semblait tout de même tellement réel alors pourquoi cette vague impression de voler, d'avoir les pieds décoller du sol et que le vide ce trouve autour de nous? Il était sûr que ca ne pouvait pas être réel, alors pourquoi il y aurait-il un quadrillage noir et blanc sur le sol? Ha quoi se poser des questions quand on n'a pas la réponse, et que la chercher n'est qu'une perte de temps car on sait et tente d'ignorer qu'on ne trouvera jamais la réponse, dût moins tout seul. Sur ce quadrillage il était impossible de se déplacer, mes jambes ne voulait se déplacer tellement elles étaient lourde mais enfin que pouvait-il ce passer? Non, non je paniquerais pas comme un sombre idiot, je suis mieux que ce genre de personne et je dis cela niveau mental. Oui, je me trouvais sur une case noir, noir ébène qui semblait scintiller de toute beauté, il y a de c'est choses qui impressionne les gens même si ce n'est qu'une chose bien banal, chaque chose à un pouvoir d'impression mais il y aussi des gens qui sont plus ou moins impressionnable, et je fais partit d'elle. Mais qui suis-je pour me juger ainsi? Je le sais, je suis Innocent...

Innocent, Non ce n'est pas la fameuse phrase pour prouver l'innocence de quelqu'un quand celui-ci à commis une faute grave, non, mon nom est vraiment Innocent. Pourquoi un nom pareil? Tout simplement car c'est ma 'merveilleuse' tante qui me la donner.Hum? Un tremblement? Le sol tremble mais pourtant je ne pouvait pas bouger mes pieds, impossible de prendre la fuite mais de toute façon, ce n'était pas digne de moi! Alors autant affronter ce terrible tremblement, dût moins c'est ce que me suis dit sur l'instant avant de voir une main recouvert d'un gant blanc se diriger vers moi et le saisir par la tête pour me placer sur une case blanche ivoire. Étais-je donc un point? Ca en avait tout l'air mais, ce gant n'était-il pas celui de ma tante? Oui c'était lui! Je le reconnaître entre tous, le visage de ma tante et son rire incessant retentit alors dans tous ce monde sombre avant que je tombes de ce qui était l'échiquier, avant de me réveiller de ce mauvais rêve et de me retrouver dans la triste vérité...

La triste vérité c'est que je enfermer dans cette cage, moi Innocent, me retrouver dans une animalerie putride tel que ma tante m'est envoyer, combien de jour ca faisait que j'étais enfermer ici? Enfin...je devrais plutôt dire années, ca me serait bien plus simple car je suis dans cette cage depuis mes quatre ans, quel age ais-je? Et bien j'y ment souvent met j'aurais, un coup j'aurais treize ans un autre seize ans mais quel est véritable âge? J'ai douze ans, mais je préfères le dévoiler à personne quoique ca peut se laisser voir ma légère expression enfantine sur mon visage que je ne peux enlever, cependant mon âme d'enfant est bien morte. Mais bon, quand je dis que l'animalerie putride, ce n'est pas la véritable description puisqu'elle semble correcte mais quand ont est ici depuis si longtemps, ont haïe cette animalerie et tout ceux y travaillant. Je refuses d'y manger, de plus ce n'est pas de la nourriture de bonne qualité parce que bien sûr, une personne tel que moi à besoin de se restaurer avec de la nourriture en valant la peine! Soit j'ai tords de jouer avec ma santer ainsi mais bon, je ne manges que ce qui en vaut la peine, mais il est vrai que par moment j'ai goûter la nourriture afin de ne pas mourir de faim, cependant, j'ai toujours cette air si squelettique, devrais-je manger plus? Peut être bien mais disons que je suis délicat du palais et ça, je ne veux pas en manger!A peine étais-je perdu dans mes esprits qu'un client semblant appartenir à la police ou autre donna un grand coup de matraque dans les barreaux de ma cage, la déformant un peu, par pur instinct félin, mes oreilles noir de malchance et ma queue fouettant l'air nerveusement se mirent à hérisser et je grognas contre cette personne.

-Il est mignon ce petit chaton, dommage qu'il soit trop maigre et faible, ont l'aurait bien prit comme hybride renifleur de drogue.

Reculant vers le fond de ma cage, en signe que je ne voulais en aucun cas le suivre, hybride renifleur de drogue..Généralement ce sont des chiens renifleur de drogue! Est ce donc le rang des hybride? Réduit en simple animaux? Qu'il soit de compagnie ou de service, les hybrides sont réduit en tant qu'esclave des humains alors qu'ils en ont plus ou moins l'apparence, c'est triste dans un sens.Petit j'avais tu mal à comprendre cette histoire mais maintenant c'était clair dans mon esprit, je haïs les viol car c'est le fruit de naissance, et je ni ce fait. L'animalerie était ouverte et les gens rentrer, sortaient en adoptant plus ou moins des nekos mais il ne porter pas attention à moi juste des fois avec un air dégouter, et je leur grognais encore plus dans ce genre de cas. Cette journée me paraissait fade, j'eus l'envie de prononcer un adjectif habituel pour moi, pour employer tous les autres, un seul mot qui vient du cœur...

-Chanceux...

Moi sortir un jour d'ici? Impossible...Je suis soit trop petit, il me manque un œil, je suis trop maigre, trop faible..Bref! Il me trouve à chaque fois une reproche à me faire pour ne pas m'adopter mais généralement c'est parce qu'ils sont dégouter par mon œil borgne clos chaque jour comme chaque nuit. Qu'importe, je vais mourir en cage dans des vêtements de chiffons, car oui, ils ne nous fournissent pas des vêtements qu'on aime et don j'appelle ca des chiffons. Des habits rose ou rouge pour les femelles et des bleus-marine pour les mâles. Mes habits étant bleu tout simplement, un short et un tee-shirt bleu, pas de cache-œil pour mon handicape , non. Mais bref, je restes tout simplement au fond de ma cage, à regarder les jambes des gens passer devant ma cage dans un silence des plus frustrants. Ma gamelle d'eau et de croquette se trouver à ma droite, vers les barreaux de ma cage tandis que mes jambes nu semblait elles aussi se rapprocher des barreaux, des jambes sale à mon goût mais on ne pas tout avoir. Mes bras croiser et mes mains frottant mes avant-bras afin de me réchauffer, il vaut pas le nier, les cages ne sont pas forcement fait un matériaux qui porte chaud.

[Désolé pour le temps que j'ai mit ainsi que pour le peu de ligne qu'il y a. ^x_u^]
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Charles Grey

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Sort avec : Ma douce épée si belle si gentille *w* eh?

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Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] Vide
MessageSujet: Re: Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] EmptyMar 21 Déc - 21:02


Le savais-tu? Même le diable fut un ange au commencement...

Appliqué, aligné, droit, subtil...
Ses doigts vinrent glisser sur sa consistance si doucereuse, si délicate, si volatile, la laissant accrochée à ces derniers, la laissant les imprégner de sa texture, de sa blancheur, la laissant s'unir à eux avec un mariage si alléchant qu'il en passa la langue sur ses lèvres.
Asservi, soumis, obéissant, terrifiant...
Ses ongles entrèrent les premiers entre ses lèvres, subtilement, lentement, savoureusement, parcourant de long en large sa langue si brûlante qui les lécha à son passage, la prenant, l'enserrant, se délectant de sa saveur si exquise.
Agile, frissonnant, fin, tout simplement magnifique...
Ses yeux d'un bleu aussi clair que le ciel se cachèrent en dessous de ses paupières et de ses cils blancs, lapant dans un frémissement cette onctuosité, cette douceur qui était unique. Et cela plusieurs fois, le torse à moitié nu à cause de cette chemise ouverte, la tête à l'envers et la nuque posée sur le bord du lit. Quel plaisir alors d'être allongé là à ne rien faire, goûtant au maximum à cette crème et ce gâteau posé sur une petite assiette, à quelques millimètres de lui. Il n'y avait pas une seconde où il ne demandait pas ces mets exquis et il n'y avait pas une seconde où il ne les critiquât. Pour une fois cependant ils semblaient être à son goût et il ne s'en plaignit pas, mais alors qu'il fermait les yeux pour pouvoir profiter au maximum de ses diverses variétés délicates, on se mit à toquer à la porte. Trois coups. Ce n'était personne d'autre que Hannah qui revenait avec un retard de cinq minutes. Il se redressa, le visage froid, les pupilles rivées sur la servante qui n'avait pas relevé le visage:

-Monsieur excusez-moi...


-Tu es encore en retard...


-J'ai dû ouvrir au facteur Monsieur...


-Tu n'as aucune excuse!!
s'emporta-t-il en la giflant, tu es toujours aussi ridicule, tu ne sais rien faire!!

-Oui Monsieur... pardonnez-moi...
se contenta-t-elle de répondre, le visage baissé, la main sur la joue.

Il la fixa pendant un moment, le regard froid, distant, puis en quelques secondes se transforma en celui d'un enfant naïf, stupide, innocent... innocent... sa main vint accidentellement taper le bord de son assiette, renversant cette dernière et son contenu sur lui. L'assiette se brisa sur le sol, et le gâteau, en partie tombé sur sa peau, s'étala sur les draps et les bouts de porcelaine complètement éparpillés.

-Hannah...


La jeune femme écarquilla les yeux, surprise, et se mit à ramasser les morceaux de porcelaine, se coupant les doigts au passage mais n'en faisant pas grand cas. Une fois tout bien jeté, alors qu'elle s'apprêtait à nettoyer le gâteau avec une serviette, il la coupa dans son action, une voix bien plus grave et sévère:

-Lèche ça.


Surprise, elle ne dit rien. Mais elle savait une chose, c'est qu'elle ne pouvait pas aller contre lui. Elle s'avança, hésitante tout de même, se posant à genoux à côté du lit. Posant ses mains et ses doigts fins sur le tissu pour ne pas avoir de contact avec la peau de son maître, elle descendit le visage pour sortir enfin sa langue d'entre ses lèvres, la glissant lentement sur son abdomen.
Il était fin, très fin. Une finesse qui seule le définissait. Et sa peau, si blanche, si douce... un parfum subtil émanait de lui et elle ferma les yeux lorsqu'elle le sentit. Sa langue reprit la crème et le biscuit trempé de celle-ci, mais en réalité elle savait que c'était lui qui avait plus de goût. Elle allait reprendre l'autre morceau lorsque le maître lui poussa violemment le visage, la faisant basculer et tomber en arrière, se levant brusquement:

-Tu mets trop de temps. Nettoie-moi ça rapidement je n'ai plus le temps de t'attendre!

-O-Oui... M-Monsieur...

Elle prit un gant de toilette et le lava rapidement avant de ranger le reste et de l'habiller. Il n'avait manqué que de lui boutonner la chemise, lui enfiler le gilet et le jabot, et pour finir nouer son attache au cou ainsi que la veste qu'il mit par-dessus. Il soupira, râlant de sa lenteur et la poussa pour finir de se vêtir, enfilant ses gants noirs:

-Tu t'es trop lâchée ces derniers temps, tu manques d'entraînement! Je te ferai bouger jusqu'à ce que cela devienne un réflexe.


Elle garda les yeux baissés sans rien dire, le suivant lorsqu'il descendit.

-Je dois aller à l'animalerie livrer les animaux que j'ai attrapé. À mon retour je veux que le goûter et le dîner soient prêts.


-Oui Monsieur.


Il sortit dehors. Le fiacre était prêt et les chevaux attendaient, impatients, le démarrage. Il ne fallut que quelques minutes, le temps que Hannah ne dépose l'énorme cage remplie de nekos sur le toit du fiacre et que le maître ne s'installe à l'intérieur, bien confortablement sur ces banquettes en velours. Il fit signe à Hannah de s'écarter, ce qu'elle fit, et la voiture se lança.

Le coude posé sur l'accoudoir du fauteuil, le regard divaguant sur ce paysage défilant, il se trouvait qu'il y avait là des actions bien trop quotidiennes pour lui. Se lever le matin, manger du gâteau et d'autres sucreries toutes aussi délicieuses les unes que les autres, frapper Hannah jusqu'à ce qu'il puisse admirer les hématomes qu'il lui avait offert, râler pour aller au travail et attraper des nekos -en bon ou mauvais état- pour les ramener à l'animalerie. Il n'y avait pas pire comme quotidien, surtout lorsqu'on avait les moyens. La seule chose à penser dans ce genre de moment était surtout à l'activité que l'on pouvait faire le lendemain pour ne pas s'ennuyer...
Ah la conscience humaine et ses problèmes... comment vivre sans se soucier de ce que nous attendra demain? Comment vivre sans prévoir un jour même notre fin? La vie était ainsi, un cycle sans retour qui emportait tout le monde sans demander son reste. Ses iris bleus laissaient refléter le paysage, humides, blasés et indifférents face à tout ce qui passait devant eux. Il n'y avait pas pire que de ne pas profiter de ce qu'il avait, car comme il le savait et comme ils le savaient tous, il n'y avait qu'une seule vie. Il se demandait si ce n'était pas pour cela que les maîtres étaient assez violents envers leurs nekos ou si ces derniers n'étaient pas si attachés à la liberté... mais c'était bien là une question qui ne le préoccupait pas autant, car pour lui, autant les nekos qu'une vie, n'avait aucune valeur. La seule qui la préoccupait jusqu'à aujourd'hui -et cela ne risquait pas de changer avant longtemps- était seulement la sienne.
Qui avait dit que les anges, aussi beaux soient-ils, étaient tous si adorables?
Le fiacre s'arrêta net après une demi-heure de route. Il n'y avait plus de temps à perdre, mais il avait envie d'en perdre. Alors, comme pour faire passer le temps, il se chargea lui même de descendre la cage aux nekos sur le sol, alors que le cocher arrivait, un peu déboussolé, tentant de prendre le lourd poids à sa place. Il le congédia, car pour lui ceux qui n'arrivaient pas avant lui et donc à temps ne servaient à rien. Puis, d'un pas sûr se dirigea vers la boutique, tirant la cage avec une force qui ne pouvait être déduite en voyant son physique si peu garni, ouvrant la porte assez violemment, faisant sonner les petites clochettes de l'entrée. La porte se referma derrière lui, et, le regard haut et sûr, contempla un instant l'étendu de la première pièce qui n'avait pas du tout changé.
Sombre, noire, froide et peut-être lugubre pour les nouveaux arrivants...
Oui, elle était ainsi et offrait en spectacle divers animaux sous l'emprise de la fatigue, de la faim, du désespoir. Ils s'étaient tous dressés pour voir celui qui avait pénétré dans les lieux, sûrement pour savoir si ce n'était pas un maître qui était là, mais en voyant la silhouette blanche de l'ange, ils se replièrent tous, se tassant dans leur cage comme des bêtes apeurées. Il n'y avait pas pire que d'être la cible d'un ange, surtout d'un ange aux ailes immaculées...

-Oh, Lord Grey!! C'est encore vous, quel plaisir...


Le vendeur revenait de la remise, quelques sacs de nourriture en main. Encore des croquettes pour chats ou chiens. Le prince blanc les scruta en haussant un sourcil: voilà pourquoi les bêtes qui étaient ici ne donnaient pas envie! Ils étaient maigres et sales, ils étaient dans le même état que lors de leur capture, et aucun maître, quel qu'il soit, ne se dévouerait à acheter d'aussi horribles déchetteries. D'autant plus que cela valait une fortune que de les remettre au niveau élevé de la beauté et de la propreté.
Parlons d'hygiène d'ailleurs. Cette salle empestait, et il fallait à tout prix qu'il le signale à ce vendeur qui ne faisait qu'empirer les choses. Le regard sévère, alors que ce dernier n'arrêtait pas de lui demander diverses nouvelles peu intéressantes, il rivait ses yeux de temps à autres sur les coins sombres de cette boutique légèrement glauque.

-Dites-moi...


-Oui, Monsieur?


-Cela fait combien de temps que vous ne nettoyez pas cette boutique?


Le vendeur hésita, mettant en avant son dur travail qui ne consistait réellement qu'à payer et être payé, nourrir et se nourrir. Assez piqué au vif par ce monticule d'excuses inutiles, il posa sa main sur le comptoir avec un bruit soudain, faisant sursauter l'assemblée:

-Je vous vends les bêtes mais c'est pour qu'elles ne finissent pas ici!! Vous vous plaignez que je demande trop, mais si au moins vous réussissiez à les vendre vous auriez assez d'argent pour me payer! Aussi, je ne vous donnerai pas ces derniers si vous n'avez pas rangé cette salle.


-M-Mais... Monsieur... cela prendrait des heures...

-Ça ne vous aurait pris que quelques secondes si vous l'aviez fait depuis le début. J'attendrai ici tant que cela ne sera pas changé.

Tremblant, le vendeur se mit à exécution. Il savait qu'il ne pouvait rien dire contre cet homme qui était plus effrayant encore qu'un psychopathe. Pourquoi? Eh bien tout simplement parce que chez lui, en plus de la beauté et de l'intelligence, de la raison et de ce visage tantôt enfantin, il pouvait être plus froid encore que toutes les calottes glaciaires. Sa cruauté était telle, que même les forces de l'ordre ne voulaient plus avoir affaire avec lui, mais il était assez utile lorsqu'il était du même côté. Ayant le pouvoir, la beauté et la richesse, il ne manquait plus que la gentillesse... quel gâchis! Enfin, c'était ce que souvent les gens pensaient de lui, lui qui était pourtant si fier de ce mauvais caractère.
Et il en mettait du temps ce vendeur de malheur!
Pour passer au mieux sa colère et son impatience, il se mit à inspecter chaque neko comme si ces derniers lui importaient. En réalité ce n'était pas le cas, mais il était adepte du beau, de l'esthétisme et de l'hygiène. Voir ces créatures dans un état lamentable le rendait fou, et si cela ne tenait qu'à lui il aurait déjà ordonné qu'on nettoie tout ça. Malheureusement il ne voulait pas se plonger les mains dans la crasse, et il avait décidé que seuls ceux qui avaient le mérite -à ses yeux bien entendu- seraient remis à neuf. Un peu comme des jouets usés...
La porte fut scellée, aucun autre client pour le moment ne pouvait entrer. Il y en avait déjà très peu, mais là la boutique se fit vide. Il passa devant chaque cage, les pas lents et silencieux, le regard rivé sur les visages de ces bêtes terrifiées à son passage, tassées le plus possible dans le fond de ces barreaux glacials. Il n'y en avait pas un qui pouvait espérer se faire toucher par ses gants noirs, espérer se faire caresser par ces doigts fins, parce qu'il n'y en avait pas un de ceux qui le connaissaient, qui le souhaitait. Pourtant au fond, même si c'était lui, beaucoup voulaient sortir de là. Car il était vrai que pourrir ici n'avait rien de bien valorisant.
Ses pas étaient lents. Trop lents. Mais sa vitesse si lente s'arrêta pourtant, laissant les nekos étonnés de cet arrêt si soudain. Ils se levèrent tous: qui avaient été l'élu de l'ange démoniaque? Qui avait eu le malheur de tomber sous son regard? Tout le monde était inquiet et curieux: qui avait pu tomber entre ses ailes blanches tâchées de sang?...
Ce fut "lui". Si petit, si freluquet... maigre comme ses bras, un oeil en moins et la saleté plus visible encore sur sa peau blanche. Il avait de petites oreilles noires, des cheveux raides et d'une teinte assez délicate, une teinte à la fois sombre et claire. Les yeux de l'ange ne s'étaient plus rivés sur rien d'autre. Cette petite bête-là semblait l'intéresser, mais pas seulement physiquement. Il se colla à la cage, posant un coude dessus, sa joue sur la main:

-En voilà un qui mérite mon attention...


Des murmures parcoururent la pièce. Le vendeur n'était pas là pour le vérifier, mais oui, l'ange était en train de s'intéresser à un neko. Il pencha la tête de côté, ouvrit la petite portière au-dessus de la cage pour la poser contre le mur et plongea sa main dedans pour pousser les cheveux du neko de côté. Il avait un oeil en moins, mais cela donnait plus de charme que ce que les autres montraient. Il se demandait si un cache-oeil noir ne lui siérait pas, si le bleu n'irait pas sur cette peau si blanche et si ce regard, ce regard bleu qui croisa le sien de la même couleur ne devait pas se retrouver à supplier ses ordres. Il laissa ses lèvres exprimer en leur coin un sourire significatif, puis il le sortit de la cage d'une main avec sa force monumentale, le portant pour le poser rapidement sur le sol froid.

-J'ai décidé que celui qui sera nettoyé par mes propres mains aujourd'hui ce sera toi. Tiens-toi donc tranquille.


Il attacha la laisse autour de son cou à une chaîne, cette dernière attachée à son tour à une boucle de métal sur le sol. Sans plus attendre il ordonna à un autre employé de nettoyer la cage alors qu'il enlevait les haillons de ce neko qui venait d'avoir la chance – ou peut-être même le malheur – de tomber entre ses mains. Il plongea la main gantée tenant l'éponge dans l'eau froide du sceau, pour passer cette dernière sur le corps du neko. Il savait qu'elle était glacée, tout comme son regard et son sourire, mais il se disait intérieurement que cela importait peu, du moment qu'il avait moins de crasse sur lui... Une fois que tout fut bien frotté, il prit le sceau et le lança sur lui, au-dessus de sa tête, pour évacuer tout le savon et la mousse en trop. Autant dire, une douche froide pour le réveil.

-Celui-ci aurait pu être une pièce exceptionnelle, tu aurais même pu en gagner des millions, mais voilà que tu ne le traite pas suffisamment correctement. Tu es désespérant!!
s'exclama-t-il envers le vendeur, passant le peigne dans les cheveux du neko pour les démêler.

Alors que le vendeur s'excusait à maintes reprises, il se contenta de déposer le peigne puis de lui enfiler les mêmes vêtements qu'à son principe, mais propres:

-Ah voilà, tu as l'air bien plus attirant comme ça.


Il posa sa main sous son menton. En vérité, ce qu'il voyait là n'était rien d'autre que la vision de ce qu'il avait eu avant, et non pas ce qu'il aurait voulu que ce soit. Il visualisait ce neko avec des dentelles, des rubans, des noeuds... des vêtements assez sophistiqués, mais il ne pouvait pas vêtir un tel être pour une autre personne, ah ça non!

-Essaie de le nourrir un peu plus souvent, sa peau colle presque ses os...


Il rangea le tout et fixa la cage: toujours pas prête. Soupirant, il visualisa ensuite une nouvelle fois le neko, le regardant de la tête aux pieds. Oui, un dommage assez étrange... il aurait peut-être profité pour le mettre à genoux mais ce n'était pour le moment pas son intention.

-Bon, il va falloir attendre un bout de temps comme ça...

Il lui leva ensuite le menton avec la cravache accrochée précédemment à sa ceinture, de façon à avoir son visage bien face à lui:

-Quel est ton nom?



[c'est moi qui m'excuse pour le temps mis et la petitesse. Si ça ne te convient pas, tu peux toujours me le dire...]
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Maître(sse) ou Neko? : Tiens donc, voilà une curieuse question. Je suis bel et bien un Maître, un Humain aux attributs félins.

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MessageSujet: Re: Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] EmptyDim 26 Déc - 1:06


Mon esprit était à nouveau plonger dans le vide, je pensais à la fois à tous et à rien, je changes de sujet comme de chemise, même si ce n'est pas tellement l'expression à utiliser en ce moment, c'est déjà assez beau comme ça qu'on nous donnes des habits, ne nous réduisant donc pas entièrement en tant qu'animaux de compagnie. Mais j'en reviens au fait que je penses, vous me direz sans doute si vous vous intéressez rien que peux à moi, à quoi donc je penses? Et bien, je vous réponds tout simplement que je penses au passé mais pas n'importe lequel, le mien bien sûr! Un passé bien sombre alors que je croyais tout le contraire pendant mon enfance, je pensais que j'étais heureux mais pourquoi donc je pensais ça? Je voyais bien le sourire des autres enfants avec les leur parents, les habits qu'on leur offraient ainsi que des jouets par millier et même des sucreries nommer bonbons, des perles roses, bleu et des colliers de sucres, tous ça, ils les offraient aux enfants. Bien sûr certain était plus pauvre mais pourtant, ils avaient un magnifique sourire radieux sur leurs lèvres que moi, je n'avais jamais eu, ni connu. Je n'ai jamais sourit de toute ma vie, peut être tout simplement que je ne sais pas sourire...Pourtant même si je ne souriais jamais, même si mon air déçut habiter mon visage avec une moue comme locataire, je me pensais heureux...Peut être parce qu'il me rester rien qu'un peu de famille, même si celle-ci était loin d'être sympathique et je l'aurai préférer aimante mais on ne peux pas tout avoir dans la vie et à savoir, être né avec des attributs félins m'a tous fait perdre avec. J'aurais juste aimer une fois dans ma vie, du moins tant que j'étais là-bas avoir connu rien qu'un peu de bonheur mais maintenant, je sais bien que c'est impossible d'y revenir. Premièrement peut être parce que ca servirait à rien, sûrement que ma tante ne dois plus être en vie ou qu'elle doit avoir était renommer autrement, on n'envoie l'héritier de la famille Phantomhive en cage! Même si celui-ci est un monstre! Mais au moins, si jamais je pouvais y retourner au moins j'hériterais du manoir ainsi que de la fortune de mon père mais bien sûr pour ça, il faudrait que je sortes ce qui en viens au deuxièmement. Deuxièmement, il faudrait que je puisses sortir d'ici et vu tout les gens que j'ai put voir, de tout ceux qui chercher un hybride, de tout ceux qui se sont accroupit devant ma cage avec un visage dégouter...Je ne penses pas que je sortirais d'ici si tôt...Peut être que je vais devoir attendre encore dix ans, quand ma cage sera trop petite pour moi ils seront obliger de m'en changer et là, j'en profiterais pour m'enfuir, je sais que c'est un peu inimaginable mais qui ne tente rien, n'a rien mais franchement, j'ai tout mon temps pour y réfléchir. J'ai douze ans et pourtant, j'ai toujours l'impression d'être aussi petit qu'a mes dix ans donc ce n'est pas encore que je peux avoir l'espoir de sentir la douceur de la lumière, et de toute manière, c'est assez difficile de sortir de l'animalerie, puisqu'ils vont prendre les mesures nécessaire pour ne pas que je prennes la fuite donc mon vœux de sortir semble être rien qu'un peu, irréalisable...Et troisièmement, même si je sors un jour d'ici, même si le rêve, le désir de revenir chez moi est toujours aussi embraser, je ne penses pas pouvoir sortir de la ville...Puisqu'il faudrait que je trouve les moyens de la quitté et ceci, me prendrait plus qu'un jour.Il faudra trouver une autre solution mais bien sûr, personne n'écoutera un hybride et encore moins un enfant! Donc voilà les trois raisons qui prouve tout simplement que je resterais dans cette cage et que je finirais dans cette cage, dans cette ville...Mais comme je pensais un peu plus tôt, disons dans ma jeunesse, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir et tant qu'il y a de l'espoir, il y a de la vie tel est mon dicton et d'ailleurs un autre le suis de près, Vivre pour Survivre, et je dois vous avouez que la survie et plus dur que je ne l'aurais penser mais qui à dit que c'était facile? Tient donc, quelque chose d'étrange commence à se passer, je me demandes bien pourquoi les autres hybrides en cage s'agite comme ça, il se penche tous vers l'avant de leur cage, ca veut dire qu'une seule chose et il est vrai que tout à l'heure, je penses avoir entendus la clochette qui annonce l'arriver d'un client, et oui, le vendeur s'était payer le luxe de prévenir l'arriver de leur client. Mais bon, je dois dire qu'à force d'entendre cette petite clochette sonner à l'arriver et à la sortit de chaque clients, ca me rend fou et se qui me plonge encore plus dans la folie c'est de savoir que je l'entendrais, encore et encore jusqu'à que je ne puisses plus rien entendre. Soit c'est jolie, mignon, original mais pour les hybrides c'est l'enfer de l'entendre chaque jour de suite, au moins tous ceux qui sorte ne l'entendrons plus jamais, à part si ils doivent revenir ici mais c'est des cas assez rare. Quoique, j'ai déjà des hybrides revenir mais ils avaient changer comparer à la fois où ils sont partit, n'ayant aucun sourire sur leur lèvres mais c'est compréhensible, qui aimerait revenir ici? Ils revenaient toujours avec soit un dépression, soit avec une rage et une haine envers les humains. Ils sont devenus violents, tellement violents qu'ils ont dut être euthanasier, c'est tellement triste de finir ainsi alors qu'on aurait put vivre autrement, comme quoi, la vie est mal faite. Mais bon, je l'ai laisse tranquillement s'avancer vers le client ou la cliente qui doit être à la recherche soit d'un jouet, d'un souffre-douleur, d'une victime, d'un animal de compagnie...Bref, rien de bien pour moi, je ne correspond à rien à ces petites analyses, généralement, quand un hybride revient ici, c'est parce qu'il n'a pas accomplit une de ses tâches et d'ailleurs, j'ai oublier de dire que les hybrides étaient utiliser , la plupart du temps, comme servant, femme de ménage, ect..Pour moi, ca ne sera rien de plus dégradant pour mon titre ainsi que pour mon honneur de travailler pour quelqu'un! Bon sang! Je suis le comte Innocent Phantomhive, je n'ai rien à faire en cage et je ne dois pas travailler pour les autres! Ça doit être tout le contraire! Mais parce que je suis né tout simplement avec des attributs félins, je ne peux pas vivre comme les autres, mais croyez moi! Si jamais j'arrive à retourner en mon beau pays qui ma traiter tel un animal, je leur ferait subir exactement la même chose, je n'ai pas pour habitude d'oublier ce qu'on me fait subir et qu'importe le temps que ca prendre, qu'importe les sacrifices que je devrais faire, je me vengerais! Malgré le fait que je sais bien où me me m'emmènera cette vengeance, je n'y renoncerais pas et je suis même près à donner ma vie pour ça, ont ne me fait pas souffrir le comte Phantomhive en vain! Mais voilà que je penses et je penses mais ca m'avancera à rien pour l'instant, j'entends les pas du client ou de la cliente se faire sur le sol, les pas s'approche de ma cage. Je me demandas bien, juste l'espace d'un moment qui partirais d'ici avec lui ou elle, sans doute un de ces joyeux petit chaton ou chiot en passant par les rongeurs. Mais en aucun cas ca sera moins, je suis en quelque sorte un produit défaillant, incomplet si nous voulons puisqu'il me manque un œil ce qui me rend donc difficile de vente mais il est vrai que je ne suis qu'un enfant, certain me qualifierais de chaton, mais je défis quiconque de m'appeler ainsi si il ne veut pas tâter de mes griffes. Tient mes voilà que une ombre se trouve devant ma cage, serait-ce donc le client ou la cliente. J'observe un instant ses chaussures ainsi que son pantalon, rien qu'en remarquant ce peu de détail, je pus en déduire qu'il porter des vêtements de haute couture et alors, qu'il était fortuné. Que pouvait bien faire un client visiblement riche dans une animalerie aussi miteuse que celle-ci Il n'y a de cela aucune logique à moins qu'il souhaite avoir des hybrides au rabais afin de pratiquer quelques expériences et bien d'autre manie humaine. D'un coup, je sentis ma cage bouger ou plutôt à avoir de légère perturbation. Des vibrements se font attendre à travers les barreaux de ma cage. Ceci m'inspire que très peu de confiance et j'irais jusqu'à dire que c'est de la faute de ce client, oui je sais, j'ai perdu confiance en toute humanité depuis bien longtemps. La seule personne en qui je fais confiance n'est rien de plus que moi-même, il le faut bien pour vivre et donc pour survivre. D'un coup, je sentis une main froide me saisir. Un regard à droite, un regard à gauche et la seule chose que je vois n'est rien de plus que les jambes du client, celui-ci semblant me soulevé pour me sortir de la cage. Que me voulait-il? Que voulait-il dire? Je ne pouvais que de rentrer mes ongles dans ma chair sous le fait que j'étais crisper, mes ongles étant sale puisqu'ils n'ont jamais étaient ,ou pratiquement, coupés. Je n'eus à peine le temps de comprendre ce qui se passait que l'on me plaça sur le sol froid de l'animalerie, en plus d'être sale, avant de m'attacher. Je n'aime pas les cages alors le fait d'être attacher met d'autant plus pénible. Le froid me dévorait la chair doucement au point de me brûler que j'observais cet humain...Il avait tout l'air d'être de haute hiérarchie comme ses habits peuvent le montrer, pourquoi alors était-il ici? Cela n'avait aucun sens...Il allait me nettoyait? Autant me taire sur ce sujet, non que je ne dirais pas non à un bref nettoyage pour améliorer mon hygiène mais ici, parmi tous ces hybrides...Je suis quelqu'un de pudique. Quand mon soi-disant nettoyage commença, la seule chose à laquelle j'ai put pensée c'était bien le fait que l'eau était froide pour ne pas dire gelé, hors de question de faire appel à mes sens de félins pour faire comprendre à ce jeune homme que cette douche froide me déplait fortement mais je me doute bien, que même si je grognais, il ne se gênerait pas pour continuer avec la même température d'eau. Une, deux, trois, quatre minutes, le temps passe encore et encore, et tandis qu'un personnel nettoyé ma cage, l'humain me peigner les cheveux et, ayant l'oreille facile, j'écoutai sa conversation. Une pièce exceptionnelle? N'étais-je qu'une simple pièce de collection? Qu'importe. Cet humain commencer à m'énerver d'un côté...Mon nom? Venait-il de me demander mon nom? Je serais bien tenter de lui répondre mais si il répond comme tant de personne à l'entente de mon prénom, je ne préfère pas lui répondre. Néanmoins, on m'a apprit à répondre alors par pur politesse, je lui répondus de ma voix froide et enfantine.

-«Je suis Innocent. Mais je présume qu'un modeste employé de magasin ne puisse pas saisir le sens de ma phrase. D'ailleurs, je vous retourne la question.»

Quand je dis qu'il ne faut pas me laisser parler, voire même qu'il faudrait me mettre une muselière tient! Je penses que ca avait été l'idée une fois de ma tante mais bon, elle avait pas beaucoup de temps à me consacrer donc voilà pourquoi je peux toujours placer des phrases aussi froide. Je ne suis pas très social, peut être sur le fait que je n'ai jamais eu d'ami, de connaissance, de personne à qui parlait et je d'avoir étais isoler? Ça m'a l'air tout bonnement d'être ça mais ca me dérange pas personnellement, je suis bien ainsi, mais j'en reviens à l'humain, bien sûr que j'avais dit cette phrase d'un ton ironique puisqu'il semblait être plus élevé au niveau social qu'un banal employé. Mais, comme on dit, il ne faut pas se fier aux apparences tout comme l'habit ne fait pas le moine. Il avait parler de croquette or, je refuse de me nourrir de ses horreurs! Il en était hors de question et si cet humain donnait des ordres à cet opulent vendeur, autant lui faire savoir que jamais je ne mangerais des croquettes ou plutôt, jamais je ne serais réduit à manger des croquettes. Après tout, il serait dommage de perdre une pièce exceptionnelle qui peux valoir des millions, n'est ce pas?

-«Sache, que je ne mange pas de croquette.»

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Charles Grey

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MessageSujet: Re: Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] EmptyMer 29 Déc - 20:31


You're in the point to falling down, falling down, falling down...
You're in the point to falling down my fair lady...


Il se rappelait encore, oui de "lui".
Quoi que les gens disent il n'y avait jamais fait attention, et ses yeux d'un mélange de bleu et de gris nuageux n'avaient jamais détourné leur attention des siens. Il avait les yeux d'un bleu si profond qu'il en aurait pu être submergé toute son existence, plongé dans ce que l'on pouvait appeler "sa faiblesse". Ce n'est peut-être pas les mots qu'il pourrait utiliser, ni même ceux qu'il n'avait utilisé, mais peut-être alors était-il celui qu'il avait toujours tant désiré. Se priver de manger, de boire... ne rêver qu'à cette personne et ne plus penser qu'aux moments où on la croisait... oui, il n'aurait pu, à l'époque, appeler cela simplement "amour". Oh ciel, quel horreur ce mot... autant de promesses et d'attachements pour presque rien! À croire que l'humain était destiné à s'efforcer de le rechercher en vain! Mais ce qui ne cessait de tourner en boucle dans sa tête était cette phrase que cette même paire de beaux yeux lui avait gentiment offert.
"Charlie Arrête de me coller aux basques! Tu ne vois pas que tu déranges tout le monde? Eh puis... maintenant que tu as lacéré Joyce je ne veux plus trop m'approcher de toi... Sorry~ !"
Oui, ce petit "Sorry" avec son accent français, ses petites manières d'aristo' parce qu'il ne fallait pas omettre que monsieur était Vicomte... Haa... qu'est-ce qu'il avait une envie mortelle de...
LE MASSACRER.

Il n'y avait pas meilleur mot que celui-là pour décrire ses petites actions quotidiennes vis-à-vis des nekos. Oui, il aimait par-dessus tout les étrangler, les écraser au sol, les torturer jusqu'à entendre leurs pauvres petits cris de détresse: miaw? Oui et non à la fois. On ne pouvait ni faire le gentil, ni faire le méchant! Dans tous les cas, la sentence était la même.
Enfin... sauf pour un.
Étrangement, son seul et unique oeil était là et tantôt le fixait tantôt détournait sa pupille sur un autre objet. Ce n'était pas uniquement pour la couleur bleu profond de son iris qu'il l'avait choisi, ni même pour ses cheveux d'un gris cendré qui s'unissait parfaitement avec son teint de peau, mais il fallait dire qu'il n'avait pas tellement fait le mauvais choix. Non, il ne lui ressemblait pas. Seul son regard peut-être était le même, ainsi que cet air trop fier pour assumer quoique ce soit, mais il ne lui ressemblait en rien, et peut-être était-ce seulement ce qu'il pensait.
L'air attentif, il avait tourné son regard en direction du vendeur qui s'acharnait à nettoyer la pièce, les cages ainsi que la nourriture délaissée depuis des jours. En général et en temps normal il ne se serait pas inquiété du sort de ces bêtes, car pour lui ce n'étaient que des objets de décoration. Mais il venait y poser le pied tous les jours et il n'avait pas envie de repartir au manoir après avoir sali ses chaussures. Raison cruelle? Oui, bien trop, mais pas pour lui! Cela devenait même la raison valable de son occupation pour ce neko tout dénudé qu'il venait de rhabiller et qu'il avait -avec sa plus grande volonté et bienveillance- lavé de toute sa crasse.
D'ailleurs, jamais de sa vie il n'aurait mis la main à la pâte pour ce genre de choses! Il détestait s'occuper des autres, il détestait se salir les mains avec des choses aussi répugnantes que la poussière, mais par contre, il n'avait pas hésité à se dévouer pour cette petite chose à oreilles noires. Non, il n'avait pas été attiré par elle, et cela il le renierait toute sa vie. Pendant son court moment d'attente et de réflexion sur autre chose, les lèvres de la petite créature s'étaient ouvertes et avaient apparemment prononcé ses premiers mots, lesquels étaient plutôt soutenus pour une espèce comme la sienne.

-Je suis Innocent. Mais je présume qu'un modeste employé de magasin ne puisse pas saisir le sens de ma phrase. D'ailleurs, je vous retourne la question.

Innocent... au début ce mot-là n'avait pas tout de suite percuté dans sa tête et il avait pensé qu'il se moquait de lui. C'est pour cela qu'en tournant ses pupilles dans sa direction, il leva un sourcil. Ce n'est qu'à la suite de la phrase qu'il comprit un peu mieux, et qu'il sut alors que c'était bel et bien son nom. Qui avait eu l'audace de l'appeler ainsi? Le fait de savoir son nom avait contribué à une étrange attitude du petit roi: il n'avait pas froncé un seul de ses sourcils face à une manifestation plutôt directe et enclin à une dispute du neko en question. Oui, il est assez clair qu'en temps habituels ce pauvre petit Innocent si l'on pouvait dire, aurait déjà subi la douce saveur de la brûlure causée par sa lame et se serait retrouvé de l'autre côté du magasin, peut-être même ne serait-il plus en vie. Mais là, rien. Son expression se garda aussi calme que lors de ses jours de bonne humeur et son tempérament habituellement explosif se contenta d'avaler ces paroles comme si de rien n'était. Pourtant il ne répondit pas tout de suite, et même pas du tout, abaissant la cravache qu'il avait posé sous son menton et tournant le regard vers le vendeur et ses employés qui s'acharnaient sur le matériel. Rien n'était plus blasant que cela, et ses journées, devenues de plus en plus ennuyeuses, commençaient longuement à se dessécher. Pourquoi fallait-il à présent qu'il s'occupe d'une animalerie qui était sur le point de s'effondrer? La question était assez bonne et la réponse par la même occasion: il n'avait que cela à faire.

-Sache, que je ne mange pas de croquette.

Le blond n'avait pas fait attention à ces paroles. Pour lui, ce genre de plaintes n'avaient aucune valeur et ne faisait partie du quotidien que pour mettre un peu d'animation dans la bouche de ces esclaves. C'est pour cela que non sans mal celles-ci entrèrent par une oreille et sortirent très rapidement de l'autre, plus occupé qu'autre chose pour la finition de cette baraque sur le point de s'écrouler. Au bout de quelques minutes peut-être, le gros fut fait et la seule chose qu'il manquait était la cage à mettre pour la petite créature. Il s'approcha du comptoir, posa la main sur le bureau et et fixa le vendeur avec ce genre de regard assez impatient:

-Bon. Maintenant il faut des cages neuves! Ici c'est crade alors il va falloir changer tout ça. La prochaine fois, je veux vois des salles propres, bien nettoyée et des objets en bonne condition. Sinon, comment voulez-vous vendre ceux-là?

Il soupira, se dirigeant vers sa calèche devant, puis revint tout en chantonnant, la mine réjouie ou presque. En fait, il était plus naturel de dire que c'était sa petite chanson d'avertissement qui indiquait aux autres qu'il ne fallait pas l'embêter en ce jour faste.

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Oui, une petite reprise de son pays natal, une reprise qu'il aimait à faire avec ce visage d'ange et ce sourire animé de ce que l'on pourrait nommer de "joie" mais qui ne l'est pas. Triste à dire que cela, mais il revint rapidement les bras chargé des caisses comprenant habituellement les nekos capturés, les lâchant sans se baisser sur le carrelage de la boutique. Se frottant les mains entre elles, passant celles-ci ensuite sur son costume blanc pour éloigner au mieux la poussière, il posa ensuite une main sur sa hanche et regarda le vendeur comme s'il n'avait jamais été à son niveau, et c'était le cas de le dire:

-Bon, en voici quelques unes que je veux bien vous prêter en attendant l'achat de nouvelles cages. Mais en contre-partie, seuls les objets propres et beaux devront s'y installer! Je ne veux pas de basse qualité.

Il poussa la cage vers la petite créature qu'il avait laissé dehors, attachée et surveillée par un des employés, posant ensuite les deux mains sur les hanches:

-Et tout premièrement, lui.

Oui, lui. Et son oeil tout beau tout bleu qui pourtant avait un regard affreusement noir. Et c'était peut-être cela qui ne lui échappa pas. Il était assez fier de son travail, assez content qu'un neko puisse trouver une plus belle allure même si cela ne lui faisait pas autant d'effet qu'un éclair au chocolat ou au café, car il avait quand même pour la première fois osé se rabaisser à nettoyer un objet! Ah quelle chance il avait! Normalement il aurait dû appeler Hannah et la laisser faire, mais là pour une fois il avait enlevé ses gants et osé le faire, il était assez fier. Les barreaux argentés luisaient, et il était déjà sur le point de le remettre dans cette cage qu'il avait tout spécialement réservé pour lui, mais le vendeur lui fit rapidement signe:

-Lo...Lord Grey...


Il tourna un visage dédaigneux en sa direction, un visage qui signifiait très bien de sa gêne: quoi encore? Que lui voulait-il, à lui qui avait mis son temps et son argent dans ce genre de choses peu intéressante?! Il déposa de nouveau la petite créature au sol, la laissant enchaînée à l'employé et revint sur ses pas. Le vendeur courba l'échine, joignant ses mains entre elles et parlant à voix basse:

-Ce n'est pas pour vous importuner mais... mais nous comptions nous débarrasser de celui-ci...


-Comment?! S'exclama-t-il à voix haute, assez déconcerté.

-O-Oui... il ne mange pas et boit peu. Il a un corps frêle et n'intéresse personne... d'autant plus qu'il a un oeil en moins et est très abîmé alors...

Le jeune blond soupira, croisant les bras, ne baissant pas du tout la voix, bien au contraire:

-Et vous croyez que simplement pour ça vous devez le jeter?


-M-Mais... c'est vital! D'autres nekos attendent encore d'entrer ici et nous n'avons plus de place...
dit-il en murmurant.

-Vous vous fichez de moi? … -il soupira, posant sa main gantée de noir sur sa nuque, puis tourna un regard vers la petite créature, sujet de tant de conspirations- Pourtant il est pas mal et il a son charme. Je ne vois pas pourquoi il devrait tomber ainsi. D'autres mériteraient son sort...

-Il sera supprimé ce soir si nous n'avons rien de la journée...

L'ange aux yeux gris baissa son bras et se dirigea vers cette petite chose au regard froid. À chacun de ses pas, la chaînette de son épée claqua, donnant une consonance assez tragique, comme s'il aurait pu être son bourreau. Il leva une nouvelle fois sa cravache noire, soulevant le fin visage de la petite créature, le regardant droit dans l'oeil avec cette aura sombre et pourtant assez sérieuse:

-Innocent... c'est bien cela?...


Commença-t-il alors en le dévisageant. Il était vrai qu'il était assez maigre et il faisait pâle figure devant beaucoup d'autres nekos bien choyés mais il ne voyait pas en quoi – pour la première fois de son existence – il aurait le mérite de finir dans la décharge au fond du magasin, à pourrir dans les poubelles emplies de mites.

-Quel âge as-tu?


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MessageSujet: Re: Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] EmptyLun 24 Jan - 19:11



    Le temps est un système connu dans le monde entier, il fut toujours exploité dans le moindre des moyens, que ce soit pour le cadran solaire qui indiquer plus ou moins précisément l'heure en fonction du soleil; on se doute bien qu'il ne pouvait pas fonctionner durant la nuit, jusqu'à l'heure digital. Certes, je n'évoque que là la situation de l'heure mais il est bien sûr de nommer des thèmes plus divers, larges, comme les dates, la chronologie mais tout ceci n'est qu'en rapport avec le passé, il faut parler du futur, avoir de nouvelles idées tout comme rester dans le présent tout en ayant un regard mi sur le futur, mi sur le passé. Je me dois d'avouer que dans mon cas, je n'ai ni un regard vers le futur, ni le présent. Je suis quelqu'un pour qui le passé devient le présent et quand le passé est obscur le présent ressemble à la noirceur des ténèbres. Mais à quoi a bien put ressembler mon passé pour que j'ose dicter ses mots presque macabres? Et bien, quand son enfance se résume à être enfermé derrière des grilles de portail en dorure d'argent, d'avoir une famille qui nous méprise et d'être un monstre en quelque sorte, on ne peut avoir une vision bien joyeuse et remplit de vie de ce monde. Je vois ce monde comme un simple bocal où se trouve des vulgaires rouges qui nagent en rond sans aucun avenir, c'est triste dans un sens mais je n'ai pas à me plaindre, pourquoi donc? Parce que je ne compte pas rester dans ce bocal, où l'eau devient de plus en plus noire pour cause de pollution. Qu'est le sens de cette phrase? Et bien, si le bocal signifie le monde et que je compte ne pas rester, non je ne compte pas demander à la NASA de me lancer en orbite tel un satellite, je vais tout simplement me suicider. Le suicide est pêché, le suicide n'est pas une solution, le suicide est lâche et bien, laisser moi vous répondre en une seule phrase: Essayez de vivre ma vie. Oui, quand notre père n'est qu'une bête qui un jour tomba sur une jeune femme qui devient vite sa victime avant de devenir votre mère et que cette même mère vous délaisse avec mépris dès qu'elle vous fait le jour et c'est ainsi, que vous vous retrouver avec une tante froide de nature, qui vous délaisse toute la journée. Et vous vous retrouvez devant un portail, vos mains agripper désespérément aux barreaux portails qui vous glace la chair tandis que des enfants ayant eux la chance d'avoir des études passe dans le quartier bourgeois, remarquant ce monstre mi humain, mi félin avant de décider collectivement qu'à partir d'aujourd'hui, celui-ci serait leur souffre-douleur. Et quand, votre tante ne supporte plus votre présence sur son domaine, elle vous crève l'œil avant de vous lancer avec rage dans une caisse, le cutter ensanglanté qui a servit à vous borgne étant jeter aussi, avant de fermer le tout et de vous envoyer à l'autre du monde, le plus loin possible d'elle au point que vous ne pussiez la revoir ou même attendre parler d'elle. Et c'est à ce moment là, que vous vous rendez compte que votre vie est gâcher...Vous vous retrouvez dans une ville inconnu, dans une cage putride et dans un bâtiment qui est infecter de même parasite de votre soi-disant race et vous devez maintenant attendre...Mais quoi? Moi même je l'ignore dans un certain moment malgré le fait que quelques personne voire même une poignée de personne ose vous rappeler ce que vous faites ici. Vous êtes soi-disant en vente et vous attendez donc en acquéreur qui vous trouvera une utilité d'un jour avant de vous délaisser dans un recoin sombre pour finalement vous jeter tel un vulgaire objet, dehors. Pour ma part, je ne voyais en quoi devrais-je être réduit en vulgaire objet mais tout ceci n'est que mon avis et après tous, un objet n'a pas d'avis, un objet n'a même pas de vie. Animal, Objet. Que suis-je? Si je pouvais employer ma propre définition, je tindrais comme explication de ma constitution, que je suis un simple humain de haute lignée en provenance d'Angleterre, ayant comme attributs physique une queue et des oreilles félines. Voilà ce que je suis, voilà mon passé, voilà ma nostalgie en quelque sorte, certes dans mon enfance, je ne pouvais être considérer d'une personne ayant la joie de vivre mais c'était bien mieux que maintenant, d'ailleurs, il semblerait que je me sois plonger bien trop longtemps dans mon esprit, que ce passait-il autour de moi? Le vendeur est en train de nettoyer les cages, le reste du personnel s'occupant du reste du magasin. Tournant ma tête vers la gauche puis vers la droite, mon regard bleu Aegeran se déplaça vers ce qui semblait être une chaîne. J'étais donc une fois de plus attaché mais ceci ne changer pas de mon habitude d'esclave si je puisse dire. Un des employés me surveiller comme si j'avais l'intention de m'échapper ou de tenter de m'échapper, je ne suis pas bête, je sais pertinemment que je n'arrive pas à m'échapper dans l'état où je suis et surtout seul. Tient donc, voilà le jeune homme d'auparavant qui revint, jetant quelques cages avant d'en avancer une vers moi, hum. Devrais-je dire que c'est en quelques sortes le grand nettoyage? Et à chaque grand nettoyage ou nettoyage de printemps, on jette des objets qui nous sont inutiles...Fort étrangement, je me sens concerner par ceci. Est ce qu'on aller me jeter à la rue? C'était tout de même mieux que de rester ici mais la question que me traverser l'esprit était...est ce que l'on aller me jeter vivant ou non? Il est vrai qu'un chat parcourant les rues sans collier ni identifiant n'était pas recommander dans cette ville, hélas. Pourquoi donc cet homme s’occupait ainsi de l’animalerie ? Non, il ne devait pas être un employé comme j’avais put en déduire auparavant, il devait peut-être être un partenaire. Qui sait ? Pour ma part, que ce soit un partenaire ou employé de ce bâtiment qui ne peux qu’être haïssable par les hybrides, je dis ceci ainsi puisque je ne suis pas un hybride et si je me trouvais hors de cette cage, je ne tindrais sans doute pas le même discours, ces personnes ne sont que des êtres sans aucun intérêt… «Nous comptions nous débarrasser de celui-ci. » Celui-ci ? Moi ? On comptait donc ce débarrassé de moi ? À quoi bon me poser des questions que je connais pertinemment la question ? En effet, j’avais donc raison. Quand on ménage à lieu, on garde et on se débarrasse de certains objets, papiers, ect…Vivant ou non, j’eus vite la réponse quand le vendeur employa le verbe supprimé. J’allais être supprimé ce soir, en autre mourir et donc quitter le bocal de ce monde, je me dois d’avouer à présent que ma mort était sceller, que j’aurais souhaité accomplir un dernier objectif dans ma vie, celui de tuer ma tante. Oui, la tuer, tuer celle qui m’a privé de mon enfance et de ma vie, la faire agoniser avec supplice tel qu’elle avait oser me faire subir alors que j’étais en enfant sans défense, il est vrai que je n’ai pas encore, du moins physiquement, le monde de l’enfance. Mais maintenant que ma mort m’ai été annoncé indirectement, un sentiment de calme m’apparat intérieurement, celui-ci fut suivit de sueur froide qui dégoulina le long de ma tempe. Non, ce n’était pas de la peur mais du rejet, intérieurement, je ne pouvais pas accepter quitter ce monde sans avoir finit ce seul et unique objectif que je mettais fixer mais comme il est possible de s’en douter, je n’aurais pas put assouvir ma dite vengeance tant que j’étais dans cette cage, hélas, les seuls regards que l’on me jeta quand on me vit n’était rien de plus que du dégout. Je fermai doucement mon œil tout en serrant doucement mes poings, mes longues griffes qui n’ont jamais été taillées me rentrer dans la paume de la main, pénétrant ma chair avec vigueur. La justice est injuste, qu’elle tristesse de ne pas pouvoir accomplir le seul objectif que l’on est put se fixer. Mais, il me sert à rien de me plaindre, tout ceci n’allait rien arranger à ma situation. Mes oreilles félines se dressèrent doucement sur mon crâne quand le jeune homme m’interpella, que me voulait-il ? Etait-ce lui qui aller avoir la joie d’être mon geôlier ? Non, il se contenta de demandait mon âge. Je le fixais sans avoir d’autre choix, pourquoi souhaitait-il connaître mon âge ? Je ne suis pas idiot, j’imagine bien ce qu’il allait ce passer malgré le fait que je restais sceptique face à une telle situation, entre mourir et sortir d’ici à la solde de quelqu’un ? Que choisir ? Dans un certain cas, je préférais mourir par rapport à mon honneur tandis qu’un autre côté, il faut que j’en finisse avec ma tante. Droite gauche, gauche droite, que choisir entre ces deux possibilités ? Que choisir entre la peste et le choléra ? Sans doute le choléra, mais, je m’emballe bien vite, ceci n’est qu’une marge de possibilité avec un certain pourcentage. Entre larcin et lacune, est ce que je dois lui répondre ? Des questions, des questions et encore des questions, autant pour une fois répondre à la question d’un autre, celle-ci étant légèrement différente de savoir mon nom.

    -« Je me pourrais d’exclamer un paragraphe sur quoi vous n’auriez pas l’autorisation de m’adresser sur la parole cependant, je vais me contenter dans cet instant… »Murmurais-je à moi-même. « De faiblesse… » Je repris par la suite un ton froid comme à mon habitude et légèrement plus élever afin que ces oreilles puisses l’entendre, de plus, il y a une certaine condition d’audition entre ce trouver à terre avec une faible voix et entre adresser la parole à une personne faisant le double voire même plus de sa taille. Je continuai par la suite ma phrase. « De vous répondre donc par : J’ai douze ans. »


    Hum. Voilà un paragraphe indirect mais ceci n’a pas d’importance, en effet, j’ai douze ans et cela fait huit ans que je suis ici mais ceci n’a que très peu d’importance. D’ailleurs, quel âge avait-il ? Comment ce nommait-il ? Que faisait-il ici ? Est-ce que ces questions mériteraient une réponse ? J’estime que oui puisque ce n’est pas n’importe qui que les posent, c’est moi !


    -« Par d’ailleurs, comment vous nommez-vous ? Pourquoi perdez-vous votre temps ici ? J’imagine que vous n’avez sans doute rien de mieux à faire que de paraître supérieur aux autres alors que vous menez une piètre existence. »

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MessageSujet: Re: Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] EmptyLun 31 Jan - 15:26

Dans ce regard si hautain, si fort, que pouvait lui adresser le vendeur, se lisait par la même occasion une envie irrésistible de suppression bien plus puissante encore que ce que pouvait avoir voulu l'ange jusque là. Il fallait dire qu'il avait destiné ce neko déjà à la déchetterie non loin de là, et voilà que cet homme venait perturber ses plans. Pourquoi? En réalité, ce dernier ne les supportait pas, il ne pouvait même pas en amener chez lui car il en avait horreur, et faute de quoi il le disait constamment chaque jour sans s'en lasser. Que lui était-il arrivé à ce bourru? Si seulement il pouvait le supprimer de façon à continuer ses affaires tranquillement... car à vrai dire, dans une boutique, c'était bien le vendeur qui faisait la loi et non pas ces chasseurs de nekos qui croyaient avoir tous les droits!
C'était bien ce que Charles décrivait en ayant croisé quelques secondes les yeux du vendeur qui brillaient de vengeance. Comment les faire rager sans trop pousser le bouchon trop loin? Il fallait seulement dérégler leurs plans et voilà qu'ils étaient déjà en rogne devant le spectacle, sans pouvoir agir, car, il était bien évident que se frotter à la lame de son épée n'était pas de toute réjouissance, chose qui lui était bien utile.
Enfin, pour l'heure ses yeux d'une étrange couleur translucide étaient rivés sur ceux du nekos qui en ornaient des bleus profonds. Ce n'était pas simplement le fait d'avoir le physique, ces cheveux cendrés, ces yeux à la mélancolie vague et tranquille, mais également cet air assez sûr de lui, une allure des plus nobles. Ce chat, quoiqu'il n'en ait pas l'apparence face aux autres, avait quelque part en lui les grandes manières aristocratiques, et ce il ne pouvait le nier face à un langage soutenu en plus de cette apparence plus que spectaculaire. Ses premières paroles le firent sourire. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas vu un être de la sorte, aussi courageux face au danger qui pourtant le guettait, alors que devant lui se dressait déjà le bourreau de nombreux nekos qui avaient vu leur vie passer sous sa guillotine. C'était d'autant meilleur qu'il ne le sache pas, en tout cas pas pour le moment, de façon à garder encore cette lumière qui brillait fortement dans son regard comme s'il était à la recherche de quelque chose, de quelque chose d'assez fort et décidé d'avance.
Il aimait bien ce regard, cette détermination, et c'était peut-être pour la même raison qu'il voulait le voir à l'action. Loin de son Angleterre, de Londres et de son manoir d'enfance, il ne pouvait pas voir à quel point les nekos vivaient de leur côté. Ici cependant, ils étaient presque tous soumis ou alors sauvages, et il n'y avait jamais rien eu de bon à récupérer d'eux. La seule chose qu'il pouvait faire encore était d'en attraper, d'en tuer lorsqu'ils n'obéissaient pas, ou de les torturer juste pour le plaisir. Là, face à cet être tout maigre et impuissant pourtant, il ressentait l'immense envie de le jeter dans son terrain de jeu de façon à voir comment il allait se comporter, comment son esprit allait réagir et si sa vitalité était à la hauteur de celle qu'il lui donnait.
Le regardant dans les yeux comme pour le défier sans pour autant montrer une seule once d'expression, il se rappelait encore ces doux moments au manoir des Grey, à Londres, où dans le jardin il avait passé ses nombreux jours à penser à cette personne comme le doux rêve d'un terrible poison. Il avait suffit d'enlever les oreilles et la queue, et voilà qu'il lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. Pourquoi chercher plus loin? Il pouvait l'avoir, là, maintenant, même si en réalité ce n'était pas la même personne. Qu'attendait-il donc de faire?... en réalité au fond de lui le partage se faisait multiple. Soit il écoutait son coeur, chose qu'il n'avait pas faite depuis sa tendre enfance, enfermée dans ce gouffre goudronneux et incessant de la vengeance, soit il écoutait ses instincts de prédateur et donc de chasseur et il jetait à la déchetterie ce précieux bien qu'il était sur le point d'acquérir.
Douze ans... c'est son âge qui le fit quelque peu réagir. Douze ans?... non, c'était bien trop jeune, trop prématuré pour mettre son épée sous sa gorge. Pourtant le voir souffrir bien plus dans sa quête, cette quête qu'il dissimulait tant bien que mal dans ses yeux bleus le faisait frémir au point de s'imaginer chaque scène avec délectation. Douze ans et toute la réflexion qu'exigeait un adulte pour pouvoir se présenter... et dire que ce neko était bien plus intelligent que ce qui le vendait! Que faire donc?...
Un sourire élargit ses lèvres fines à leur extrémité. Un ange ne se devait-il pas de comprendre les êtres vivants et de ne leur donner une chance que lorsqu'ils en avaient le droit? Aussi cruel que soit cet ange, aussi distant soit-il, haut dans le ciel de ses ailes blanches souillées de sang, il se devait de faire son devoir comme le bourreau éternel de ces petites créatures.

-Par d’ailleurs, comment vous nommez-vous ? Pourquoi perdez-vous votre temps ici ? J’imagine que vous n’avez sans doute rien de mieux à faire que de paraître supérieur aux autres alors que vous menez une piètre existence.


Charles courba le dos, son visage face au sien avec ce sourire qui s'était longuement éternisé sur son visage. Il n'hésita pas à prendre de ses doigts gantés le menton du neko, le tournant légèrement comme pour l'analyser, faisant semblant, en quelque sorte de le mesurer dans son rang de neko, de le tester dans sa si agréable vue de faucon. Le vendeur, derrière, ne pouvait comprendre un tel geste, se contentant de voir la réaction de l'homme blanc, pensant qu'il analysait vraiment le neko en pensant aux tâches pour lesquelles il serait utile, mais en réalité il ne faisait que rapprocher un peu plus ses lèvres de son oreille pour pouvoir lui murmurer quelques paroles, de façon à ce que l'autre n'entende pas ce qu'il dise.

-Pour le moment tes questions resteront sans réponses tant que tu ne répondras pas à la mienne...


Il prit une légère inspiration, écartant ses cheveux sur la nuque pour continuer à faire semblant de l'analyser, lui adressant un regard pour qu'il joue le jeu.

-Je lis dans ton regard que tu as encore quelque chose à faire ici-bas... me tromperais-je?


Son sourire se fit plus accentué, plus fort et son regard alors perçant. Jamais il ne s'était comporté de cette manière, mais il montrait avec ferveur que son désir de le voir agir n'était alors que plus fort.

-Si tu me suis, ton désir sera réalisé et tu éviteras de mourir indignement dans des sacs poubelles. Je te laisse cinq minutes pour réfléchir, le temps que je décharge le reste. Au bout de ces cinq minutes, il me faudra une réponse claire ainsi qu'une détermination sans faille. Après seulement, tu pourras peut-être savoir ce qui t'intéresse tellement...


Il se redressa, tirant ses gants à leur maximum dans ses mains fines et lui adressa un dernier regard avant de se tourner vers le vendeur. Il avait l'air bien plus enchanté qu'il ne le paraissait, mais son regard froid envers celui qui s'occupait de la propriété glaça le sang de ce dernier. Lui avait-il parlé? Lui avait-il fait une confidence? Non, impossible, il n'avait rien entendu de tel et cet ange aux allures de démon n'avait qu'une idée en tête, c'était de supprimer la plupart des nekos ici-bas. Comment puisse-t-il s'attacher à une chose pareille, la plus laide d'ailleurs?...

-Bon, laissez-le là quelques instants, le temps que je décharge le reste.


Le vendeur acquiesça, puis s'en retourna à ses travaux, regardant la plupart du temps le neko avec un regard noir. C'était lui qui avait tout chamboulé dans la boutique, il fallait par-dessus tout le supprimer... il se contenta pendant un instant de bien ranger la première salle et l'arrière de la boutique, vérifiant que le chasseur de nekos ne soit pas là, avant de se diriger vers le neko en question et de le tenir à la gorge alors qu'il avait eu le temps de se prélasser. Il le tint contre lui, la lame pointée sur la gorge, contre la mâchoire.

-Toi... si je te tue maintenant tout ça sera fini...


-Je croyais vous avoir dit d'attendre que je décharge les affaires?


La voix de Charles le fit sursauter, il se retourna avec l'enfant en otage dans les bras, tremblant de ses mains moites. Il en réalisa réellement la bêtise que lorsqu'il lui fit face, croisant son regard de braise qui contrastait à présent avec le bleu/gris de ses iris, pupilles profondes perçant le coeur du vendeur avec une réelle envie de le tuer. Pourtant, il ne fit rien pendant quelques instants. Son corps était de marbre, ses bras par la même occasion, et l'une de ses mains tenait deux laisses auxquelles tiraient les deux nouveaux nekos derrière lui.
L'ange détestait ce genre de situation. Premièrement parce qu'il y avait toujours des problèmes lorsqu'il s'en allait, et qu'il en causait de nouveaux lorsqu'il se mettait en colère. Et là, bien qu'il le soit, il ne voulait pas bouger pendant ces quelques secondes, se demandant s'il devait d'abord réfléchir aux conséquences. En réalité, il se fichait pas mal de ces dernières, mais ces derniers temps sa flemme avait atteint de si grandes proportions, que lever l'épée sur un être vivant -chose qui auparavant était d'un plaisir fou- devenait même lassant. Un soupire s'évada délicatement de ses lèvres fines, alors que ses doigts longs passèrent dans sa frange plus blanche que la neige. Que devait-il faire? Eh bien, régler le problème bien entendu... en quelques secondes, après avoir laissé les nekos attachés à une des cages de l'animalerie, il revint sur ses pas pour que, en un éclair, il ne coupe le bras du vendeur à présent détaché du neko.
On entendit un hurlement des plus brutal, un cri d'effrois et de douleur à la fois, qui paralysa tous les êtres présents sur place, alors que Charles laissa la lame de son épée fouetter l'air vivement de façon à en retirer le sang, la rangeant dans son fourreau. Il regarda alors ses chaussures qui étaient alors empreintes de taches non souhaitées, râlant légèrement de la négligence, avant de s'approcher du neko une nouvelle fois, posant son pied sur le vendeur de façon à ce qu'il ne bouge pas du sol:

-Bon, les cinq minutes sont passées, et au vu de la situation je ne peux t'en accorder plus. J'attends donc une réponse, et vite!




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Innocent

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Maître(sse) ou Neko? : Tiens donc, voilà une curieuse question. Je suis bel et bien un Maître, un Humain aux attributs félins.

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MessageSujet: Re: Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.] EmptyMer 2 Mar - 17:29

Le rêve, n'est ce pas une invention magnifique produit par le subconscient? Cette invention est tout aussi magnifique qu'elle peut être cruelle et mesquine, le rêve n'étant que des images nommées désirs. Le rêve nous plonges avec délectation dans un bain suave de douceur. Le velouté de ce bain provoque ce sentiment de bonheur, de joie extatique qui grandit peu à peu en nous avant d'imploser dans un dur et douloureux réveil et c'est à ce moment tragique que l'on se rend compte que tous ceci n’étaient rien de plus qu'un rêve. Oui, car un jour ou l'autre, il faut bien se réveiller. Pour ma part, je ne crois aux rêves, pourquoi y croire alors que ce n'est pas réel? Je suis quelqu'un de lucide et je me refuse de me faire des illusions sur la réalité malgré le fait qu'entre la réalité qui est dure et ferme et le rêve qui est doux et suave, on ne peut que choisir la solution la plus délicate à son égard. Néanmoins, il existe une autre forme de rêve, le revers de la médaille, une illusion atroce que l'on nomme cauchemar. Non, ce n'est pas la réalité, c'est bien plus pire que cette dernière malgré le fait qu'il y a quelque ressemblance avec celle-ci. Le cauchemar est une source de crainte qui au file du temps s’accule dans son esprit, laissant le cauchemar matérialiser cette crainte immense c’est qui provoque alors l’effroi chez tous ceux ayant cette crainte refoulée en eux. Le cauchemar nous plonges dans une eau froide et limpide qui se trouble à notre contact à un tel point qu’ils nous aient impossible de voir le ciel doucement s’éloigner de nous tandis que nous nous enfonçons de plus en plus dans les froids et rudes ténèbre qui nous enveloppes tel un cocon avant de nous transpercer de l’intérieur. Que de belles paroles n’est ce pas ? Oui, les cauchemars m’ont toujours hanté depuis ma plus tendre enfance, que ce soit sur ma mère, ma tante, sur les enfants qui me martyriser, la crainte qui m’habitait finit par se changer en démon, en un brûlant démon qui me dévore chaque jour jusqu’à laisser une simple carcasse vide de toutes émotions et de tous sentiments envers lui-même et envers les autres. Un démon qui chaque jour où ma plaie éternel essaye de se refermer de serais-ce d’un seul centimètre, ne se gêne pas pour l’ouvrir bien plus qu’elle est encore en provoquant un supplice qui devient la plus savoureuses des délectations qu’il put connaître dans ma vie. Avec ces doigts crochus et tranchant tel des lames de couteaux, il enfonce ses doigts sale dans cette plaie qui s’est formé dans mon cœur de glace afin d’ouvrir cette plaie et d’en tirer satisfaction en venant dévorer ce que bon lui plaît. Cette souffrance, cette douleur qui m’assaille chaque jour ne peut que de me faire sombrer dans la mort, néanmoins, mon corps refuse de tomber mais, cependant, je dois bien avouer que je ne peux tomber, pas encore, pas maintenant. Je dois tout d’abord rentrer là où vit ma tante que j’osais appeler ma maison alors que ce n’était que de pure foutaise. Je n’ai pas de domaine à mon nom, celui de ma mère ayant été repris par ma tante afin d’élargir son propre domaine. J’aurais dût recevoir tout les biens de ma mère puisque je suis le seul et unique héritier de la famille Phantomhive, ma tante ne devait lui prendre ses biens ou plutôt mes biens ! Néanmoins, l’Angleterre ne semble pas vouloir d’un noble avec quelques déformations de naissance telle que ces attributs félins. Oui, je l’ai toujours sus et je le serais toujours que ma tante n’est rien de plus qu’un être abjecte, c’est elle qui a commencé à me haïr en secret, elle se cachait derrière un sourire hypocrite qu’elle m’offrait chaque fois que je l’interrogeais sur le fait qu’elle refusait de me traiter tel un neveu avec sa tante, oui, enfant ou plutôt quand j’étais plongé dans une tendre enfance, ma tante refusait de me toucher, elle refusait de m’accorder la moindre attention, elle ne pouvait que me cracher cette phrase dans mon visage sans le moindre égard envers moi. Parce que je ne suis point câline Innocent ; Parce que je ne sais point chanter Innocent ; Parce que tu n’es qu’un monstre Innocent…N’est ce pas malheureux d’entendre sans cesse ces phrases qui pourrait rendre fou n’importe qui ayant un caractère moins fort ? En effet, j’ai toujours eu un caractère structuré dont je me dispense de citer mais ce caractère en cache un autre, allez savoir. Ce jeune homme qui se tenait juste là était fort intriguant, il attisait ma curiosité. Pourquoi agissait-il ainsi ? D’après ce que je pus voir, il semblait être en partenariat ou autre avec l’animalerie qui asservissait les hybrides, peut-être bien qu’il travaillait à la fourrière ? En tout cas, ce n’est pas n’importe qui, qui aurait des cages en disposition à part des psychopathes, des martyrs et bien plus dans cette catégorie de personne non ragoûtante. Cette homme aux cheveux blanc, ce qui m’intriguait puisqu’il semblait manquer un caractéristique de l’albinisme donc il ne devait pas être touché par cette maladie, venait de s’approcher de moi avec un sourire sur les lèvres, ce sourire était-il une bonne chose ? Ou bien cachait-il de la mesquinerie ? Cet homme devenait de plus en plus intriguant, ceci étant une bonne chose. Ou non, cela n’a aucune importance de toute manière, pour ma part, je me contentais de le laisser faire en ce premier temps tandis que mon regard bleu sur lever en direction du vendeur qui semblait être perplexe face aux faits et gestes du jeune homme. Il semblerait que ce soit ce jeune homme qui ai le dessus sur le vendeur qui n’est rien d’un plus qu’un parasite désirant ce débarrasser de ces sales bêtes afin de retirer des bénéfices, oui, je l’ai observé durant tous ce temps, ce vendeur n’est rien de plus qu’un être perfide dont l’avarice aura raison de lui un jour ou l’autre. Tout à coup, mes oreilles félines se dressèrent sur mon crâne lorsque l’humain poussa quelques murmure à mon attention, s’il a prit la peine de murmurer, c’est bien parce qu’il ne désire pas que ses paroles soit entendu malgré le fait que je ne vois en quoi cela pourrait déranger ces médiocres larves que l’on nomme vendeur et employé. J’ignorai sa première phrase afin de passer la deuxième qui est bien plus intéressante, quelque chose à faire…En effet, je ne dois pas mourir, ce n’est pas encore l’heure. Peut-être bien une fois ceci accomplit je pourrais trépasser en paix mais pas avant, non, je ne peux pas me le permettre. C’est mon honneur qui parle et voire même la vengeance, je les laisse me guider à travers cette souffrance qui m’assaille telle une jungle dense peuplée de danger. Face à ses questions, je ne pus qu’hocher la tête, néanmoins j’allais lui mettre une claque sur sa main mais ce dernier la retira afin d’aller s’occuper de ses affaires, je n’aime pas que l’on me touche. Je le laissai une fois de plus parler, je dois avouer que pour ma part, je n’ai pas encore dis le moindre mot mais est ce par rapport à l’atmosphère de cet endroit ? Je dois avouer qu’ici, il vaut mieux se taire et écouter, pour ma part, je me tais, j’écoute et je pense avant d’en tirer des paroles lisses et claires au lieu de paroles brutes qui sont dis sans la moindre réflexion d’esprit. Ces paroles, je les garde pour moi et je les crache tel un venin quand l’occasion se présente et d’ailleurs, l’occasion semble bientôt se présenter, lorsque j’aurais quitté ce bâtiment, je serais libre de mes paroles, libre de mes gestes, certes, il y aura toujours des règles de société en dehors mais elles seront moins restreintes que celle de l’animalerie, celles de l’animalerie nous privant de tout, voire même de vivre. Soit, je peux bien le suivre et ensuite me débrouiller afin d’atteindre mon objectif malgré le fait que ce jeune homme m’a promit indirectement de m’amener à ce but, j’imagine en tout cas qu’il serait bien plus judicieux d’avoir recours à cette solution plutôt que de me laisser déchiqueter, découper, lacérer en infime partie et de me laisser pourrir à la décharge municipale, en effet, il n’a pas tord. Je ne mérite pas une telle fin que celle-ci, et ce n’est pas le vendeur ou même ses employés qui en décideront autrement ! Je sais ce que j’ai à faire, je me défendrais et me battrait à ma meilleur, par la psychologie et par l’esprit au lieu que par les poings, je n’aime pas me salir les mains de plus. Néanmoins, si je n’ai pas le choix, je pense bien que je pourrais toujours me servir de ce cutter qui auparavant, fut l’outil de ma tante afin de crever mon œil droit avec délice, je l’ai bien vu cette esquisse d’un sourire en coin de lèvre, cacher derrière son rouge à lèvre et encore cacher derrière son baume à lèvre, oui, un sourire sadique et mesquin qui ne désirait qu’une seule et unique chose, ma destruction. Tout à coup, je sentis comme une étreinte autour de moi, je sentis une odeur pestilentiel se dégager de derrière moi, oui, cette odeur de décomposition et de gras, c’est bien celle du vendeur ! Tournant mon regard bleu affichant de la surprise et un effroi renfermé, je fixai l’homme me mettre le couteau sous la gorge avec ce même sourire que j’ai retrouvé, ce sourire de haine à mon égard, un sourire identique à celui de ma tante lorsqu’elle me creva l’œil. Serrant mes poings sous cet effroi, la peur me paralysa les membres de mon corps, me laissant dépourvut de toute réplique dans une telle situation. Me tuer ? Non, je refuse cela ! Ce n’est pas encore l’heure et puis, qu’est ce que cela apporterai de me tuer ?Cette voix, c’est bien celle du jeune homme si je ne me trompe pas, je détournai mon regard sur ce dernier, celui-ci étant aller chercher des nekos pour sans doute les mettre en vente à l’animalerie, le vendeur semblait pétrifier, à un tel point qu’il se statufia un court instant avant de me relâcher tout en fixant cet homme avec effroi, avec une peur tel que je ne saurais décrire ce qu’il peut ressentir, est ce normal d’avoir peur d’une simple personne telle que cet homme ? J’eus très vite ma réponse lorsqu’un hurlement retentit dans l’animalerie, emmenant derrière cet hurlement un silence sordide. Les hybrides, les employés, tout le monde avait les yeux rivés sur cette scène qui aurait put être qualifié…d’horrible ? Effrayante ? Troublante ? Non, pour moi, cette scène est une délectation malsaine dont j’avais besoin de voir depuis bien longtemps. Le bras du vendeur venait d’être tranché par cet homme à l’épée à l’éclat écarlate qui répandait sur le sol un fin filet de sang velouté et d’un rouge vin. C’est magnifique, certes, on peut bien me traiter de psychopathe mais lorsque l’on voit la personne nous ayant fait souffrir recevoir la même souffrance, cela procure une délectation suave et velouté tel qu’un rêve, c’est ce que l’on nomme à la fois de rêve mais aussi de vengeance. Levant par la suite mon regard en direction de cet homme au regard exubérant, je ne pus que me redresser doucement de mes courtes jambes, ayant perdu cette habitude instinctive chez l’être humain bipède de ce tenir debout. Vacillant légèrement sur mes jambes avant de me stabiliser, je vins croiser mes bras contre mon torse avant de poser son unique regard dans celui qui venait de lacérer mon bourreau. J’observai longuement son regard avec mesquinerie et voire même avec une touche sadique, poussant par la suite un simple ricanement sordide, je glissa avec fins doigts dans ma chevelure cendré afin de laisser tomber une mèche de cheveux cendré sur mon œil borgne avant d’embellir mon air hautain sans pour autant retirer cette moue boudeuse qui a élue domicile sur mes lèvres depuis fort longtemps. Et finalement, je rompis ce silence pesant en quelques paroles dont j’avais réfléchis auparavant.

-« Soit. Sache qu’en effet, je désire obtenir vengeance auprès de ma famille. Le reste ne te regarde pas. Je ne peux mourir dans ce premier temps, c’est pourquoi j’accepte de te suivre et d’attendre le moment donné afin de réclamer réparation de l’armoirie de ma famille déchut. »

Détournant mon regard en direction des nekos en cages qui me fixait le visage mort et ensuite sur les employés qui étaient paralysés à la suite des événements, je fis quelques pas en direction de la sortit ou plutôt tout d’abord en direction de l’homme puisque ce dernier ce trouvait avant la sortit. Mes pieds nus se posaient sur chaque dalle du carrelage avant de s’immobiliser une fois à côté de cette personne aux traits intriguant. Le silence régnait à nouveau dans l’animalerie tandis que je me contentais de fixer au loin ce qui serait une forme de liberté à mes yeux, oui, enfin, après plusieurs années de souffrance interne j’allais pouvoir à nouveau sentir le vent et de douces odeurs bien mieux que celles de l’animalerie. Oui, j’allais sortir mais quand je serais sortit, je devais me réapproprier des habits, des chaussures, des bijoux, des accessoires, mon domaine. Néanmoins, je n’étais pas encore sortit de cet enfer et c’est en m’adressant une nouvelle fois à l’humain sans le moindre égard envers lui, sans même le regarder, que je poussai un soupir de soulagement profond.

-« Sache que je n’ai pas à te remercier de ceci. Je souhaite obtenir réparation et rien de plus, j’ai néanmoins un honneur, je ne deviendrais pas ton larbin pour cela. Je te laisse finir ce que tu as à faire, je veux gouter à la liberté. »

Sortant dehors à la suite de mes paroles, la seule chose que je pus faire à présent fus de survivre à nouveau, la vie n’étant que survis à mes yeux ou plutôt à mon œil et c’est à profitant de cet éclat de liberté, en respirant l’air polluer de la ville que je me délecta alors de cette liberté provisoire car après tout, je ne peux pas nommer cela de liberté, non, mais plutôt d’une adoption et dans ce cas, je devrais considérer cet humain comme mon maître ? Est-ce le cas ? Non.
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Une Renaissance sous ces cendres...
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Quand le pion tombe de l'échiquier. [Charles.]

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