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Une Renaissance sous ces cendres... [PV: Innocent]

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Charles Grey

Charles Grey
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MessageSujet: Une Renaissance sous ces cendres... [PV: Innocent] Une Renaissance sous ces cendres... [PV: Innocent] EmptySam 19 Mar - 20:28


Une Renaissance sous ces cendres...
Avant >>> Animalerie




Il n'avait pas douté une seconde que le neko ne refuserait pas sa demande. Après tout il l'avait lu dans son regard, mais aussi dans ses paroles qui semblaient à la fois lointaines et si proches: il n'aurait pas pu le faire. Une vengeance désirée pour un enfant aussi petit... la jeunesse n'avait à présent plus de limites, et ses pensées étaient plutôt avancées pour son âge. Mais pourquoi ne pas se lancer dans ce genre d'aventures qui pourtant n'étaient pas des siennes? Après tout, tout valait le coup et les choses qui commençaient à l'ennuyer finiraient par s'éteindre. Il savait que le neko ne lui disait pas tout, mais parfois il ne valait mieux pas... ce qu'il aimait par-dessus tout c'était de trouver les pièces manquantes de ce puzzle qui deviendrait un terrain de bataille où les échiquiers s'affronteraient sans relâche, jusqu'à ce que la tête du roi ne tombe dessus, dans un fracas monumental.
Ses yeux d'un bleu-gris luisirent et ses pupilles noires aux attentions totalement infortunes ne faisaient que le fixer depuis quelques secondes. Il était vrai que c'était un cas exceptionnel et que bien entendu il ne ferait, en tant normal, aucune adoption. Mais ce regard bleu, cette maîtrise de soi-même et ce désir qui ne cessait de se lire devant ce visage qui pourtant avait perdu sa grandeur ne faisait qu'exciter ses doigts ensanglantés depuis bien des années. Le temps était venu de s'amuser un peu, et pas seulement avec de la petite nourriture... l'apéritif était terminé, autant passer aux choses sérieuses. Et c'est bien évidemment dans le regard de ce neko qu'il voyait là l'envie de s'évader un peu de son train-train quotidien et de passer à des évènements bien plus risqués d'autant plus graves.

-Sache que je n’ai pas à te remercier de ceci. Je souhaite obtenir réparation et rien de plus, j’ai néanmoins un honneur, je ne deviendrais pas ton larbin pour cela. Je te laisse finir ce que tu as à faire, je veux gouter à la liberté.


Charles laissa pousser un soupir de suffisance. Il se croyait déjà maître de ses lieux et de sa personne? Le neko se trompait gravement mais il prendrait le temps de le lui faire comprendre, et à sa manière. Pour l'instant il lui fallait laisser croire que tout pouvait être rose tant qu'il vivait chez lui, et de façon à mieux le museler plus tard, car, bien sûr, il n'était pas de ces "maîtres" qui laissaient toute chose dehors ou faire ce dont ils avaient envie.
Regardant le vendeur d'un oeil de dédain, il vint vers le comptoir, cherchant dans le revers de sa veste de quoi payer. Après tout, il devait quand même de l'argent pour l'achat de ce neko qui ne mourrait pas inutilement au fond, dans des sacs à poubelle. Il plaqua l'argent sur le comptoir et le fixa avec un grand sourire:

-Si tu as au moins le courage et la faculté d'attraper cet argent, il est à toi. J'espère que la prochaine fois que je viendrais tu seras plus accueillant et tu feras bien moins de bêtises!


C'était bien sûr comme s'il lui avait craché à la figure, mais le vendeur ne pouvait faire autre chose que de hocher lamentablement la tête en signe de soumission. Il était fou, et il le savait. Tout le monde le savait et c'était à sa plus grande satisfaction, car n'importe où il passait les attentions se faisaient grâces et la douceur présente, l'enrobant dans un cocon où il était traité presque comme un prince. Après tout, il était Comte, il avait le droit d'avoir un minimum d'attention n'est-il pas?
Enfin, en sortant de la boutique il attrapa le neko par le bras et le fit monter rapidement dans la calèche sans plus être aussi adorable qu'à l'instant où il lui avait parlé. Il était redevenu le maître froid et impassible, celui qui ne montrait pourtant aucun sentiments et qui avait simplement l'envie de décorations passagère. Le poussant sur l'un des sièges, il laissa l'écuyer fermer la portière du fiacre, avant que le cocher ne lance les deux chevaux blancs. Par chance, la route ne fut pas très longue puisqu'ils ne croisèrent personne sur leur route, mais aussi parce que le chemin pris par le cocher cette fois-ci fut un raccourcis entre les champs et les petits sous-bois tranquilles, donnant directement au jardin arrière du manoir.
Ce fut dans une grande propriété aux terrains extrêmement vastes que la calèche s'avança, parcourant les quelques roseraies qui s'étendaient de chaque côté, avant de s'arrêter sur une cour où la fontaine lançait encore ses jets d'eau à travers des jarres, tenues par des personnages antiques. Une vision bien réelle et qui paraissait presque paradisiaque, mais qui cachait également sa vie, et celle qu'il ne faisait pas sortir du manoir en son absence. Oui, il y avait des secrets ici, des secrets qu'il ne laisserait jamais courir, mais aussi qui étaient scellés au plus profond de ces murs. Lorsque l'écuyer ouvrit la porte une nouvelle fois, bien vêtu du costume blanc et doré des Grey, le Comte sortit avec le neko, après l'avoir attrapé par le bras pour le sortir. Non, la raison bien réelle d'une telle poigne était la première chose qui le gênait: un physique très beau mais complètement sali et ramolli par ces mois, voire même ces années restés en cage. Il ne pouvait se permettre de laisser un tel animal en état de putréfaction dans son manoir et avec un tel physique. Il fallait absolument le laver, le coiffer, le curer puis, en touche finale, le vêtir des plus beaux vêtements dont il disposait.
Dès qu'il posa le pied à l'intérieur du manoir, les jeunes domestiques se précipitèrent avec acharnement autour de lui, surpris de l'arrivée en plus de cela, d'un nouveau petit être à sa main. Ce fut Hannah, comme à ses habitudes, grande, fine, aux cheveux blancs lui tombant jusqu'aux genoux et les yeux bleus perçants qui l'accueillit, s'inclinant comme de coutume:

-Bon retour, Monsieur.
Dit-elle simplement alors qu'il tenait toujours le neko par le bras, de sa force incroyable.

-Ouvre la salle de bain et prépare le nécessaire. Je veux le nettoyer, et immédiatement.


-Bien, Monsieur.


Elle s'avança donc rapidement dans le hall puis monta à l'étage par les escaliers en éventail, alors qu'il la suivait, toujours en tenant cet espèce de pion qu'il avait chez lui pour peut-être seulement s'amuser dans un échiquier qu'il n'avait pas encore préparé.
Lorsqu'elle ouvrit la salle et qu'elle laissa plonger l'eau tranquillement dans la baignoire aussi grande qu'un lit à baldaquin, le maître des lieux dévêtit le neko de ses haillons et l'y plongea sans même se demander si l'eau était à bonne température. Hannah se chargea de lui, ainsi que deux autres servantes, de façon à le nettoyer parfaitement, sans même écouter ses protestations qui se faisaient attendre.

-Evite de t'agiter, je ne veux pas que tu en ressortes tant que la crasse sur toi ne se sera pas échappée entièrement.


Il alla chercher des vêtements appropriés et revint dans la salle de bain, la fermant derrière lui et se posant contre le lavabo, alors qu'il raccommodait les quelques jointures qui n'étaient pas très bonnes sur des costumes qu'il avait porté, très jeune. Ils consistaient en une chemise, un noeud noir, une veste bleue et un pantalon court, tout cela bien orné de quelques petits détails. Il chercherait les bas et les chaussures plus tard, lorsqu'on lui aura correctement coupé les ongles et passé de la crème sur sa peau desséchée par le temps et l'inattention.
Les servantes le lavèrent bien, très bien même et en profondeur, lui enlevant le maximum de saleté possible et le rinçant énormément de fois. On distinguait alors un peu mieux sa couleur de cheveux ainsi que sa peau, qui se firent bien plus belles. Il n'y avait pas à dire, les bains étaient magiques. Charles le regardait alors qu'il se faisait sortir du bain par les jeunes femmes et qu'elles le séchaient correctement de façon à ce qu'il n'attrape pas froid:

-Tu seras bien plus agréable à regarder à présent. Et tu pourras même porter les vêtements que je te donne... enfin, lorsque tout sera fini.


Une femme pour chaque main, puis Hannah pour ses pieds, les trois lui firent la manucure qui semblait indésirables. Des ongles noirs n'étaient effectivement pas de la dernière mode et elles se mirent en charge de tout nettoyer aussi minutieusement que possible alors que Charles coupait le dernier fil réparateur de ses dents immaculées. Il déposa le costume sur le côté et le fixa avant de sourire:

-Je les laisse s'occuper de toi avec attention. Taches de ne pas trop t'exciter, et vient me montrer par la suite si ce costume te va. Nous parlerons ensuite de tes intentions.


Tournant le dos, il sortit de la pièce pour descendre au rez-de-chaussée. Des papiers, et des tonnes de papiers l'attendaient déjà sur la table du salon. Il s'installa sur l'un des fauteuils puis commença à les regarder un à un, faisant en sorte de terminer au plus vite de façon à s'occuper de l'autre neko à sa sortie de son relooking.
Entretemps, les jeunes femmes ne le lâchèrent pas. Pour réparer ses ongles, elles lui administrèrent un vernis transparent et réparateur, puis s'occupèrent de coiffer correctement ses cheveux, de lui passer de la crème sur le corps pour finir par le vêtir de ce costume qu'il lui avait laissé. Hannah chercha elle-même les bas et les lui attacha aux mollets, avant de lui enfiler les chaussures aux noeuds bleus. Elle s'inclina avec les deux servantes et ouvrit la porte, lui demandant, en somme, de le suivre...



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Innocent

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Maître(sse) ou Neko? : Tiens donc, voilà une curieuse question. Je suis bel et bien un Maître, un Humain aux attributs félins.

Appartient à : Plaît-il?

Sort avec : No Comment. Je ne m'intéresse à personne et personne ne s'intéresse à moi.

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MessageSujet: Re: Une Renaissance sous ces cendres... [PV: Innocent] Une Renaissance sous ces cendres... [PV: Innocent] EmptyLun 11 Avr - 20:22


La folie grandit et trainaillait, les vertes étendus de l’Eden se figèrent en un océan noirâtre d’herbe pourrissante, les serpents de ce dernier me tente, me mordent avant de l’entrainer dans les profondeurs de l’abysse glaciale. J’appelle à l’aide mais mes paroles demeurent sourdes à la face du monde ; le venin s’infuse en moi tandis que les reptiles dévorent avec délectation le nectar de l’infâme être que je suis devenu.
Que de magnifique parole n’est-il pas ? Hélas ces images de plus lugubres et sordide reflète le seul de mon ombre qui est maîtresse de mon être. Je fuis la lumière, j’agis dans les ténèbres, je ne crois guère de subir mille supplices, pourquoi donc ne pas craindre une force pouvant m’anéantir ? Sachez que j’ai déjà volé en éclat, que l’on m’a trainé dans la boue, moi et les armoiries de ma famille, mon blason fut souillé par cette substance rouge vin si essentielle à la vie. À présent que l’opportunité de faire subir au monde les maintes torture que j’ai pus enduré. Je vais faire regretter à ce monde d’avoir été sourd à mes dires, qu’importe les stratagèmes dont je devrai utiliser, qu’ils nuisent ou non à ma personne ou à mon nom m’est égal. Je suis au plus bas et à présent je ne vis que par la vengeance, certes, l’aveuglement de part la vengeance est malsain et conduira à ma perte, cependant, c’est exactement ce que je souhaite. Le déshonneur s’abat sur moi tel un poids qui presse sur mes épaules afin de me noyer dans le Styx, néanmoins je lutte dans l’ambition de retourner mon sort en direction d’une seule et même personne source de tant de conspiration. Ma tante, ma chère et tendre tante qui m’a haïe secrètement tout au long de ma tendre enfance dans son domaine. Le jour vain où elle manifesta cette haine et cette rage envers moi en me privant de mes privilèges et en me retirant mon œil ; quand j’emploie le mot retirer je veux dire par là qu’elle me l’a crevé avec le même cutter que je conserve tel un joyau.

À quoi consiste la machination établit contre ma tante après tant d’années de captivités ? Dans un premier temps, je devais fuir ma cage, chose faite par le biais de ce dit chasseur, dans un deuxième temps je me dois de fuir l’archipel par un moyen maritime. La voie des airs étant bien trop risqué et par d’ailleurs soumis à un contrôle stricte sur la sécurité et sur les passagers clandestins. Le bateau m’est dont le seul moyen de fuir, dans un troisième temps, je rentre donc à ma chère Londres avant de retrouver la trace de ma tante de façon à la supprimer dans les règles de l’art. Et pour finir, je succombe de part mes propres mains. Élégant, sobre, sordide, voilà une des plus belles machinations que mon esprit à put élaborer. C’est pourquoi qu’à présent, je vais devoir échapper à la vigilance de cet homme ce qui ne semble guère être chose facile. Vu sa démonstration à l’animalerie, mieux vaut s’extirper durant la nuit, l’obscurité cachera ma fuite.
Après que cet homme rustre m’aie saisit avec violence avant de me jeter dans son fiacre, je vins me caler dans un recoin de la voiture tout en jurant entre mes dents quelques paroles peu favorable ayant pour cible cet homme aux yeux translucide, qu’allais-je advenir durant le peu de temps où je comptais rester à ses crochets ? Qu’importe, je devrais endurer ses caprices jusqu’à la nuit tombée et plus particulièrement jusqu’au moment de ma fuite. Venant poser mon coude contre la portière, posant ma joue contre mon poing fermé dont l’odeur moite de la paume qui m’importunait, mon regard à l’éclat bleu observait le paysage défiler à une allure moyenne cependant le paysage défilait avec un débit lent, comme si peu à peu le temps se stopper jusqu’à ne plus être. Le temps, oui, c’est maintenant que tout commencer réellement, c’est à présent que tout n’était qu’une question de temps et de stratagème afin de mettre fin à ma machination des plus enjouées. Peu de temps après, le temps avait reprit son cours normal lorsque nous arrivions dans ce qui semblait tout bonnement être le domaine du jeune homme, un vaste domaine peuplait de verdure et donc une immense bâtisse orner son centre. Est-ce que cela m’impressionner ? Non, je suis guère un être crédule qui est éblouie lorsque l’on me jette de la poudre aux yeux, non, je me frotte les yeux afin de me voir la laideur que cette poudre essayait de cacher. Bien évidemment, il m’est impossible de déterminer ce que pouvait cacher un splendide domaine tel que ce dernier, cependant toute chose belle à l’extérieur est en faite parsemait par la pourriture à son sein, ceci serait valable dans mon cas ? Je ne prête guère attention à mon physique, le regard des autres m’importe peu. Après mettre fait délogé de force par l’homme dont j’opposé une certaine résistance, que cela tienne, il est soi-disant mon maître aux yeux de la loi d’adoption, je suis le comte Phantomhive ! Je ne suis pas posséder, je possède ! Brusquement, un attroupement de jeune personne vinrent se ressembler devant l’entrée afin de l’accueillir, sans doute ses chiens, ses domestiques qui doivent combler le moindre de ses caprices et succomber sous sa rage lorsque cette dernière ce manifeste, et dire que je suis passé à côté de tout cela, de mon domaine, de mon titre, de mes domestiques, de mon prestige, de ma vie…À peine eu-je le temps de poser mon regard sur l’ensemble des domestiques que cette énergumène me tira avec force vers ce qui semblait être la salle de bain, un maniaque je présume. Et dans un temps impartit, après m’avoir déshabillé, on vint me jeter dans le bain alors que la température de celui-ci vint brusquement me brûler la peau, ne pouvant que poussait un hurlement sous une telle brûlure soudaine tout en essayant de quitter la baignoire, les servantes me retenaient tant bien que mal tout en venant retirer la crasse qui avait pus s’accumuler sur mon corps au file des années qui suivirent ma captivité.
Le froid puis le chaud, rien de mieux que ce cocktail pour prendre mal, pourvut que cela n’en résulte en rien dans ma machination, je ne puis me permettre de prendre une seule seconde de retard sur mon planning. Quelques instants plus tard, je me fis donc sortir sans un mot alors que mes lèvres laisser paraitre une moue boudeuse tandis que ma queue féline collait à mes jambes et mes oreilles à cet ornement argenté pileux qui me servait de cheveux. Je me devais d’avouer que le frottement de ces doux tissus contre ma peau était d’un délice sans pareil, au-delà du fait que j’ai toujours eu un différent avec les gens qui souhaitait leur porter leur aide, le fait que l’on s’occupe de moi peut faire exception sur la chose. Lorsque l’on tandis mes futurs vêtements avant de proliférer des paroles que très peu favorable à mon égard, les jeunes demoiselles vinrent me vêtir tandis que mon regard demeurait vague et que mon visage blême resplendissait à la lumière artificiel que projeter les lampes. Je me montrais bien trop silencieux à mon goût, il fallait que j’agisse, pas maintenant mais dans très bientôt et plus particulièrement lorsque je serais en présence de l’homme. Du bleu, du noir en répétition sur mes vêtements, des nœuds, des froufrous, de la dentelle, un rien soit peu d’extravagant et plus précisément de noble, des habits orgueilleux qui me vont par d’ailleurs à merveilleux je dois bien avouer, est ce que cet homme serait styliste mis à part qu’il est un bourreau sans cœur ? L’habit ne fait pas le moine, l’impression cache le réel caractère des lettres. Baume, lait pour la peau, vernis, pourquoi donc me soigner de tel ? Autant ne me poser guère de question sur un sujet aussi futile que celui-ci et me concentrer sur mes paroles qui collaient à ma langue, qui désiraient être jeter avec ma rage et fureur sur une cible bien précise afin de la parcourir de son être avant de la faire voler en éclat lorsqu’elle aura atteint son cœur, son point faible qui sera à jamais étouffé sous l’étreinte de mes mots volontairement aiguisés afin de provoquer supplice, un vice, ce délice dont je me délecte avec gourmandise. Une fois que je vus présent devant l’homme, ce dernier était plongé dans une masse de papier, hors de question d’attendre que ce dernier daigne lever son regard en sa direction et apporter peu d’attention à ma prestigieuse personne. C’est donc dans une geste habile que je vins pousser tout cet amas de feuille hors de la table afin de faire tomber ces documents sur le sol tandis que d’autres volètent dans le vide avant de toucher le sol avec discrétion. Puis, je crispais mon visage dans un sérieux digne de mon être et je vins croiser mes bras avec dédain tandis que mon regard d’un bleu sombre fusillait celui de l’homme.

-« À présent que je suis hors de cet endroit médiocre qui a put m’abritait durant des années, je compte bien aller au bout de cet aveuglement que tu as pus sans doute constater. Sache que l’infâme être que tu es serait à peine digne de me servir de paillasson à moi. Certes, tu es mon hôte durant un court séjour, cependant, je désire le confort dont une personne de mon rang ai besoin, lit, nourriture, soin, je désire tout ! »

Reculant par la suite de quelques pas afin de comprendre que j’avais dis l’ensemble de mes pensées sur ce dit séjour, je vins prendre place dans un des fauteuils tandis que mon regard ce poser sur les divers ornements qui peuplait la pièce, que de mauvais goût. Hormis mes vêtements, tout en ce manoir me déplaisait, le mobilier, la décoration, les domestiques, le peu de confort que l’on m’accordait, le peu d’attention qui entrait dans la même catégorie que la précédente et plus particulièrement lui, oui lui, cet homme dont j’ignorais le nom et par d’ailleurs, c’est en reposant mon regard sur ce dernier que ma voix enfantine se manifesta une fois de plus d’une manière peu agréable.

-« De plus, tu serais grès de répondre à mes questions notamment à celle-là : Comment te nommes-tu ? »

Que cela pouvait-il me faire de savoir bien d’ignorer son nom ? Et bien, j’aime savoir à qui je m’adresse, plus je connais mes ennemis et plus je peux frapper en leur cœur afin de les briser de manière à ne jamais retrouver les débris de leur cœur ayant volé en éclat, après tout, il faut être près de ses amis et encore plus de ses ennemis, tout n’est que bataille et manipulation.

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Charles Grey

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MessageSujet: Re: Une Renaissance sous ces cendres... [PV: Innocent] Une Renaissance sous ces cendres... [PV: Innocent] EmptyDim 1 Mai - 23:31


Ce bal fut tout ainsi que ces feuilles d'automne, lorsque rouges, oranges et jaunes se mirent à voleter avec grâce et défaillance, tels des corps dénués de leur âme mais non de leur sensibilité. Ou bien celles de printemps, emportées par le vent et illuminées par le soleil somnolent avec grâce, dans leur descente aux enfers les plus profonds...
Voilà une bien belle image que l'on aurait pu donner à ce paquet de feuilles qui traversa une partie de la pièce dans un brouhaha significatif, alors que le coupable – à remplacer du vent – le fixait de son oeil bleu, et que lui, la plume à la main, regardait encore de cet air neutre et figé l'action qui venait de se dérouler. Il n'avait pas fallut plus sur l'instant, mais il demeura muet, alors que la servante qui était de passage dans le salon ramassa ces multiples pages rapidement, les posant en bloc à son côté gauche.
Sa main se crispa sur la plume, un sourcil se fronça et ses yeux se plissèrent quelques secondes, avant qu'un sourire ne se dessine sur ses lèvres fines et délicates, des lèvres de poupée qui avaient le don de trancher comme aurait pu faire son épée. Oui... il en avait la mortelle envie, celle de cracher ce venin exquis, ce venin brûlant qui pourrait lui lacérer son unique oeil ainsi que ses lèvres si hautaines. Mais il était le maître, et ce n'était pas de cette dernière facilité qu'il allait l'avoir sans avoir poursuivit un combat des plus acharnés. Car, il fallait bien le dire, il aimait les combats, et ce, n'importe lesquels. Voilà pourquoi l'attirance envers ce petit être l'avait tant intéressé, l'avait tant captivé, au point où ses nerfs étaient en train de caresser avec douceur la couche supérieure de son épiderme. Il était des temps où il aurait pu trancher ses oreilles, son cou, sa queue, ses mains... défaire ce sourire hautain, cet air si certain... anéantir à jamais les regards de sa pseudo-prestance qui ne cessait que de mettre à revers la sienne... mais il était gentleman, et tout gentleman de la bonne et vieille Angleterre se devait d'être un minimum courtois et poli lors d'échanges, lors de duels.

-À présent que je suis hors de cet endroit médiocre qui a pu m’abriter durant des années, je compte bien aller au bout de cet aveuglement que tu as pu sans doute constater. Sache que l’infâme être que tu es serait à peine digne de me servir de paillasson à moi. Certes, tu es mon hôte durant un court séjour, cependant, je désire le confort dont une personne de mon rang ait besoin, lit, nourriture, soin, je désire tout !


Oui... ce fin trait d'un sourire restait marqué sur le coin d'une lèvre, comme pour confirmer sa moquerie envers lui. Non il ne savait pas ce qui l'attendait, et peut-être même s'illusionnait-il à un point qu'il ne pouvait l'imaginer? Il avait hâte, oh oui très hâte de le voir ainsi à se débattre comme un pauvre lapin dans un bon dîner, se noyant dans sa propre sauce pour le festin de ses prédateurs. Mais qui étaient les siens? Pour l'heure, la seule chose qu'il devrait craindre n'était que lui et lui seul, chose qu'il allait lui faire comprendre rapidement.

-De plus, tu serais gré de répondre à mes questions notamment à celle-là : Comment te nommes-tu?


Les petits enfants mal nourris et mal logés étaient toujours les moins bien éduqués ne dit-on pas? Et bien dans ce cas-là ce n'était pas ce qu'il manquait, et il fallait qu'il lui impose ses limites comme le ferait un père devant ses enfants. Après tout, c'était de cela qu'il manquait à l'enfant: de l'éducation, et de la bonne.
Il semblait contempler un instant le petit adversaire qu'il avait hébergé. On aurait dit son regard d'une vapeur couvert, son oeil mystérieux -est-il bleu, gris ou vert?-. Alternativement tendre, rêveur, cruel, réfléchissant l'indolence et la pâleur du ciel. Il rappelait ces jours blancs, tièdes et voilés, Qui font se fondre en pleurs les coeurs ensorcelés, quand, agités d'un mal inconnu qui les tord, les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort.
Sa main, en un rien de temps, telle la pluie et l'orage qui apparaissent lorsque le ciel s'endort, vient attraper sa gorge de sa vitesse fulgurante, serrant ses doigts d'acier autour de ce cou si fin et si fragile. Le bras l'avait soulevé en l'air, le tenant à bonne distance. Non, en effet, il ne fallait en aucun cas titiller ce genre de nerfs qui effleuraient sa peau d'une douceur et d'une délicatesse qu'il ne fallait froisser en aucun cas. La vie était bien cruelle pour certains, et pour beaucoup, ceux qui pénétraient son domaine, ce n'était donc pas la première fois que cela arrivait, ni même la dernière, alors aucun des domestiques n'en sursauta, se contentant de continuer leur besogne quotidienne.
Un ange aux ailes dépravées par la tempête, desséchées par l'avidité, ensanglantée par sa cruauté... un ange blanc, aux cheveux décolorés, et qui semblait à cette heure et de son regard de cristal ne faire qu'une bouchée d'un de ses petits "protégés".

-À peine arrivé et tu fais déjà tout un film pour être le centre des attentions... hm, quelle vilaine chose es-tu! Sache que tu ne fais partie seulement de ma collection et que ton importance est au même niveau que tous ces vases et tableaux qui ornent mon manoir.


Il n'avait pas hésité à employer ces paroles, après tout il était le maître de ces lieux et ce n'était pas un neko décoratif qui allait changer ses habitudes. Les seules par contre qu'il acceptait était de voir celui-ci se débattre dans sa maudite vie, celle qu'il avait choisi pour l'offrir à cette vengeance aveuglée, une vengeance qui semblait avoir le même goût que le sang et le fer...

-Aussi, je ne demanderai rien à "son altesse si orgueilleuse", mais je lui apprendrai les bonnes manières, et à ma façon!


Un sourire étira une nouvelle fois ses lèvres, si fines, si exquises, si venimeuses, déduisant de celles-ci une action future qui n'était pas bonne à prévoir. Il y avait cette aura si connue de la maison, une aura aux faux masques, à ce visage angélique qui n'était pourtant, dans la réalité, que celui d'un démon sans limites. Sans plus attendre, il jeta violemment l'être, "sa chose", sur le sol, posant brusquement le pied sur son ventre pour le tenir de tout mouvement et remplaçant des chaînes qu'il n'avait pas le temps d'aller chercher, avant de prendre son épée et son fourreau, le pointant sur le visage de ces derniers.

-La souffrance ne te fera pas plier, mais je continuerai tant ton caractère restera d'aussi ferme. Soit tes conditions se plient aux miennes, soit tu resteras ici enfermé, à ne pouvoir accomplir ton désir, ta soif de vengeance la plus grande. À toi de décider de ton avenir avec tact! Retiens bien, et retiens-le, c'est ton maître, Le Comte Charles Grey qui t'offre cette punition! <3


Sans plus attendre il frappa une première fois. Le fourreau heurtant avec violence la joue de "sa chose", poussant son visage dans une gifle aigüe. La seconde fois, le fourreau de métal et de dorures vint ouvrir d'égratignures sa fine taille et ses côtes, puis la troisième fois relever en disgrâce sa cuisse, la faisant légèrement saigner.

-N'oublie pas que tu m'appartiens, et que grâce à ce que je t'ai offert tu vas pouvoir accomplir ce que tu souhaites tant. Ton existence m'importe que par la distraction de ton intérêt.


Il donna en coup de grâce un coup de pied dans son ventre, l'attrapant au cou pour venir l'attacher au pied du divan. Il aimait bien le collier en cuir et en métal, et cette chaîne en acier qui le reliait au pied du fauteuil.

-Tu resteras donc ici, sans boire ni manger tant que tu ne te seras pas calmé, et avec un minimum du confort que tu devrais avoir pour ta classe. Sache que les conditions peuvent s'améliorer si tu fais preuve d'un peu de sagesse et d'humilité.


Il sourit, comme l'on se moquait de quelque chose qui n'avait pas plus de valeur, avant de revenir s'asseoir et de continuer ses notes. Après tout, il n'avait pas que cela à faire pour l'instant, et d'autres problèmes quant aux animaleries ne faisaient que commencer. Autant prendre des précautions avant la tempête...





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