La journée avait été longue. Très longue. Trop longue. Ses professeurs avaient été affreux avec la jeune fille dans son fu**ing lycée pourris. Après quelques minutes de marche, elle avait attérie, par elle ne sais quel hasard au bar. Aline s'était avancée, discrette en se faufillant entre les personnes qui jouaient au billard. Souriant doucement sous l'odeur de la cigarette, elle se dirigea vers le comptoir. Elle laissa lourdement tomber son sac au sol et grimpa sur un siège. Son regard bicolore passa sur les différents alcools et elle sourit au barman d'un air serein.

- Bonjour, un Rhum coca je vous prie.

C'est ce qui faisait toute la différence et l'illusion du vrai : Assurance et dextérité sans oublier son physique : Elle ne faisait plus seize ans.
Attendant sa commande, elle se retourna et fixa les différents personnages types que l'on peu trouver dans les bars. Le vieu sans papiers, qui dépense son peu d'argent dans les débauches de l'alcool ; L'homme largué par sa femme, ou qui a perdu la garde de ses enfants ; l'habituer bout en train au bar, qui met l'ambiance entouré d'un éventail d'alcool et de cocktails ; l'homme assit dans le noir, dont on ne voyais rien ; et enfin elle. La gamine qui n'avait rien à faire là. Silencieuse, elle but son premier vers en souriant pour oublier sa journée. L'alcool glissa lentement et le soda lui piqua le gosier. Elle eu du mal à se retenir de tousser, pour éviter d'attirer l'attention.
Elle n'entendit pas la cloche de la porte tintée tandis que celle-ci s'ouvrait.

(Tout petit, tout naze ... Désoler TT)

Odeur d'une blonde que je venais d'allumer au coin de mes lèvres, emplissant mes poumons de ce poison addictif qui vous brûle de l'intérieur mais qui vous aide à rester vivant tout de même.

Ce lieu empestait le pochtron vieux et bien rempli qu'on préfère généralement éviter. Tournant sur moi-même pour analyser la fréquentation, un détail attira mon attention, une longue chevelure bouclée et propre qui faisait contraste avec le reste. A la longueur des jambes qui l'accompagnait, j'en déduisais qu'elle n'était pas très âgée, ce qui suffit à attirer mon attention.

M'approchant d'une démarche assurée, une fois arrivée à proximité, je tendis un bras en frôlant le dos de la demoiselle pour atteindre le cendrier qui dormait devant elle et ainsi délester ma clope du trop de cendres consumées qu'elle supportait. M'accoudant ensuite au comptoir, je retirai les lunettes de soleil obscurcissant mon champ de vision et je lançai alors au barman :

"Un demi et un double whisky sec pour le faire passer."

Mon regard passa sur les mains de la jeunette m'avoisinant, qui serraient un verre de mélange soda-alcool. Je ris doucement et ajoutai alors à sa destination :

"P'tite nature.."

Avant de m'approcher de son oreille et en baissant le ton.

"Tu me diras, pour une gamine qui n'a pas l'âge d'être ici..."

Je repris ma posture précédente lorsque ma commande fut à portée. Je me saisis de la choppe et commençai, par gorgées à avaler la mousseuse tandis que l'autre verre couleur ambre attendait sagement.

[Ca me convient parfaitement et je suis loin de faire mieux]

La jeune femme avait sursauté en sentant une main froler son dos. Une cigarette passa face à elle, pour laisser tomber sa cendre en un petit nuage de poussière qui ne dépassa pas les cinq centimètre de hauteur avant de redescendre, doucement. Sous ses mèches blondes, la jeune femme souris quand l'homme qui venais d'aprocher commenda directement deux boissons. Il n'avait pas froid aux yeux. Elle le fixa quelques instants. Pas bien vieux, mais sûrement plus qu'elle.

- P'tite nature. Tu me diras, pour une gamine qui n'a pas l'âge d'être ici ...

Ben tient. Une petite nature, elle ?

- Moi ? En aucun cas ! Je garde juste les alcools forts pour le soir. Pour les soirées. Et quand il y a du monde, c'est plus sympa.

Enfin une personne saine d'ésprit. Sûrement le seul à avoir remarqué ce détail qui n'allair pas. Elle croisa ses jambes, alumant a son tour une cigarette.

- Je ne vois pas DU tout de quoi vous parlez.

Elle eu un sourire ironique et but une autre gorgée de sa boisson, lorgant la seconde boisson de l'homme. Puis avec un petit rire joueur, elle prit le verre qui ne lui appartenait pas et le bus d'un seul trait. Une grimace déforma ses traits fins quelques instants et elle rappella le barman.

- Un autre s'il vous plait.

Servis, elle le glissa vers l'homme avec un sourire. Grand brun, un style bien masculin et véritablement attirant. Elle eu un petit rire.

- Bref.

Elle fini son verre d'un trait et se retourna d'un seul coup, sentant sur elle un regard. Un vieux, assit la regardait sous toutes ses coutures.
Aline détestait ça.
Commandant un autre verre - un martini gin cette fois - elle grogna quelques instants des propos inintelligibles sur les vieux pervers qui n'on que ça a foutre de leurs journées.
Elle pensa tout haut.

- D'un autre coté, il fallait que je m'y attende ...

Nonchalament, elle tira une latte de sa cigarette en soupirant.


( Désoler pour cette suite laborieuse et désirée )

La jeunette ne manquait pas d'audace, et ça me plaisait je devais l'avouer, mais quant à le montrer, ça c'était autre chose..

"Encore faudrait-il que j'aie quelqu'un avec qui partager mon ivresse... Je n'ai pas pour habitude de trainer ici, en temps normal, toi par contre.."

Elle tenta de démentir, me faisant croire que j'étais dans le faux. Mon poing se posa en douceur sur le comptoir devant elle.

"Ecoute ma jolie, t'as peut-être de jolis atouts et un corps de femme mais je sais encore reconnaître une minette d'environ seize ans, alors inutile de me mentir. Heureusement pour toi, mais pas pour ton foie, je suis pas du genre à dénoncer."

Fis-je, en décrivant ses courbes attrayantes du regard au moment où je faisais allusion à ses 'arguments'.

La gorgée qu'elle prit subitement en remettant en place une mèche de cheveux me donna entièrement raison sans qu'elle ait à répondre, pour l'instant.

Je la vis loucher sur mon verre ambré alors que j'arrivais à la fin de ma mousseuse. Ne réagissant pas lorsqu'elle me chipa mon whisky, je l'observai se bruler la gorge, sourire aux lèvres. Elle fut toutefois fair-play et me commanda la même chose. Je fis tourner le verre de deux doigts, en faisant ainsi lécher les bords par le liquide aux arômes puissants lui donnant sa belle robe d'ambre.

Tout comme la donzelle, je le bus d'un trait aussi en m'exaltant bruyamment une fois le verre écoulé.

Elle vida subitement son verre de mélange déjà entamé et après s'être retournée pour viser d'un regard méchant un vieux poivrot qui la reluquait depuis un bon moment, elle demanda un martini-gin. D'humeur joueuse, j'attirai à la fois l'attention du serveur et de la demoiselle.

"Je l'accompagne. Et je prends en charge ses consos. Et au fait, jolie descente."

Soulevant mon verre, je trinquai avec cette gamine - bien que je n'avais que tout au plus deux ou trois ans d'avance sur elle. Elle semblait vouloir s'amuser, moi aussi ...

Elle s'alluma une cigarette et en tira deux-trois lattes avant que je ne m'empare, la terminant en peu de temps. Au moment de l'écraser avec mon mégot précédent, je souris.

"Eh, chacun son tour."

Et, amusé, je lui tendis mon paquet ouvert pour qu'elle se serve.

Un rire la parcourue. Entrepreneur, sympatique, beau garçon, charmeur et fair play. Un brin de comique, c'est parfait. Un marmonement.

- Et je paris que c'est célibataire ...

Elle soupira en souriant et prenant une cigarette du paquet qu'on lui tendait.

- Merci.

Elle l'alluma, avec dificulté. Son briquet faisait des siennes, alors elle piqua celui de l'homme pour enfin pouvoir deguster tranquillement. Sa commande arriva, mais elle ne toucha pas au verre pour le moment. Les yeux dans le vague, elle repassait sa journée en boucle en tirant doucement sur le mégot, tandis que la cigarette se consommait doucement.
Prenant sûrement compte des paroles du brun, elle marmonna, le menton au creux de sa main.

- Mon foie vas très bien. Je ne vais pas dire qu'il est habitué, se serait exagéré. Mais on a qu'une vie. Et concernant la mienne, elle a mal commencer, autant qu'elle se finisse bien.

Elle se redressa un peu. Une personne venait d'entrer dans le bar, son prof de sport. Elle était pas dans la merde tiens ... Elle fit un quart de tour vers l'homme, lui adresant un sourire un peu crispé.

- L'homme qui vient d'entrer. Le chauve. Le regarder pas. Mais si il nous voit et qu'il vient, je suis Aline, vous êtes ... Qui vous êtes. On s'est rencontrer à l'anniverssaire de votre soeur. Vous n'avez pas de souer? Mais vous avez peut-être un chien. On c'est vu à l'annimalerie. Je n'ai pas d'annimal, j'étais venu en acheter ... Bref ...

Elle poussa doucement le vers d'alcool vers le garçon.

- Et ça, ce n'est bien sur pas à moi ...

Elle tira sur sa cigarette.

- S'il me voit ...

Elle n'osait même pas s'immaginer ce qui allais se passer au bahut. Sûrement un renvois. Elle tentas d'oublier l'arrivé du trouble-fête et observa l'homme qu'elle avait maintenant face à elle.

- Et donc, vous êtes?

[ TOut petit, tout minable. Mais POSTE!!!>< ]

Son sourire était radieux et offrait un ressenti semblable à celui d'une éclipse : ça n'apparait pas souvent mais quand c'est le cas, c'est indescriptible et il faut être là pour le voir. Elle parla pour elle mais assez fort pour que je puisse entendre, je rétorquai de la même façon en lui tendant mon briquet, voyant qu'elle avait du mal avec le sien :

"Je parie la même chose pour toi."

"Et de rien."

Repris-je normalement.

Je perdis ensuite son attention, après qu'elle eut été servie, ses yeux se perdirent parmi les vagues crées par les mouvements du verre. Cet effet s'annula lorsqu'elle reprit la parole, en réponse à ma remarque précédente.

"De mon côté elle avait bien commencé mais elle risque de finir tristement si rien ne change..."

La porte claqua, nouvelle entrée. Mon interlocutrice perdit sa mauvaise posture et était devenue raide, tendue, avant de tourner le dos à la salle. Le discours explicatif qui suivit m'extirpa un sourire, plutôt moqueur je devais l'avouer.

"Quand je disais jeunette, je pensais pas si jeunette que ça. Me faudrait ptèt consulter un ophtalmo un de ces quatre, mon talent à déterminer un âge me fait défaut.."

Etait-ce les premiers effets de l'alcool qui me faisaient raconter n'importe quoi ? Car au final, mon estimation concordait parfaitement avec le fait qu'elle puisse encore être au bahut.

Elle fit ensuite glisser son verre jusqu'à moi, histoire qu'au cas où elle se fasse repérer, elle ne passe pas pour une buveuse. Je souris de nouveau, mesquin.

"C'est pas un soucis."

Ces mots dits, je m'enfilai le verre d'une traite ; après tout c'est moi qui payait, merde quoi.

Son inquiétude me fit de la peine. Pour me soulager je demandai un Bloody Mary bien chargé que j'avalai instantanément aussi.

A sa question, je me levai et répondis avant de commencer à avancer :

"Je suis.. parfait pour détourner l'attention."

Ainsi je me dirigeai vers le prof de ma nouvelle rencontre, suivant - étonnamment - une trajectoire parfaitement rectiligne. Je m'assis à sa table, l'air tranquille, me plaçant de façon à cacher Aline, puisque je connaissais désormais son prénom, de son champ de vision. Je lançai la discussion, qui dura à peine quelques minutes, et je parvins, même s'il se montra plutôt réfractaire à le faire se lever, prétextant que cette table était réservée et en y ajoutant un beau billet, je pus le faire s'en aller sans broncher.

Satisfait, je revins aux côtés de la demoiselle et en passant derrière elle, je glissai à son oreille :

"Moi c'est Akiro. Et je n'ai ni soeur ni chien."

La panique l'avait submergé quand l'homme s'était éloigné pour parler à son professeur. Quelques instants passèrent.

Puis Aline regarda l'homme revenir a ses cotés. Son professeur était partit, bien qu'elle pensait que celui qui l'avait fait fuir avait un verre de trop dans le nez. Quand il revint se rassoir, elle ne pu retenir son soupire.

- Hey, jeunette, jeunette, j'ai 16 ans. 17 dans quelques mois.

Elle devait reconnaître que son compagnon se révela être lucide et persuasif.
Très.
Soulagée, elle se sentit parcourut d'un frisson quand un souffle chaud vint lui caresser la nuque alors que l'homme glissait à son oreille son nom. Une odeur d'alcool. Une odeur de pomme. Une odeur de pécher.

- Pas de chien ? Vous ne rattez rien. Je déteste les chiens.

Elle alluma une cigarette et commanda une autre boisson. Elle passa un regard sur sa montre en pestant contre le temps qui passait trop vite. Puis elle leva les yeux vers le plafond en expirant la fumée.

- Akiro ... Murmurra-t-elle penseuse.

Ce n'était pas commun, et elle aimait beaucoup. Mais l'avouer ... Appuyant sa poitrine contre le bors du bar, elle s'étira tel un chat.
Puis elle vit du coin de l'oeil les lunettes de soleil du jeune homme qu'il avait laisser sur le comptoire. Elle tendis la main et mis les lunettes sur son nez. Aline retroussa les lèvres, les grands verres teintés la faisant ressemblé a une mouche. Elle tourna la tête vers le dénomé Akiro assit à ses cotés avec une moue interogative. Son menton était planté dans le creu de sa main quand elle demanda.

- Comment est-ce ?

Un comportement enfantin et une nouvelle lueure brullait dans ses yeux - ce qu'Akiro ne devait sûrement pas voir à cause des verres teintés-. Elle semblait avoir besoin d'évacuer tout ce qu'elle avait accumulé ses derniers mois. Les cours qui s'enchainnaient, les exam', plusieurs échecs et aucune histoire au lit interessante. Elle se sentait tellement tendus qu'elle pensait se sentir craquer à chaques mouvements.
Elle plissa le nez en réfléchissant.

- Veux-tu une nouvelle boisson ? Je te dois bien ça, je deteste être redevable de quelqu'un .... Dans certaines circonstances ...

Plus de vouvoiment. Inconsciament, elle venait de faire tomber une barrière.
Elle voulait aller un peu plus loin ...

Lors de mon retour vers ma nouvelle rencontre, je suivis l'exact même trajet qu'à aller, bien que ce ne fut pas aisé après distillation de ma derrière boisson mais je réussis tout de même à zigzaguer entre les tables et les chaises qui avaient été déplacées entre temps, cachant de ce fait la table où siégeait précédemment son prof. Je visai son regard, y voyant de la crainte, puis juste avant que je ne me retrouve hors de son champ de vision pour regagner ma place à ses côtés, je souris, l'air amusé. Sa réaction fut immédiate et accompagné d'un large soupir de soulagement. A sa réplique, je ris doucement.

"Ca ne change pas grand chose, du moins, pour moi.."

Murmurée, la fin de ma phrase frôla l'extrémité de ses cheveux couvrant l'oreille tournée vers moi, tout comme mon nez qui avait dû s'approcher afin que je délivre ledit message à la demoiselle.

"A quoi bon avoir une bête ? L'Homme en est déjà une, et lui, il pense en plus.."

Elle parla pour elle-même dans un chuchotement qui m'interpela à l'écoute de la dernière syllabe qui fut plus audible. Néanmoins, je ne fis ni ne dis rien, si elle voulait s'adresser à moi elle saurait parfaitement me le faire savoir.

Puis, discrètement, elle me chipa mes lunettes teintées d'or pour les essayer à la façon d'une adolescente demandant à sa mère si la tenue lui va ou non - et il fallait avouer qu'elle le faisait bien. Sauf que je n'étais ni sa mère ni son père..
Toutefois amusé, je la regardai avec cette monture mal ajustée pour elle.

"Il te faudrait la taille en dessous mais outre mesure, ça te va plutôt bien. Même si je suppose que tout te va plus ou moins bien."

Décidé à jouer, je m'approchai doucement de son visage avant de commencer à pencher légèrement la tête et d'un geste rapide, je déviai et me saisis d'une branche de mes lunettes avec la bouche. La tenant fermement, je lui extirpai délicatement la paire pour la récupérer ensuite depuis mes lèvres avec deux doigts et la déposer devant moi sur le comptoir.

"1 - 0 pour toi, que vais-je pouvoir te voler d'intéressant pour équilibrer les scores ?"

Sa question suivante m'arracha un nouveau sourire.

"J'ai dit que je payais tes consos, je n'attends aucun remboursement et je n'en ai pas besoin, crois-moi, mais j'apprécie ton investissement."

Peut-être ma montre en platine illustrerait-elle cette affirmation..

"Et tu ne me dois rien.."

Je me levai au milieu de ma phrase pour venir face à elle.

"Sauf quelque chose que je puisse te voler..."

Peut-être un baiser ?

Un frisson la parcourue. Il la chauffait, et elle aimait qu'un homme réussisse à la faire réagir comme ça. Elle était souvent resté impassible face a de nombreuses conquêtes, tous pourtant plus sexy les uns que les autres. Mais lui était différent. Il avait la même vision de l'humain qu'elle. Ô joie, un homme réfléchi rien que pour elle, c'est Noel avant l'heure !
Aline eu un petit sourire. D'ailleur, c'était fou comment elle se mettait a sourire, de plus en plus depuis qu'elle était à ses cotés. Akiro s'approcha d'elle, Aline pensant qu'il allait l'embrasser, mais il lui reprit ses lunettes.

- 1 - 0 pour toi, que vais-je pouvoir te voler d'intéressant pour équilibrer les scores?

Elle le regarda un instant, un peu deçu de la tournure des choses et pensa qu'effectivement, il n'avait pas besoin de ces quelques billets verts, bleus ou violets. Mais elle detestait être redevable, merde ! Elle eu un rictus que certains pourraient qualifier de 'mignon' ou d'autre comme 'diablement sexy'. Bref, qu'importe non ?

- Tu ne me dois rien. Sauf quelque chose que je puisse te voler...
- Je n'ai rien de très interessant pour un homme qui a deja tout. Sauf peut-être une de mes nuits dans une chambre d'hôtel.

Elle frotta une de ses jambes contre celle de l'adulte. Aline repoussa ses mèches de cheveux derrière son oreille en prenant un air hautain et levant un doigt menacant.

- Mais attention, ce serait contraire aux règles de vies, et de la moral de ce pays ! De ce monde ! Propagande de merde.

Aline eu carement un rire et commanda une autre boisson, un bière brune. Elle but son verre d'un coup et se leva. Attrapant la cravate d'Akiro elle sembla regarder les impressions rouges mais tira un peu pour qu'il baisse la tête. Elle posa ses lèvres sur les siennes, une main sur sa cuisse. Elle laissa le tissus glisser entre ses doigts et elle reprit son sac.

- Après, vous faites ce que vous voulez ... Mais maintenant, c'est 2-0 cheri.

Aline lui fit un clin d'oeil, l'invitant à la suivre. L'alcool était dans son sang, mais pas assez pour qu'elle ne trébuche et laisse les mains baladeuses la toucher un peu trop. Elle poussa la porte du bar, prennant une grande respiration et alluma une cigarette. Elle se retourna une dernière fois, curieuse de voir la réaction de l'homme qu'elle avait laisser a l'interieur.

Voilà maintenant qu'elle riait, ou plutôt, a priori sans s'en rendre compte d'elle-même, elle souriait. Et même si elle tournait involontairement la tête, je voyais tout de même son sourire éclatant occuper tout mon champ de vision. Quelle vue agréable, sans parler de celle qu'offrait son haut, même couvert d'un léger gilet.

La déception se lut immédiatement dans ses yeux aux iris arborant la magnifique parure d'un gisement tout entier de rubis miroitant à la lumière de l'astre solaire lorsque je me rassis sans avoir rien fait.

Mes doigts jouaient avec un verre vide devant moi lorsqu'elle proposa quelque chose suite à ma réclamation. Je stoppai immédiatement mon geste et, après un moment d'arrêt, je levais doucement les yeux vers les siens, provocateur.

Enfin une occasion de conclure se pointait et au vu de l'offre, c'était quasiment dans la poche. En parlant de poche, l'une des miennes renfermait, par chance, un outil qui serait certainement nécessaire à la suite des événements, quoique..

Un contact agréable frôla ma jambe. Inutile de chercher l'explication, je l'avais sous les yeux mais cet acte eut pour conséquences de déclencher une réaction physiologique masculine incontrôlable, bien que partielle. Je me contentai de fixer la donzelle qui jouait à mon goût un peu trop avec moi. A continuer à me chauffer ainsi, elle n'en aurait plus pour longtemps à rire, oh ça non.

Sa remarque ironique calma toutefois un peu la hausse de température, et encore.. Après une nouvelle boisson descendue par la demoiselle, elle s'approcha de moi, me contrôla par le biais de ma cravate et m'amena jusqu'à ses lèvres, me volant ainsi un baiser avant de me relâcher et de partir, toute fière en tournant du cul.

Je souris, instinctivement et par amusement, attendant que son regard se repose de nouveau sur sur moi pour me lever tranquillement en ôtant l'ornement de tissu dont elle s'était servie pour m'embrasser furtivement. Finie la récréation, la partie des grands allait commencer et pour bien la débuter, je pris de l'élan et fonçant sur elle, je me saisis de sa taille pour ensuite la porter jusqu'à l'hôtel qu'elle aura choisi, s'y connaissant apparemment bien sur le sujet, contrairement à moi..

Début d'une nuit de folie.

[J'ai honte U.u]

[ il n'y a pas à avoir honte Chou ♥ Bref, Suite [ ici ]
Et Aline ne tourne pas du cul èé ]