La journée était bien avancée et les enfant jouaient ensemble dans les rues, à se courirent après. En sortant du bar, Akiro avait attraper Aline par la taille, et la jeune femme commença à avancer. Ses jambes lui obeissaient, certes, mais pas franchement avec l'assurance qu'elle aurait voulus possédée. Elle ne marchait pas droit, et se laissait reposer entre les bras de son nouveau compagnon. L'alcool faisait maintenant effet, et elle se sentait bien, un peu euphorique sur les bords.
Elle se stoppa un peu, souriant et pris la main de son compagnon, pour le tirer à moitié. Les rues semblaient pourtant toutes se ressemblées mais bizarrement elle savait parfaitement où aller.

On ne pas vraiment dire que c'était une habituée, mais il faut bien l'avouer, Aline sait trouver la pointe en matière d'hôtel. Alors elle prit plaisir à gambader tranquillement alors qu'au loin, leurs destination commençait à se dessiner. Elle eu un frisson, et évita habillement les personnes qui entravaient leur chemin,

Les couleurs chaudes sont un excitant hors pair et ils devaient bien avouer que les hôtels du genre sont tous d'un kitschississme incomparable : les murs couverts de tapisseries aux motifs tous plus ou moins extravagants et relativement fournis agressent, voire étouffent le client qui viens d'entrer. Contrairement aux autres, elle ne faisait pas vraiment attention à ce genre de détails. Elle n'était pas franchement sûre que cette fois-ci, le mensonge sur son âge allait fonctionner, mais bon. Elle s'avança, s'accoudant au comptoir et observa la personne face à elle.

- Bonjour, une chambre s'il vous plait.

Sa voix était rauque. Elle sourit, amusée.

Je venais de prendre un sacré coup dans les pattes, ma vue se troublait silencieusement, m'ôtant mon sérieux. La seule chose qui me permettait de tenir debout c'était Aline qui, apparemment pressée, me trainait tant bien que mal vers une issue que même alcoolisé, je devinais très aisément. Et celle-ci me donnait très sérieusement envie, d'ailleurs. Mes lunettes de soleil au creux de la main, je ne pris pas la peine de le reposer sur mon nez, cela n'étant pas utile et aurais-je seulement pu le faire ? Le bitume semblait fondre sous mes pieds tandis que je trainais ceux-ci, involontairement, à la suite de ma rencontre de ce soir. Je sentais de la moiteur se glisser dans le creux de ma main qu'elle détenait dans la sienne.

Soudain, une lueur, qui se transforma ensuite en lumière persistante, bien qu'un peu agressive. Je laissais ma compagne parler, plutôt par nécessité que par choix, bien que les deux fonctionnaient. Mon regard dévia sur l'environnement dans lequel nous venions d'entrer et rien que les murs me piquèrent les yeux. Heureusement ce n'était pas une exposition sur la décoration intérieure. L'hôtelier s'était retourné pour attraper une clé. Il nous refit face, clé au creux de son poing. Il demanda alors :

"Elle a quel âge la p'tite dame."

Voyant ce hic, je m'empressais de légèrement bousculer Aline, la faisant à moitié s'écrouler sur le comptoir, ce qui présenta ses atouts à notre ami sous le plus beau jour. Et inutile de dire qu'il ne vit que ça alors que j'ajoutais en tentant de masquer mon alcoolisation :

"L'âge qu'il faut."

Aline se redressa et l'homme lui tendit la tant attendue clé.

"Troisième à droite à l'étage."

Précisa-t-il en reluquant avec envie la demoiselle qui me précédait.

Nous arrivâmes devant la porte indiquée.

[Pathétique, je suis vraiment navré --"]