La douleur le maintenait éveillé depuis plusieurs jours déja, ses blessures avaient été soigné et bandé mais la saleté de la cage rentrait quand même dans les plaies. Dans un énième retournement, le neko rouvrit d'anciennes plaies repeignant le sol de la cage de son sang sous le regard désaprobatteur d'un des vendeurs qui passait à proximité de la cage.

"Hey boss ! Susaku est encore en train de pisser l'sang !"
"Encore ? C'est pas vrai, il a beau nous rapporter plein de tunes il nous coute quand même cher en produit d'entretien..."
"Et en calmant, surtout en calmant... Alors on fait quoi ?"
"On lui nettoie sa cage..."

Ouvrant doucement la cage, le jeune vendeur approcha sa main du neko et commença à doucement le sortir de sa prison lorsque soudain, celui-ci attrapa la main du jeune homme avec les dents et commença à la serrer sous le regard exaspéré du vendeur.

"Arretes sa Susaku tu voies bien que c'est moi maintenant laisses toi faire ou je te bourre de calmant."

Avec un grondement sourd, le neko lacha le jeune homme en plaquant ses oreilles sur son crane en se débattant un peu à cause de la douleur. Pendant que l'on nettoyait sa cage, le jeune vendeur refit les bandages du neko puis le remit dans sa cage malgré les nombreux miaulements de prostestation. Une fois dans sa cage le neko regarda le jeune homme un instant puis se roula en boule dans un coin de sa cage en regardant la paroie de celle-ci et attendit...

Makoto grogna en poussant la porte de l'animalerie. il fut aussitôt assailli par l'odeur de crasse et de chat. Le jeune homme avait envie d'un serviteur, quelqu'un pour l'aider dans son appartement... mais ça ne l'empêchait pas de détester ce genre d'endroit. Le descendant de la noble famille Agita marcha d'un pas royal entre les allées d'hybrides. un vendeur se précipita vers lui, comme un charognard sur une carcasse de bœuf.

-bonjour monsieur, commença le petit homme d'un ton mielleux. vous désirez acheter? ou un autre service? nous avons tout pour vous satisfaire. des mâles, des femelles, toutes tranche d'age, bien dressé et...
Makoto lui lança un petit regard méprisant et continua sans se soucier plus du petit homme. laissant le vendeur et son baratin il tourna dans une allée plus sombre et crasseuse que le reste de l'animalerie. L'aristocrate allait faire demi-tour quand il remarqua un neko rouler en boule, des bandages crasseux couvrant une partie de sa peau. Makoto s'en approcha lentement. derrière la couche de crasse, la peau du neko semblait très belle. Le jeune riche s'approche et détailla le reste de l'animal.il était très beau, même si il semblait blessé. les bandages ajoutaient un coté esthétique à l'hybride. le tout était plutôt beau à regarder, même très beau, comparé au reste des hybrides que le jeune homme avait croisé. celui-ci ferait un parfait animal de compagnie. si on le lavait, il serait parfait aux cotés de son maitre, pas comme la plupart de ses chats de gouttière qui trainait dans l'animalerie...
Makoto se pencha, vers la cage et donna un petit coup sur l'un des barreau.

-hé! réveille toi...

Le jeune homme regarda l'hybride attendant une réaction quand il entendit le pat pressé du vendeur de tout à l'heure.

-vous.. vous avez fait votre choix?

l'homme c'était exprimé avec un peu plus de crainte et d'humilité. exactement le ton que Makoto aimait entendre chez les autres. ce ton qui prouvait qu'ils savaient qu'ils étaient en face de quelqu'un de bien supérieur à eux.

-oui... je crois, ce neko-là m'a l'air très bien... mais il n'est pas très réactif... vous êtes sur qu'il est en vie ?

Le jeune homme c'était exprimé sur le ton neutre et régulier que se devait d'employer les nobles face à la plèbe. Makoto était resté face à la cage pour signifier son désintérêt pour le petit homme.

Bien qu'il était roulé en boule et faisait face au mur de sa cage qui n'était qu'à quelque millimètres de son nez, Susaku était bel et bien éveillé et avait suivie toute la conversation d'une oreille attentive. Oui il était bien en vie, en cet instant il aurait préféré ne pas l'être à cause de la douleur mais il était en vie. Un autre coup, plus fort cette fois résonna sur les barreaux suivie d'une voix, celle du petit homme.

"Réveilles-toi !! Y a un client qui s'intéresse à toi, allons secoues toi !!"

La voix du petit homme ne plaisait pas au neko et lui fit savoir en se recroquevillant plus contre lui même avec un grondement sourd. Moins d'une seconde plus tard, le petit homme tambourinait furieusement contre les barreaux de la cage en le traitant de tout les noms sans se soucier de faire bonne figure aux client de la boutique. Lors d'une acalmie, une nouvelle voix, plus jeune cette fois, et plus appréciait du neko retentit apès un éclat de rire joyeux.

"Boss vous savez bien que Susaku ne réagit pas à ce genre de chose..."
"J'en ai rien à secouer !! Sa n'est qu'un neko, un neko qui m'a rapporté plein de fric c'est vrai mais il me doit le respect !!"
"Je sais... Sinon y'a un coup de téléphone pour vous."
"J'vais le prendre. Et fais réagir cette sale petite tête de mule"

Disant cela, le petit homme partait s'occupait d son coup de téléphone laissant le client, le neko et le jeune homme qui sortait un morceau de viande crue emballée dans une serviette en papier de sa poche et l'attacha au bout d'une ficelle avant de la jeter dans la cage et attendit patiemment.

"Susaku, il est partit tu peux arréter de faire semblant de dormir."

Regardant le client, qui apparement était un noble, le jeune homme lui expliqua alors...

"Susaku a beaucoup souffert de ses derniers maîtres je crois... C'est pas en lui hurlant dessus qu'on peut le faire réagir et..."
"Arrètes de raconter ma vie tu veux."

La voix venait de la boule de poils au fond de la cage qui avait commencé à se dérouler puis voyant le morceau de viande crue avait vivement tendue la main pour l'attraper mais avait raté sa cible qui semble t'il avait changé de place. Répétant l'opération plusieurs fois, le jeune vendeur amena le neko au barreaux de la cage qui maintenant grognait ouvertement. Avec un regard amusé, le jeune homme tendi la ficelle au client et lança alors.

"Sois gentil avec le monsieur Susaku. Je vous laisse je dois aller m'occuper des autres clients."

Les laissant seuls, le neko regarda le bout de viande qui se balançait à quelque centimètres de son nez hors de la cage, sans un regard pour le client il lança alors.

"Donnez moi sa."

"Donnez moi sa."

Makoto regardait le neko, maintenant qu'il pouvait le voir en entier, il pouvait apprécier son choix. "Susaku" ,comme l'avait appelé les vendeurs, avait vraiment un beau corps... un bon bain, et il serait parfait à ses cotés, un esclave de choix, pour un maitre d'exception. Makoto ricana, puis redirigea son attention vers l'hybride.

-on ne t'a pas apprit à demander poliment? ou même gentiment? ou même simplement... à regarder les gens quand on leur parle??

Le maitre joua quelques secondes avec le bout de viande que le vendeur lui avait donner. Le jeune homme le regardait, un peu intrigué. Les hybrides était des animaux... mais se contentait-ils juste de viande rouge ?? quel régime devait-il offrir à son neko lui? de la viande, comme un chien ? il avait plutôt pensé, simplement lui donner un repas normal... Makoto n'avais pas creusé plus la question... peut-être que de simple croquette pour chat suffiraient également, et ferrait un bon compromis... mais... quelle marque choisir?? la plus chére?? ou plutôt directement demander son avis à l'intéressé?? oui... ça serait bien mieux... des qu'il en aurait l'occasion, il faudrait lui poser la question...

Le client le provoquait ouvertement en jouant avec le morceau de viande sans lui donner, il faisait s'approcher de son nez pour l'en éloigner au moment ou Susaku allait l'attraper. Peu de temps avant il lui avait demandé si on lui avait apprit à demander poliment, gentiment ou simplement regarder les gens quand il leur parlait.

"Donnez moi cette viande... et vite."

Le ton avait été tranchant, autoritaire et dénué de toute sympathie, le neko n'avait pas non plus regardé le jeune homme mais fixait intensément le morceau de viande crue. Soudain, Susaku se jeta furieusement sur les barreaux de la cage avec un rugissement bestial faisant sursauter toutes les personnes alentours.

"Je vous ai dit de me donner ce morceau de viande !!"

"Donnez moi cette viande... et vite."
Le ton du neko était sec, bien loin du ton poli et courtois que Makoto espérais. Le jeune homme secoua la tête, il faudrait lui apprendre la politesse en plus de lui donner un bain...
soudain, Susaku se jeta contre les barreau de sa cage en hurlant.

"Je vous ai dit de me donner ce morceau de viande !!"

Makoto eut un petit sourire froid pour l'hybride, il était tout juste hors de porté, et s'amusait a balancer la viande de gauche à droite.

-ne t'énerve pas.... demande calmement en me regardant dans les yeux, ça suffira amplement pour avoir ton diner. et si tu est sage, tu serra sortit de la dans moins de vingt minutes

Le jeune riche haussa le ton, espérant que le vendeur le remarquerai.

-il me convient parfaitement... vous pouvez venir m'ouvrir sa cage?

Makoto fit un nouveau sourire au neko.

Sans savoir pourquoi, le jeune homme l'insupportait au plus au point, "ne t'énerves pas, sois sage" qu'il disait. Il allait voir ce type là comment Susaku pouvait être sage avec une jambe dans la bouche. Mais pour l'heure, il lui fallait mettre sa fierté de coté pour obtenir ce fichu morceau de viande, dans un grand effort le neko lança alors d'une voix calme

"Donnes moi ce morceau de viande s'il... te... AAAARRRG j'y arrives pas, tant pis si tu me le donnes pas t'as qu'à le bouffer et t'étouffer avec !!"

D'un geste furieux, Susaku redonna un violent coup dans les barreaux avant d'aller s'assoird en tailleur contre le mur du fond de sa cage en remuant rapidement la queue malgré un éclat de rire admiratif du jeune vendeur qui s'approcha du client en applauddissant.

"Alors là chapeau, vous êtes le premier à lui résister, d'habitudes les autres lui donne le morceau de viande et prennent leurs jambes à leur cou... Vous êtes sur de vouloir le libérer ?"

Prononçant ces mots, le jeune homme s'éloigna un instant pour revenir quelques instants plus tard avec la clé dans une main et un objet caché dans son autre poing et ouvrit doucement la cage tandis que le neko regardait tour à tour le vendeur et le jeune homme. Malgré la porte grande ouverte, Susaku ne bougea pas et campa sur sa position malgré les demandes amicales du jeune vendeur qui laissa place à une petite pointe de colère et dévoila l'objet en question dans son poing, un calmant.

"Si tu ne sors pas de suite, je te bourre de calmants et te traine hors de ta cage de force s'il le faut..."
"Tu sais comme moi que tu ne le feras pas... mais par sympathie je sors."

Se mettant sur ses quatre pattes, Susaku sortit de sa cage bon gré mal gré et se mit sur ses jambes une fois dehors en faisant jouer ses muscles et s'étirant. D'un mouvement vif, il attrapa le morceau de viande et le goba recrachant la ficelle. Avec un regard aussi neutre que ce qu'il pouvait faire, Susaku lança au client.

"Et maintenant ?"

"Susaku" était devant lui, il venait de manger son bout de viande, et toisait Makoto d'un regard vénéneux. Le jeune noble chercha un instant à qui le neko lui faisait penser, une personne qui regardait tout le monde avec arrogance... finalement le garçon décida d'oublier, ça n'avait sans doute aucune importance.


"Et maintenant ?"

Makoto jeta un regard dédaigneux à Susaku, il n'aimais pas vraiment être interrompu dans ses pensées...

-maintenant, tu te présente gentillement.

Makoto fit un signe au vendeur qui les avait rejoint, il semblait plus sympathique que l'autre, Le jeune homme fit un effort pour lui parler de façon gentille...

-hum... pourriez-vous, sortir les papiers d'adoption ? j'arrive les régler dans quelques minutes..

Makoto regarda le vendeur se diriger vers l'entrée de l'animalerie, puis reporta son attention sur le neko de qualité qu'il venait d'acheter... il avait vraiment l'œil pour repérer les plus belle acquisition qu'il pouvait faire. le jeune homme s'en félicita intérieurement, et se promis de s'offrir une part de gâteau une fois chez lui.

-alors... quel est ton nom ?

Sans se soucier du client, Susaku bailla bruyamment face à lui, il venait de dire quelque chose au vendeur mais le neko n'y avait pas fait attention, l'instant d'après il s'adressait à lui cette fois.

"Alors... Quel est ton nom ?"

En entendant cette question, Susaku ne put contenir un rire moqueur et amusé, le vendeur qu'il venait d'envoyer sortir les papiers de son "adoption" avait pourtant prononcé son nom trois fois en peu de temps.

"Le vendeur que t'as envoyé a prononcé trois fois mon nom et tu le connais toujours pas ? Ou alors c'est juste histoire de l'entendre de ma bouche ? Enfin je m'appelle Susaku"

Avant qu'il ne puisse réagir, un violent coup dans le dos projeta le neko à terre tandis que derrière lui le petit homme brandissait une batte avec un sourire mauvais tandis que les bandages dans le dos de Susaku viraient rapidement à l'écarlate.

"Alors sale petite pourriture ? Tu pensais que j'allais te laisser m'insulter comme ça et te laisser faire ?"

Avant qu'il ne puisse abattre son arme une seconde fois, celui-ci tomba à terre dévoilant le jeune vendeur avec un regard furieux seringue en main. Sans un regard pour celui-ci, le jeune homme s'approcha de Susaku avec un air soucieux au visage et lança doucement.

"Je savais bien que ce gros pachyderme à la con ferait sa un jour... Sa va aller Susaku ?"

Avec colère, le neko se releva un filet écarlate coulant de sa bouche et commence à rouer le petit homme de coup sans prendre compte des gens autour de lui et bientôt les bandages de ses pieds nus gouttaient de son propre sang. Au bout de quelques instants, deux bras vinrent doucement mais surement le retenir malgré les hurlements bestials de protestation du neko...

Makoto serrait du mieux qu'il pouvait susaku contre lui, cette situation lui semblait ridicule, il n'avait aucune raison de faire ça... d'ailleurs le petit homme que le neko voulait à tout prix éviscérer ne lui inspirait que le dégout, au choisir, il aurait plutôt préférer laisser Susaku faire. mais le jeune homme n'avait pas vraiment réfléchit, il avait agrippé le neko et le tenait serrer contre lui. il sentit le sang de L'hybride traverser sa chemise et gémit. elle allait être irrécupérable, et il adorait cette chemise en soie...
Makoto tira le neko en arrière, il y arriva plus ou moins, le petit vendeur se releva péniblement, des jolies coulées vermillons sur le visage. il avait un air groggy, la dose de calmant que l'autre vendeur lui avait administré semblait faire éffet.

"put*** de salo***** d'hybride de mer** l'homme cracha un peu de sang. merci monsieur... c'est une vrai saleté que vous allez adopter je vous pr..."

Makoto fixait le vendeur avec ce petit air glacé dans le regard qu'il adorait dédier aux gens qu'il n'aimait pas, ainsi que le ton froid et méprisant qu'il adoptait souvent.

-abimer la marchandise n'est PAS une bonne technique commerciale, j'en ferais part a votre patron... et je pense que le prix de cet hybride vient de diminuer solidement... Makoto vérifia que susaku c'était presque calmer et relâcha sa prise pour sortir un billet de dix milles yens* de sa poche. je pense que c'est largement suffisant... à moins que vous ne préfèreriez voir sa avec les avocats de ma famille.

le jeune riche jeta les billets à terre, dans la flaque de sang laissé par le crachat du vendeur. Il relâcha susaku et lui fit signe de le suivre ne se dirigeant vers l'entrée du magasin, suivit par le jeune vendeur pour remplir les papiers d'adoption.


*environs 75 €

Les bras qui les avaient retenue n'étaient pas ceux du jeune vendeur comme l'avait pensé Susaku en premier, mais ceux du client. En effet comment le jeune homme pourrait le tenir et être à coté de lui en même temps ? Celui-ci d'ailleurs lui montra une seringue de calmant pleine et l'approcha de son bras en lançant doucement.

"Puisque je dois me répéter... Calmes toi ou je te bourre de calmant Susaku !"

Peu à peu le neko se calma malgré la colère sur son visage qui dévoilait ses crocs tandis qu'un grognement sortait de sa bouche. Peu de temps après cela, l'un des bras qui le tenait le lacha et repassa devant lui pour tendre des billets au vendeur. En faite il ne les tendit pas, il les laissa tomber, détail qui n'échappa pas à Susaku qui se promit de les récupérer. Avec un soupir de colère, le petit homme s'en alla sans un regard pour les billets, pendant ce temps là, le neko avait finalement réussie à reprendre son calme même si l'envie d'égorger le vendeur était toujours présente dans son esprit

"Suivez moi nous allons finir de remplir les papiers à la caisse, Susaku tu viens avec nous."
"J'arrive..."

Laissant le jeune vendeur et le client le précéder, Susaku ramassa discrètement les billets et les fourra dans sa poche avant de rejoindre les deux hommes. Quand il arriva, les formalités semblaient déja remplies au grand dan du neko qui soupira bruyamment et lança un regard ennuyé à son nouveau propriétaire et demanda à contre coeur.

"Et maintenant on fait quoi ?"

Makoto remplit rapidement les papiers d'adoption, c'était vraiment quelque chose qu'il détestait faire, la paperasserie était quelque chose d'ennuyeux à mourir. heureusement ça ne prit pas si longtemps. du moins, pour un humain lambda, pour le jeune noble c'était déjà bien trop de temps perdu dans sa journée... ce qui ne le mettait pas forcément de bonne humeur. il réfléchit rapidement à ce qu'il pourrait faire. d'abord il devrait acheter quelques habits au neko, en accord à sa garde robe à lui... puis il devrait passer aux sources thermales, un bon bain relaxant serra parfait pour le détendre, et peut-être un restaurant rapide, puis il pourrait rentré chez lui et...
soudain, Makoto se rappela d'un détail particulièrement énervant: sa chemise était ensanglanté, le sang du neko. ça fichait sa soirée en l'air, il devrait rentrer chez lui pour changer d'habits... et il ne resterait plus asser de temps pour finir la journée dehors...
le jeune homme soupira puis ré-organisa sa fin de journée mentalement, donc d'abord rentrer à la maison puis....


"Et maintenant on fait quoi ?"

Makoto glissa son regard vers l'hybride dont les bandages s'était teinté d'un rouge-brun sanglant. tiens, il devrait aussi lui changer ses bandages et 'assurer qu'il allait bien, peut-être passer chez un vétérinaire pour s'assurer qu'il n'avait pas de puces...

-je... nous allons rentrer chez moi, je vais jeter cette magnifique chemise, puis on mangera rapidement. et je te ferrais visiter... enfin... on verra bien ... je dois d'abord changer cette chemise...

Le noble fit un effort pour essayer d'organiser sa fin de soirée, mais la chemise qu'il devait jeter obscurcissait son esprit, il la regrettait vraiment...
Makoto ouvrit violemment la porte de l'animalerie, laissant derrière lui les relents d'animaux et de crasse. il vérifia que susaku l'accompagnait bien, il se demanda si il devrait repasser prendre une laisse, puis abandonna l'idée, il voulait rentrer chez lui rapidement, il aurait d'autre jours pour la laisse.
Il marcha d'un pas vif ,( bien moins royal que celui adopté en entrant dans l'animalerie, sa chemise en sang l'empêchait de se pavaner avec autant d'aisance que d'habitude) vers sa voiture qu'il avait laissé à quelques mètres de la rue de l'animalerie. il ouvrit une portière à susaku, par habitude, puis monta à l'avant, et des que le neko fut assis, il démarra. son tempérament neutre venait de passer le stade "agaçé".

-hum... Le jeune homme avait un peu de mal à brisser le silenc,e il ne savait pas vraiment quoi dire à son nouvel animal. cet abrutit ne t'a pas trop esquinté ? J'ai de quoi te soigner au manoir normalement.

Avec un regard dédaigneux, Susaku remarqua que le jeune riche était perdu dans ses pensées, sa question posée sembla lui rappeler un détail puisqu'une moue légèrement agacée vint remplacer la neutralité de son visage.

"Je... nous allons rentrer chez moi, je vais jeter cette magnifique chemise, puis on mangera rapidement et je te ferais visiter... enfin... on verra bien... je dois d'abord changer cette chemise..."

Entendant cela, le neko eut un soupir de mépris, apparemment et bien qu'il ne le disait pas, la perte de la chemise semblait particulièrement l'affecter. Lorsque son nouveau maître passa la porte, Susaku leva son poing fermé avec le majeur levé à l'attention du petit homme en tapotant doucement la poche remplie de billet de son pantalon.

L'air extérieur du soir était frais, cela fit légèrement frissonner le neko mais c'était agréable, la fraicheur refroidissait sa peau en passant à travers les bandages imprégnés de sang et calmait peu à peu sa douleur.

Le précédant de peu, le jeune homme marchait d'un pas rapide ne s'accordant pas à son rang, au final ce n'était peut être qu'un simple riche sans aucune noblesse... Qu'importe, il était maintenant le maître de Susaku et celui-ci comptait bien se faire respectait, malgré le fait que le jeune homme soit plus grand que lui.

Rapidement, l'humain s'arréta à coté d'une voiture à laquelle il ouvrit une portière arrière faisant signe au neko d'entrer, avec hésitation celui-ci s'éxécuta après avoir vérifié que personne n'était caché dans l'ombre et commença à s'installer sur un siège tandis que le jeune homme prit place au volant et démarra.

Avec soin, Susaku prit place sur les sièges puis vaincu par le confort de ceux-ci s'affala de tout son long dessus avec un soupir de plaisir envoyant bouler la note de nettoyage du sang. Alors qu'il commençait à somnoler, la voix du jeune le tira brusquement de sa douce rêverie provoquant un soupir agacé de la part du neko.

"Hum... Cet abruti ne t'as pas trop esquinté ? J'ai de quoi te soigner au manoir normalement."
"T'inquiétes pas pour si peu... Son coup n'a fait que rouvrir de vielles plaies... J'ai pas besoin d'être soigné et surtout pas par un humain."

Le neko avait lancé ses paroles d'un ton vénéneux, pour qui se prenait il celui-là ? Il s'imaginait peut être pouvoir faire ami ami avec lui juste en s'inquiétant pour ses blessures ? Plus jamais il ne ferait confiance à un humain, plus jamais il ne laissera un humain le toucher sans lui faire payer. Susaku prenait ces résolutions au fur et à mesure que la voiture s'approchait du manoir...