Nom : n’en à pas.
Prénom : Yami.
Surnom(s) : Yami : Les ailes de la nuit.
Sexe : Masculin.
Âge, date de naissance : 20 ans, né le 22 février 2660A.C.N.
Neko docile, libre, abandonné ? : docile.
Métier : Neko
Orientation : Variable mais le plus souvent Hétéro.
Famille : Plus personne
Nationalité, origines : Aucune, Belge
Description physique : (minimum 4 lignes complètes)
Simple : Garçon, vingt ans de souffrances… Non pas tout à fait, même si je porte pas mal de cicatrices dans le dos et les bras, j’en reste un beau gosse comme se plaisait à le dire mon dernier maître. Je cache d’ailleurs toutes ces cicatrices par de longues mitaines sur mes bras et un corset pour mon torse. Je porte sur mon œil gauche un cache-œil noir style pirate pour la frime. Non en fait il est là parce que j’ai pris un mauvais coup il y a longtemps, je ne vois plus ou presque de cet œil et je préfère donc m’en passer. Ça cache aussi la cicatrice qui fend en deux la peau autour de mon œil. J’ai tout de même eu les paupières recousues, mais ce n’est pas très beau à voir. J’ai les cheveux noirs de jais départ, mais j’ai teint deux mèches en bleu charron clair. Le reste est assez ébouriffé car le mot peigne m’échappe souvent. De toute façon la seule chose que je n’ai jamais eue pour soigner ses cheveux était une brosse de ma première maitresse, mais je ne m’en étais jamais servi. Enfin si, une fois pour lui faire plaisir. Je porte un collier rouge cuir vieillit par les années de mauvais traitement, je pourrais l’enlever à volonté, mais une promesse me force à le garder sur moi en permanence. Je suis assez grand pour mon age, enfin pas trop juste un mètre quatre-vingt deux.
Je ne porte aucun tatouage ou autre marque que les cicatrices, j’ai les yeux hétérochrome : mon œil gauche qui est caché sous son patch arbore un bleu océan foncé mélangé à du vert de l’emmeraude. Mon autre œil, le droit est jaune canari et orange, avec du vert au centre. J’ai au poignet des bracelets qui servaient autrefois à me retenir, ils sont fait de cuir noir renforcé par des plaques d’acier. Musclé, grand et élancé je suis tout ce qu’il faut pour les combats de rue : agile, vif et sournois. Mes signes particuliers sont l’oreille gauche dont il manque un bout et une cicatrice légère sous l’œil gauche. J’ai aussi un dos bien amoché, mais je m’en remets.
Caractère :
Nerveux, incertain et impulsifs pourraient résumer le caractère que j’arbore, pourtant c’est plus que cela, je me montre souvent gentil au début. Mais je n’hésite pas à perdre toute gentillesse une fois menacée. J’ai aussi tendance à me sentir facilement menacer et me tracasser des petites choses de la vie courante. J’aime à voguer librement quand je le peux. Je montre toujours un minimum de respect pour mon maître ou ma maîtresse, enfin seulement s’il le mérite. Je suis le genre de personne à ne pas oser demander ce qu’il veut et chercher à l’obtenir quand même. L’un de mes plus gros soucis est le refoulement de la plus part des désirs matériels, je ne veux rien d’autre que ce qui me plait et je ne veux rien qui ne soit pas gagné par moi-même excepter une chose : le corps des femmes que je vois comme mon propre jouet. Enfin sans m’attarder sur mes désirs pervers je dirais simplement que je me laisse parfois, voir souvent aller. Et ce même si je sais foncièrement que cela me portera préjudice. J’aime à me considérer comme normal et je ne souffre d’aucun trouble mental à ce jour. Je n’ai pas de phobies particulières non plus, la solitude est bonne compagne pour moi et j’aime à me laisser perdre la nuit dans les rues. Je suis parfois lunatique et effronté, j’ai l’esprit divaguant et je change souvent de sujet que ce soit volontaire ou non. Je n’arrive jamais à rester concentré longtemps sur une idée.
Histoire :
Cela fait 20 ans que je froisse le sol de cette terre, vivant, déambulant, marchant sans but quelconque. Si je suis toujours ici à ce jour, que je continue d’exister, parler et de fuir c’est parce que je n’ose pas affronter la réalité qui se dresse devant moi. Je n’ai pas connu mes « parents » je suis de ceux que l’on qualifie d’éprouvette : né dans le seul but de servir. Mais même avec des années d’éducation, de traitement et de lavage de cerveau. Je n’ai pas flanché me disant que la seule chose importante était les apparences. En fait en ce monde tout était contre moi. À commencer par ma queue, mes oreilles et mon air méchant. Je n’avais rien choisi de tout cela, je ne voulais pas avoir des cheveux gris ou encore une foutue clochette grise au bout de la queue. Je n’ai pas choisi non plus de moisir plusieurs années dans des écoles de redressement pour neko. Enfin, je ne peux revenir sur le passé et aussi j’ai décidé de le laisser derrière moi pour de bon. En fait ma vie avait repris vers mon début d’adolescence, je devais avoir quatorze hivers tout au plus quand une dénommée Aurore me prit en son sein. M’apportant l’impression d’une jeune fille fragile et démunie. En fait, il n’en était rien, c’était une démone déguise en ange.
Cette fille, enfin fille en apparence était une femme de dix-huit peut-être vingt ans. Elle avait elle aussi quelques problèmes avec son corps, c’est d’ailleurs pour cela que nous devions si bien nous accorder. Elle était pâle, faible et petite, j’étais grand fort et mauvais. Notre point commun était d’ailleurs d’être mauvais. Je faisais les tâches et elle me gardait en vie, tel était notre relation. Elle m’avait apposé la clochette, car elle trouvait cela « mignon » ou « Kawaii » comme elle se plaisait souvent à préciser. Elle parlait japonais et d’ailleurs me força à apprendre cette langue, car sinon elle refusait tout simplement de communiquer. Et autant dire que ne pas communiquer était un fardeau, on ne se comprenait pas, on s’engueulait pour rien, on cassait tout ce qui nous tombait sous la main… Enfin, ce n’était pas beau à voir. Aujourd’hui encore j’ai parfois du mal avec le Japonais, mais je me débrouille. Notre relation se termina le jour où sa vie croisa de trop près un camion, je ne sais pourquoi, mais ce jour-là je m’en étais voulu de ne pas l’avoir forcé à m’enlever la laisse. Si elle avait eu cette laisse en main à ce moment… Elle serait encore en vie.
Enfin je n’eut pas le temps de m’attrister sur son triste sort puisqu’on me remballa pour le chenil, enfin la fourrière quoi. J’y passai un an avant d’avoir un nouveau maître, un homme cette fois, il avait vu en moi un jouet à mesure de son jeu. Il était riche, maigre et toujours en costume, son passe-temps consistait à miser sur des matchs de neko dans des arènes sans licence… Bien souvent des matchs à morts d’ailleurs. Autant dire que vivre avec lui fut rude, entre la cage, et l’arène je ne sortais pas beaucoup. Cela m’avait néanmoins permis d’accumuler pas mal de compétence en combat et self-défense. Je reçus aussi pas mal de cicatrice et autres blessures durant cette époque. Mais ce n’était pas un mal pour un mal, puisque j’y gagnais aussi. Tout s’arrêta pourtant à mes dix-huit ans, le club fut fermé et mon maitre mis en prison. On me lâcha dans un premier temps à la rue, puis on me récupéra pour me remettre en vente. Aujourd’hui, je ne suis toujours pas sorti de ma cage et je commence à avoir des courbatures…
Aime : Faire l’amour, profiter de ce qui lui tombe sous la main.
N'aime pas : S’ennuyer.
Autres : Est parfois dangereux et difficilement maîtrisable.