Les espoirs étés vint, maintenant il ne reviendrait pas, plus, aller savoir, je m'en fiche. S'il était parti, qu'il ne revienne pas la queue entre les jambes comme à sa sale habitude. Voilà bientôt plus de de deux mois qu'il m'avais quitté, dans un sens je n'étais pas triste, puisque je ne ressentais plus les sentiments. Mais tout de même ! Pas un mots ! Je n'avais pas eu le temps de l'éduquer je le voyais bien maintenant.

Les nuits me semblèrent plus fraîches, les journées plus longues. Je sombrais un peu plus chaque jours dans la niaiserie du quotidien, je me lamentais de mon sort, alors qu'un ou deux coups de fils me firent sortir de mon état d'ivresse journalier, si j'avais besoin d'un nouveau serviteur, pourquoi ne pas aller en chercher un ! Après tout les animaux sont toujours remplaçables ! Même si pour une fois il me parut presque dur de penser cela. Cherchant dans mon tas de paperasse je guettais l'approche de chaque papier de l'animalerie, les avais-je perdu ? Non il me semblais encore impossible de perdre ce genre de mini manuscrit, puis je tombais sur une enveloppe, vêtu dans son ensemble de papier craft, j'en sortis le contenu, les voilà ces papiers. Je devais avoir mis bien l'après midi à les chercher, même s'il se faisait tard j'avais toujours une chance de me présenter à l'animalerie vers sa fermeture. Me pressant un peu le derrière je ne devrais pas avoir de mal.

Fermant l'immense porte de la villa pour une ultime fois seul, je partis en direction de l'animalerie dont j'avais noté l'adresse. Ce n'était pas bien loin en soit, une fois arrivé là bas je me saisit de la poignée, le vendeur me fit signe que j'arrivais un peu tard, j'insistais, il me laissa entrer. Ou plutôt il s'obligea à me laisser entrer. Je lui expliquer alors mon mécontentement de son dernier produit, ce auxquels il répondit simplement.

• " Je ne suis pas responsable de la qualité dès le moment où vous quitte le magasin avec la marchandise. "

Mais bien sûr, et ma main dans ta figure elle est de qualité ? Je me baladais dans la boutique, il n'y avait pas bien des choses intéressantes en ces jours frais. Le froid avait empêcher la bonne livraison d'arrivé ou quoi ?

Sur l'instant je pris le chemin inverse de la boutique et je commençais à saisir la poignet pour m'en aller, alors que l'homme embonpoint me rattrapa pour me faire une proposition, sur l'instant inutile, puis au combien alléchante par sa nature assez sympathique et recherché pour un vieillard rond comme une de ces quilles à fond rond.

• " Si vous avez un petit clin d'oeil pour l'un de mes produits je veux bien vous le céder pour moitié prix ! "

Un sourire faux illumina mon teint alors que je refis un bref tour, toujours chez les mâles, de loin je pouvais entendre chaque femelle se lamentait de ne point partir avec moi. J'en riait presque alors qu'une couverture, dans une cage me pris l'attention. Passant ma main furtivement dans mes cheveux j'en regardais l'écriteau.

Nom : Ishmael;
Âge: 18 ans;
Autre: Serviteur soumit et puceau, marques de coup de fouet dans le dos sinon excellente santé et bonne musculature doué en cuisine et en de nombreuses autres taches ménagères;
Prix: A débattre.

Je n'avais pas vu l'animal que le seul fait de voir son prix à débattre me fit frémir de plaisirs ! Une jouissance économique était presque aussi plaisante qu'une jouissance du au sexe. Ma main se fraya un chemin dans le labyrinthe de barreau pour venir secouer le petit duvet.

• " C'est assez malpoli de ne pas se montrer. Je prend sa comme un refus de ta part ! Ta vie est-elle si belle que tu ne souhaites pas t'en aller ? J'en doute. "

Un rire brisa le silence alors que des oreilles semblèrent bouger sous la pellicule chaude et accueillante. Mes remarques n'avais pas été veines. Je n'avais qu'à attendre quelques instant de plus.

• " Vous savez il vient d'arriver...
  
  - Ferme là. "

J'écoutais, je ne réagissais pas, j'attendais, je regardais, j'admirais presque. Il n'avait en aucun cas la carrure d'un soumit, d'un puceau peut-être mais pas d'un soumis, à mon avis il n'avait rien à foutre ici, et encore moins à parler comme un chien comme il le faisait. C'était à la fois mignon attendrissant, mais quand même un peu chiant. Je l'écoutais parler à la troisième personne, Ishmael, j'aimais la façon dont ce prénom sonnait dans ma tête.

Il me semblait qu'il discuter de son ancien maître, la pauvre chose venait sûrement d'être ramené ici, un incapable alors ? Ou peut-être trop soumis au gout de son ancien propriétaire. Aller savoir. L'instant d'après un briquet s'approcha de moi, je fit un pas en arrière avant d'envoyer valser le sombre objet et sa chaleur trop douce vers le mur. Un regard sec sur le vendeur je fut agacé de cette affront qu'il m'offrais. Mes yeux revinrent sur la cage alors qu'un regard perçant d'un turquoise assez gênant se posait dans mon regard si simple.

• "Monsieur client va devenir mon nouveau Maître ?"

La façon dont il m'appelais me rappeler étrangement celle d'un enfant dans une rue quand il avait perdu son chien, si ce n'est qu'il n'était pas cas d'un client mais d'un grand monsieur. Allais-je le prendre, j'hésitais encore à cet instant, ma main passa dans sa chevelure, cette dernière plutôt longue alors que le gérant semblait me faire comprendre que je n'avais pas à toucher à sa marchandise. Pourtant si je la voulais je pouvais au moins la toucher ! Ou est écrit "test" comme pour les parfums dans les grandes surfaces ? Pas d'étiquette . Tans pis je me contente de ça. Ma main glissa sur sa joue alors que je souriais au vendeur.

• " A combien est fixé son prix de départ ?
  
  - Il n'en a pas .
  
  - Je le fixe alors ? "

Le vendeur me fit un sourire simple mais assez agacé, puisqu'on ne négocie pas un prix non fixé, et qu'il n'avait aucune idée d'ou le fixé, il se retrouvait bien con à cet instant. Certes, mais c'était donc qu'il était plus con que la moyenne. Je n'en voulais pas pour mon argent, je ne voulais rien de particulier, ci ce n'est lui casser la figure parce que cette dernière m'était insupportable de vision.
Les minutes passèrent puis les secondes devinrent longue, je souriait en continuant mes caresses sur la joue de l'hybride avant de lui pinçais l'oreille un peu fort d'agacement. Je souris puis me redressa un peu plus que d'ordinaire en lui tendant un liasse de billet.

• " Ce sera ça, ou rient. Choisis. "

D'un ton sec un peu menaçant et agacé. Le vendeur, lui parti vers le comptoir me chercher des papiers. Soit j'attendais, un moment, un long moment.

• "Comment Ishmael doit appeler Maître ? Maître est tout tendu... Devrait se détendre... Maître veut un massage ?"

Tout mais pas ça. Cette question me bloque, c'est bien l'une des rares choses qui peut me mettre plus hors de moi que le reste. Comment doit-on m'appeler ? Comme bon semble à l'individu ! Que les animaux sont débiles eux et leurs questions à deux balles. Un sucre ou deux sucres ? Et ma main dans ton visage ça vaux la calories ? Non mais franchement. Je n'eu pas le temps de lui répondre que je sentais déjà la petite carrure se mettre derrière moi. Ses mains rencontrèrent les épaules qui étaient miennes alors qu'il me massait. Un rire long passait dans mon esprit à cet instant. Quel rapidité et quel efficacité. Il s'arrête je ronchonne sur l'instant, il s'excuse. Je ne dit rien, je ne fais rien, j'écoute, je ris un peu, je souris. Je caresse la petite joue qui est sienne avant de la pincer avec envie. Le vendeur me tendit une laisse, je pris la laisse en main et mis le collier autour du cou de la petite chose alors que je laissais la laisse pendre avec envie.

• " Si tu restes sage... Je ne l'utiliserais pas. Qu'on soit clair. Pas de chichi tu m'appelles comme bon te semble. Je ne sais pas comment tu appellais ton maître et je m'en fiche. Fais comme tu veux. "

Je sortais dans la petite boutique, fin de soirée, le soleil bat. Pourtant la petite chose tremble. Pris de compation je retire mon blouson et je la pose sur ses épaules avant de lui mettre sur ses épaules en avançant en me mordant la lèvre. J'étais bien con d'y croire encore. Un de trois... Je regarde le ciel, j'avance en souriant les yeux fermés par certains moment.

• " ... Courage. Tu risques de souffrir ... Mais tu survivras. Ou tu partiras "

Mon sourire retomba rapidement, il partirait aussi ? Non, je ne le souhaitais pas.