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| Du bruit dans l'ombre [PV:Yamaneko] | |
| Auteur | Message |
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Marysa Neko femelle
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Maître(sse) ou Neko? : Neko
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| Sujet: Du bruit dans l'ombre [PV:Yamaneko] Lun 3 Jan - 1:01 | |
| Mary venait de sortir de l’épicerie où il lui avait fallu répéter environs dix fois au vendeur qu’elle n’était pas un neko rebelle avec de l’argent volé essayant de lui estoquer des provisions, mais bien que son maître l’avait envoyé parce qu’ils manquaient de lait et de pain pour le déjeuner du lendemain. Après avoir argumenté avec le vieil homme pendant vingt minute, il téléphona à Akiro qui confirma les dire du neko avant de finalement accepter l’argent que Misa lui tendais en grognant. L’hybride se rappela qu’on ne l’avait jamais envoyée faire de commissions dans le manoir de son ancien maître et se dit que la réticence de certains humains comme celui-ci en était surement la cause. Une fois à l’extérieur, elle rangea les provisions dans le sac à bandoulière et partit les mains dans les poches en direction de l’appartement. En traversant le parc, la neko entendit des voix provenant d’un chemin peu éclairé. Curieuse, elle s’approcha sans trop se méfier pour découvrir trois humains attroupés en cercle. Ce n’est que lorsque l’un d’eux se déplaça que Mimi put voir également une neko bien plus petite que les trois hommes. Ses cheveux noirs comme le jais lui tombaient jusqu’aux hanches et elle gardait la tête baissée tandis que les humains montaient le ton. L’esclave put alors distinguer ce qu’ils disaient, l’un complimentait la jeunette sur la beauté de sa tenue et son charme général tandis qu’un autre sortait des propositions toutes plus vulgaires les unes que les autres. Devant le mutisme de la neko, l’un des hommes s’emporta en affirmant qu’elle n’était qu’une débile de neko et qu’ils feraient mieux de se servir. Il empoigna le bras de la petite qui parut s’animer pour la première fois depuis que Mary s’était avancée. La fille agrippa violemment la main du garçon en sortant les griffes qui s’enfoncèrent dans sa peau et le poussa avec force sur le sol. Les deux autres sautèrent sur la petite qui se mangea trois coups de poing bien placés avant que les humains aillent rejoindre leur congénère sur le sol. La neko feula et griffa partout où elle pouvait les atteindre avant que les trois agresseurs se relèvent et partent à la course vers une ruelle. Effrayée de la violence de la scène, Misa se recula jusqu’à un arbre derrière lequel elle se cacha, mais une branche craqua lorsqu’elle se pencha pour jeter un nouveau coup d’œil à sa congénère qui retourna vivement la tête dans sa direction. Marysa put alors voir que les coups l’avaient durement frappée et qu’un peu de sang coulait de sa lèvre qui laissait apparaitre des crocs d’un air menaçant. -Je… je suis désolé, je croyais que tu aurais peut-être besoin d’aide alors… euh… je me suis approchée, mais apparemment pas… Dit Mary tout en fixant les traces de sang coagulés qui brillaient à la faible lueur d’un lampadaire. Elle s’approcha tranquillement de l’hybride pour découvrir deux yeux clairs posés sur elle dans un regard d’avertissement. Les griffes de cette dernière n’étaient toujours pas rentrées et elle grondait toujours lorsque Misa s’assit sur le banc en lui faisant signe d’en faire autant. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Du bruit dans l'ombre [PV:Yamaneko] Mar 4 Jan - 13:36 | |
| Déjà que la vie de rebelle, sans domicile fixe était difficile, alors naître neko l'était encore plus. Il faut savoir se défendre contre les humains et les chasseurs, se nourrir avec tout ce qu'on peut trouver dans les rues, se laver dans les lacs au risque d'être vu et d'être poursuivi. Mais cela fait bien un bout de temps que je me suis habitué à une vie pareil. Si je savais encore le temps qui passe, le jour qu'on était, je pourrais vous dire sans soucis depuis combien de temps je vivais en tant que rebelle. Seulement, j'en suis incapable pour le moment, ne m'en tracassant même plus. Et comme chaque jour, je me remémore les vieux souvenirs, les bons moments. La chaleur d'un feu de cheminée, la douceur d'une couverture, la tendresse d'une mère, la nourriture abondante, les bains chaque soir. Tout ses petits plaisirs qui me manquent tellement maintenant. J'aime être rebelle car je suis libre de faire ce que je veux, je ne dépends aucunement de quelqu'un. Mais, je me sens si seule, si faible quand je ne trouve pas assez à manger. Je n'ai jamais réellement voulu devenir ainsi, ce que je suis maintenant mais le destin en a décidé autrement.
La seule chose qui me reste à faire, c'est d'être moi-même, de faire ce qui me plait. Je n'ai aucunement peur de la mort, je m'y suis faite depuis longtemps.
Tout cela ne vous aide en rien sur la situation du moment. A vrai dire, je me passerais bien volontiers d'une telle scène. Je me promène simplement dans la rue quand surgit une bande de trois hommes. L'un deux essaye tant bien que mal de me flatter en me complimentant sur ma beauté naturelle. Le deuxième ne prends pas de gant et va directement au sujet principale, celle de profiter de mon corps tellement qu'il lui fait envie. Mais le troisième est le pire, car c'est celui qui a tenté de me violer sans me demander ma permission. Il s'est jeté sur moi car mon silence l'a plus qu'énervé. C'est ainsi qu'une bagarre sanglante commence entre moi et ses trois hommes. Le troisième homme ne se contrôlant plus, empoigne férocement mon bras. C'est un geste de trop pour moi, il va le payer cher. Mon calme se dissipe de plus en plus, laissant place à la colère et la haine. Je déteste le comportement de ses hommes, a chaque qu'on s'en prends à moi pour ça, je ne suis plus moi-même. Sans attendre une minute de plus, j'attrape la main de cette homme enfonçant avec plaisir mes griffes dans sa main. Ne supportant pas qu'il soit proche de moi, je l'envoie par la suite valser au loin avec force.
Je vous conseille de ne pas vous approcher, sinon, ce sera à vos risques et périls.
Me dis-je sans cesse dans ma tête en les regardant sans relâche. Les deux premiers hommes décide d'aider leur ami en me sautant dessus ensemble. C'était vraiment un geste lâche de leur part. J'ai à ce moment là, subit leur poing dans mon visage, l'abimant au plus haut point. Mais il ne m'ont pas mis chaos, la bataille n'est pas terminée. Je ne m'avoue pas vaincu, je vais gagner car je n'ai pas de limites. Après m'avoir fait si mal, les deux hommes s'approche de leur ami. Sans perdre une minute, je feule comme jamais en leur direction, bougeant mes mains vers eux, griffes sortis dans l'intention de leur faire encore plus de mal. Mais par chance, ils se décident à s'enfuir, me laissant seul dans la ruelle avec mes blessures. Je me mets à lécher mes lèvres, puis mes griffes pour les nettoyer. Même si, je ne les vois plus, je reste sur mes gardes, prête à sauter sur la première personne qui me voudrait encore du mal.
Le goût du sang, l'envie de tuer ne me quitte pas. Je dois reprendre mon calme et rester sur mes gardes. Je n'arrive pas à me calmer car les souvenirs du passé me hantent en même temps.
Je regarde droit devant moi mais mon esprit est ailleurs. Comme à chaque fois que cette situation arrive, je n'arrête pas de repenser à mon dernier anniversaire avec ma famille. Ce jour là, j'avais tué mon père qui avait tué ma mère. Le soir, juste au moment où j'allais me coucher, mon père désirait m'apprendre quelques choses. Épuisé, fatigué, je n'avais aucune envie d'apprendre quoi que ce soit mais lui ne voulait pas attendre. Il avait essayé de me rassurer avec des paroles douces tout en me déshabillant doucement. Ne supportant pas le comportement de mon père, je devais en informer ma mère en criant de peur et d'angoisse. Comme je le pensais, elle m'avait entendu et nous avais rejoints dans ma chambre. C'est à ce moment là, qu'elle avait découvert que son maître, son amant n'était qu'un gros vicieux, pervers qui voulait abuser de sa propre fille. Ma mère avait essayé tant bien que mal de convaincre mon père de me laisser mais il ne le voulait pas.
Les souvenirs s’effacent, mon regard tourné vers le bruit qui m'a fait sortir de cette rêverie.
C'est à ce moment là que j’aperçois une jeune fille, une neko pour être précise. Cela me rassure de voir que c'est une femme mais la colère et la haine ne m'a aucunement laissé. Je comprends en l'entendant, qu'elle a peur de moi et j'admire qu'elle me dise en quelques sortes que je suis forte, débrouillarde et dangereuse. Je la vois s'approcher de moi même si je n'arrive pas trop à distinguer ses vêtements, son visage.
Ma vue était déjà flou à la base mais après un tel combat, cela était encore pire.
Elle souhaite que je m'approche d'elle, que je m'assoie à ses cotés mais je ne fais rien. Je n'ai pas confiance en elle, ni même la force de bouger. Ce combat m'a plus qu'épuisé surtout que la faim présente avant le combat à doublé après. Mais cela n'aide en rien à la situation. Sans cesse, je tourne le regard vers elle, j'observe ses gestes, ses paroles. Je surveille en même temps les alentours, car tout peut arriver.
« Il n'y a plus rien à voir, ni à sauver maintenant, pourquoi tu restes là ? »
Et comme la colère m'habite encore, le ton est glacial. Je suis allé droit au but, ne passant pas par plusieurs chemins. Même si cela peut sembler mal placé d'avoir dis cela d'une manière si colérique alors qu'elle n'a rien fait, je m'en fiche totalement. Je ne tiens pas à m'en faire une bonne amie, ni à avoir sa pitié. Je feule en sa direction pour essayer de la faire fuir. |
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Marysa Neko femelle
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| Sujet: Re: Du bruit dans l'ombre [PV:Yamaneko] Sam 15 Jan - 2:20 | |
| Mary détailla la jeune femme et il lui apparut clairement qu’elle devait vivre dans la rue. Ses vêtements étaient dans un sale état et la position de chatte sauvage qu’elle n’avait toujours pas abandonnée en témoignaient. En s’avançant, la neko remarqua que les yeux de sa congénère, malgré leur vivacité, ne se fixaient pas de manière claire sur elle. Sans doute ne devait-elle pas bien voir, ce qui rendait sa démonstration de combat d’autant plus impressionnante aux yeux de la jeune hybride. Elle n’avait jamais vu quelque chose d’aussi impressionnant, ayant toujours vécu dans le manoir de son père jusqu’à tout récemment, la neko n’avait eu de démonstrations de violence que lorsque les domestiques se faisaient corriger et bien évidemment la sienne lors de son évasion. Qui plus est, la vision déficiente de la sauvage fit réaliser à Misa qu’elle devait sans doute se douter qu’elle était une fille. En effet, pour qui que ce soit à la vision bien claire, la neko devait logiquement être un garçon et ce malgré le fait que sa voix soit efféminée, mais pour une personne dont la vision n’est pas un point principal sa féminité devait paraître évidente. Sans pour autant être rassurée, Mimi ne vit pas l’utilité de réviser son interlocuteur sur son genre. Après tout il était fort peu probable que cette neko se retrouve un jour en contact avec Akiro et c’était bien le seul pour le moment que l’hybride espérait tromper. -Il n’y a plus rien à voir, ni à sauver maintenant, pourquoi tu restes là? Le ton sec de la rebelle ramena la neko aux intérêts présents, la femme à ses côtés était blessée, affaiblie et sans l’ombre d’un doute affamée. D’après le peu de renseignements que la soumise possédait sur ces chats de gouttière, ils étaient toujours en quête d’un tant soit peu de nourriture. Un jour le maître en avait surpris un en train de voler des morceaux de homards de la veille dans les poubelles et l’avait soumis à cinq coups de fouet pour lui rappeler la propriété de qui il était en train de saccager. Akita avait eu envie de pleurer lorsqu’elle avait vu les marques rouges s’étendre sur le dos du jeunot, mais elle ne pouvait rien faire à l’époque puisque son maître n’aurait fait que lui faire partager son sort. Elle était donc restée à regarder, se jurant de ne plus jamais regarder une telle injustice sans réagir et cette fois-ci elle en avait une de nouveau sous les yeux. Le regard baissé sur son sac, l’esclave sorti le pain sans précipitation sous les feulements de la neko qui ne devait sans doute pas distinguer clairement les formes de la nourriture. -Écoute, tu es blessée et puis tu dois sans doute être épuisée de ce combat… La neko évitait de paraître comme si elle la prenait en pitié. Je me suis achetée ce pain plus tôt et en fait je viens de me souvenir que j’en ai déjà chez moi, alors… je crois que tu en aurais un meilleur usage, il va pourrir si je le ramène. La jeune soumise leva la nourriture comme si de rien n’était en levant les épaules. Le mensonge lui était venu tout seul et même à son oreille sonnait véridique alors elle avait bon espoir que la rebelle le croie. L’autre ne bougea pas tout d’abord et Misa déposa le pain à côté d’elle sur le banc avant de sortir un petit pot de confiture qu’elle avait pensé à prendre en surplus pour faire plaisir à Akiro. Elle commençait à le connaître à présent et puis elle savait qu’il serait sans doute contrarié, peut-être même carrément fâché contre elle, mais il ne lui imposerait jamais de violence physique. -Si tu n’en veux pas, je peux aussi partir et te laisser te débrouiller c’est toi la pire! Puis Mary fit mine de se lever et se pencha comme pour reprendre le pain et la confiture qui était déposés sur le banc. Dans un mouvement infiniment lent, la rebelle vint passer une main dans l’ouverture du sac et en prit une tranche, indécise elle la senti avant de la gober sans même avoir l’air de mâcher. Un sourire creusa les joues de la jeune femme tandis qu’elle se rassit, invitant pour la seconde fois la sauvage à en faire de même. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Du bruit dans l'ombre [PV:Yamaneko] Mer 2 Fév - 13:41 | |
| Après une telle bataille, je crois que j'aurais bien voulu manger un cochon entier. Bien entendu, ce sera jamais possible de manger ça quand on est rebelle. Si seulement, je pouvais retrouver un tant sois peu une vie simple, facile et agréable avec une personne qui m'est cher. Cependant, je sens bien que c'est un peu impossible vu mon agressivité envers les gens, vu ma sauvagerie qui à grandi en moi, vu tout simplement le fait que je ne supporterais pas d'avoir des ordres. Je sais bien qu'une vie simple sans soucis veut dire être obéissante envers son maitre ou sa maitresse. Non, je ne veux pas d'une vie comme ça, je préfère ma vie de rebelle, au risque de mourir de faim, de soir ou même de maladie parce que je n'aurais pas les moyens de me soigner. Le plus étrange dans tous ça, c'est ma réaction du moment. Je ne sais pas pourquoi mais d'habitude, je ne suis pas aussi brutale, glaciale envers une femme. Cependant, en la regardant, on dirait un garçon mais son ton de voix en montre le contraire. Je ne sais pas si j'ai raison ou pas mais j'ai l'intuition qu'elle se fait passé pour un garçon. A vrai dire, plus j'y réfléchis, plus je comprends ma réaction. Si je suis si dure envers elle, c'est surtout pour lui faire comprendre que je me laisse pas faire et que malgré le combat que je viens de faire, je suis prête à me battre à nouveau si on cherche des noises. L'instinct de survie peut parfois faire de sacrées ravages, vous ne trouvez pas ?
Mais revenons à la situation du moment, revenons à l'instant même où je lui ai parlé.
Comme à chaque fois que j'essaye d'imposer ma loi et de faire comprendre que je suis dangereuse, je feule sans arrêt. Seulement, pour la première fois, elle ne semble pas vouloir partir, ni vraiment avoir peur de moi. Elle plonge une main dans un sac, je sentais une odeur, une bonne odeur mais je ne voulais pas de sa pitié. Je préférais mourir de faim que de recevoir de la pitié. Mais au fond, ce n'est pas un de ses êtres supérieurs, je ne risque pas d'être drogué pour être ramené de force chez lui, ni même d'être empoissonné pour être tué afin que les rues soit plus surs. Mais de là à ce que j'accepte, c'est tout autre chose. Elle avait raison en disant que j'étais épuisé et aussi blessé mais avais-je vraiment besoin de son aide ? Ce n'est pas la première fois que je me bats et que je sors d'un combat blessée comme ça. C'est dangereux de laisser ça comme ça mais je n'ai personne pour me soigner, je ne peux faire confiance à aucun être soi-disant humain, une neko, peut-être. Par contre, je n'étais pas sur de croire les paroles qu'elle venait de me dire concernant son pain. Comme si c'était logique d'aller acheter du pain et de se rendre finalement qu'il y en a déjà à la maison. Cela semble totalement hors de propos mais bon, dans un sens, cela pourrait m'aider à tenir un peu plus longtemps pour vivre.
C'est une occasion en or à ne pas lâcher.
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi elle sortait un pot de confiture de son sac. Va-t-elle dire que le pot de confiture est en fait la raison de sa sortie de course ? Cela semble un peu mieux mais cela reste encore un peu trop étrange à mon goût. Je la fixe, arrêtant finalement de feuler vu que cela ne semblait pas la faire partir d'ici. Mais dans tous les cas, je ne m'attendais vraiment pas à sa dernière phrase. La première semble normal et tout à fait correcte vu que je ne montrais aucun signe de faiblesse ou d'accepter son offrande. Mais la deuxième m'avait totalement sidéré, surpris que je ne comprenais même pas se revirement. Tout en étant un peu sous le choc de cette phrase, je la regarde se lever et se pencher pour reprendre finalement ses offrandes. Bientôt, je serais à nouveau seule dans ce monde de brute, à attendre patiemment que la mort vienne me chercher vu que je n'avais pas la force de manger finalement. Mais je ne sais pour qu'elle raison, une de mes mains se décide à désobéir à mon mental en allant chercher une tranche de pain. Dès qu'elle fut sous la portée de mon odorat, je la sens doucement avant de manger la tranche d'une seule traite pour être sur que je la lui rendrais pas.
Cela fait du bien de manger un peu mais je m'en veux d'avoir fais ça.
Et oui, je ne supportais pas d'avoir craqué devant un repas offert par quelqu'un. Heureusement que c'est de la part d'une neko sinon ce serait encore plus terrible. Je la regarde dans les yeux avant de ramper et de m'approcher un peu d'elle. Mais il ne faut pas trop m'en demander, je n'avais vraiment pas la force de monter sur le banc. Je crois même que j'allais bientôt m'endormir tant la fatigue était présente en moi. Je ferme les yeux quelques secondes avant de les rouvrir pour la voir à nouveau.
« Humff »
Ce n'est pas ça qui va aider à créer une relation entre les deux personnes mais je n'aime pas présenter des excuses comme présenter des remerciements. Bien qu'elle ai voulu m'aider de son plein gré, je n voulais pas de son aide. C'est elle qui m'a tenté en sortant son pain et sa confiture, c'était de sa faute si je lui avais piqué une tranche de pain. Au lieu de vraiment m'en vouloir à moi, je reportais la faute à cette jeune fille. La pauvre, elle devenait un peu mon souffre douleur sans vraiment le savoir. Et pourtant, le plus terrible dans tous ça, c'est que je lui en veux, néanmoins, je l'envie aussi d'avoir une vie qui semble être remplis de bonheur, peut-être pas autant que je le pense mais assez pour me rendre un rien jalouse.
« Merci pour ton aide...... »
Détournant la tête par honte de l'avoir fait, et aussi pour ne pas voir son visage, ni ses réactions.
« Mais en quoi, je suis la pire ? »
C'était plus fort que moi, je voulais vraiment savoir de quoi elle parlait en disant cela. Mon esprit était plus que tiraillé par ce qu'elle avait dit. Dans un sens, cela m'empêchait de penser à ma vie d'avant, à la torture mentale de mon passé, de mon viol, de la mort de ma mère. Tout cela, je voulais vraiment l'oublier une fois pour toute. En attendant sa réponse, je nettoie ma lèvre ensanglanté avec ma langue, je me recoiffe un peu les cheveux. Finalement, je pose ma tête sur le sol glacé en fermant doucement les yeux. C'était plus fort que moi mais j'essayais de lutter tant que je peux pour ne pas sombrer dans le sommeil. Parfois, je secouais ma tête pour rester éveillé, on pourrait croire qu'une mouche venait m'embêter. En faite, c'est possible que ce soit le cas, je ne devais pas sentir très bon, ni être très agréable à regarder. Mais tant pis, c'est ça la vie de rebelle après tout.
« Dis moi, qu'est ce qui t'a poussé à vouloir m'aider ? »
Je tourne un peu la tête vers le sac de pain et je tends finalement à nouveau ma main en sa direction pour reprendre une tranche. A vrai dire, ses paroles concernant le pain revenait sans cesse dans ma tête. Elle avait dit que j'en ferais meilleurs usage alors autant écouter ses bonnes paroles. C'est vrai à près tout, c'est mieux que je le mange que de le laisser pourrir. Surtout que je n'ai jamais vraiment aimé faire du gâchis. C'est avec moins de peurs, et moins de reproches à moi-même que je prends une bouchée de ce pain en le mâchant bien cette fois-ci. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire la remarque qui suit, comme pour me convaincre encore une fois que finalement, c'est pour la bonne cause, pour l'aider.
« J'aime pas faire du gâchis. » |
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