Tel furent rédigés dans son journal les mots formant un poème mélancolique. Seul pour Bran c’était trop difficile de vivre sa vie. C’est pourquoi, il rédigeait ses sentiments sur des feuilles peuplant son journal tel les maitres, maitresses et nekos le font de cette ville. Il y avait tant de message transmettant une tristesse profonde et dure à prendre. Nulle part il ne nommait le nom de celle qu’il avait perdu. Il ne pourrait jamais plus prononcer ce nom en public. C’était trop dur pour lui. C’était déjà assez difficile d’écrire tout cela qu’il ne pourrait jamais se permettre de prononcer ce nom angélique. Tout son mental était concentré sur son journal. Il ne voyait pas tout le chemin qu’il parcourait durant ce temps. Lorsqu’Olier rédige un poème, il ne faut pas le déranger. Il passait les rues sans voir les voitures ni les personnes qu’il heurtait. Bran ne sentait que son esprit se défouler sur cette pièce d’arbre transformé. Il a failli se faire renverser au moins une bonne dizaine de fois. On pouvait bien lui crier après mais, il n’entendait que dalle. Lorsque Err est dans son monde, rien ne peut l’en sortir.

Enfin… seul un mur peut l’en sortir. D’un pas décidé il se heurta la marboulette contre une grande palissade de bois qui venait entourer un grand terrain. Ce choc le fit tomber à la renverse. De ses pattes, il stoppa sa chute et se secoua la tête. Son journal avait pris une débarque tout comme lui. Il alla le ramasser. Bran referma son journal et le mit dans sa poche de manteau. Lorsqu’il eut fini de se relever, il observa l’imposante palissade de bois. Qu’est-ce qui se cachait derrière ce mur de bois? Il y avait une gigantesque affiche ou il y était inscrit : Les sources d’eau chaude. C’était donc cela. Err s’approcha de l’entrée et pensait en même temps.

*Ouch, ce choc m’a drôlement fait mal. Comment ça se fait que cette source n’est pas annoncée nulle part? Non mais, cela ne se fait pas de mettre cela dans le chemin d’honnête neko comme moi. Je sens que je vais avoir certainement un petit bleu. Bof, cela m’apprendra à ne rien regarder quand je marche. Il ne faudrait pas que je marche pendant que je rédige un poème. Cela pourrait certes me couter la vie. Ai-je faillit déjà mourir? Bof je ne sais pas et je m’en fou. Rentrons dans ces sources. Un petit bain me fera du bien.*

Lorsque Bran pénétra dans cette place, il y avait une place ou payer pour tel ou tel bain chaud. Il s’en approcha et observa ce qu’il pouvait bien lui rester comme choix. Les rotenburo pour les femmes… c’était à bannir de son choix. Même à cela aujourd’hui, il était plein. Le bain des hommes était rempli lui aussi. Il n’y avait plus de place. Donc tout ce qu’il lui restait c’était les bains mixtes. Err sorti un peu de monnaie de sa poche et le donna au vendeur qui l’accueilli dans les bains mixtes. Olier passa la grande porte et se retrouva dans un environnement plus chaud que la normal. Ce fut les bains. Il s’avança juste à côté d’une source. Il déposa son manteau remplis de couteaux. Son journal y était aussi. Il déposa tout jusqu’à se retrouver en sous-vêtements.

D’un pas incertain, il alla s'accroupir à côté de l'eau. Il y trempa son doigt et le retira rapidement. Il détestait l'eau. Il s'assit sur le côté de la source et n'y trempa que ses jambes. C’était relaxant. Il voulait se tremper mais, il en avait bien trop peur. Bran observa les alentours... Personne à un millier de poissons à la ronde. C'était bien. Il pouvait enfin se calmer un peu. Il pouvait finalement se reposer… dormir… Et oui Von Withell s’était endormis. Il avait très peu dormis les jours précédents. Cette eau chaude était un don du ciel même si à ces yeux c'était là pour faire peur aux nekos. Sans qu’il ne le remarque, il y eut une autre personne qui pénétra dans la source mixte. Une femme... belle comme la pleine lune...