Bran Von Withell
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Age : 35
Maître(sse) ou Neko? : neko
Sort avec : La solitude et la mélancolie
Date d'inscription : 16/12/2010
| Sujet: Le début de la fin (histoire) Sam 18 Déc - 22:29 | |
| CHAPITRE 1 : L’enfer… Amour et destruction Liés sans le vouloir L’un a l’autre sans aucun pouvoir Y aurait-il autre chose? NON Nul ne pourra jamais y échapper Avidement tu m’es dérobée
Mon amour A… Oh… Si cruel est mon destin Ne me quitte pas
Ah mais, cette balle est meurtrière, tiens Mon univers est corrompu Omettre de te protéger Ultime erreur j’aurais pu Recevoir ce projectile… MERDIER
Pardonne-moi, j’arrive On se retrouvera Une fois qu’elle viendra Retirer ma vie Qui suis-je pour vivre sans toi Un bon coup sur ce mur pour toi Oui attend moi Il faut mourir sans émoi
Je n’ai plus de voix sans toi Je te rejoins pour moi… pour toi… Tel furent les mots écris par ce cœur lacéré de tout sens. Ce n’était pas celui d’un homme ou d’une femme mais, bien d’un neko. Les nekos sont des hybrides entre le chat et l’humain qui ont perpétuellement vécu en totale quiétude. Ces hybrides possèdent des oreilles, des crocs, des griffes, et une queue de chat. Ils ont aussi l’instinct animal, un équilibre incroyable ainsi qu’une ouïe, une vision et un flair plus développé que la normale. Depuis un bon siècle, les humains ont réduit en servitude cette nation de métis. Ces humanoïdes y ont vu un immense potentiel travaillant. Avec plusieurs années d’acharnement, ils ont réussi à apprivoiser la bête qui sommeillait en ces nekos.
Comment arriver à penser que la race humaine serait apte à instituer cette sujétion? En fait ce n’est pas une question à se poser. La nature humaine les a amenés à cela. Pour ces êtres c’est normal de voir une race disparaitre. La loi du plus fort règne dans cette jungle urbaine. L’esclavage revenait mais, on ne semblait pas en jaser de cette façon. Ce ne constituait qu’un rapport maître et esclave voilà tout. Pour chacun des gouvernements, ce fut correct d’amener à captivité ces bâtards. Ces hybrides n’étaient même pas humains. Même s’ils détenaient une partie génétiquement humaine, les ministres de tous les pays se sont entendu pour dire que ces chimères n’étaient pas des humanoïdes mais, bien des bêtes à être dompter.
Tout de même, à travers ce champ de vils personnages il y en avait qui n’acceptaient pas ce martyre qu’on s’amusait à prodiguer a ces nekos. Plusieurs mouvements contre cette infamie furent lance mais, aucun ne réussit à faire bouger quoi que ce soit. La police anti-émeute arrivait toujours avant que de véritables actions ne furent posées. C’était donc inutile de réagir face à cela. Pour sortir ces hybrides de cette souffrance, les bonnes gens achetaient de ces nekos pour leur permettre de vivre une vie normale. Enfin, ils tentaient de leur en donner une meilleure. Cette boule bleue était remplie de personnes de tout genre. La planète a toujours été ainsi et on ne pourra jamais rien y changer.
Revenons-en à notre métis. Il était enfermé dans un grand chenil ou l’on garde des nekos au comportement dangereux. C’est ici qu’ils sont domestiqués de par les instructeurs de cette colonie. La plus part des nekos faiblissaient après plusieurs séances répétitives et acceptaient d’être amenés en captivité pour qu’on les vende à des humains. Il y en avait d’autres comme ce neko au cœur brisé qui ne changeraient pas même après des centaines de journées de torture. Ils étaient mis dans des salles à l’abri du regard des maîtres à la recherche d’un de ces bâtards.
Ce neko savait bien qu’il ne sortirait jamais de cet enfer. Il retrouvera de cette manière la personne perdue plus rapidement au paradis. De ses pieds il referma son journal. Il était ligoté avec une camisole de force et des chaines. Il ne pouvait donc pas se servir de ses mains mais, ses peton étaient comme une deuxième paire de pattes pour lui alors, ainsi, il écrivait n’usant que sa force de ses pieds. Il était très habile. Une muselière venait l’empêcher de grignoter ses liens. Ce neko ne voyait plus de plaisir à sortir de ce lieu immonde. C’était inutile pour lui. La mort serait même mieux que cela.
Un bruit de porte d’entrée vint le sortir de ses pensées profondes. Était-ce un homme ou une femme? Écoutons le bruit de ses souliers. Rien… que dalle. Ce devait être un mâle sans nul doute. Bof, il ne cherchera certainement pas une chimère de son genre. Il remit ses bottes sans problème. Cet hybride se coucha et tenta de se reposer un peu avant la prochaine séance de torture. En réalité, cette personne était bien une femelle mais, qui se promenait avec des chaussures de sport.
Elle démontrait une grande forme physique rarement vue chez une damoiselle de son âge. Cette jeune femme était coiffée d’une belle chevelure d’un blond châtain attachées en queue de cheval derrière sa tête. De merveilleuses émeraudes venaient garnir le tout dans ses yeux. Un tel regard de jade ne laisse pas les hommes indifférents. Lorsque l’on regardait le reste du corps, on pouvait y voir une poitrine de bonne taille, de belles hanches et donc tout pour plaire au plus quémandant des mâles. Cette femme cherchait un beau métis mais, pas comme les autres. Elle en voulait un qui avait un petit je ne sais quoi. Le vendeur de ce magasin vint l’accueillir à bras ouverts.« Bien le bonjour ma chère mademoiselle. Bienvenue au chenil de la Joie et du Bonheur. Vous venez pour un neko je suppose. Vous verrez nous traitons nos bâtards comme du monde. Nous avons un éventail divers d’hybrides obéissants. Si vous voudriez je pourrais vous faire quelques suggestions. Qu’en pensez-vous »« Non c’est bien correct. Je vais regarder et venir vous voir si jamais j’ai besoin d’aide merci bien, lui répondit-elle d’une voix douce et gentille » Le vendeur la salua et la laissa visiter le magasin général de neko. Elle observait très consciencieusement chacun de ces chat un par un. Celui-là… non, trop cher pour ce qu’elle cherche. Lui… non trop moche. Celui-ci… trop lunatique. Non… non... non et non. Ceux qu’elle pouvait voir n’avaient pas un petit je ne sais quoi. Elle se mit la tête dans sa main gauche. Elle ne trouverait certainement jamais ce que son cœur voulait. Elle savait bien que c’était une mauvaise idée de venir ici. Lorsque sa tête se releva, elle remarqua un couloir qui semblait se diriger vers d’autres cages plus loin ou était-ce des salles. Les lumières étaient plutôt manquantes dans ce petit couloir. Elle y posa un pied, puis deux et continua ainsi. Lorsque le vendeur la vit emprunter ce passage, il accourut pour arrêter la damoiselle.« Êtes-vous vraiment sûre de vouloir aller par là-bas? C’est là où je garde les chimères qui ne sont pas encore totalement domestiqué. Vous ne voulez certainement pas cela. »« Je crois que j’ai été claire. Laissez-moi aller voir en paix. » « De toute façon, vous allez avoir besoin de moi. Ces nekos sont enfermées à double tours dans leurs salles. Il vous faut la clé pour ouvrir ces serrures. De toute manière, avec ces hybrides dangereux je préfère être là au cas où. J’en ai certains qui savent ouvrir certains verrous. »« Faites comme bon il vous semble mais, allumez moi une lumière bon sang. » Le vendeur posa sa main sur le côté du couloir et appuya sur une tuile qui s’enfonça. La lumière s’installa tel un oiseau dans son nid. Plusieurs salles s’offrirent à elle. Sur chaque porte, il y avait un petit pedigree de ce que l’on pouvait voir de chacun d’entre eux. Il y avait une entrée qui eut gardé son attention. La seule qui était écrit au-dessus de la fiche de ce neko: “Gare à vous! Danger! Ne pas entrer! Danger!” D’un pas décidé, elle s’en approcha et observa le pedigree. Il y était écrit:Prénom : Bran Err Olier Nom : Von Withell Âge : 21 ans Cheveux : Bruns Yeux : Rouges Nombre de doigts : 9 Cicatrices : Oui Tatouage : Pentacle du démon sur son cou Percé : À l’oreille gauche: un “A” d’anarchie Sang : AB+ Un grand voleur, il aurait tué plus de quinze personnes durant toute sa vie. Un choix à bannir de votre liste de nekos à acheter. Il ne parle pas depuis qu’on l’a attrapé il y a deux semaines. Aucune réaction aux méthodes d’apprivoisement. Un sérieux problème dans la tête. La jeune femme fut vraiment surprise par ce qui reposait sur cette feuille de pedigree. On dirait bien qu’ils en ont mis un peu plus que la réalité. Enfin, elle espère. D’une main, elle prit la feuille de Bran et l’apporta au vendeur en lui disant:« J’aimerais bien cela voir ce neko. Il a piqué ma curiosité. » Le vendeur fut estomaqué quand elle lui apporta la feuille de Bran. Ce meurtrier sans peur du sang ni des entrailles… Elle désirait voir ce fou. Ce marchand ne savait point comment réagir. Pourtant, il lui avait dit qu’il devait lui permettre de trouver le bâtard qu’elle désirait. Le vendeur prit ses clés à sa taille. Il tremblait. Cet homme chercha la bonne clé parmi toute sa collection. Le vendeur ne semblait point dans son assiette. Lorsqu’il trouva la bonne, il alla la porter à la serrure tremblotant. Ce commerçant tourna la clé et ouvrit doucement la porte. En espérant que Bran dormait. Ce serait mieux ainsi et cette femme ne le choisirait certainement pas. Dans cette sale il n’y avait qu’une légère lumière au fond de la salle. Juste de quoi pour voir des ombres et des formes. Le vendeur entra en premier et ouvrit la lumière. Von Withell dormait. Fiou! Le boutiquier poussa un grand soupir pour montrer une certaine joie. Il n’eut point le temps de se retourner qu’il fut bousculé de par cette jeune femme. Elle observait ce neko à la crinière brune. Cet hybride était maintenu de par une chemise de force ainsi que des chaines prises au mur et une muselière. C’était vraiment fou. Qui pouvait bien faire cela à ce métis. Cette sportive se retourna brusquement vers le vendeur et lui dit d’un ton plus arrogant:« Libérez-le. C’est lui que je désire avoir. Débarrassez-le de ses chaines et de tout ce qui le gêne. C’est fou à quel point il est enchainé. Faites-moi le plaisir de lui ôter cela. » Le marchand ne sut pas comment réagir mais, il n’eut pas vraiment le choix. Il s’approcha d’Err et lui déverrouilla tous les cadenas qui jonchaient tout son corps. Le peureux lui retira sa camisole de force en tremblotant. Le neko dormait toujours. Une chance qu’il avait le sommeil lourd. Un bien grand hybride se présenta à cette femme. Il portait un grand manteau noir avec des ceintures autour de sa taille et de ses bras. Ce bâtard semblait porter un chandail à manche longue rouge en dessous de son pardessus. Il était aussi vêtu de pantalons rouges et une paire de bottes noires avec des protections en acier. La jeune femme s’en approcha et voulait le voir un peu mieux de plus près. Lorsqu’elle fut assez près, Bran ouvrit ses yeux et lui sauta dessus avec un couteau qu’il avait caché de tout le monde. Cette damoiselle était maintenant sur son dos avec Olier sur elle. Il appuyait avec une telle force que madame saignait. Le vendeur s’apprêta à sauter sur Bran mais, la jeune femme lui fit un signe de main pour lui dire qu’elle contrôlait la situation. Elle dit au neko:« Bonjour Bran. Ouch! Moi c’est Calyope Solara. Heureuse de faire ta connaissance. Si tu me tues ainsi, tu auras sur la conscience la mort de deux autres de tes semblables. Je fais vivre deux autres nekos avec mon maigre salaire. Laisse-moi vivre et je te sors d’ici. « Bran Err Olier Von Withell la regardait d’un regard de tueur. Quand elle lui dit qu’elle avait deux nekos comme lui, il y pensa plus de deux fois à la tuer. Cette chimère se retira et serra son couteau dans sa poche de manteaux. Il se retourna pris son journal et son crayons et les mis à la même place que son objet coupant. Par la suite Bran se releva et fit face au mur. Puis soudainement, Err commença à se heurter la tête contre cette surface verticale. Et de un… de deux… et de trois coups biens portés contre le mur. Bran se frotta le front et se retourna vers sa future maitresse. Err saignait un petit peut mais, ne disait rien. Il restait là fort de caractère. Il avait la tête dure ce neko.
Von Withell la regarda d’un regard plus attentif mais, il manquait quelque chose dans son regard. Ses yeux étaient vides d’émotions. On ne pouvait rien y lire. Ce fut bien une des première fois que Calyope Solara voyait une telle chose. On pouvait penser qu’il y en avait gros derrière ce manque de sentiment. C’était comme s’il avait perdu quelque chose d’important qui le faisait vivre. Maintenant, Bran ne semblait plus trouver aucun plaisir à ce que l’on peut appeler la vie. Cela pouvait être n’importe quoi. Seul ce bâtard savait de quoi il s’agissait vraiment. Si personne ne l’aidait à sortir de ce manqué total de sociabilité, il resterait certainement ainsi toute sa vie jusqu’à temps que la grande faucheuse vienne pour lui. Solara le regarda d’un regard triste. Elle se devait de trouver ce qui n’allait pas chez lui. Il va falloir qu’elle le garde à l’œil. Si Bran se frappe ainsi tout le temps, ce neko va briser les murs de l’habitation de Solara mais, plus important, il va se faire mal. Il fallait que Caly paie pour lui sinon Err risque de recommencer et de se faire de plus graves blessures que celle qu’il a présentement. Solara s’empressa d’aller voir le vendeur et de lui demander quel était le prix pour ce neko étrange.« Bon combien je vous dois pour lui? » « Cent… oui cent dollars… Je vous le laisse à ce prix-là. Ne revenez plus jamais avec ce monstre ici. Je n’ai pas envie de mourir sous sa main. »Calyope sortit une liasse de billet de son pantalon. Elle commença à compter voir si elle avait assez. Dix… trente… cinquante… soixante… quatre-vingt… cent… Le compte était bon. Solara remis ce qu’il lui restait de son argent dans sa poche et tendit l’argent au brocanteur de bâtards. Le marchand ne se fit pas prier pour prendre ce montant et voir cette abomination partir. Le commerçant recompta pour être sûr si cette dame avat bien fait le calcul. Lorsqu’il fut sûr de la valeur du paquet de billets, il sourit à Calyope et l’invita à sortir de ce chenil avec sa nouvelle possession. C’est logique qu’elle ne s’éternisera pas en ce lieux de souffrance et torture. Caly tendit sa main vers son nouveau neko pour l’emmener avec elle. Bran l’ignora et débuta son ascension vers une plus grande liberté. Enfin… il espérait.
D’un pas calme mais, décidé, il se dirigeait vers la porte. Pour finalement attendre là le temps que Calyope arrive. Lorsque Solara remarqua que Bran n’était plus là, elle regarda derrière elle et le remarqua attendant à la porte. Caly s’empressa d’aller le rejoindre. Err lui ouvrit la porte. Solara ne comprenait pas le vendeur. Il ne ressemble point à un monstre. Ce métis est même très gentil. Elle sortit. Ensuite ce fut le tour d’Olier. Le neko fut légèrement aveuglé de par la lumière qui provenait du ciel. Il devait s’y réhabituer. Calyope voulait en savoir plus sur Bran. Elle tenterait de tout connaître sur lui. Ils commencèrent à marcher vers la maison de la nouvelle maitresse de notre neko.« Alors est-ce que c’est vrai que tu ne parles pas. « Un hochement de tête de la part de l’hybride suffit comme réponse. « Ca veut donc dire que tu ne sais pas écrire. » Un mouvement de tête de gauche à droite fut une réponse surprenante.« Ah oui? Ah bon. As-tu une famille? » Aucun déplacement de la tête de la part de Von Withell lui fit savoir qu’il ne désirait pas en parler… enfin… pas pour le moment.« Bon bien… Avais-tu une petite amie? » Bran ne réagit même pas. Il faisait comme s’il n’avait rien entendu ou tout simplement qu’il ne voulait pas en parler. Err ne voulait plus jaser par des oui ou des non. Il ne suivait que sa maitresse et c’est tout ce qui lui importait. Elle tourna alors à une ruelle à droite et une autre à gauche. Puis finalement, Solara se tourna vers une petite maison. Elle pénétra dans le jardin puis arriva à la porte. Bran restait sur le trottoir observant l’allure de la bâtisse. Une minuscule maison… vivre à quatre là-dedans c’est possible. Cela ne semble pas trop en piteux état. Von Withell fit comme sa maitresse et arriva à côté d’elle. Elle ouvrit la porte avec sa clé et l’invita à y entrer. Il s’avança et pénétra dans la maison de Calyope. |
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