La neige est futile, mais je l'envie pour son cycle éphéméride. [P.V N°14]

Date d'inscription : 10/01/2010

Les jours me semblent vide, les absences de certains me devinrent vites plus qu'insupportable. Je ne me souviens pratiquement plus du temps où j'étais constamment seule. Presque comme s'ils n'avaient jamais existé. Pourtant parfois, quand j'attend le retour des uns et des autres dans un le corridor du vert feuillage de mon balcon, je me dis que ces instant n'était pas plus mal. Je souffre de l'absence. J'en suis venue à me dire que d'attendre me ferais sourire. Les jours passèrent, un ou deux mois ensuite. L'attente, les attendre. Je ne suis pas un robot, je dois avoir une vie à vivre, et de chaque instant je m'affaiblie d'attendre sans cesse. Nous voilà en décembre, le peu d'arbre qui bordent mon horizon on perdus leurs robes, ce sont mis à nus pour la vue de tous, les arbres s'exhibe sans leurs parures et semblent tristes sans elles.

En ce jour, je ne connais pas réellement la date exacte, il neige... De tout temps je n'avais jamais aimé la neige, enfin, je l'avais plus envié qu'autre chose en premier lieu. Je l'enviais pour son cycle éphéméride. Elle, avait au moins la chance de pouvoir s'en aller, et de venir comme bon lui semble. En soit elle ne meurt jamais. Elle revit chaque hiver, elle se balade toute l'année sur les multiples facettes de ce monde. Pures et froide. Nous sommes si proches pourtant elle, ne m'enviera jamais, car elle n'a pas de sentiments, elle n'a pour but que de tomber sans soucis, conséquences ou non elle tombe.

La fin de l'après midi approchait, toujours personne, j'avais froid. Mais je ne décolérais pas. On passa à ma porte, des gangs de tueur du dimanche qui ne cherchait même pas à me parler tans il m'avais vue. Je faisais la morte depuis plus de deux mois. Ecoutant les bruits des pas dans la neige je me décidais enfin à sortir. Prenant un petit trousseau de clé je cherchais des vêtements plus chaud et une écharpe, une fois dehors, je pénétrait le pied dans la neige. Elle était si épaisse.

Les ruelles passèrent les horizons devinrent un peu plus sombre, bien qu'il ne soit pas bien tard le ciel se couvre de plus en plus vite de son épais duvet d'ombre. Arrivé devant ce bâtiment ou je n'étais pas si souvent entrée je pouvais voir que les murs était toujours les mêmes les cages aussi. De simples guirlandes pouvait me rappeler le joyeux bordel de noël. Des clochettes au cou de certains neko, des bois de de cerf sur le haut de têtes de certains. Presque le gérant gros et gras aurait fait abstraction de sa méchanceté en ces jours de fêtes. Entrant dans le joyeux bazar je ne parlait pas. Je ne sourit pas.

" Kyuketsuki ! Joyeux Noël à vous ! J'ai pris la plus belle brochette de mâle en attendant votre arrivé ! "

Je fit semblant de sourire en lui retournant le sourire, mais aujourd'hui je n'était pas venue chercher un mâle mais une femelle, je lui fis un signe avant de m'avancer vers lui, son air enjoué me refila la gerbe sur l'instant alors qu'il me conduisit près de ces plus belles cages. Je faisait la grimaces, certains leurs ressemblaient de trop.

" Vous n'avez pas de femelles ? J'aimerais en avoir une chez moi. "

Il s'exécuta alors que je m'approchais d'une cage de verre fin, là dedans je pouvais la voir, la perle. De son habit sombre elle me parut fragile et morte. Je lisais la petite pancarte "N°14" ce nom me fit sourire, elle n'avais pas de prénom ! Mais j'avais l'impression de la connaître !

" Qui est-elle ?

- Une expérience un peu trop turbulente.

- La 14 ...?

- Et bien oui. "

Mon rire fendit mon visage de sucre, c'était la 14. Je l'avait vue dans des journaux ! Le vendeur pris la peine de me renseigner un peu plus alors que je tapotait la cage en murmurant une petite chanson qui me passait par la tête. Elle me sembla un peu frêle pour une arme ! Mais je la savourait du regard. Elle avait l'air si douce.

J'étais presque devenu plus faible que faible en la voyant. J'aurais pu rester ainsi pendant des heures. Je me mis près de la cage en collant mon dos à cette dernière rien ne semblait bouger.

" Une arme destructrice ravage tout sur son passage. N°14. " voilà le gros titre d'un journal ! Si j'avais su qu'elle était à l'animalerie centrale je serais venus bien plus rapidement ! Je n'aurais pas attendu des jours durant le retour de tierces personnes qui ne reviendront jamais.

[ Court désolé ]

Date d'inscription : 25/12/2010

Les journées défilaient à une vitesse incroyable depuis que j'étais dans cette animalerie, je ne sais pas ce qui m'était passée par l'esprit de me laissais faire attraper par la fourrière, surement que le froid a tout simplement engourdie ma cervelle.

L'endroit était rempli d'humains qui recherchaient de quoi se satisfaire pour la période de fin d'année. Certains étaient gros d'autre maigre, mais tous avaient un regard pervers qui me dégoutée, plusieurs avaient tenté de s'approcher de ma cage, mais en vain, à chaque fois que le nom d'expérience de guerre ressortait les gens tremblaient et passée à une autre cage ... Parfois un sourire s'échapper de mon visage lorsqu'une femelle neko enlever un vêtement pour captiver l'oeil de ses maudits humains, je ne leur en voulaient pas, mais cela me dégouter à un point incroyable. Certains des animaux avait de pittoresque déguisement de Noël sur leurs épaules. Plusieurs heures passèrent c'était l'heure du repas, le vendeur balançât des croquettes pour toutes les cages remplies de bêtes, lorsqu'il passât prêt de ma cage il s'arrêta me lançant un regard de panique, je venais de me mètre à genou à cause de la pittoresque taille de sa prison qui était bien plus renforcée que les autres. L'humain lui adressa la parole d'un ton doux de peur de l'offenser.

"Vous voulez quelques choses d'autres à manger madame ?"

Lui adressant à mon tour un regard je l'observais dans les yeux le dévisageant d'un regard sombre, pourquoi ce misérable homme se met à me parler d'un ton si doux, il me donnait envie de le tuer à coup de gamelle dans la tête, elle était enfermée et pourtant elle dégageait une peur autour d'elle que tout le monde percevait. Je ne me plaignée pas, sinon je me serais déjà enfuit depuis un certain moment, au moins ici il faisait chaud, ma petite bouche frêle s'ouvrat laissant sortir un son presque trop doux.

" Je veux ton bras dans mon assiette avec du sel."

A ma douce surprise l'homme se recula précipitamment me laissant seul comme je le voulais. J'étais satisfaite de mon acte, mais je me sentais maintenant affamée ... Quel drôle sentiments de se sentir conquise et à la fois frustrée. M'allongeant dans cette pailles secs je mis ma tête sur le coussin que l'on m'avait donnée à mon arrivée, il était quelques peux déchirée par mes griffes lorsque je dormais et que je faisais un rêve où je tuais ... Soupirant je me demandais si un jour, une personne voudrait bien de moi ...

Tous les hybrides partaient un à un, N°14 fit l'une des 24 neko qui restait, les autres était réserves ou était des mâles un peu trop dominant. Le vendeur comptait son argent avec un beau sourire, ayant fini ses comptes il rangeât l'argent dans son coffre. Quand tout à coup la sonnette chantonna sa mélodie pour témoigner de l'arrivée d'une personne. Peu m'importai de toute façon, qui que la personne soit elle ne venait pas pour elle ... Qui viendrait donc pour moi de toute façon, mon regard restée coller au plafond ne lançant aucun regard sur la nouvel arrivée je ne savais même pas si c'était un mâle ou une femelle un humain ou un hybride ... J'entendis parfaitement le pas des chaussures du gras vendeur partir vers la personne en question. Balbutiant quelques mots il commença à discuter avec la jeune femme qui ne semblait pas convaincue de la marchandise qu'on lui proposait. Je fut très surprise quand la voix de cette jeune fille fut près de mes oreilles, en effet d'après les sons que j'entendais elle était devant ma cage, je ne fit aucun geste. écoutant le long discoure sur ma vie que le vendeur dicter j'eus un petit sourire sur le visage, elle allait surement passait à une autre neko. Mais non l'humaine restée la devant ma cage ... Qu'avait elle dans la tête elle est folle ou quoi ? C'est alors que je vis le dos de l'inconsciente sur ma cage ...

Mon petit poing venait de se serrer légèrement, mais je ne fit aucun geste j'étais un peu amuser tout de même. Une jeune fille arrivant de nulle part s'accoudant à ma cage c'était quand même assez drôle.

Me levant à genou sur la paille sec qu'inondait ma cage je mise ma main contre les barreaux de la cage en tirant doucement venant tordre les barreaux de celle si

" Yen à qui essaye de dormir bande de c*n "

Fixant la fille dans les yeux d'un regard froid elle la contempla de bas en haut, elle était plutôt jolie pour sa grande taille. Je pouvais voir une arbalète qui surplombait sa hanche. Une femme qui se prend pour une guerrière ? Drôle tout de même, parmi tant d'arme existant au monde elle n'avait pas prit une arme qui exploser tout sur son passage mais une simple arbalète ... Elle m'énervait qu'avait elle à me regarder comme un jouet ?

"Tu te prend pour qui à me fixer ? "

Date d'inscription : 10/01/2010

"Tu te prend pour qui à me fixer ? "

Pour qui je me prend, pour moi bien sûr, les animaux ont de ces questions parfois. A certains instants de ma vie j'aurais presque jugé que l'usage de la parole n'aurait même pas du leurs être offert. Bon certes parfois ça peut servir, mais sur 25 cas sur 30 ils ne sortent que des conneries. Je réfléchissais quelques minutes sur la thèse de la non parole des inférieurs, puis tout compte fait je finis par sentir un lourd regard sur ma personne, d'un air de dire, je vais te faire peur, attention je mord ! Moi aussi je mord ! Tu veux voir ?

Répondre ou ne pas répondre, une nouvelle thèse, si je m'écoutais, je pourrais passer bien des heures à faire cela, pourtant j'avais bien d'autre chose à faire, bien que réfléchir ... Passons je m'emballe, je suis sûre que dans 10 Minutes je vais vous dire que e suis ange, non non non ce n'est pas la peine de négocier je me tais sur mes thèses, pour les prochaines minutes. Maintenant je lui répond, alors que son regard se porte sur mon arbalète, dont je ne faisais plus usage, un genre de collier de plusieurs kilos, je suis comme un rappeur mais sans chaines, hihi, je suis tellement drôle quand je m'y met ... Bref.

" Je suis ... Ton pire cauchemar ? Non. Je suis celle qui ose te regarder, tu vas me frapper ? J'en doute, t'as l'air de rien ... 14.. En cage, t'es tombé trop bas. "

Dans un sens je n'avais pas tord, il faut tomber bien bas pour se retrouver en cage quand on est aussi connue que cette minette, personnellement moi je n'aimerais pas m'exhiber sur un petit ta de paille avec une telle réputation. Après chacun son truc. Si son but et de faire " moi je suis faible mais je mange ta main quand tu veux " qu'elle s'amuse tans qu'elle le peut. Un jour elle ne pourra plus rire du tout. Ce jour là j'espère bien être au premier rang, la défaite de l'arme destructrice, quel croustillant titre de nouvelle amère du matin. Bref... Je m'étale encore sur la page blanche de mon âme.

Le souffle d'un vendeur pétrifiait dans on cou, j'avais oser faire affront à la perle rouge, rouge écarlate, métallique, celle a qui on ne fait jamais rien, on ferme sa petit clapet de peur de se faire manger. Elle est en cage, elle peut casser un barreau passer entre tout ... Elle reste un stupide bête au test merdique. Je m'attarde sur elle pour sa valeur.

Un tas de papier, un bic, mon chéquier par la suite je suppose ? Je ne paye qu'en liquide ou en monnaie de singe, parfois en vie mais surtout en liquide. Je pris soin de calligraphier chaque lignes, comme un moine sur un vieux manuscrit ancien oeuvre de la photocopie. Une fois signer je fais mettre à terre mon arbalète prêt du comptoir je descend mon sac et je cherche à payer mon du. Je lance un regard froid sur le vendeur.

" A crédit? En Trois fois ? En vie ? "

Un sourire mesquin retenti alors que je regardais l'homme tremblait encore plus qu'il ne tremblait avant.

" Merci. "

Dans le fond, qui suis-je réellement, cette question me trotais dans la tête, et d'ailleurs je foutais quoi ici déjà ici. Allons bon, je deviens sénile, je serais presque fière si sur l'instant je ne me sentais pas au plus ridicule de mes actes. Pourquoi ne l'es ai-je donc pas attendu ...? Je devrais rentrer ? Mourir ! Tiens donc, Kyu va mourir tu nous feras des vacances. Ouais pourquoi pas. Je suis folle, folle de moi même. Mon nom est "Modeste" ?

( Pas long désolé. )

**Contenu sponsorisé**