Voila à présent plus de 4 générations que les Humains de la Terre ont migrés au Nouveau-Monde. Et bien que seulement la moitié des capsules ne soient arrivées à bon terme, la vie continue et cette nouvelle planète se peuple petit à petit. Mais les Humains qui avant étaient doués de la science ont maintenant perdu la plupart de ces connaissances. Ils ont appris à vivre simplement… Bien que le reste des scientifiques se soient penchés par la suite sur des expériences bien particulières…
En l’An 53 du Nouveau-Monde, ils créèrent les premières Chimères. Ce n’était alors que des créatures sans forme et qui ne restaient en vie que quelques minutes. Mais ils étaient sur la voie, et quelques années plus tard, la Chimère parfaite fut menée à la vie avec succès. Rapidement, cette découverte fut promise à un très grand avenir, et promettait d’être très lucrative… Les Premières Chimères furent commercialisées en 102, et 10 ans plus tard, on en trouvait pour toutes les bourses.

En l’An 126, le continent des Neïkos fut découvert. C’était une véritable forêt, qui semblait sans cesse plongée en automne. Mais au-delà de la beauté des lieux, ce fut la découverte des habitants de du continent rouge qui intéressa leurs voisins. Ils furent baptisés Neïkos, et rapidement on découvrit qu’ils avaient la faculté de parler… Cette nouvelle découverte signa la fin de leur liberté. On les captura, on les dressa, et un véritable commerce (sans doute le plus important) se mit en place. Les Neïkos n’étaient plus alors que des jouets, des animaux de compagnie doués de parole pour les Humains, et de plus en plus populaire.

Quand aux Esclaves, une loi fut prononcée en 185, pour faire face à la pauvreté de la moitié des Humains, profitant ainsi aux plus riches, comme toujours. Les plus pauvres pouvaient alors se déclarer Esclaves d’un Maître et ainsi gagner l’argent qui nourrirait sa famille. Pourtant bien vite, la loi changea de bord, et ce fut alors une hécatombe. Chasser, puis vendue, les pauvres étaient victime d’un trafique d’un autre genre, abattues si ils n’étaient ni beaux, ni vigoureux…