Je la regardais semblable à la fillette qu'elle me donnais l'impression d'être. D'un pas lent mais pourtant agréables nous nous dirigions dans un bus, endroit peu commun ou je n'avais pas l'habitude d'aller. Elle paya en monnaie, et non de singe. Je n'étais pas honteux elle payais pour m'amener avec elle, je n'avais aucune raison d'avoir un poids sur le coeur. Je la suivis dans la grande allée. Au loin je pouvais apercevoir deux places, sûrement les notre, en tout cas c'est ce qu’incité la blondinette aux yeux topaze. Je n'avais plus de solution que de la suivre? S'installant côté fenêtre ma place fut à celui de l'allée.
Des yeux se posèrent sur ma personne comme des centaines de coups de fouets alors que je tournais le visage vers Mizuki pour admirer plus le paysage qu'elle en premier lieu, pourtant elle avait une frimousse plutôt attirante. D'une minute à l'autre le ciel ce fut plus foncé, moins accueillant. Le ciel changeait du tout au tout, bien plus que la vision de l'animalerie. Un immense nuage noir se dessina dans le bleu semblable aux yeux de la dame. De ma vie je n'avais supporté la couleur des nuages, tantôt blanc tantôt gris... Il changeait encore plus de couleur que ne changeait de robe une damoiselle en soirée chic ! Pourtant qui sait le nombre de robe qu'elles sont ainsi capable de porté. L'instant d'après je fut arraché de mes hypothèse par le moteur du bus qui repris son vrombissement et le bus entier sa route par la même occasion. J'ignorais encore à l'instant ou cela aller me mener d'avoir accepter de sortir.
Ma queue sortie des méandres du siège avant de sortir pointer le bous de son nez vers la demoiselle. Une musique douce la berça tout le long du chemin alors qu'une jeune fille attira mon attention. C'était une semblable ! Elle était avec une humaine, douce et gentille à première vue. C'est rassurant de voir que certains humains ne sont pas des monstres et qu'ils peuvent avoir un coeur. La gamine se retrouva dans les bras de sa mère de procuration alors qu'un pincement me ramena à la réalité. Il pleuvait comme jamais je n'avais plus sentir la pluie de plus prêt ! Elle fouettait la vitre !
Sur les premiers instants je ne put garder ma peur en moi même alors que peu à peu le torrent de fouet se transforma en douce plume volant au gré du vent. Je n'étais pas en danger ici. J'avais été bien bête de me croire en danger. Tiens voilà donc que l'humaine me regarde? D'un geste simple je lui mit les cheveux sur le visage avant de déclarer d'une voix un peu roque
- Tu t'ennuies au point de n'avoir d'autre occupation que l'admiration de ma race ? Dis-je en riant avec ironie, elle, avait un air perdue et celui de ne pas trop avoir compris. Je m'étirais doucement avant de mettre une petit pêche sur le front de la petite dame. Le bus freina. Mes cheveux partirent vers l'avant alors que mon visage semblait ne pas avoir pris la même direction. Fermant les yeux je en cherchais même plus à savoir ou je me trouvais. La seule chose en été sûr, j'avais beau essayé je n'avais pas envie de me retrouvé nez à nez avec la pluie. Mes oreilles se crispèrent alors que je retournais dans les songes de mon passé...
- Un jour de pluie... Quelques années avant tout rêves d'enfant. -
Je n'étais pas des plus malheureux mais pas non plus le plus heureux des neko. J'étais dehors, je ne risquais que l'animalerie, la mort, la maladie, la malnutrition et le froid qui ne tarderais pas à s'abattre sur moi comme l'année auparavant. Pourtant j'étais là, carton comme maison. Vêtements déchirés pour se réchauffer. J'avais vécu la vie de château et j'avais dépéri de mon propre gré. La rue est ma mère elle me protégera ! J'avais entendu cette phrase dans un bouquin que lisait l'homme qu'on avais dit un père adoptif pour moi.
La rue n'est ni chaude comme ma mère, et ne me protège de rien ! Encore moins des hommes ! Du fond de ma rue j'entendais la rue, le marché battait son pleins ! Une occasion de voler, moi Killik, enfant de cette rue je pouvais venir et aller ! Mais rarement voler comme bon me semble. Je chiper sur étalage fruit légumes et surtout viande pour me nourrir un temps soit peu. La pluie claqué ma peau ! Les passant enchaîner sur le fouet. Une petite fille me pinça et me frappa avec un jouet.
Retournant à mon carton je pouvais voir qu'une fillette m'avais suivis. Que me voulait-elle ? Sa mère l'avais suivi, la gamine elle, jouait avec mon oreille alors qu'elle me tendait un biscuit. Je le prit d'abord, dans son geste de gentillesse la gamine fut coupé. Une claque sur le visage, le biscuit tomba dans la boue. La fillette ne dit rien. Elle pleura simplement en s'excusant. J'étais presque touché.
- Tu vas tomber malade si tu t'approches trop de cette chose ! J'avais été abattu, encore plus que la gamine... Je n'étais plus qu'une chose, plus un objet, plus un animal sur le marché. Mais une chose. De ma vie la pluie ne m'avais fait mal. La claque de la mère mené au salut de celle de la pluie.
-**.**-
Ma nostalgie s'envola tel la gamine de mes souvenirs alors que le bus freina pour un premier terminus ... Le notre ? Que sais-je s'il était le notre mais la pluie battait son pleins. Je préférais refaire un tour que de supporter la pluie glacée.