Mes jambes décolèrent du béton et ré atterrirent avec une souplesse et une force surprenante sur un échafaudage suspendu contre le mur du bâtiment en face du commissariat. Ce n’était pas bien haut, du moins à présent, je sauta donc à terre et chercha Mizuki des yeux. Où pouvait-elle bien être, je la tenais pourtant bien par la main avant de sauter. La belle atterrit à côté de moi, elle avait l’air blessée. Bon sang, qu’est-ce que c’était passé pendant ces quelques secondes où la balle qui m’avait éraflée l’épaule m’avait du même coup fait lâcher la main de la neko. Je me sentis coupable, Mizuki saignait de la nuque et c’était à cause de moi, si j’avais pu la protéger comme elle le faisait pour moi, ce ne serait pas arrivé. Je voulu lui apporter mon aide cette fois-ci mais elle m’embrassa, doucement, tendrement et en même temps durant un très court laps de temps, comme si c’était juste pour me rassurer qu’elle allait bien.
« Prête ? »
Je lui souris sans répondre, elle était si forte. Même avec une telle blessure, elle continuait sa route, elle souriait comme si de rien n’était, mais ça se voyait qu’elle souffrait. Et pourtant rien dans son attitude ne trahissait cet état de faiblesse momentané. Une guerrière, voila ce qu’elle est, quelqu’un qui ne recul pas devant le danger, quelqu’un qui affronte la réalité et en sort vainqueur. Une valkyrie des temps modernes. Je la prise par la main et ensemble nous nous mettons à courir vers la forêt. Bien que je n’y aie jamais posée les pieds, elle était certainement notre meilleur endroit de survie, pour le moment en tout cas.
Une fois traversé la rue à toute vitesse, j’escalada la première le grillage qui séparait les bois du béton. Derière la nuit commençait à montrer le bout de son nez, les arbres faisaient naître des ombres assez monstrueuses au fur et à mesure que le soleil descendait sur l’horizon. Je resta à côté de Mizuki, bien trop froussarde pour avancer seule dans un endroit aussi pommé, sombre et hostile qu’une forêt. Il ne faut surtout pas se séparer, c’est comme ça que commencent tous les films d’horreur dans la nature. Le groupe se disloque et quand on est seul on devient forcement plus faible. Etant donné que j’étais déjà incomparablement faible face à la belle neko, je ne vaudrais absolument rien toute seule au milieu de tous ces arbres. J’attrapa instinctivement le bras de la belle, me collant contre elle alors que des frissons me parcouraient déjà le corps rien qu’à regarder les ombres s’allonger :
« Heu … Mizu, j’ai … j’ai peur là. On fait quoi ? Tu veux vraiment qu’on avance ? En plus il fait froid la nuit, viens on va se trouver un petit coin ailleurs, moins … »
Je n’arrivais pas à finir ma phrase, mes yeux ne pouvaient se détacher d’une des ombres d’un arbre qui, superposé à une autre donnait la forme d’une créature aux longues griffes qui s’étiraient lentement mais sûrement vers moi. Je me colla un peu plus contre la belle, passant presque derrière elle pour fuir cette chose qui en réalité n’avait absolument rien de dangereux. Mais quand l’imagination travail de concert avec la peur, on se met à avoir des hallucinations partout.
[vous avez carte blanche pour poser le décor ]
Fushigi Kurai
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Dim 28 Nov - 17:31
Le téléphone sonnait, rompant le silence immuable de la maison. Fichu néko qui pionçait alors qu'il avait du boulot. Je vous jure... même pas fichu de prouver sa reconnaissance alors que c'est moi qui le logeait! Pauvre gamin arrogant! Finalement je devais me tapper le travail moi-même. Comme on le dit si bien: "quand tu veux que quelque chose soi bien fait, fait le toi même." C'était bien peu de le dire, autant me faire signaler que j'avais adopté un gosse qu'engager un serviteur. J'avais fini de ranger cette maison de fond en comble, et juste au moment où , temps sacré marquant le repos du combattant, j'allais prendre mon thé, il fallait que ma ligne de bureau se mette à sonner. Vraiment, j'aurais pas pu rêver mieux comme journée. Je me précipitait à l'étage pour aller répondre, vu qu'il s'agissait d'un téléphone à cadran retrouver l'appel serait chose dur, surtout que dans le business, le téléphone ne sonne jamais deux fois. Bien heureusement j'arrivais à temps pour soulever le combiné.
"Allo, services mort ou vif, Kurai je vous écoute..."
Je n'avais pas franchement peur de parler de mes services sur cette ligne, vu que c'est ce numéro que j'avais écrit dans le journal. Apparemment, un autre tenant d'une animalerie avait besoin de néko. Je pouvais lui proposer de prendre le gamin qui était sensé me servir de serviteur mais malheureusement, seul la gente féminine semblait intéresser ce connard. Sans avoir à voir sa face, je pouvais déjà cerner à quel genre d'employeur j'avais à faire: Animalier, pervers, un peu vulgaire et voix grasse... le genre de patron qui en a dans les poches, vu que le commerce de néko faisait désormait tourner une partie de l'économie. Je préférais gagner mon pain ainsi plutôt qu'a vendre des corps et des âmes... je préférais les oter et voir tout espoir s'éteindre avant le dernier soupir, pas m'occuper de vendre des épaves dépourvue de raison d'être. Bref, après avoir noté soigneusement l'adresse, j'alla dans ma chambre, me vétir alors. Un ensemble habituel: chemise/gillet et pantalon noir. Je pris ensuite ma veste rouge et le chapeau assorti, puis mit mes lunette aux verres orangés. Je pris ensuite de valise et sorti pour les mettre dans le coffre de la voiture. C'est alors que je démarrais pour rouler en direction de la ville. Bou? bah il était capable de se démerder, et au pire je trouverais plus de bordel avant que je ne sois parti.
Au bout de 30 minutes, j'arrivais en ville puis devant l'animalerie où je me garrais. Un homme de main, surveillant la porte d'entrée, m'accueillait pour me faire ensuite entrer par derrière, la boutique étant fermée à cette heure. Je venais ensuite m'installer face à mon employeur. Comme je l'avais prévu, c'était bien le genre de proprio de néko qui en profite un max et tout ça en se faisant de la thune en les vendant après et ce T-shirt grotesque qui révélait tout: "I love neko, I fuck néko"... C'était désolant, comment en avais-je pu arriver à là et me coltiner tout les crétins de services? Au moins ils avaient de quoi me faire valoir le déplacement, c'était déjà ça. Aucun sourire, n'apparu sur mes lèvres... cela se comprennait, il allait s'agir encore d'une chasse au néko qui s'enfui et garder la cible intacte était une priorité pour inciter le pourboire. Un taf comme les autres finalement... Je continuais à l'écouter, sa voix pesante et assomante mais je l'écoutais quand même, chaques instructions venant dans ma tête.
"Voyez vous... cette néko a une ..."
"Je m'en fou de vos relations avec vos marchandises... qui sont les cibles? c'est pour cela que vous m'avez contacté non?"
"Certes..."
Il siffla un homme qui posa deux dossiers sur la table. Je pris le premier et l'ouvri. L'enveloppe contenait la photo ainsi que le dossier de santé de la néko: pelage rosé sur les membres félins et cheveux rose. Elle était habillé d'un simple T-shirt bleu, trop grand, sur cette photo.
"Milly Crimson... j'ai reçu cette néko d'un scientifique, une vieille connaissance, qui avait fait quelques expériences, et apparamment elle se révelle inféconde... autant vous dire que j'y met le pris fort..."
Je ne fit qu'hocher la tête pour aquieser le résumé qu'il m'avait fait. Je rangeais ces papiers dans l'enveloppe, j'avais maintenant sa tête en mémoire. Je pris alors la deuxième enveloppe et l'ouvrit. Mon coeur s'arrêtait de battre lorsque je vis qui était la deuxième sur la liste... la première sur la mienne...
"La deuxième s'appelle..."
"Nakajima Mizuki... néko rebelle et sans maître... adroite et très souple, endurante par balle. Armes: colt 45, une dague et quelque doses de sédatifs... première néko cherchée par interpole, les flic, les gendarmes et même par pas moins de dix traqueurs professionnels pour mise à mort.... Vous croyez vraiment que je ne la connaitrait pas?"
"Et bien, je croyais que..."
"Passons... qu'est-ce qu'elle vous a fait pour que vous puissiez vous interesser à elle, si mademoiselle Crimson vous fait office de jouet... *léger sourire* que vous a t-elle troué?"
Il montrait sa main bandée. Apparamment, cette petite néko n'avait pas encore l'intention de faire la peau à un humain, bien qu'une section des veines niveau des poignets aurait assuré une mort lente, ce type avait l'avantage d'appartenir aux dominants et privilégiés humains: un humain tape un néko sera d'avantage mieux vu du neko qui tappe l'humain, dans ce cas l'humain et soigné et le néko chatié. C'était simpliste comme vision mais cela me faisait mal au coeur que des crétins tel que ce type pouvaient se dire supérieur alors qu'il n'avaien enduré aucun combat, pour preuve, c'est moi qui me chargeait de ramener ces nékos pendant que monsieur s'évente avec ces billets verts. Dés lors je sortais un dossier que je posais sur la table et pris un stylo pour remplir les liens du contrats, le travail, le jour, le prix. Les termes du contrat étant déjà imprimés, je posais la liasse de papier face au vendeur.
"Capture de Mademoiselle Milly Crimson et Mizuki Nakajima. Le 25 Octobre.... les ramener vives et en bon état dans un délais de 24h. Prime pour la capture de Milly: 15000 livres sterling. Je vous fais mizuki gratuitement. Livraison à l'ancienne usine, jvous texterais lorsque les cibles auront été capturées et prêtes à être livrée, dans les délais bien naturellement. C'est là que vous donnerez l'argent en liquide. Il ne manque plus que votre signature pour valider ce contrat... mais attention, sachez qu'une fois signé, il ne sera pas possible de revenir en arrière, ni pour vous, ni pour moi. Des questions?"
L'homme qui se tenait devant moi paraissait impressioné, sans doute parce qu'il n'avait peut-être jamais contacté de professionel avant. Il chercha dans sa poche un stylo, je lui tendit le miens... gagner du temps n'avançait pas mes affaires, soit c'était une couille molle et il l'assume soit il signe mais bordel c'était juste me dire oui ou non, pas la peine de pomper le chou avec le bien et le mal. Au bout de cinq minutes, d'une main tremblante, il fini par signer ce contrat. Ces cinq minutes avaient paru être une éternité, mais d'avantage pux qui me regardaient dans le silence le plus profond. Je pris alors le contrat et le mit dans une poche interne de ma veste. Après les derniers récapitulatifs, je m'en allais vers mon auto et démarrais. J'appellais un numéro... un numéro qui me mettrait sur la fréquence d'un commutateur d'interpole... elles avaient été vues à proximité de la forêt de Woodblood...
Un grand sourire vint occuper mes lèvres. Le pied sur la pédale d'accélération, je décollais de ma place foncer à travers la ville avant de la quitter. Ma conduite vive ne tarda pas à attirer deux voitures de patrouilles. Je me faisais poursuivre sur les routes sinueuses et périphériques qui allaient me conduire dans les bois de Woodblood. Les flics me poursuivaient toujours, il faut dire aussi que c'était là ce que je voulait. Je me faisais parfois pousser mais je pouvais me rattraper sur les dérappages grace au système de propulsion de ma V8. Je ralenti à 160 km/h. Les flics étaient à mon niveau. La seule chose que je regardait: le paysage. Tout du conducteur suicidaire me direz vous... non c'était exactement comme je l'avais prévu... Lorsque je pus être en vue du bois, je pus voir à ma droite, deux filles qui allaient y entrer et comme la route coupait à travers ces bois, je pouvais les prendre à mi-chemin. Certes, mais pourquoi ne pas avoir été discret? tout simplement pour créer l'illusion que les flics m'accompagnaient, tout simplement pour leurs montrer ce qui allait leur arriver, tout simplement pour leurs enlever toute once d'espoir et devenir cauchemar, il était temps que ma V8 de 1977 au carrossage bosselé, à la peinture vert foncé et au moteur audible à 120 kilomètre (pour un humain) se fasse connaitre par cette société ignarde de mon prestige, ignarde du veritable enfer. C'est alors que l'on allait entrer dans le bois, que j'accélérais, dépassant les deux flics. 4ème... 200 km/h. 5ème... 280. c'est à cette vitesse que j'entrais dans le bois, faisant entendre mon moteur que je sollicitais. Mizuki, le connaissait bien... je ne faisais qu'annoncer ma venue. Les bruits de moteur et crissements de pneu, disparaissaient dans la forêt. Alors qu'on nous perdait de vue, je freinais brutalement et laissait les deux flics se planter et aller droit dans les troncs. Et oui... leurs freins n'avaient rien à voir avec les miens. Je me garais sur le côté et allait vers les épaves fumantes des deux patrouilleur achevant chaque survivant en brisant leur nuque de mes doigts. J'ouvris ensuite le coffre de ce qui restait de leurs autos. Et finalement j'avais ce que je voulais: un fusil de chasse, reconverti avec des seringues de sédatifs... comme quoi ça a du bon de savoir les faits et gestes d'interpol. Je pris le fusil, m'allumais une clope et commençait à m'enfoncer dans la forêt avant de m'arrêter. Pourquoi? surement l'instinct, étant persuadé de la rencontrer ici. C'était l'heure finalement, j'allais la revoir dans pas longtemps... et c'est elle qui viendra à moi. Ce n'était que question de temps.
« Heu … Mizu, j’ai … j’ai peur là. On fait quoi ? Tu veux vraiment qu’on avance ? En plus il fait froid la nuit, viens on va se trouver un petit coin ailleurs, moins … »
Malheureusement pour elle, nous nous devions de continuer le chemin, autant d’embûches soit-il possible de rencontrer. D'ailleurs je ne comptais pas m'en sortir indemne et sans une égratignures de ce longs chemins qui contrasté du pavé de l'automobile au planché des vaches nous étions tombés au bas fond du terrier du loup et renard. Je me stoppais devant un arbre à la cime bien plus imposante que tout autres, nous étions presque au coeur de la forêt. Je dit bien presque. Car le chemin me semblais encore bien long. Je fit le tour de l'immense tronc dressé devant moi, son ombre me parut d'abord belle, accueillante. L'instant suivante elle fut mon salut ! Bien que de l'endroit ou nous nous trouvions il avais l'air d'un arbre fort, il me laissait voir sa face caché, un endroit sinueux certes, mais menant dans un endroit caché sous terre, sans vie. D'un geste simple je tirais la douce à mes côtés pour l'enfouir dans la petite niche sombre et pourtant chaude. Vérifiant qu'elle été vide de part et d'autre elle put rentrer sans aucun soucis. Pourtant elle ne semblait pas vouloir me quitter de si tôt. Dommage. Le repos sera de courte durée. J'en avais l'immense certitude.
La nuit enfin tombé, la lune devint notre seul et unique moyens d'y voir, le branchage d'octobre nous laisser le moyens d'en avoir le pale rayons. De tout temps elle ne m'a parut si belle. Réchauffante et si douce. Elle n'était pas parfaite mais elle était l'unique grande dame de la nuit avec ces sbires au derrière. Cette hypothèse m'arracha un rire distrait alors que j'entourais le frêle dans mes bras. J'avais mal, partout. Mais je me devais de ne pas paraître faible devant elle. Elle qui faisait partie de cet infime nombres de personnes devant qui je me devait de ne pas faiblir et de me montrer bien plus forte que je n'ai jamais pu paraître avant. Je la sentit s'endormir peu à peu contre moi. Il était bien sûr temps qu'elle dorme. La journée n'avais pas été de tout repos je dois bien l'avouer.
Il passa une heure, puis deux, sans un bruits, pas le moindre hurlement de hiboux, de grattements de rongeurs dans la terre molle. Comme si la nature mourrait la nuit tombé. Je n'avais jamais vu cela de ma vie. Pourtant, l'instant qui suivit me fit comprendre pourquoi j'avais eu l'impression de déliré. Nous n'étions plus assez enfoncé dans le bois, d'ici j'entendais un moteur ! Pourquoi plus il approchait moins j'avais envie de partir ...? Ce vrombissement ! Je le connaissais au plus profond de moi. Sur l'instant, mon épaule brûla comme le jour ou cette marque c'était posé sur moi. Mon coeur claqua et ne fit qu'un seul et unique tour dans ma poitrine. L'heure était-elle venu ? Dans un sens il en était là la logique infime de mes actes ! Il été un tueur au plus offrant et moi je tué les humains. Je riais alors que la vierge a côté de moi bougeait paniqué.
D'un geste simple j'embrassait son front avant de sortir un petit peu du tronc, une main me rattrapa, je lui fit signe de s'en aller sur le moment. Je savais bien sûr que son employer avait signalé la présence de deux jeunes nekos, et non d'une seule. Etre la neko la plus recherché en interpole n'était pas une tâche facile. Mais bien amusant je dois me l'avouer à moi même. Pourtant j'avais mal, je souffrais de plus en plus sur l'instant. Mais le moteur s'arrêta, mon coeur se mit à rebattre après un grand "boum" de relance à peu près normal.
Il ne s'approchait pas dans notre direction. Il en était logique. Fushigi, le grand, suivit par la police, je ne donnais pas cher de la vie de ces deux voitures et de leurs occupants. D'ailleurs il ne me fit pas longtemps pour entendre des craquement d'os. Il venait de leurs voler la vie. Miséricorde. Il était donc venue nous ramener à la fourrière. Cette fois ci devais-je m'incliner ? Devant lui ? Sûrement pas, plutôt crever sur le coup !
Puis les pas revinrent vers moi, je ne me cachais pas. Pourquoi faire d'ailleurs ? Je cachais simplement ma frimousse, mon corps salis, mes airs de battues, et attendait poser au pied de l'arbre, je m'étais arrêté. De derrière je sentais l'incompréhension. Elle ne se devait pas de comprendre. Et je ne me devais de lui donner d'explication. Les pas se firent de plus en plus intense. Il est de retour. Je me lève doucement avant de venir près de lui en posant mon index sur ses lèvres pour lui signifier de se taire. Je savais déjà qu'il n'était pas là pour une visite de courtoisie. De toute façon je n'avais ni petites douceurs... Ni thé anglais.
Enlevant mon index je lui volé un baiser avant de me décoller. Une voix simple se fit alors que j'enlevais de manière simple les lunettes de l'hommes le regardant face à face. Il me paraissait moins stricte dans mes souvenirs d'enfants...
Tu sembles avoir mûrit depuis la dernière fois. N'oublie pas que tu me dois une réponse. "
Je me décollé de lui rapidement avant de me remettre a quelques mètres. Il été aussi plus armé! Je n'avais pas peur. Pour le moment en tout cas. Je savais depuis longtemps que mes jours et mes heures été comptables sur les doigts de la main.
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Dim 28 Nov - 20:26
Mizuki me fit comprendre sans me le dire qu’il fallait qu’on continu dans la forêt, cette forêt si terrifiante et sombre. On avança donc entre les arbres, j’étais complètement collée contre la belle, les bras serrés autour d’elle, les yeux balayant dans tous les sens le paysage. Des frissons de froid et de peur me parcouraient constamment le corps, je n’étais vraiment pas rassurée. La forêt, c’est très beau, le jour. Mais la nuit, elle est totalement différente, chaque bruit est amplifié des dizaines de fois, et puis il y a les animaux, comme les chouettes qui sortent chasser. Des images et des sons fusèrent dans tous les sens entre mes neurones. Mon imagination commençait déjà à me jouer des tours alors que la nuit avait à peine commencé. La lune brillait intensément, elle rallongeait les ombres des branches dénudées en même temps qu’éclairer faiblement la terre. Il ne manquait plus que le vent et la brume pour que l’on soit vraiment dans du film d’horreur.
Mizuki me guida jusque dans une souche d’arbre, ou plutôt un arbre éventré qui devait certainement servir de terrier à d’affreuses bestioles affamées et carnivores. Bon dieu, mais pourquoi il faut que ça tourne comme ça, quelle idée je suis que d’avoir eu l’idée de se cacher dans la forêt. Au départ ça semblait intelligent, parce que justement les animaux se cachent bien mieux en milieu naturel qu’en ville, mais je ne pensais pas que ce serait aussi flippant. Une chance cependant que la planque de fortune soit déserte, me retrouver nez à nez avec un hérisson m’aurait fait hurler de peur. Même si ce sont des bébêtes toute mignonne, la nuit c’est vraiment un autre univers. Et pour couronner le tout, Mizuki voulait sortir toute seule hors de la cachette alors qu’un moteur monstrueux venait de retentir dans les parages. Je lui agrippa le bras, le visage tremblant et suppliant. Je voulais plus dire de ne pas bouger, de rester avec moi mais aucun son ne sortit de ma bouche. La peur est vraiment quelque chose de terrible, comme on dit, la peur rend faible. Et moi, j’en étais rempli. Je voyais ma belle neko s’éloigner toute seule, et moi j’étais paralysée, terrorisée par toutes ses ombres crochues. Mes yeux roulaient dans leur orbite, mon cœur battait la chamade, je ne savais pas quoi faire. Mizuki venait de disparaître de mon champ de vision, il n’y avait plus aucun bruit, plus aucun murmure, pas non plus un coup de vent ou un bruissement d’aile. Absolument rien, une ambiance de mort.
Je me recroquevilla sur moi-même, la tête entre les jambes, la queue enroulée autour d’une de mes cuisses, les oreilles à plat. Je tremblais comme une feuille morte, comme quelqu’un qui refusait d’admettre la réalité et d’affronter la nuit. Je ne ressemblais à rien, un déchet qui ne valait même pas qu’on tourne les yeux vers moi, tout ce que je voulais, c’était que le jour arrive, le plus vite possible. Que le soleil revienne. Ce n’était pourtant pas ma première nuit dehors, c’était ma deuxième mais l’autre fois, rien n’était comparable. Il fait nuit aussi mais cette fois, j’étais avec Mizuki, on partageait toutes les deux un moment des plus intimes, à ce moment il ne faisait pas froid, nos corps collés l’un contre l’autre se réchauffaient mutuellement. C’était une si belle période de ma vie, certainement la meilleur à bien y réfléchir. Si je ne l’avais pas rencontrée, si elle ne m’avait pas fait m’évader, je serais encore à l’animalerie et à cette heure-ci avec le vendeur en train de me prendre. Ensuite les flics débarquèrent et on se fait presque kidnapper. C’est là que j’ai réellement commencée à grandir, je me suis prise en main et pour sauver mon amoureuse de la prison j’étais prête à tout. Ou presque, puisque mon altercation avec le vendeur de l’animalerie dans l’escalier avait révélé que j’étais encore incapable de tuer. Et puis nous voilâmes ici après avoir sauté du toit du commissariat. Mais pourquoi tout ça, là-bas c’était pour sauver Mizuki. Dans un sens c’est le cas ici aussi. La belle est partie toute seule affronter l’ennemi, mais seule elle n’a aucune chance. Il faut que j’aille l’aider, il le faut. Bon sang.
Je sortis la tête de ma cachette, toute tremblante, les yeux cherchant le moindre danger. Rien, absolument rien. Une longue inspiration et je me mis debout, il fallait être forte, je me devais être forte, il faut. C’est impératif et je le prouverais. Les poings serrés, le regard sérieux, je m’avança entre les arbres à la recherche de la belle. Le monde de la nuit, c’est vraiment horrible, on y voit rien, il fait froid, et il surtout il y a cette sensation constante d’être suivit. Un bruit de voix me fit tourner la tête sur la gauche. Je m’avança lentement, prudemment et le plus silencieusement possible. Devant moi, à quelques mètres, un type aux cheveux noir et à l’allure d’un tueur se tenait devant Mizuki. Elle, elle n’avait pas du tout l’air effrayée. Même devant toutes les armes qui portent avec lui, elle lui souriait presque. Ce qu’elle est forte, c’est incroyable. J’étais dans le dos de l’homme, une bonne place pour lancer une attaque. Je chercha rapidement autour de moi un projectile, une pierre ferra l’affaire. Je saisis le roc, pas trop lourd, pas trop gros, juste assez pour que je puisse le lancer avec ma propre force. Ce que je fis sans faire le moindre bruit, le caillou vola en chandelle tout droit sur le crâne de l’inconnu. Si je le touche, ça nous permettra certainement de nous échapper, vu qu’il serra certainement dans les pommes. Comme on dit, l’espoir fait vivre.
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Dim 28 Nov - 22:21
Tu sembles avoir mûrit depuis la dernière fois. N'oublie pas que tu me dois une réponse.
Comment pourrais-je oublier que je lui devais une réponse... pas n'importe laquelle, celle qui était au centre de tout mon être. Auparavent, aucune situation ne m'avait remis en question, personne mis à part ma famille, n'avait réussi à me changer, je n'étais que le démon de minuit, tapi dans l'ombre à la recherche de la frèle victime à démembrer et à se délecter de sang. Mais face à elle, je n'y arrivais pas... j'ai été impuissant désemparé et paniqué alors que seul moi tenait l'avantage, je pouvais la dépecer, la vider de son sang pour ensuite la violer... mais je n'y arrivais pas ce jour là. Les jours sont passés depuis cet instant, mais aucun ne s'écoulait sans que je ne repense à cette question ou encore à elle. C'était à m'en péter les neurones, je n'avais toujours aucune réponse à fournir, mais d'un autre côté... quelque chose, je sais pas quoi, me dictait de la préserver en vie et sans la faire souffrir. C'était là qu'était né cette angoisse. Pointer un flingue entre ces deux yeux, lui entailler les veines, la ruer de coup, broyer chaque os un à un et la plonger dans une lente agonie... tout cela me paraissait irréalisable sur elle, alors que je l'avais fait à tant d'autre, coupables ou innocents. Le baiser qu'elle m'avait volé n'arrangeait en rien les tourments qui me hantaient chaques soir à me retourner dans le lit et a grogner celon Bou qui me le rendait à mon réveil avec ces beuglement. Pourtant en temps, normal je n'avais pas de problème de sommeil. Etait-ce elle? Moi qui laissait une grande question sans réponse. Encore une fois j'étais en position de force et pourtant elle venait tranquillement me chopper mes lunettes, croiser mon regard sans aucun air de soumision, un regard auquel je m'entichais. Elle m'a volé un baisé, et malgré l'air neutre qui restait figé sur mon visage mais j'étais désemparé, bien heureusement je ne le montrais pas, mais la paralysie m'occupait... je devais garder mon calme, il était hors de question que je flanche une nouvelle fois. Je soupirais. Soudain un léger, bruit de feuille. Je ne pus m'empêcher de sourire, c'était à croire qu'elle me croyais plus idiot que je ne l'étais... mais bon de toute façon elle ne me connaissais pas non plus et malgré les consignes de Mizuki, elle n'en faisait qu'a sa tête. La petite Crimson accompagnait Mizuki, et par une nuit aussi silencieuse au sein de ces bois sans aucun son pour plonger l'amateur dans l'angoisse la plus profonde: celle de l'isolement et du silence. Je levais ma main gauche et saisissait le projectile que l'autre jeune néko m'avait lancé. Je souris d'avantage tournant lentement la tête et parlait de m glaciale.
"Je n'aurais pas à te chercher... tant mieux."
Je regardais ensuite à nouveau Mizuki. Mon sourire s'atténuant peu à peu.
"Dit moi, flingueuse de pigeon... ne t'avais-je pas prévenu que si tu venais à te faire cible de mon travail... je resserrait tes liens fermement?"
D'une simple pression de ma main, j'explosais le galet, laissant de petits morceau tomber au sol. Je m'avançais ensuite lentement vers elle, le fusil que je trainais de ma main droite, chargé de deux doses. Je pris de ma main gauche ces deux poignets et les serraient légèrement mais sans donner l'impultion nécessaire pour les cacher... c'était presque avec tendresse. Je retirais alors ma main.
"Bien domage cependant que je sois envoyé pour condamner ces poignets..."
Mizuki
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Dim 5 Déc - 17:15
Chapitre 1- Ruse des songes ...
"Je n'aurais pas à te chercher... tant mieux."
Quelle idiote ! Mais quelle idiote ! Pourquoi ne pas réfléchir plus que ça avant d'agir ! J'en étais verte ! Elle n'avais qu'à rester à sa place j'userais d'un peu de mes charmes et tout serait parfait ! Non ! Elle en avais décidé autrement. Soit, on fera autrement. L'homme au regard de braise continue de parler prenant mes mains en les serrant petit à petit mes mains, sans réelle force je doit dire. Me rappelant les esquisses d'une phrase que je n'avais jamais oublié depuis notre rencontre.
"Dit moi, flingueuse de pigeon... ne t'avais-je pas prévenu que si tu venais à te faire cible de mon travail... je resserrait tes liens fermement?"
Je m'en souvenais, malheureusement il n'aurait du parler devant la douce. Qui sait ce qu'elle aurait pu penser de moi devant cette soudaine faiblesse nouvelle. Pourtant, il me sembla regretter ces paroles suivantes, comme s'il été dur pour lui de les prononcer.
"Bien domage cependant que je sois envoyé pour condamner ces poignets..."
Dommage effectivement... J'allais périr, pour une fois à mal. Tans pis je me devais de périr un jour. Je fis signe à Milly de partir tans qu'il en fut encore temps. Alors que de mon côté je baissais le regard. Impuissante, ou presque seulement... Griffonnant avec insistance son poignet je semblais lui demander de s'expliquer. Et c'était le cas. Dans un sens je ne comprenais pas pourquoi l'avoir revu aussi vite. Il était venu nous faire payer des fautes. Mais à cet instant je demeurer aveugle de compréhension.
Depuis cet épisode à la prison, je n'avais que manqué tuer un gros lard !!! Mais oui ! Maintenant je comprenais. Mais ... Il était bien trop rapide ! Saisissant sa main je la posait sur mon épaule douloureuse de le revoir. Plongeant ma tête contre son torse je soufflais l'air de mes poumons, chaud et accueillant pour son torse froid comme le marbre.
" ... Tu te souviens ... N'est-ce pas ? "
Me berçant doucement dans mes souvenirs. Je me tue petit à petit. Je n'avais plus rien à dire. Milly, je l'espérait caché dans un coin. Espérant qu'elle ne bouge pas. Que j'ai le temps de pouvoir le dissuader de partir. Ou le perdre dans les songes de notre rencontre.
Ma queue enlaça ma cuisse, doucement, sûrement, et si faiblement. Je demeurais victime des sentiments, des songes, des pensées, de l'oublie impossible de l'homme. De ma vie je n'avais ressenti autant de douleur a revoir un seul fragment d'humain. Sa main froide, sur mon épaule brûlante, m'acheva. Il venait de mettre le coups de grâce, non, en réalité je venais de me l'administrer. Je tombais, de plus haut que je ne pensais pouvoir tomber.
Je suis faible,naïve, dans un sens je ne peux plus lui resister. Milly... Je m'en excuse, mais pour cette fois, je me sent bien plus incapable que toi ...
***__-__***
L'instant d'après me fit remonter la pente. Un nuage cacha la scène, l'instant d'après elle le dévoila aux yeux de tous, la lune été de retour, belle, rayonnante et toujours aussi froide, malheureusement froide. Comme le coeur auquel je souhaitais entendre les battement. Plus un battement. La soif d'argent, de sang, avais tué mes espoirs. Ma main se posa sur son visage, une main, chaude, légère et pourtant meurtrière. Resserant ma proie je restais le regard bas avant de le relevé violemment, une haine infime dans le regard olive qui a l'instant coûtais le dollars ... Ou que sais-je comme autre monnaie. Le sang coula sur la joue du tueur, c'était le sien. J'en étais royalement fière. Comment avais-je pu croire qu'il resterais une once de sentiments envers moi. Je suis plus que naïve dans cet instant. La haine de l'humain, ma fierté, ma dignité, enfin revenu à cet instant. Je sortais des songes, je revenais dans réalité et mon dieu qu'elle me sembla fade !
" ... S'en est finit... Je veux une réponse cette fois. "
Le chapeau tomba sous le vent, mon calme lui demeura alors que j'attendais, je patientais, avec la limite légendaire qui avais fait celle que je suis à cet instant. Je ne lui laisserais pas le choix, il ne pourrait pas mourir, j'en étais incapable, mais il n'en restait pas moins un humain, un ennemi. Un déchet... Frêle et paisible déchet que j'avais cru comprendre. Il n'aimais que l'argent , le solide mais immatériel pognon.
Je me reculais, je demeura là, froide à l'instant, un regard olive, profond, sans méfiance ni confiance. Tomber et se relever plus forte, Mizuki est de retour. Enfin. Même devant lui, elle l'est, le sera, et le restera.
Milly Crimson
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Jeu 9 Déc - 21:39
La pierre vola un moment mais ne toucha pas sa cible, l’homme l’arrêta avant d’un mouvement de bras. Comment, je n’avais pas fait de bruit, enfin quasiment pas. Ce type, ce n’est pas n’importe qui pour avoir sentit une attaque alors qu’il avait le dos tourné. Il me fit face en tenant le caillou et me dit en réduisant le roc d’une simple précision de la main :
« Je n'aurais pas à te chercher... tant mieux. »
Punaise, avec une telle force dans les mains, s’il nous attrape Mizuki ou moi, il nous broiera les os si on fait mine de résister. Une véritable brute. L’homme se tourna à nouveau vers la neko brune et lui fit comprendre qu’il devait la capturer. Ça c’est hors de question. S’il est là c’est pour moi, pas pour elle. En aucun cas elle n’aura à subir mes erreurs. Je m’apprêta à lui sauter dessus, lui arracher les cheveux, le mordre partout, lui tailler la peau à coup de griffe, le faire souffrir autant que possible pour qu’il laisse la belle tranquille mais Mizuki me fit signe de partir, de m’enfuir pendant qu’il était occupé. Pourquoi ? Elle n’a pas à assumer ça toute seule. Et puis ce type, il a l’air de la connaître. Je ne comprenais plus rien. Elle devait certainement avoir un plan en tête, il faut que je lui fasse confiance. Je inspira profondément et me mis à courir à travers la forêt, le plus loin possible de cet homme qui, pour tout dire, me fout la trouille.
La lune réapparaissait de derrière les nuages, et les ombres des arbres reprenaient du service. Je m’arrêta dans ma course, la respiration haletante. Derrière, je ne voyais même plus les phares de la voiture du flic. Plus un bruit, plus rien d’autre que les ombres des branches pointues s’étalant sur le sol et transformant le paysage doux de l’hiver en mortuaire terrifiant. Je continua lentement ma route, les oreilles aux aguets, la queue entre les jambes, la respiration chaude qui remplaçait mon air en vapeur. Un bruit me fit sursauter sur ma droite, un stupide volatile venait de hurler son cri du soir. C’est vrai que la nuit, certains oiseaux chassent. Et si je me souviens bien, les rapaces sont les prédateurs naturels des souris. Cependant s’ils ont la malchance de tomber sur un de ces piafs qui n’aurait pas eu son rongeur, il est fort possible qu’il se venge sur des proies plus grosses. Comme des chats … Merde, pourvu qu’il ne m’ait pas vu, je ne ressemble pas tant que ça à un chat mais ma queue, mes oreilles et mes yeux nocturnes pourrait jouer en ma défaveur. Sans parler que j’ai tout de même une odeur, plus proche des félins que des humains, accentué par la sueur de mon corps provoqué par la peur. Le volatile me fit face, avec sa tête plate et ses yeux perçants. Sans bouger d’un centimètre. Moi, je ne pouvais pas détacher mon regard de ses yeux profonds, noirs et puissants. Un duel oculaire fut lancé, le premier qui clignera des paupières se fera manger. Une seconde, deux secondes, dix secondes, quinze secondes. J’avais les yeux brûlants, les larmes sur le point de tomber. Et le piaf, lui, totalement insensible me regardait comme si de rien n’était, attendant que je baisse ma garde.
Vingt secondes, je ne tins plus. L’oiseau se rua sur moi en hurlant au moment même où je ferma les paupières pour mes soulager les yeux. J’esquiva l’attaque des griffes en me ruant au sol, faisant un rouler bouler dans les feuilles mortes. Mais cela n’arrêta pas le hibou qui fit un demi-tour autour d’un arbre et me réattaqua toutes griffes et bec dehors. Une seule chose traversa mon cerveau, la fuite. J’attrapa un bâton qui reposait juste là et sans attendre, je pris mes jambes à mon cou. L’oiseau ne s’avouait pas vaincu le moins du monde, j’avais beau courir à toute vitesse, slalomer entre les arbres, prendre des virages serrés, il continuait à me voler après en hurler son repas. Et à chaque cri j’accélérai un peu plus tant j’avais peur. Une racine me fit trébucher sans que je puisse rien faire. La tête la première je m’étala dans la terre humide de cette nuit froide, évitant par miracle une pierre bien taillée qui m’aurait fendu le crâne. L’oiseau fonça sur moi en hurlant victoire. J’eu a peine le temps de me protéger avec le bâton qu’il revenait à la charge, encore et encore. Un « poc » métallique parvint à mes oreilles entre deux coups de griffes. A ce moment, mon cerveau se mit à réfléchir à toute vitesse, accélérer par l’adrénaline et la peur. L’arme à feu que j’avais récupérée au commissariat, je l’avais toujours sous mon gilet pare-balle, comme d’ailleurs la clé des menottes qui me rattachait à Mizuki lorsque nous nous enfuyons. Six images apparurent devant mes yeux en moins d’une demi seconde. Flingue, piaf, détente, balle, cadavre, liberté. J’envoya le bâton en direction de l’oiseau qui l’esquiva comme un artiste. Et dans un élan de courage, de colère et de soulagement j’empoigna mon arme à feu en hurlant vers la créature volant :
« TU VAS ME LÂCHER ENFOIRÉ DE VOLATILE !!! »
Et suite à ce hurlement, je pressa la détente de pistolet. La balle traversa de par en par l’oiseau qui s’écrasa dans mes bras en lâchant un cri de surprise. D’un geste de dégoût, j’éjecta le cadavre le plus loin possible de moi, avant de sourire en reprenant mon souffle. On a beau dire que les armes à feu, c’est à bannir, des fois qu’est-ce que c’est utile.
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Ven 10 Déc - 6:43
La néko posait ma main sur son épaule. Je n'y comprenais plus rien, elle était devenu conne ou elle le faisait exprès? Sachant bien que cette marque la faisait souffrir,pourquoi me la faire toucher? C'était à n'y plus rien comprendre, moi qui croyait la connaître: Mizuki, néko au idéaux vastes de liberté, qui a lutté maintes fois pour ce droit. Et voilà que par ce geste absurde elle s'inclinait devant moi. Content? J'avais bien envie de lui foutre une baffe oui! Croyez-vous que j'avais eu envie d'une petite balade et qu'en chemin j'ai l'occasion de cueillir deux néko et miracle! Elles sont recherchées et je touche la prime... Non, la réalité n'était pas ainsi bien heureusement d'ailleurs. Mon objectif était de traquer ces nékos, là était l'action qui rendait vivant mon travail. La cible devient la proie, et par mon esprit j'animalisais. D'habitude je chasse les fauves les plus brutaux, là il s'agissait de félines souples et adroite, deux qualités qui pouvaient jouer en leur avantage, tout bon prédateur devait le savoir.
Sa main longeait mon torse allant se poser sur mon visage figé, un masque que je portais tout le temps. Pour me cacher? la réponse me parraissait si lointaine, je préferrais enterrer ce moment qui à l'hôtel avait refait surface, ce soudain flux de sentiments, ce flux qui m'avait effrayé au plus au point dévoilant les restes de mon vrai visage déchiré par le temps. De mon vivant, je l'avais montré deux fois, une face caché sous une plaque froide, impassible, ne connaissant point la pitié de nul individu. Son emprise sur ma joue se resserrait encore et encore jusqu'a m'en faire saigner, ces griffes se plantant lentement dans ma chère pour me laisser savourer cette douleur. Sans lever la tête, je regardais le ciel au travers de mes lunette, la lune éclairait la forêt de sa splendeur blanchâtre et nullement réchauffante. D'une légère brise mon chapeau tomba à terre non loin de moi, je pouvais d'avantage voir le ciel, sans étoiles pour une fois, que cet astre qui semblait vouloir ma soumission complète... non je l'emporterais dans la tombe. Je regardais de nouveau la flingueuse de pigeon, me retenant de raidir stupeur à la simple vu de son regard, ce regard tant plein de haine, de mépris, de déception... tss pourquoi de déception? Je n'avais jamais dit que je vallais mieux que les humains, bien au contraire, je n'avais que le prouver tout au long, même mon apparence accompagnait mon titre sinistre: grand aux mains puissantes, vétu du rouge que déverssent ces victimes, cachant sont regards de braise derrière des lunettes orangées. Sa voix exprimait les mêmes sentiments que descelait son regard. Elle voulait sa réponse... hélas je m'en étais approché mais ne la voyais toujours pas. Un sourire discret vint s'installer sur mon visage. Il continua de grandir, encore et encore, à m'en fendre les joues, heureux de savoir qu'elle n'avait pas changée et de revoir ce regard noir dont j'étais borné à vouloir voir, le genre de regard que les humains banissent chez les nékos... c'est pourtant ce regard qui me plaisait chez mes anciens serviteurs, chez les nékos errant qu'il m'ai été donné de voir. Oui enfin enfin je posais mes yeux sur ce regard. Je finis par en glousser, non pas pour me foutre de sa gueule, je jubilais à cette idée. L'autre gamine s'était barré, enfin une sage décision, il faut dire que Mizuki avait du ce décarcasser pour la liberté de Crimson. Et si elle était vraiment proche de Mizuki, elle devrait savoir que le plus important est de survivre quoi qu'il arrive, alors rester à proximité de moi aurait été une belle connerie. Cela ne me facilitait cependant pas les choses mais il en était mieux ainsi, la difficulté était une écharde de plus à retirer de ma peau plus ou moins morte. Je pris la main de la néko et enfonça d'avantage ces griffes dans ma chair, gardant ma main imposante au dessus de la sienne.
"Désolé je n'ai pas ta réponse... et puis tu sembles oublier que ce n'est pas pour donner une réponse que je suis venu..."
Un coup de feu se fit entendre. Moi comme Mizuki, nous tournâmes la tête en direction du bruit... Mal joué Mizuki, ne lâche jamais ton adversaire du regard. Vivement je pris une seringue de sédatif et la lui plantait dans le coup avant d'injecter le précieux liquide, celui dont elle favorisait l'utilisation pour tuer l'ennemi par overdose. Tel que je la connaissais, elle pourrait tenir avec un léger coup d'barre... mais cette fois-ci risquait bien d'être différente au vu des épreuves qu'elle a subit jusque là, le petit numéro de tout à l'heure me faisait douter désormais. Allait-elle dormir ou résister au serum? En tout cas cela la fatiguait assez pour lever son emprise de ma joue. Je pris sa tête et de ma main libre prélevait du sang qui coulait alors sur ma joue. Dans un esprit de pur sadisme, je fourrais ces doigts dans sa bouche pour qu'elle puisse se déler de ce nectar dont elle était si fière d'extraire: le sang âpre et ferreux d'un humain. Je m'attendais bien à ce qu'elle me morde par la même occasion pour me retenir ici et laisser un répis bien plus vaste à Milly. Je tirais mes doigts, elle tenait bon les gardant dans sa bouche. Mes doigts finirent par en saigner, le sang se dégageant de sa bouche, coulait le long de son menton. Dieu que j'adorais cette vision. Au bout de 10 minutes elle lâcha prise. Alors, à l'aide du canon de mon fusil je donnais un coup dans ces côtes, assez fort pour la faire plier pendant un moment et la paralyser sous l'effet du sédatif. Je m'accroupis, me mettant à son niveau.
"T'en fais pas... je vais la ramener ta chérie..."
Je me relevais et allait dans la direction du bruit, suivant chaque trace du passage de la gamine, empreinte, once de son odeur... c'était ça la traque, la trouver et en même temps lui tendre le piège avant même qu'elle le comprenne. Au bout de 24 mètres je pus appercevoir la carcasse d'un rapace nocture, c'était lui qui avait été victime de ce coup de feu. Je n'eu pas de difficultée à retrouver la cartouche usagée: balle à pointe creuse tombant au point d'impact, je pouvais faciliement m'imaginer cette scène. Le bruit était similaire à celui d'un sig sauer, arme banale utilisée chez les flics pour interventions non prioritaires, bref un calibre qui servirait us à faire joli qu'à l'extermination de masse. Finalement c'était risible, Mizuki avait engendrée une deuxième flingueuse de piaf. Je ris alors aux éclats assez fort pour qu'elles m'entendent. Cette chasse promettait d'être interessante.
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Ven 10 Déc - 16:49
Chapitre 2- Revanche, tire nous ta plus belle révérence.
"Désolé je n'ai pas ta réponse... et puis tu sembles oublier que ce n'est pas pour donner une réponse que je suis venu..."
Je m'en fichais de savoir pourquoi il était venus, je le savais déjà, et pourtant je voulais cette réponse. Je n'avais pas l'intention de périr sans l'avoir eue. Une seringuer me ramena à mon adversaire alors que je m'inquiétais de ma douce. Le creuvard, j'avais baissé la garde, moi qui pensais avoir l'avantage en connaissant les deux personnages de cette poursuite j'étais devenu la plus faible, connue de mes défauts et de mes qualités. Il fallait que cela cesse pourtant. Je tenais ces doigts dans ma gueule de sale hybride alors que je finit par les les lâcher, puis tomber au sol. J'étais vaincue, à cette instant. Il jeta sur moi le venin de ces sales paroles alors que j'étais paralyser par le coup, il se passa 10 à 20 minutes avant que je ne puisse me relever. J'eue du mal, c'est vrai, mais je me devais de ne pas perdre.
***___-___***
Je remettais ma capuche sur mon visage mort, et je me mettais en chasse, mais j'aurais l'avantage sur l'homme, celui de connaître ma frêle et douce vierge. Ma lutte sans merci se commença par le plus grand arbre de la forêt, j'aurais de plus l'agilité de mon côté. Les branches étaient si épaisses qu'elles auraient pu supporter 20 fois mon poids. Ce qui peut sembler peu avec mon poids plumes.
Quelque secondes après je pouvais sentir la chaleur d'une balle, celle qui m'avais rendu si faible et bête. L'odeur du sang animal me fit rire, je n'étais plus la seule tueuse d'oiseau dans le coin, malheureusement on s'attaquait à bien plus fort que le pigeon sacré. Tans pis je réglerais mes comptes plus tard. Sur l'instant je suivais la trace de l'humain, je perdais souvent l'équilibre sous le sédatif et la douleur, mais ma fierté se remettais a sa place à chaque faux pas. Il était le traqueur traquer par la proie.
Il ne se retournais pas, il savait pourtant que j'étais là, j'en avais l'impression en tout cas. D'un seul coup je pouvais LA voir, frêle comme à son habitude, tans pis je descendais d'une branche. Il l'avait aussi bien repéré que moi, qu'avais-je d'avance sur lui, deux ou trois mètres, qui sait moins même. Il avais l'arme, j'avais le courage. Il était le tueur, j'étais la tueuse... Nous étions sur un pied d'égalité, nous n'avions juste pas le même but, lui il devait la ramener pour son due, moi je devais la ramener avec moi pour qu'il ne puisse pas être la vainqueur de ce jeu malsain. Je prit une branche de plus, lui un ou deux mètres de plus. La prochaine branche ne fut pas loin, à ce rythme j'allais le battre à son propre jeu.
Je le laissais prendre un peu d'avance, naïvement il me croyais sûrement rabattue sur d'autre côté. J'étais au dessus de lui, j'étais là, seringue à la main, plus du sédatif réel cette fois, un mélange inconnu, incongrue, qui sait peut-être mortelle à haute dose. Celle ci n'allais pas le tué, mais bien plus le paralyser qu'une dizaine de coups de canon. Le tuer m'étais toujours impossible, mais m'arrêter à la limite ne m'étais qu'une idée parmi tans d'autres.
La voilà a quelques millimètres de la carotide, la fin était moins proche qu'elle n'y paraissait. Je tombais la seconde suivante, vidant la fin puissante de la seringue avant de la briser au sol. Milly semblait éteinte, morte de peur, alors que mon instinct revint. Je caressais ses cheveux . L'adossant à un arbre le plus proche, m’apprêtant à le laisser pour mort. Je lui remit le chapeau sur haut de la tête, les lunettes aux verres brisées sur le regard éteins, la braise morte, sans vie. Mon murmure se laissa choir dans l'environ.
" Longue et Heureuse vie Messire Kurai."
Je tirais la douce vers moi, l'embrassant fouguesement, j'avais eu tellement peur pour elle. C'est fou ce que l'amour peut rendre idiot et courageux à la fois. Je posait un dernier regard sur l'homme avant de remonter sur la cyme d'un arbre, d'ici une demi heure, la course sans fin recommencerais. J'en étais déjà certaine. Mais pour le moment. Nous devions trouver ou nous cacher, dans cette immense forêt, car ici nous n'avions qu'un ennemi. Dehors, nous n'aurions plus aucune chance.
" D'ici une demi heure... Il reviendra a l'attaque. Nous ne devons pas sortir de la forêt. Mais nous devons rester loin. Toi plus que moi. Je ne crains plus ces coups. Mais qui sait ce que son esprit tordue pourrait te faire. "
Je caressais la joue de la féline, je souffrais de l'intérieure. J'avais si mal, je mourrais à petit feu. Le sédatif me fit horriblement mal, sur l'instant je me retenais à elle, pour ne pas périr. J'espérais juste qu'elle est la force de me tirer pendant cette demi heure de répis.
Milly Crimson
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Ven 10 Déc - 23:54
Je respirai profondément, le bruit avait dû certainement avertir le mec aux lunettes. Mais qu’est-ce que j’y pouvais, c’était soit ce piaf soit moi. Mes yeux se fermèrent lentement, quelle journée mais quelle journée, épuisante au possible. Une chose est sur je ne m’étais pas ennuyée le moins du monde. Mon cœur reprit progressivement un rythme normal, ma respiration ralentit. Un bruit de feuille morte écrasées retentit dans les parages, ce n’était pas un bruit délicat. Cela ressemblait bien plus à une créature de grande taille, assez lourde. L’homme était déjà là. Et pour cause je le vis à plusieurs mètres de moi, en train de regarder le cadavre de l’oiseau. Merde, il est sacrement plus rapide que ce que je le pensais. Et moi je m’étais adossée au seul arbre qui avait un tronc en arc de cercle. Mais quelle imbécile ! Impossible de fuir, je ne pouvais que le regarder s’approcher, lentement, progressivement. Bordel, qu’est-ce qu’il avait fait de Mizuki. Il avait l’air très proche d’elle tout à l’heure, il n’aurait pas pût la tuer, autrement c’est réellement le pire des démons.
Et il était là, il continuait à s’approcher alors que je ne pouvais pas bouger. J’avais beau reculer le plus possible je n’ai pas encore la capacité de traverser la matière. Mon cœur s’emballa à nouveau, il n’était plus qu’à trois mètres de moi, deux mètres maintenant, avec son sourire de sadique victorieux. Plus qu’un mètre et j’avais déjà les larmes aux yeux, regrettant ma faiblesse et mon imbécillité. Un "pong" me ramena à la réalité, Mizuki venait de débarquer de nulle part avec une seringue dans la main, qu’elle vida dans le corps de l’humain. Bon sang, ce qu’elle est forte. L’homme s’écroula à terre sans rien pouvoir faire, et moi je ne bougea pas. Essayant de comprendre ce qui venait exactement de se passer.
La belle l’adossa comme une poupée contre un tronc et lui murmura quelques mots que je ne pu entendre. Ça crevait les yeux, ils allaient bien mieux ensemble que séparé. Elle avait beau m’embrasser, bien que j’adore ça, ça me faisait mal de les voir se faire la guerre. Ils avaient l’air de se connaître depuis bien plus longtemps qu’elle et moi.
« D'ici une demi heure ... Il reviendra à l'attaque. Nous ne devons pas sortir de la forêt. Mais nous devons rester loin. Toi plus que moi. Je ne crains plus ces coups. Mais qui sait ce que son esprit tordu pourrait te faire. »
Elle me caressa la joue mais ça se voyait, elle avait mal. Sans doute que je faisais erreur mais je ne pouvais supporter de la voir souffrir. Je la pris sous le bras pour l’aider à marcher. Pour une raison inconnue elle était trop faible pour se déplacer par elle-même, comme elle l’aurait fait habituellement. Mes yeux fixés au sol, nous firent quelques pas loin de cet homme. Une vingtaine de mètre entre nous, je m’arrêta derrière un arbre et regarda la belle. Doucement, pour ne pas lui faire plus de mal, je décolla sa main de ma peau en souriant tristement. Mon regard plonger dans le sien, la voix basse pour ne pas attirer l’attention mais suffisamment audible pour faire comprendre ce que je ressentais :
« Mizu, arrête de te faire du mal. Ça crève les yeux que tu l’aimes, et vous allez tellement bien ensemble … Je ne suis qu’un fardeau pour toi, avoue-le. Je ne sais encore rien faire dans une ville aussi grande, seule je serai incapable de survivre une seule nuit. Toi, tu es forte et courageuse. Comme lui … Je t’aime, mais te voir ainsi m’est insupportable. Il est venu pour moi, alors si c’est pour que tu sois heureuse avec lui je suis prête à me laisser capturer. Je suis sincère. »
Le dire, ça procurait une douleur affreuse mais c’était mieux ainsi. Le cœur serré, je la garda profondément, sans bouger, sans faire le moindre geste, un léger sourire mélangeant à la fois la tristesse et la joie. J’aurais voulu l’embrasser, la caresser de partout, la dévorer corps et âme mais cela n’aurait fait qu’empirer les choses. L’amour, ça peut aussi bien construire que détruire. Lentement, doucement, je baissa les yeux. Une larme coula le long de mon nez, puis une seconde. Tout que je voulais, c’était qu’elle soit heureuse. Et si pour cela je dois mourir, alors je le ferai. Même si ça fait mal, même si je dois subir tous les pécher de hommes, je le ferai. Pour elle, pour son amour, pour sa joie de vivre.
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Sam 11 Déc - 8:17
Avant même que je ne puisse repérer la néko, la flingueuse de pigeon surgit tel un aigle piquant sur le rattle snake près à lui broyer la nuque alors que celui-ci poursuivait le rongeur qu'il traquait. Oui une bien belle image assez ternie par la réalité: un aigle déjà ammoché, un serpent rouge aux yeux de l'enfer et une souris d'or... j'avais de quoi raconter un conte aux gamins, ils ne croiraient pas cette histoire réalité, pas même leurs parents qui enseignaient leur vérité... Je sentis rapidement une vive douleur près de la carotide, mais je restais calme: me débattre aurais servi à casser l'aiguille à l'interieur de mon cou et ma fin aurait été inévitable. Cependant, je sentais une paralysie envahir mon corps, ce produit n'était pas ordinaire, qu'était-ce? Je ne pouvais le déterminer. Mais une chose était sure, ce n'était pas qu'un simple sédatif. Mizuki devait aussi s'y connaitre dans le domaine des poisons, quelle ironie, moi qui généralement crachait le venin c'était elle la spécialiste. Ca avait eu du bon alors de me connaître. Intérieurement je jubilais à cette pensée, mais mon visage ne le montrait pas, resté figé de stupeur par ce produit qui finissait par circuler dans mon système sanguin. Rapidement, je ne sentis plus mes articulations et mon corps tombait sous le poids de la gravité. C'était ça être mort? Non... finalement je l'étais depuis longtemps, assassiné par les principes de ma propre famille (même si mon père se bornait à dire "clan"). Quelqu'un soulevait mon corps... ce devait sûrement être Mizuki, je savais bien qu'une seule dose était loin de la mettre Knock Out. Mais elle n'était toujours pas décidée à me tuer alors que cette fois-ci elle avat toute les raisons légitimes pour mettre un terme à ma vie. Mais pourquoi? Elle y tenait tant que ça à sa réponse? Pourtant elle s'était pas fait prier de me plonger dans la plus grande tourmente... moi non plus il fallait dire. Peu à peu je perdis conscience. Mes yeux ,encore ouverts, finirent par s'embrumer avant de me plonger d'un voile noir... seul les mots de la néko raisonaient dans ma tête.
" Longue et Heureuse vie Messire Kurai."
*~ Souvenir => Les chroniques de Kurai n°1 : La mort~*
12 Novembre 2662. 10h45.Résidence des Kurai, Londres... Sous-sol, laboratoire 5.
C'était l'automne, une de mes saison préférée. Il est vrai qu'il ne faisait pas spécialement chaud, mais la couleur du feuillage des arbres était magnifique, des couleurs qui à la différence de la température de l'air me laissait imaginer une certaine chaleur. Cependant ce n'était qu'un moment d'évasion, un moment que j'évitais. Père me l'interdisait, parce que "le rêve n'est qu'illusion et que la douceur n'existait pas en ce bas monde". Mais alors pourquoi vivre, pourquoi suis-je né si ce n'était que pour mener une vie de misérable? Je suis Fushigi Kurai! L'héritier légitime de la famille (du clan comme papa disait), celui qui apportera le changement et le progrès par rapport à cette vision obscurantiste de la réalité! Telle fut ma philosophie, il n'y avait pas que d'horreur et de désolation dans ce monde, les feuilles de l'automne étaient là pour me le rappeller.
Père m'avait fait appellé au Laboratoire n°5. Il se situait juste en dessous du manoir. C'est alors que je traverssait le couloir d'un pas lent mais distingué, cela faisait partie de mon éducation de futur aristocrate: je devais "être élégant et bien élevé" comme me le disait mère. Soudain je m'arrêtais et me tournais devant le mur, face au portrait de Tanaka Adrianov Kurai, un arrière arrière arrière grand oncle, instalé en Russie. Il était connu pour avoir été le premier à travailler sur les armes biochimiques, se révèlant dévastatrices. Il travaillait beaucoup sur le poison et le nucléaire, il a créé un obus qui, lors d'essais avec un canon long portée, s'était révélé plus efficace encore que la bombe qui avait anéanti Hiroshima et Nagasaki, ma ville natale, dans ce conflit éloigné appelé seconde guerre mondiale. C'est par l'avancée des recherches d'Oncle Tanaka que toute les branches de la famille se sont mis aussi dans la recherche et non plus dans la fabrication toute simple d'armes de qualité. Il est mort la veille de la conférence où il traiterait de sa grande découverte, mort à 75 ans de la tuberculose. Aucun des membres de ma famille ne voulaient me dire de quoi il s'agissait, et je n'étais pas autorisé à chercher dans les archives, et même ne savait pas la combinaison du coffre. Mais je ne pouvais me permettre de penser à sa, père m'attendait. Je tirais sur le chandelier mural, à la droite du tableau. Un système de verrin s'enclancha, une partie du mur s'élevait tendit que l'autre s'ouvrait de l'interieur pour laisser place à un escalier souterrain qui allait me mener au Labo. j'y descendit.
Je suivais les scientifiques comme me l'avait ordoné père. Ils m'avaient conduit à une sorte de table d'opération. J'obéissais à leurs consignes, je me dévétis, ils commençaient à poser des patchs sur mes cuisses, mes poignets et sur mon torse. Il y en avait un qui avait récupéré mes vêtement pour les porter à mon père qui observait depuis la baie vitrée hors de la salle d'opération. Ils m'avaient dit que ces patchs devaient représenter mon rythme cardiaque sur une machine... rythme cardiaque, je l'avais appris auparavent synonyme de fréquence cardiaque mesuré en batemment part minute. Le coeur régulait le sang de l'organisme. Le sang passait par le coeur et était renvoyé dans le corps pour divers organes.
*Père sera fier de moi, je suis en avance sur mon programme et j'ai réussi à l'assimiler dans les temps*
Et oui, ce n'était pas par curiosité que j'apprenais de l'activité cardiaque, mais bien par la consigne de père qui engageait une multitude de professeurs spécialisés et réputés pour être impatiaux... bref des profs pour gosses de riches.
On me demanda de m'allonger à plat ventre sur la table d'opération, j'obéis docilement. Ce ne pouvait pas être une visite médicale, mais alors de quoi pouvait-il s'agir? Les scientifiques étaient resté muet sur l'objectif de cette opération, de laquelle? je ne le savais pas. Mais je leur faisait confiance. Si père était par moment cruel (le mot est faible) c'était pour mon bien hein? un père n'irait pas faire souffrir sa chair et son sang juste pour la recherche de profit ou encore pour une expérience qui tournerait mal! Non? Vous ne croyez pas? Mon père violent mais il n'est pas aussi...
"Commencez la procédure... on démare à 200 ampères."
Quoi? Sans même avoir eu le temps de comprendre un scientifique me plantait deux aiguilles au diamètre aussi gros que deux baguettes chinoises. Il me les plantait profondément au niveau des vertèbres tout près du coeur. Rien que la pénétration de ces deux embouts me faisait attrocement souffrir... mais cela n'était rien comparé à ce qui allait s'ensuivre. Une décharge violente d'électricité parcourait ces deux aiguilles. La douleur me submergeait de partout, le courant ce confondant au signal électrique de la douleur. Je fit de légers spasmes allongé face à une plaque de marbre, sur le coup je ne comprenais pas pourquoi cette matière et personnellement je m'en fichais, l'électricité jouant sur les messages nerveux de mon cerveau. J'étais néanmoins décidé à vivre et je tenais avec le peu de force que j'avais pour survivre. Je ne pouvais pas mourir maintenant et laisser mes rêves hors d'atteinte... bien que mes fondements n'aient déjà été ébranlés par ce terrible fait.
"Rythme Stable... on passe à 800 ampères"
J'avais du mal à croire que la voie sans sentiment qui me parlait dans l'interphone était celle de mon père. Cela devenait terriffiant, je m'étais trompé, non je ne pouvais pas! J'avais pourtant tout fait pour ne pas me tromper! L'intensité augmenta brusquement, je cambrais mon dos sous la douleur. Je criais sur le moment mais faisait néanmoins de mon mieux pour ne pas crier à nouveau et passer pour un moins que rien aux yeux de mon père, du moins des fraguement que j'avais encore de lui. Je commençais à trembler sous l'effet de cette energie forte qui parcourait mon corps, la déflagration dans mon dos provoqué par les aiguilles devenait inssuportable. Mon visage était crispé, crispé par les dernières forces que je conçacrais pour cacher ma douleur.
"Rythme saccadé...Merde! Contrôle toi Fushigi! on passe à 1200 ampères."
La douleur fut telle que je me mis à crier tout l'air de mes poumons. Je criais de douleur, mais aussi et surtout de rage, de colère et de frustrante tristesse qui à ce moment baignait mon pauvre coeur de larmes... du moins ce qu'il en restait pour pleurer. La douleur devenait insupportable, je n'avais plus de souffle pour crier et ne faisait qu'expirer, je n'arrivais pas à inspirer. La voix beuglait et m'insultait dans l'interphone. Mais je n'y fit point compte, elle semblait si éloignée, je n'avais plus assez de souffle pour lui dire de fermer sa gueule... mon père m'avait durement montré la réalité, j'allais mourir ici et maintenant à cause de lui, de ces expériences d'armes humaines, et ma santé ne lui importait que bien peu, ma vie pas du tout. "Un échec est un échec. Dés lors on les jètes, tel est le progrès." C'était souvent ce que père me disait lorsqu'il me sermonait ou pointait un néko ou un mendiant dans la rue. Cette fois-ci... mon visage était déformé par la douleur, la tristesse et la colère. Ce n'était qu'au bout de 15 minutes qu'ils arrêtèrent l'opération... 15 putains de minutes, c'était une éternité. La porte s'ouvrait, on venait pour me retirer les deux aiguilles de mon dos. La douleur fut telle que j'en salivais encore, affaibli... où était donc le progrès? Ils causaient... ces enfoirés causaient et faisaient comme si je n'étais pas là. Mon dos était brulé et deux trou qui ne se reboucheront peut-être jamais, laissaient libre champs à mon coeur et 2 extrémités d'une vertèbre... Et ces connards n'étaient pas foutu de me soigner. Père qui gardait un air neutre, c'en était trop! Je me levais avec le peu de force que j'avais, mon système nerveux complètement désorianté me laissait faire des geste assez confus dans un premier temps. Je parvins à me laisser tomber de la table d'opération et me trainait vers lui, les scientifiques s'écartant, effrayé par cette vision de l'enfant misérable que j'étais devenu trainé par les patchs encore attaché à moi. Je me trainais comme un agonisant, rampait comme un serpent et fini par aggripper sa jambe.Haletant, je reprenais mon souffle du mieux que je pouvais.
"P-Père... Pourquoi? POURQUOI BORDEL!!! Je ne comprends pas!"
Un coup de pied en plein dans la machoire ne se fit pas attendre, et je fus projetté à l'opposé par la violence du coup. Un autre coup de pied, cette fois-ci au torse pour me mettre allonger sur le dos. Ma brulure touchait le sol froid, j'en eu des frisson et assez mal je pense. Cela ne s'arrangeait pas lorsqu'il me pris par le cou et me plaqua au mur. Je pouvais sentir son souffle sentant le mépris comme son regard. Un coup dans le plexus solaire, j'en bavais de douleur.
"Stupide Gamin me servant de fils! Tu n'écoutes jamais rien lorsque je te parle, ça t'apprendra de flanner alors que je te l'interdit formellement. Tout notre clan est basé sur la haine du prochain, c'est ça qui fait notre puissance. Peu importe le nombre de gosse qu'on fera passer dans l'autre monde, seul notre prestige compte... et il est hors de question que je laisse un avorton qui n'a pas les couilles de subir une mutation dans le but de devenir plus fort, prétendre à mon héritage!"
Mes mains restaient serrées autour de son poignet alors qu'il maintenait son emprise. Toute les larmes se versaient alors, toutes les larmes de mon bien petit corps. Mes dents que je serrais sous le coup de la rage et ce regard... oui mon regard, effrayé, outré, perdu...celui qui mit fin à tout mes rêves, toutes mes convictions et tout mes idéaux... ébranlés par une seule entité: les Kurai... Mon coeur soudainement s'arrêta de battre. Je sentis mon corps tomber et entendre la voix des scientifiques ainsi que celle de mon père... c'était fini, j'étais bel et bien parti.
" Longue et Heureuse vie Messire Kurai."
*~ Fin du souvenir et de l'état de torpeur de Fushigi~*
Je revenais peu à peu à mes esprits... tiens, cette époque parraissait bien lointaine et pourtant les images étaient encore bien nettes. J'avais bien frolé la mort pour n'avoir vu que cette partie, mon heure n'était pas arrivé. Mais j'avais déjà perdu un temps précieux, les nékos devaient être bien loin. Mes lunettes étaient fissurées, Est-ce qu'une fois de plus ma visionde serait-elle remise en cause? Quelque chose coulait de ma joue. C'était rouge, du sang? de ma blessure? Non c'était en cours de coagulation... Je compris bien vite que ce fut une larme qui s'était mélée au sang.
"Un rêve... ce n'était qu'un rêve?"
Je regardais ma main un long moment avant de m'essuyer le visage d'un coup de main et de me relever à l'aide du canon du fusil. Je marchais assez lentement, le poison engourdissait encore mes molets mais je pouvais réfléchir maintenant. Je pris une cigarette et la mit en bouche et l'alluma. Je continuais d'avancer clope en bouche et fusil en joue, elles n'allaient pas m'échapper.
Dernière édition par Fushigi Kurai le Dim 12 Déc - 5:19, édité 1 fois
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Sam 11 Déc - 19:19
Chapitre 3- Perdue au corridor des pensées.
Petites Musiques qui m'ont bien inspiré:
Être portée comme un boulet, ma hantise été-t-elle devenue réalité ? J'en avais malheureusement bien peur. Je devais me faire tirer pour avancer. Jamais de ma vie je n'étais tombé aussi bas. Nous fîmes une vingtaine de mètres à peu près avant de nous arrêter. Nous n'étions pas encore partis assez loin.Mais pour ma part j'étais après la limite du raisonnable. Je n'avais plus la force d'aller plus loin. Mon courage venait de tomber, ma carcasse avec. Les phrases qui suivirent n'arrangèrent rien à ma situation de détresse.
« Mizu, arrête de te faire du mal. Ça crève les yeux que tu l’aimes, et vous allez tellement bien ensemble … Je ne suis qu’un fardeau pour toi, avoue-le. Je ne sais encore rien faire dans une ville aussi grande, seule je serai incapable de survivre une seule nuit. Toi, tu es forte et courageuse. Comme lui … Je t’aime, mais te voir ainsi m’est insupportable. Il est venu pour moi, alors si c’est pour que tu sois heureuse avec lui je suis prête à me laisser capturer. Je suis sincère. »
J'étais submergée, fracassée, anéantie. Elle avait donc vu ce sentiment... Ce n'était pas de l'amour pourtant. J'en venais donc au plus simple, à la plus bête des réactions, la plus futile, mais la plus efficace en général. Surtout venant d'une personne comme moi, une soit disant "sans coeur" . Si je n'en avais pas eu un, j'aurais mis beaucoup moins de temps à me relever. Ma main trembla les premiers centimètres, puis pris de la vitesse sur sa fin. La gifle était là, tout prêt d'elle, la guettant. Le bruit résonna, mes paroles, sèches et dures à entendre suivirent pour administrer le coup de grâce.
« Tu n'es qu'une idiote Milly... Comment as-tu pu croire... Un seul instant... »
Je me tue un instant pour regarder ces réactions pour palier les miennes petit à petit. Je devenais plus froide que le marbre, plus solide que le rock plus impénétrable que le béton. Mon regard fut froid, brillant, mais froid, sans une émotion, sans un souffle de réelle vie. A l'instant je demeurais vide. Je cherchais dans mon esprit alors que ma main se décolla lentement de la joue endolori et chaude de la jeune fille. Je venais de trouver. Comment la fracasser.
« Tout ce délire à assez durer. Je ne veux plus te revoir... Va-t-en ! Et ne reviens pas. »
Ma main croisa l'écorce de l'arbre le plus proche alors qu'elle la griffa sans retenue, faisant saigner mes mains. L'écorce se projeta près de la milady, alors que, pour ma part, j'étais déjà sur la plus grande des branches, en tout cas, celle qui pouvait me porter le mieux du monde.
Je me sentais honteuse, d'avoir fait du mal, voilà le comble. En général je n'aurais pas eu mal. J'aurais casser le personne en deux, une fois qu'elle serait tomber dans le néant je n'aurais aucun mal à la tuer. Les vider, les tuer. Tout était si simple. Pour mon simple plaisirs je jubilé de les voir se tourmenter dans le corridor des souvenirs. Mais encore, cette fois j'avais des raisons bien plus "belles" si je puis dire de tenter de la faire fuir. Les sentiments que j'éprouvais pour elle. La briser pour la faire fuir, ainsi elle ne serais plus du tout en danger.
C'était mon seul et unique plan,bien sûr, ce n'était pas sans conséquences. Mais si elle se cachait, si elle s'enfuyait. J'aurais gagné la partie, je l'aurais perdue aussi, mais je devais tout assumer cette fois. Elle pourrait partir, ne jamais revenir... Sa liberté serrait veine, mais elle serrait encore plausible ! C'était une victoire à demi mot. Moi je serrais les mains liés à Fushigi, dans un sens c'est une vision que j'avais envisagé depuis la rencontre avec l'homme, et mon acte de générosité à l'animalerie. Mais il pouvait aussi y avoir cet effet de boomerang. Elle irait se jeter sur lui, se faire tuer comme une imbécile, une crétine naïve de neko à peine sortie du cocon . Je devais la devancer sur ce fait. Seule et unique solution pour sa survie.
Je m'en voulais, plus que tout. Mais je ne pouvais pas redescendre, comme si de rien était. Lui dire que je m'excuse que j'ai besoin d'elle... De plus ça ne me ressemblais plus du tout cet odieux personnage avec un coeur plus gros que l'on ne peut en contenir. Glissant contre la branche je sombrais de nouveau , dans le corridor des pensées bien plus profond et caché que celui des songes.
Jamais un sentiment ne m'a fait aussi mal, l'amour est un sentiment bien plus complexe que dans les films. J'avais été bête de croire qu'aimer pouvait être beau...
Le bruit perçant d'un ultra son me fit revenir à mes esprits ! Je sautais à présent de branche en branche, l'odeur de la nicotine était là, si présente. Il était bien plus proche que j'avais osé l'espérer. En prenant une rapide avance je pourrait le stopper. Ou du moins essayer, ce qui dans son état serrait plus simple. Bien que le mien ne fut pas enviable non plus.
Il était là, non loin de moi. Je faisait une nouvelle entrée en scène, j'étais fière, même dans le cirage je ne bâclais jamais une entrée. Retombant sur mes pattes de féline, je mit un coup de ce qui semblait lui servir de canne avec ma jambe, s'il tenait encore debout je serais à quoi m'en tenir. Dans le cas échéant ... Je ferais autrement. J'ai le don de toujours bien m'en sortir. Surtout avec un si faible adversaire.
« Tu es sûr de ne pas pouvoir me répondre ... Maintenant qu'elle est loin... Nous avons toute l'éternité à tuer. »
Mon sourire fut pâle, mon visage été caché après tout, personne ne pouvait voir la faiblesse, la haine, la tristesse, et toutes ces émotions mélangés sur mon visage méprisable, tué par la fatigue et les évènements. Brûlé par le froid qui se faisait de plus en plus présent. Si l'air chaud de mes poumons expulsé ne formais pas une épaisse buée, je me serais cru définitivement morte. Pour toujours.
Dans un sens, vu ma vie, bien remplie de pourriture, et de cruautés, ce n'aurais pas été plus mal.
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Lun 13 Déc - 0:53
J’attendis une réponse de la belle, en silence, les yeux clos, tentant de retenir mes larmes vainement. Quelques secondes passèrent sans rien puis une douleur fulgurante sur la joue me fut rouvrir les yeux en même temps que ma tête qui cogna contre le tronc d’arbre. Qu’est-ce qui venait de se passer, je me posa ma main là où j’avais reçu le coup sans comprendre d’où ça venait. Le visage de Mizuki me donna la réponse. C’était elle. Pourquoi …
« Tu n'es qu'une idiote Milly... Comment as-tu pu croire... Un seul instant... »
Mes yeux s’ouvrirent en grand. Qu’est-ce qu’elle racontait. Pourquoi. Pourquoi serais-je une idiote. Tout ce que j’avais dit être de pure sincérité. Me serais-je trompée, et où me serais-je trompée. Elle continua sur un ton froid et brutal, devant moi qui gardait le silence :
« Tout ce délire à assez durer. Je ne veux plus te revoir... Va-t-en ! Et ne reviens pas.
- … quoi ? Dis-je à voix basse. »
Comment ? Pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle venait de dire ? Pendant bien trente secondes, mon cerveau resta bloqué sur chacun de ses mots. Mizuki disparut dans un arbre avant que je ne puisse comprendre tout ça. Un délire ? Comment ça ? Est-ce que tout ce qu’on avait vécu jusque là n’était qu’un jeu, est-ce que toutes ses douces paroles n’étaient que mensonge. Est-ce que cette liberté toute neuve n’était qu’un rêve. Oui, ça ne pouvait être que ça, je devais être en train de dormir et bientôt j’allais me réveiller à côté d’elle, blottie contre sa poitrine. Mais non, tout ça, c’était tellement vrai, ça sonnait tellement vrai. Toutes les douleurs que j’avais reçues jusqu’à présent, c’était pour de vrai. Je me pinça le bras pour vérifier, la douleur était bien là. Et Mizuki ne voulait plus me voir. C’est ce qu’elle avait dit. Pourquoi ? Est-ce que je l’avais déçu au point de me faire jeter comme un poisson pourris ? Elle me l’aurait dit si je n’étais réellement qu’un boulet pour elle. A moins que là aussi c’était un mensonge. Non, elle ne m’aurait pas libérer de l’animalerie juste pour faire joujou. Mais alors pourquoi « va-t-en ». Et pourquoi « ne reviens pas ». Est-ce que ça aussi, ce n’était qu’un mensonge ? Est-ce que ça voulait dire que je devais la suivre ? Non, son visage exprimait clairement le dégoût et le mépris. Le même regard qu’a le vendeur de l’animalerie quand il est en rogne. Elle était donc sincère ? Sincère quand elle me disait de partir, sincère quand elle prétendait tout cela comme un délire, sincère quand elle m’ordonne de ne plus revenir.
Lentement, très lentement, mes jambes se mirent à remuer. Mes larmes coulaient en véritable torrent. En quelques mots, toute ma vie, tout ce que j’avais espérer et envier venait de disparaître. Balayer comme un tas de cendre par un coup de vent. J’explosa en sanglot, alors que dans une dernière lueur d’espoir j’obéis à cette belle neko en disparaissant dans la nature. Je ne savais plus quoi faire, vers qui me tourner, où aller, et surtout pourquoi faire. Survivre, ce n’est qu’une option à présent. La vie ne vaut pas la peine d’être vécue si on ne peut pas la partager avec l’être qu’on aime. Et moi, que suis-je ? Une humaine a qui on a volé la destiné et condamné pour le restant de ses jours à vivre sous la forme d’une femme-chat, contrainte d’obéir à la race humaine et dominatrice comme une esclave. Jusqu’à ce que quelqu’un me redonne cette liberté pour finalement m’abandonner après quelques temps. En résumer, je n’étais rien. Absolument rien. Que je meurs ou pas, personne ne s’en apercevra. Je ne suis qu’un fantôme d’une réalité oubliée, une tache sur un tableau qui se verra recouvrir de peinture dans la seconde qui suit. Et pourtant, et pourtant. Je l’aimais tellement cette neko brune, tellement que j’aurais décrochée la lune pour elle, ou encore anéantit l’humanité pour la garder près de moi. Alors pourquoi me dire ça ? Pourquoi tout ça ? Il me faut des explications, elle ne peut pas me jeter comme ça sans rien. Il y a forcement un mal entendu quelque part.
Je m’arrêta et regarda autour de moi. Sans même m’en apercevoir je venais de faire une dizaine de mètre à m’apitoyer sur mon sort. Il fallait que je retrouve Mizuki, lui demander pourquoi tout ça. Je m’essuya les yeux d’un revers de main et inspira un bon coup. Aller, il y a encore une chance pour que tout s’arrange. Je me mise à courir jusqu’à l’arbre où je l’avais perdue et posa une main sur le tronc. Son odeur y était encore fraîchement posée. Ça sert parfois d’avoir des gênes de félin. Une agilité, une vue, un odorat et une ouïe sur-développés qui normalement ferait des nekos les êtres supérieurs. Mais l’humain est un être égoïste. Bref, j’escalada l’arbre, suivant l’odeur de la belle, le nez à quelques centimètres de la surface de l’arbre. La piste me mena là où régnait une autre odeur, celle du tabac brûlé. J’avança un peu plus, dissimulée à plusieurs mètres au-dessus du sol et derrière des branchages imposants. Le flic apparut dans mon champ de vision, l’air très fatigué. Et en face, Mizuki. La belle s’adressa à l’humain et j’étais malheureusement très bien placée pour entendre chaque mot.
« Tu es sûr de ne pas pouvoir me répondre ... Maintenant qu'elle est loin... Nous avons toute l'éternité à tuer. »
Mes yeux s’ouvrirent à nouveau en grand. Alors voila pourquoi. Voila pourquoi elle m’abandonne comme une chaussette moisie. Voila comment le monde tourne, seuls les forts survivent et écrasent les faibles naïves comme moi. Je plaqua ma main sur ma bouche pour empêcher tout bruit alors que j’explosa à nouveau en sanglot. Lentement, très lentement, les yeux surchargés d’eau salée, les mains tremblantes et la respiration saccadée, je redescendis de mon arbre. Voila ce que pensait réellement Mizuki de moi … Je me mise à courir cette fois loin d’eux avant de m’adosser contre un nouvel arbre. Ici, à quelques mètres de celle que je considérais il n’y a pas trente minutes comme ma princesse de cœur, je laissa libre court à ma tristesse.
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Mar 14 Déc - 16:07
« Tout ce délire à assez durer. Je ne veux plus te revoir... Va-t-en ! Et ne reviens pas. »
Je n'avais pas l'ouïe aussi développée qu'un néko mais dans une forêt où le silence de mort règne la nuit, il ne m'étais pas difficile d'entendre des voix, surtout des paroles jetées avec les dernières forces pour cacher le regret qui restait dans l'ombre de ces paroles. Alors c'est ainsi que cette flingueuse de pigeon incitait la gamine à fuir le plus loin possible, par la voie la plus radicale: celle de l'iime tristesse, la plus dévastatrice de toute solution dans le procédé de persuasion. Je ne savais pas ce que la gamine lui avait sorti pour l'inciter à se cacher derrière un visage ignoble et froid, mais en tout cas ces dernières paroles avait du lui en foutre un coup. Finalement il en était mieux ainsi je pense... voilà que je me metà souhaiter la survie de ma proie! HAHA! Quelle connerie! En même temps cette atmosphère douce, silencieuse et légère qui flottait en cette nuit, atmosphère que j'affectionnais au plus au point en temps normal... celle de la mort... maintenant à cette atmosphère se mélait quelque chose de lourd, une pression qui m'écrasait littéralement réduisant presque toute mes facultés et Dieu savait qu'il n'était résponsable d'aucun de mes tourments. Généralement c'était moi qui arrivait à attiser la braise pour la manger et boire de l'eau de javel pour le faire passer (au sens figuré bien évidemment -.-)... oui c'était bien moi qui cherchait sans arret à provoquer la mort toute puissante. Mais jusqu'à présent, aucune allégorie ne vint pour m'emporter, pourtant ce n'était pas les occasions qui manquaient. Une seule balle perdue suffirait pour me tuer... je n'étais pas immortel, bien a contraire, seul mon nom et mes actes seront retenu et encore je n'attendrais pas un grand public pour venir me pleurer. Finalement je n'avais jamais attendu personne et personne ne m'attendais... en y réfléchissant bien, j'enviais de tout mon être ces nékos... certes elles souffraient de l'indiférence et de la cruauté populaire, mais l'une d'entre-elle savait se démerder et pour que je traque l'une d'elle pour 15.000 livres et qu'une soit prête à y laisser sa peau pour lui laisser un répit... alors qu'en me regardant bien, lorsque je rentrerais chez moi... il n'y aura personne si ce n'est que Sophie alors que je la supplierais de dormir et pourquoi faire ensuite? tout simple: faire mes compte, m'enivrer au scotch et lire un peu... ce n'était pas ma vie qui était enviable entre la mienne et celle de ces nékos... le seul point commun était sans doute la souffrance berçant notre jeunesse, qui avait finalemen bâti nos craintes, nos convictions, nos représentations...
Je n'attendis pas longtemps avant que Mizuki ne fit une nouvelle fois irruption juste devant moi. Elle balançait un pied dans le canon du fusil que j'utilisais dés lors comme béquille. Je perdis momentanément l'équilibre mais demeurait debout. Je me redressais au bout de deux minutes, ce n'était pas avec un coup pareil qu'elle allait me faire incliner. Je repris mon fusil en main, il y avait encore ces deux doses de somnfères qui ne demandaient qu'a être tirées pour s'incruster sur sa peau et déverser en elle le sédatif.
« Tu es sûr de ne pas pouvoir me répondre ... Maintenant qu'elle est loin... Nous avons toute l'éternité à tuer. »
Je ne me donnais même pas la peine de répondre, je ne le pouvais toujours pas... pourquoi? Je l'ignorais, ou alors refusais-je de l'admettre. Finalement tout ce jouera à ce petit jeu dont la principale règle est de dévoiler le réel visage du joueur. Elle était douée, mais je l'étais tout autant, ou alors me prenais-t-elle pour plus con que je ne l'étais déjà. Je ne pense pas. Quelques bruits se firent entendre, si faibles et pourtant pas si loin. Je connaissais bien ce son, sacadé et étouffé pour cacher sa position et sa tristesse honteuse... je n'avais pas besoin de me retourner pour voir que j'avais raison: la gamine avait voulu une preuve, n'y croyant tout simplement pas et finalement, ce fut au tour de la "gentille" de parler "devant la belle". Cela n'était qu'ironie au bout du compte. J'étais bien placé et finalement je la connaissais bien mieux que ce que Milly imaginait... Mizuki était en train de chialer, bien qu'elle ne le montrait pas, elle l'avait toujours fait jusqu'à ce que je la rencontre... sans doute Milly avait-elle aussi réussi à sécher ce torrent de larmes. Je gloussait amèrement, mon rôle de méchant dans l'histoire n'était pas usurpé par une apparence. Mon coeur recommença à connaitre un rythme stable, j'avais réussi à intégrer la substance. C'est alors que je la tins en joue, le doigt sur la gachette, visant l'abdomen, là où le sédatif irait directement infecter reins et estomac.
"Maintenant nous sommes seuls...je te le répète c'est pas pour donner une réponse que je suis venu et puis en même temp qu'est-ce que sa peut te faire de savoir ce que t'es pour moi? J'pensais que tu voyais tout les humains comme étant abjectes et friands de profit quelqu'en soit le prix... D'ailleur c'est pas pour rien que tu tiens à elle, je me trompe?"
[dsl c'est moins long que d'habitude]
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Dim 19 Déc - 18:05
Chapitre 4-Berce la chaudement, Grande Dame de la nuit.
"Maintenant nous sommes seuls...je te le répète c'est pas pour donner une réponse que je suis venu et puis en même temp qu'est-ce que sa peut te faire de savoir ce que t'es pour moi? J'pensais que tu voyais tout les humains comme étant abjectes et friands de profit quelqu'en soit le prix... D'ailleur c'est pas pour rien que tu tiens à elle, je me trompe?"
Je le regardais, il braquait ce satané fusils vers mon abdomen, je continuais de pleurer, une larmes s'échappa bien trop vite de mon visage et tomba sur le sol alors qu'elle était tout de suite absorber par la terre mole. Le vent souffla fortement alors que le vent fit tomber mon épaisse capuche, mon visage était toujours dissimulé sous ma masse de cheveux, mes oreilles dressé pour corrompre chaque bruit de la nature, chaque souffle de l'homme, chaque bruit de la dame, perchée bien haut. Pleurant sans le savoir à cause de mes mensonges. Les rayons de la Grande Dame du soir me percèrent de part et d'autres. Je me laissais bercé, doucement, tout doucement, rien ni personne n'existait en ce bas monde pour supporter ma peine actuelle. Petit à petit mon corps tombait, j'avais de plus en plus l'impression de mourir.
Mes mains se crispèrent dans mon visage, le faisant saigner, mes cheveux tombaient au dessus de mon visage saignant de mes ongles eux aussi. J'étais au sol, mon sang se mélangea au sel liquide de mes yeux, l'instant suivant j'étais parti de mon corps. Ma main gauche passa dans mon blouson alors qu'elle prenait ma seule arme pour la jetait devant l'homme. Ma main se braqua sur mon front, je venait de causer ma perte.
Une vingtaine de minute passa, je me rendais compte que personne ne comprenait mon état soudain. Je tremblait comme une feuille, l'instant suivant je baignais dans mon sang. Mon visage était souillé par la terre, le sang, l'amertume. Mais qu'étais-je devenu ! Ma vie se remettait en doute par une simple poursuite par un homme ! Un humain ! ... Les instant les plus doux me tue. Dans mon esprit une claque retenti, celle que j'avais mise. Au fond j'en étais encore revenu à mon point de départ. Une gamine dans la rue, qui vouait sa vie à la tuerie des Hommes... Ceux qui avait fait que nous en étions là.
" ... Ferme ta sale gueule ! Tu ne sais rien ... Et tu n'as rien à savoir. Tu ne devais pas revenir ! "
Je me relevais, le visage visible, ou ce qu'il en restait en tout cas. Je trebuchais jusqu'à lui, posant ma main sur l'arme. J'en bouchais le canon. Mes yeux se bercèrent encore d'illusion dans les siens alors que ma main vint serrer son torse. Le seul et unique fautif... Qui était-ce ... A l'instant je pensait que c'était lui. Mais c'était moi ! La seule et unique coupable.
Je me revoyais sur le pas de cette porte, une épaule saignante attendant la réponse, puis dans cette animalerie le coeur se baignant dans l'envie de gloire.
Ma bouche s'approcha de la sienne, puis vola un baiser alors que mon coeur battait la chamade doucement. Cette sensation nouvelle, mon front se colla au sien alors que mon dernier souffle venait de s'éteindre. J'étais allé trop loin. Mon corps tomba et glissa contre lui. Je venais de m'éteindre, dans ces bras. J'étais à bou de force, mon coeur avait claqué si vite. Le sourire au lèvre, je me laissais bercé par la douce lumière de la lune.
Mizuki c'était éteinte, respirant à peine... Elle n'était pas morte, pourtant qui sait combien elle l'aurait souhaité ...
~ Chapitre Secondaire : Les Rêves d'une Princesse Promise à la mort.
[En cours]
Milly Crimson
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Lun 20 Déc - 18:31
Je ne comprenais plus rien, quoi faire, pour qui, avec qui, quand et pourquoi. J’étais complément perdu dans cette forêt sombre et humide. J’étais à présent seule, totalement seule. Dans un sens, même si je n’avais jamais connue tout cela, j’aurais été bien mieux à l’animalerie. Et maintenant, que faire ? J’étais recherchée, j’étais seule et je ne connaissais rien de la ville. Je suis seule … seule … toujours seule. Milly, bouge-toi ! Montre que tout cela n’a pas été vain ! Oui, il faut faire quelque chose. Si je suis seule et en danger de mort, c’est de sa faute. Sa faute à elle et rien qu’à elle. Mizuki … tout est de sa faute. Je me releva, les yeux noirs, les sourcils froncés, les mains refermées sur elles-mêmes en poings ferme. C’est elle, c’est de sa faute, et le homme ne me laissera pas tranquille. Je suis sur qu’il est de mèche avec elle, tout ça n’est qu’un putain de complot. Et bien je vais leur faire voir ce qu’il en coûte de me prendre pour une poupée. Une idée traversa mes neurones, ce type, il avait une voiture. Il devait bien avoir des armes plus puissantes que mon petit pistolet volé. On ne s’improvise pas tueur à gage sans un minimum de matériel à portée de main.
Je me fis alors la plus discrète possible, esquivant chaque pierre, chaque brindille ou feuille morte qui trahirait mes mouvements. Utilisant ma souplesse féline afin d’adoucir encore plus mes pas. Je fis un tour suffisamment large pour que les deux énergumènes ne me grille pas. Et ce n’est pas sans difficulté il faut l’avouer, je pourrais aussi bien passer par les arbres mais les feuillages serait encore plus difficile à esquiver que de simples feuilles mortes endormies au sol. L’humain avait laissé les phares de son véhicule polluant allumés, une aubaine pour y retourner. Il ne faudrait cependant pas que ma silhouette passe dans la lumière et indique où j’étais. Arrivée ici, ce serait vraiment débile de ma part. Je continua donc mon petit tour et arriva sur la droite de la voiture. Portière encore ouverte, la bonne affaire. Je n’allais pas prendre de gants pour récupérer ce que je voulais. Un large sourire de psychopathe s’étira sur mon visage de sainte. Un coup d’œil dans le rétroviseur, je ne ressemblais plus du tout à la petite Milly qui pleurait toute seule dans sa cage à l’animalerie. Là, on aurait presque dit une folle furieuse féline avec du gros calibre. A ne pas comprendre dans un sens détourné !
Un bruit peu commun dans une forêt m’arrêta dans mes recherches. Un bruit lointain, trop lointain pour être entendu par un humain. Un bruit bien connu, celui des agents de la paix. Un nom qui en jette alors qu’ils font tout l’inverse de cette appellation. Abandonnant la voiture du chasseur de neko je me dirigea vers ces nouveaux flics tout frais. Eux devaient certainement avoir un bon paquet d’arme. Après cinq petites minutes de marche, j’aperçu la cible. Effectivement c’était bien des policiers, au nombre de deux et ils avaient l’air complètement perdu. Une nouvelle idée traversa mes neurones, une idée encore plus diabolique que la précédente. Un inspirant un bon coup, je me présenta devant mes ennemis, une démarche et un déhanché provoquant, un sourire de sadique aux lèvres. En cas de pépin, j’ai toujours mon pistolet dissimulé entre mes seins et le gilet pare-balle. Les deux hommes se mirent en garde dès qu’ils m’aperçurent, arme à feu fixées sur moi.
« Du calme messieurs ! Du calme, j’ai un marché à vous proposer.
- Nous ne discutons pas avec les terroristes.
- Bah voyons … Bref, vous êtes bien là pour capturer des nekos recherchés, non ? Que diriez-vous d’en attraper une avec son complice humain, lui aussi recherché. A eux deux je pense qu’ils font les plus dangereux brigands pour la nation que n’importe quel criminel. Bien entendu, ce marché effacerait mon propre avis de recherche ainsi que tout mon casier judiciaire … alors ?
- Ce n’est pas à nous de décider de ce genre de marché. Il s’arrêta une seconde avant de reprendre. Mais petite, pourquoi trahit-tu les tiens ? Quelle preuve as-tu à nous donner pour montrer que ce n’est pas un piège. »
Je souffla d’ennuis, ce qu’ils sont chiant ces humains. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je me mise complètement nue devant leurs yeux de gros pervers.
« C’est la seule chose que je peux vous offrir comme soi-disant preuve. Alors ?
- Oh … heu … oui … d’accord. On te suit. Répondit le plus à même de parler. »
J’attrapa mes vêtements de fortune quand le deuxième se mit à murmurer sans décrocher le regard de mon corps, passant de ma tête à mes fesses en passant par ma poitrine encore nue. Les hommes sont vraiment tous les mêmes, vous leur mettez une nénette devant les yeux et les voila transformer en bête en rut. Pathétique. Par contre je connais le risque que court une femme devant des mâles excités, c’est aussi pour ça que je ne perdis pas de temps pour me habiller et m’éloigner de quelques pas. L’homme me dévorait du regard, me mettant presque mal à l’aise. Je fis mine de ne rien voir pendant que je les guidais en silence vers mes deux cibles. Mais il ne décrochait pas un instant, je pouvais sentir son regard sur mes fesses, sur ma queue et mes oreilles, mes cheveux blonds et mes hanches. Son complice, lui, était bien plus occupé à ne pas faire de bruit avec son gros fusil à pompe, que à me mater continuellement. Une bonne chose. Je me retourna vers le premier, lui offrant la grande surprise de se faire griller et le regarda droit dans les yeux :
« Quoi ? Pourquoi tu me mates comme ça ? Une fille de dix-neuf ans t’excite trop pour rester discret ?
- Hein ? Oui, enfin non … heu … mais c’est que tu me rappel énormément ma fillette. Elle aurait à peu prêt le même age que toi aujourd’hui. Si seulement je savais où elle est maintenant.
- Hum hum … mais encore ?
- Elle a été enlevée à l’age de cinq ans. Ma femme et moi-même l’avons cherchés jour et nuit avec les autorités municipales. Mais au bout de trois ans, elle a été déclarée morte … Elle s’appelait M…
- Chut ! On est tout prêt. Voila comment on va procéder, moi je les occupe et vous, vous les prenez par surprise dans le dos. »
Effectivement on était tout proche. Je fis signe aux flics de se taire et d’avancer en silence avant de sortir ma propre arme. Il est temps, le face-à-face est arrivé. J’inspirai profondément, le pistolet contre mon visage et prêt à l’emploi. C’est tout de même triste de finir comme ça, quand on y pense. J’aurais tellement voulu que ma petite vie de fugitive aux côtés de Mizuki ne s’arrête pas, mais il faut croire que je suis trop naïve. Un mouvement de tête dans tout les sens pour évacuer ces idées-là et j’accourus devant mes deux cibles. Là, mon cœur s’arrêta un instant. Elle, lui, les lèvres de chacun collés sur l’autre. C’est normal en même temps mais ça fait tout de même mal de le voir ainsi. Je ferma les yeux pour ne pas pleurer à nouveau, puis les rouvrit et écrasa une grosse brindille pour les rappeler à l’autre. Le pistolet armé et chargé pointé sur eux.
« Je ne vous dérange pas trop j’espère ! Alors Mizuki, ça quel goût la trahison ? Où le chantage peut être. A moins que ce ne soit les deux. Et toi humain, t’es fier de toi ? T’as réussi à détruire une autre vie, bravo. Et puisque vous avez l’air de si bien vous entendre tous les deux, vous n’aurez rien contre le fait que je vous envoie dans l’autre monde, n’est-ce pas ? Il n’y a pas de raison à ce que je sois la seule à partir. Je laissa quelques secondes filer, le temps d’essuyer mes larmes qui remplissaient mes pupilles. Et oui Mizuki, en me libérant de l’animalerie, tu devenais responsable de moi. Tu m’abandonnes, je meurs. Mais je t’emmène avec moi dans la tombe. Et en cadeau, j’emmène même ton petit copain l’humain. C’est chouette hein ? »
Le doigt sur la gâchette, le canon aligné sur le crâne du premier qui bouge. J’étais on ne peut plus sérieuse, folle sans doute mais sérieuse. Et puis c’est de leur faute si tout dérape comme ça. Il y a toujours des conséquences.
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Lun 20 Déc - 23:31
L'avantage était pour moi. Mizuki n'avait plus de force, tout les efforts qu'elle avait fait pendant cette petite aventure l'avait vidée de toute énergie, elle laissait les sentiments prendre le dessus. C'était d'ailleurs ça qui me différençait d'elle, dans le métier j'étais contraint de ne laisser apparaître aucun sentiment et cacher le tout derrière un visage de marbre. Notre vie n'appartenait qu'a un bout de papier, un contrat qui me faisait jouer un rôle macabre dans la pièce d'une vie: celui de la mort, de l'horreur et de la terreur. Cinq ans que j'excerçais le métier et personne n'avait su me soutirer ne serait-ce qu'une once de pitié. Tous mort promptement ou sous la douleur ultime de mes martyrs. Mais chaques mort n'engendrait qu'un nouvel ennemi, chaque mort engendrait dans l'autre camp le désir de vengeance...Quand quelqu'un prend un être ou une chose qui vous est cher: cela vous laisse un trou béant en nous même impossible à combler et dont le temps mettra des millénaires pour l'étouffer. Alors aveuglé par la colère et la rage de cette perte, nourri par la tristesse profonde qui nous hante: on enlève à la personne qui vous à volé ce bien un équivalent pour le faire souffrir autant que nous... C'est la vengeance. C'était ce sentiment qui jouait sur mes nombreux ennemis et mes nombreuses victimes. Bien qu'on voulu le faire croire, je n'étais pas humain, je ne l'était plus réduit à être une bête en captivité qui doit se battre pour vivre. Et ouais le plus faible se faisait écraser! Mais était faible que la couille molle qui ne pouvait croiser le regard de son propre reflet, le piètre petit gosse qui se plaignait du mal sans arrêt, celui qui cherchera même pas à comprendre 1, 2, 3... Là était les faibles, non pas forcément les nékos bien que la majorité se soumette bien facilement et ne soient pas fichu de se battre pour défendre leurs idéaux. Mizuki y échappait, elle avait permit à cette néko de s'enfuir, elle qui au fond était friande de liberté pour s'attacher ainsi à elle. Non seulement les capacité physiques de Mizuki l'abandonnèrent mais ce furent aussi son moral d'acier trempé qui en avait pati. Elle venait de jeter son arme à mes pieds en signe d'abandon. Quel poids constant pesait sur sa conscience pour prendre une telle décision? Je ne savais pas. En tout cas, je pu desceller la colère et l'oppression d'un sentiment contradictoire à sa haine habituelle. Elle prit en main le canon, elle titubait de ces dernières forces pour m'atteindre. S'aggripant au canon, elle me volait un autre baiser... Ce n'était pas bon! Pas bon du tout! Elle était déterminée à exploiter une faiblesse qui était jusqu'alors enfouie. J'avais négligé le passé, maintenant je la négligeais elle, celle qui en 18 ans avait fait ressurgir de l'abîme une part de moi soigneusement enterrée par mes soins. Plus jamais je ne voulais craindre la douleur, et ces sentiments étaient le meilleur moyen d'attirer la peine, de me rapprocher du jugement dernier alors que j'étais décidé à survivre... bien que mon état ne m'indique le contraire. Pourquoi persister Mizuki? Fichue flingueuse de pigeon!! T'était sensée survivre! Depuis le début t'aurais pu m'envoyer chez l'antéchrist, manque de courage elle m'avait dit mais même maintenant elle ne me tuait pas! Ce baiser m'était fatal, je réfléchissais trop, toute les pensées reflouées ressurgirent, toutes d'effrayantes visions qui revenaient maintenant me hanter, la voix de toute mes victimes riant et me maudissant, souhaitant ardemment ma mort. Je voulais la giffler, l'interdire de m'embrasser... je n'en fu ps capable, mes lèvres se liant à l'emprise des siennes. Mon coeur emballé au début finissait par retrouver un rythme stable légèrement sacadé par le boulverssement que me procurait cette situation. Son emprise lacha lentement... elle commençait à tomber, je la rattrappais et la prennait dans mes bras. Son regard s'était éteint, son pouls était assez faible... Je devais m'assurer de sa survie, tel était le contrat... Mais maintenant je n'étais plus sûr de mes motivations... finalement qu'importe mes motivations, fichu vieillard gateux que je faisais. Après tout je ne devais pas m'étonner de cette tournure: un assassin n'est qu'une arme, il n'a pas de vie, il n'a pas d'âme...
" Je ne vous dérange pas trop j’espère !"
Je portais le corps meurtri de Mizuki, qui semblait tout faire de nouveau pour rester éveillée. De mon côté, mon palpitant ne fit qu'un tour... Que foutait-t-elle encore ici? Surtout avec un calibre assez imposant pour ces bras, c'était plus le petit sig sauer que j'avais entendu dans la forêt, cette fois-ci c'était un desert eagle. Pas n'importe lequel. Un Desert eagle de 2,5 kilos adapté aux balles de type .44 Magnum. Le demi-kilo qui venait allourdir cette arme trafiqué était le système de détente que j'avais amélioré en détriment du poids de l'arme qui s'allourdissait d'avantage, de plus j'avais du rallonger le canon de 4 cm. Au lieu des 2200 joules conventionnels au Desert Eagle: celui-ci délivrais une puissance de tir avoisinant les 3000 joules, les résultats étaient aussi concluant qu'un Taurull Raging Bull conventionnel armé aux cartouches .454 Casull. Elle arrêtait pas de causer ça en devenait irritant. Le premier réflexe que j'aurais eu serait de lui foutre mon poing en plein dans la gueule. Putain de gamine! Qu'est-ce que Mizuki lui avait enseigné? C'est pas possible non plus d'être aussi conne. Ce n'était qu'une fichue gamine à mes yeux, il était difficile de croire qu'elle avait traîné avec une flingueuse de pigeon lorsque je pouvais voir la situation. Dans ce genre de situation, c'était bien les sentiments qui étaient traitres et non le véritable objectif de chacun. Voilà pourquoi je me suis forcé de n'avoir aucun sentiment tout du long, pour ne pas détourner mon regard de mon véritable but. Je regardais brievement la néko dans mes bras, l'air crispé qu'elle avait, les larmes fuyantes, et la volonté de parler et de corriger sa copine, mais sans succès, elle n'avait plus de force sur ce point aussi. Je marchait alors vers la gamine, ma bagnole était un peu plus loin derrière elle. Mon fusil accroché en bandelière sur mon dos.
"PAS UN PAS DE PLUS!"
Je m'arrêtais stupéfait. Finalement elle avait pas hésité à s'allier aux flics. Il fallait bien que je m'attende à ce qu'ils rappliquent en même temps. Lorsque j'avais abattu mes poursuivant, il était bien normal qu'ils envoient des éclaireurs pour rendre compte aux autres unités de la situation, les retrouver morts aurait été passible d'appeller les renforts pour venir me neutraliser, deux unité ce n'était pas rien. Je tournais légèrement la tête: ils n'étaient que deux. En temps normal, ils auraient du effectuer un travail de reconnaissance et rester dissimulés jusqu'à l'arrivé des renforts hors là ils me tenaient en joue. Je doutais fortement qu'ils aient signalé quoique ce soit au QG. Je regardais de nouveau la néko qui me tenait désormais en joue. Elle avait fait une grande erreur en faisant abstraction au travail habituel de ces policiers, première erreur.
"Hé Franz ce serait pas..."
"Attend je vérifie..."
Je regardais toujours Milly dans les yeux, mon regard de braise caché par mes verres orangés. Mais là je n'avais rien à cacher, rien d'autre qu'une immense colère enver la connerie immense de cette idiote. L'envie de la démembrer devenait maintenant de plus en plus forte. Non... je ne devais pas oublier le contrat, d'ailleurs, Milly était la seule à avoir un prix, il était hors de question que je les livre avec des séquelles graves... ne me restera plus que le poing sur sa petite joue fendue par un sourire cachant directement sa tristesse... j'y croyais toujours pas, cette petite avait foutu toute cette merde par tristesse alors qu'elle aurait pu se barrer et prévoir un meilleur coup pour ma mort. La vengeance est un plat qui se mange froid: froideur d'esprit et intransigence, caractère froid et étranger à tout sentiment, ne laissant dés lors qu'une conviction qui nous anime: l'élimination. Cette conviction était à modérer, la vengeance se prépare bien à l'avance, le but est de coincer l'adversaire dans un point de non retour... un coup digne des echecs. Et lorsque ce moment arriverait, là, et seulement là, elle pourrait faire souffrir et choisir ma mort lente ou vive, bien agonisante ou brève... Hors elle avait sorti le plat du congélo et l'avait laissé cramer au four. Tout bon assassin pouvait en venir à cette conclusion: sur le moment, ouais c'est eux qui avaient l'avantage autant du nombre que des capacités. Mais comparé à moi ou encore à Mizuki, ces bleus n'avaient aucune expérience.
"Effectivement, c'est bien lui... j'a du mal à le croire: Fushigi Jonathan William Kurai. Porté disparu en 2875 après le meurtre de sa famille. Réaparition un an plus tard. Accusé d'homicides et de meurtres avec violence agravé, déclaré mentalement irresponsable aude plusieurs visites chez des psychiatres... t-toute s-soldé par un meurtre où toute les victimes étaient décérébrés. Violence sur néko, enfant et femme dépourvus de casiers judiciaires..."
"T'arrive plus à lire? tu veux que je te raconte en détail?"
Il semblait y avoir eu un moment d'hésitation entre les deux flics. Effectivement, les crimes énoncés sur leurs petites fiches faisait partie des plus important... il y en avait tant d'autre, que j'aurais passé la nuit à les énoncer.
"Pose la néko à terre! Lentement!"
Je me mis lentement à genous et déposait Mizuki aux pieds de Milly. Je posais ma main sur son visage et fermait ces yeux. Elle avait mérité un peu de repos. Je me relevais et défi la sangle du fusil pour le poser à terre et le balancer au loin. Je pris les deux flingues que je dissimulais dans mon manteau et les posait à même le sol. Enfin je pris une boîte de comprimés de ma poche interne et fini par oter mon manteau pour le poser sur Mizuki. J'ouvrais cette boite et regardait son contenu avec dégout. Malgré les beuglements des flics je ne lachais pas cette boite. J'en versa au creux de ma main et les croquait sans hésitation... le gout était toujours aussi horrible. De violentes crampes me prirent de plein fouet et je me recroquevillait sous le coup de la douleur, toussant violemment et tremblant assez. Qu'ai-je donc pris? Des pillules contenant un cardio-actif extrêmement concentré, c'était généralement prescrit aux personnes cardiaques en phase de faire un infarctus. Ces pillule aidaient à tenir le coup, en stimulant le nerf sympathique du coeur et sucite dés lors une intensification stable mais notable du rythme cardiaque... cependant plusieurs pilules la fois pouvaient entraîner la mort par épuisement du muscle cardiaque. Hors c'était pas pour me donner la mort que j'avais pris une telle quantité qui me faisait de nouveau souffrir. Mon coeur allait garder des séquelles, mais cela allait améliorer mes réflexe et peut-être me sortir de la merde un peu plus facilement et plus rapidement. Alors que je m'arrêtais, au bout de 5 minutes, de tousser et d'avoir un rythme de respiration saccadé, je regardais la néko, laissant tomber mon chapeau et mes lunettes en gardant la tête baissée.
"Tu crois que c'est en braquant un calibre sur moi que tu succiteras le respect et la crainte fichu gamine? Mizuki sans arme est plus à craindre que toi avec un lance-flamme... T'es comme les autres finalement... t'assume pas..."
Je levais ma tête, lui dévoilant mon regard braise, le regard aux couleurs de l'enfer. Un regard haineux et agressif, ne désirant qu'une chose voir la souffrance et le sang de la jeune.
"Crois-moi te trainer avec moi en enfer aurait été un vrai plaisir, qui sait combien de tourment pourais-je te faire gouter en une seule heure!"
J'entendis la détente, vivement, je penchais la tête, esquivant la balle. J'en fit deux même pour les coups suivant qui m'assaillaient de derrière. Alors je courais comme la pauvre bête affamée que j'étais, non sans aucune humanité, désormais bien convaincu. Je fonçais sur ces désespérés qui vidaient leurs chargeurs sur moi, mais sans aucun coup faisant mouche. Arrivé à distance, je glissais et par une baleyette dans le but de me rétablir sur deux jambes, j'entremélais mes jambes à celles du flic pour l'entrainer dans la chute alors que je me rétablissais. L'autre vint me surprendre par une attaque a corps à corps avec la crosse de son flingue. Je reçu un coup sur le front, un autre en plein dans la gueule, j'en crashait même du sang, j'avais du perdre des dents ou bien me les fissurer. Je parvins à intercepter le troisième coup, luttant tant bien que mal contre la douleur. Je pris son poignet et le tordi pour le mettre en situation de désavantage, maintenant vulnérable et pantin de mes pulsions, il allait être le démonstratif de la liste impressionnante de mes meurtres. Je fourrais quatre doigts dans sa bouche alors qu'il hurlait de douleur. J'aggripais la machoire inférieure alors que mon autre main achevait de réduire son poignet en poussière. Sans attendre, mon autre main vint saisir la machoire supérieure. Je commençais à le forcer de l'ouvrir bien grand sans trop d'efforts. La partie interessante était là: il devait sentir un blocage au niveau de sa machoire, de plus en plus inssupportable laissant place à la douleur envahissante. Alors je commençais à forcer et l'ouvrir à l'extrême. Il ne fallut attendre bien longtemps avant d'entendre un craquement clair et précis puis la peau élastique qui recouvrait le tout, se déchirer, révèlant tout l'interieur de sa bouche: je venais de rompre le liens entre la machoire inférieur et la machoire supérieure. La douleur devait être intense mais il n'était encore qu'agonisant. Ce n'était pas suffisant alors je plongeais ma main dans sa gorge dévoilée et enfonçait mon bras dans l'oeusophage du pauvre type pour arriver à son coeur. Je pris celui-ci bien en main et l'arrachait comme une vulgaire mauvaise herbe alors que l'organe était encore rattaché aux artères principales. Le corps du pauvre officier ne réagissait plus que par spasme avant de s'écrouler comme tout corps. Un coup de feu. Mon épaule saignait, qui me dérangeait? La gamine ou le flic? Au pif, je pris le flingue et tirait 6 fois, respectivement 3 balles pour chacune des jambes de l'officier. Je marchais, le'organe encore sanglant dans la main que je fini vite par faire éclater par une simple pression de mes mains. J'écrasais les deux rotules du flics par un coup de talon et regardait la néko d'une manière sadique, le sourire fendant comme le croissant de lune qui semblait briller par moment dans le ciel.
"J'vais d'ailleur te faire plaisir fichu gosse! Nous allons jouer à un jeu, si t'es vraiment décidée à jouer dans la cour des grand!"
Je pris la tête de l'officier restant et le dévoilait devant moi faisant office désormais de bouclier humain.
"Ce cher flic va me servir de bouclier, si tu arrives ne serait-ce qu'à m'éraffler avant que je n'arrive tout près de toi... je me résignerais et serait tout à toi hors si j'arrive à toi, tu seras considérée comme responsable du meurtre de ton copain... "
Je commençais à marcher le bras tendu tenant fermement le corps meurtri de l'officier et poursuivait le chemain des 10 mètres qui me séparait moi d'elle.
"On commence quand tu veux."
Mizuki
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Mer 22 Déc - 3:01
Chapitre 5-Ils sont des loin les soupirs de mes fantasmes les plus cachés.
Depuis tout ce temps, dans mon monde, il n'y avait qu'un souffle, qu'une sensation froide, la morte n'avait rien d'accueillante tans que l'on en restait à son seuil. Dans un état de torpeur j'aurais pu au moins avoir l'illusion de la mort ! Douce et paisible. Mais dans le fond sans fin. C'était une deuxième vie plus simple, moins amusante en soit. Voilà pourquoi je revivais bien plus vite qu'il n'y paraissait. J'entendais des mots, alors que j'étais bercé entre ciel et terre, au creux d'un épais tas de feuilles, berçait par la grande dame. J'entendais des tonnes de bruits, des phrases volaient dans l'air du temps. Je me laissais paraître pour morte, c'était une des seules façon simple de rester hors jeu le plus de temps plausible, j'entendais ensuite des cris, des craquement, des bruits d'horreur qui me firent comprendre que j'étais belle et bien en vie, dans l'enfer quotidien, la seule chose que j'avais pu entendre était celles ci. Rien de bien intéressants, mais dans le fond, il y avait tans de choses à apprendre. D'ici je ressentais plus aucune peine, je venais de repartir ? Non en faite je devenais sourde de moi même, j'avais déjà perdue la vue en restant les yeux clos, me voilà maintenant sourde. Dans ma tête j'éclaircissais chacune des paroles que je n'avais pas comprise, puis je me souvint enfin... Milly, elle était revenu, j'ai voulu lui expliquer... Mais je suis tomber dans ces bras trop vite, après ce baiser, puis plus rien. Des cliquetis d'armes trop puissantes, des échanges de paroles violentes, des murmures aux loin. Un homme qui tousse, des cris encore et encore. Je retombais à cette époque qui ne demandait qu'à fuir de mes pensées. Le souvenir d'un bar, à l'odeur sale, comme la terre aux pâle aux sol, l'odeur du sang, du corps doucement morts.
Il s'en était passé des choses ce jour là... Dans ma tête je me souvenais de chacun de mes gestes comme un cauchemar dont je ne me réveillerais jamais. Il y avais eu l'animalerie, une belle jeune neko, un lac, un commissariat, puis une forêt, et le lapsus était que tout les personnages de ma vie récentes c'était entrelacée de façon violente au même moment. Ce n'était qu'ici que ça avait pu coincer ! Je ne voyais aucun autre moment. Puisque juste avant j'avais eu mal puis j'avais été heureuse, et maintenant je touchais la mort du bou des doigts d'un instant à l'autre ! Il y a à peine quelques jours, ou même des heures je frollais le paradis avec l'un ou l'autre de ces êtres.Mes deux fantasmes ne pourrait jamais co-exister ensemble, après tout. Mes fantasmes... Celui du danger, et celui de la pureté, ce sont deux extrême, je les ai pourtant chacun touché du doigt ! Dans un bar, puis dans un lac... Le monde n'est-il réellement jamais tout gris ? C'est un fantasme après tout, il n'a pas à être réel, sinon il serait bien moins qu'un fantasme, il serait une vie, une habitude, une manière de vivre...
Mon coeur claqua une nouvelle fois dans ma poitrine, je fut obligé de bougé sur le coup, le temps que je revienne réellement à moi, je cherchais les contraires, dans l'épaisse brume du soir. Je remarquais un lourd manteau sur mon être dépourvu de force. C'était-il passé une heure ? Un quart d'heure ? Que sais-je. Je titubais les mains sur le sol. Ma tête tomba la tête la première dans le blouson, il avait cette odeur si familière, de tabac, un parfum au douceur violente. Mes oreilles tombèrent petit à petit. L'illusion d'être dans ces bras me revint en mémoire. Puis le gout de ces lèvres, son nom en tout mots... Fushigi Jonathan William Kurai... Un nom qui ne m'étais jamais inconnu dans la rue, je n'avais jamais fait le rapprochement, puisque je ne l'avais connu que de nom. Au loin j'aperçut son chapeau, à l'opposé de l'odeur de coup de feu. Ma queue trépassait entre les débris et attrapait le peu de chose qu'elle pouvait amassé. Les lunettes sur le bou du nez, le chapeau sur les oreilles, la veste sur les épaules... Je revivais mon tout premier fantasme. Le danger, clair, sans fin, celui de se cacher, puis d'ensuite faire un massacre, j'étais embarqué avec le plus grand homme du milieu de la tuerie humaine. Chaque bruit me revint, je me souvint de pleurs de larmes d'inquiétude, de miaulement. Du danger que j'avais prit en montrant que la plus petite des tueuse de pigeons marchait "mains dans la mains" avec le plus grand de la cours des tueurs. En même temps on me connaissait déjà pour des prouesses. Mais il est vrai que de m'être produite en spectacle avec lui avait été tellement jouissif.Je m'étais encore mise en danger par la suite dans cet hôtel ou j'avais tellement bu que j'en perdais la lucidité ! C'est ce jour là que je l'avais fait perdre pied et perdre ce qu'il était, ou ce qu'il pensait être en tout cas.
Puis la pureté, avec cette innocente, une petite princesse, nommé Milly, elle n'étais pas connu, mais elle est devenu tout, en un regard, en un croisement de peau. Nous avions vécu le paradis, je me souviens de son corps chaud, tout prêt de mien. Du gout sucré de sa peau, de son parfum, de la texture de pêche de sa peau... Je ne serais dire ce que j'aime le plus chez elle, entre ses mots doux, sa façon d'être, sa douce voix. Elle me parait la pureté même re-incarné dans un corps qui est déjà assez sublime. Chaque instant passé avec elle depuis l'animalerie semblait hors du monde, je ne rigole pas ! A la sortie de l'animalerie, c'est un peu comme si elle vivait dans une bulle, un peu comme toute les neko de ce monde, mais dans un sens touchait l'innocence même était un principe que je n'avais jamais tenté.Le fait même qu'elle ne sache pas monté à un arbre faisait d'elle une poupée capable de se briser à chaque instant. Sa façon furtive d'essayer de voler, ses mains tremblante en tenant l'arme à feu. Sa pureté même consisté à un fantasme ! Remontant l'arbre je pouvais voir ses gestes, sentir son odeur... Tout d'elle était là.
Tout de lui aussi...
Mais il fallait bien se douter qu'entre les deux êtres j'allais me retrouver bloquer, voilà bien pourquoi je me devais de me relever, pour qu'ils arrêtent tout deux le massacres.
"J'vais d'ailleur te faire plaisir fichu gosse! Nous allons jouer à un jeu, si t'es vraiment décidée à jouer dans la cour des grand!"
Sa voix me fit trésaillé sur l'instant. Sa voix semblait sèche, son ton saccadé, il n'était pas celui pour qui je ne comprenais pas mes sentiments... Je savais très bien que son jeu n'avais rien de bon !
"Ce cher flic va me servir de bouclier, si tu arrives ne serait-ce qu'à m'éraffler avant que je n'arrive tout près de toi... je me résignerais et serait tout à toi hors si j'arrive à toi, tu seras considérée comme responsable du meurtre de ton copain... "
Plus la voix s'intensifié plus j'étais prêt d'eux, des cliquetis de nouveaux, des odeurs fétide, que tout cela était passionnant... J'en vomis sur le coup tout ce que j'avais pu manger, j'étais mal réveillé pour commencer, je trébuchais à chaque pas. Aller savoir combien de temps j'ai mis de temps pour arriver à eux.
"On commence quand tu veux."
Je trouvais non loin des armes d'infortune, rien de bien comparé aux armes que j'ai connu jusqu'ici... Je cherchais des cartouches pour mon 45mm, seule arme avec laquelle je n'avais jamais loupé une cible, même si dans ce contexte j'utilisais le premier flingue qui passait, mais à choisir mon fidèle ami d'infortune me serait toujours bien plus utile qu'autre chose. Laissant le cliquetis choir dans tout le corridor du feuillage je me tiré par l'envie de leurs mettre une gifle. La deuxième pour l'une, l'autre je doutais de son état. Arrivant à 2 mètre je tirais sur le cadavre laissant la balle s'arrêtais avant de sortir du corps mort. Je me tenais par le bras, le flingue sur le coude, le canon brûlant ma chaire qui ne tarda pas à frémir. Mes oreilles dressait, le regard complètement vide, j'étais encore caché par la brume qui ne tarda pas à s'en aller.
" On ose jouer sans moi ... Bande de ... Creuvard..., mon visage se tourna vers le douce, et belle jeune femme, Tu veux savoir quel gout à la vengeance Milly ? Elle est amère ... Puis Fade sur la fin, tellement fade qu'elle en devient peusante. Tsss... Va donc essayé de te protéger ! , un coup de feu parti vers le sol frolant de peu la douce vierge, Même pas capable de comprendre qu'il fallait que tu partes. La prochaine fois je te laisserais faire ... On en reviendra au même point. "
Ma jambe s'avança je manquais tomber une nouvelle fois alors que mon coeur commençais à ne plus en pouvoir une nouvelle fois, cette fois pourtant je me battais pour avoir l'air plus vivante, il en fallait une fin aussi pour tourmenter mon second fantasme.
" Quant à toi... Fushigi Jonathan William Kurai.., je titubais à tenir debout, ta réponse est tellement simple qu'elle t'arrache les tripes rien que d'y penser ! Tu veux pas t'avouer que t'as un coeur et... De sentiments. Ta carapace ne me fais pas peur... Tu peux même me tuer tu sais aussi bien que moi que j'ai raison. "
Je continuais ma route vers l'arbre, celui qui devrait me recueillir le temps que je me repose, je me posais là, glissant en me brûlant le dos, pleurant de la douleur émise, je posais l'immense veste sur moi, puis le chapeau sur mes oreilles une nouvelle fois, les lunettes sur le bou de mon nez déformé par l'amertume et l'envie de partir pour de bon.
" Soit... Continuez maintenant ! Jouer ! Riez ! Danser tans que vous pourrez ... Je vous retrouverez toujours. "
Ma voix s'effaça dans le vent, puis je baissait la tête en les regardant de derrière cette immense barrière de orange qui pouvait faire supposer que je dormais, mon souffle se mit à se faire moins présent, le silence resterais jusqu'au prochain coup de feu de la douce poupée. Être trop sensible c'est vrai, ça a faillit me tuer... Et encore cela me tue. A petit feu. Je chantonnais en moi même cette air de burlesque. Dans ma tête je faisais les premiers paris, allait-elle tirer ou faiblir, allait-il finir par l'avouer. Je m'en mordais les doigts, il était grand temps que la reine de l’échiquier reprenne sa place entre le Fou et la Tour. J'aurais peut-être plus dit un cavalier pour Milly, incapable de se décider seule sans sa monture, mais un caractère de fer seule tout de même. Pour Fushigi je ne voyais que le Fou, le roi étant trop raisonnable.
En y repensant nous avions les pions, qui n'étaient que des flics, la tour, le fou, la reine... Le cavalier. Malheureusement les adversaires réels de notre jeu malsain n'était même pas à notre vrai valeur. Ma tête bascula vers l'arrière, mon regard vert perça le verre orange en son saint puis je les fermais en continuant ma chanson intérieurement. Joyeux air de burlesque, dame de la nuit. Nuit belle et fraîche, berce les soupirs de mes fantasmes en ta plus profonde jouissance.
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Jeu 23 Déc - 0:09
Les flics avaient fait leur boulot, pour une fois. Alors que l’humain s’approchait de moi sans avoir peur de quoi que ce soit, ils l’avaient stoppé. Mais pourquoi est-ce qu’il ne tremblait pas ? Même sur son visage, il n’y a pas la moindre trace de peur. Bordel, pourquoi tout le monde ne me prend pas au sérieux ! Il avala un truc et s’écrasa sur le sol. C’est quoi encore cette blague, s’il voulait mourir il pouvait attendre que je le fasse pour lui.
« Tu crois que c'est en braquant un calibre sur moi que tu susciteras le respect et la crainte fichu gamine? Mizuki sans arme est plus à craindre que toi avec un lance-flamme... T'es comme les autres finalement... t'assume pas... Crois-moi te traîner avec moi en enfer aurait été un vrai plaisir, qui sait combien de tourment pourrais-je te faire goûter en une seule heure ! »
Un monstre, un véritable démon. Toujours en silence, je pointa l’arme sur sa tête mais trop tard, il n’était déjà plus là. Au lieu de ça, l’un des policiers en paya de sa vie et l’autre n’était plus en position de parler convenablement. En un instant il avait mis k.o. deux agents de la paix comme s’il en mangeait tous les jours au petit déjeuné. Alors moi, il n’en fera qu’une bouchée. Un frisson me parcouru le dos jusqu’au bout de la queue. Le dénommé Fushigi ne s’arrêta pas là pour autant. Il prit le policier comme bouclier et me proposa un jeu. Un jeu, mais il a rien compris c’est pas possible. Il croit peut être que la vie peut se jouer comme dans un jeu vidéo, saleté. Il fallait que je l’effleure d’une balle pour gagner, autrement je perds tout, absolument tout. Mais ça ne va pas. Rien que la vue du policier à moitié me regardant avec un air de pitié suffisait à me faire trembler le poignée, à me faire hésiter. Comment voulait-il que je réussisse à ne serait-ce que l’effleurer. Un coup de feu me fit sursauter. Mizuki entrait à nouveau en jeu, et c’est avec une arme qu’elle faisait entendre sa douce voix. Mais elle avait l’air très affaiblit et le peu d’énergie encore utilisable était baigné dans la colère. Elle murmura entre les dents, le canon encore fumant :
« On ose jouer sans moi ... Bande de ... Crevard ... Elle tourna son visage vers moi. Tu veux savoir quel goût à la vengeance Milly ? Elle est amère ... Puis Fade sur la fin, tellement fade qu'elle en devient pesante. Tsss... Va donc essayer de te protéger ! Un coup de feu partit vers le sol frôlant de peu ma jambe paralysée et stupéfaite. Même pas capable de comprendre qu'il fallait que tu partes. La prochaine fois je te laisserais faire ... On en reviendra au même point. »
Je garda le silence, j’avais encore du mal à comprendre ce qu’elle venait de dire. Alors que j’étais venue pour les tuer tous les deux, me voila totalement incapable de prendre la vie de l’un ou l’autre. Tout ça simplement en parlant. Je n’entendis même pas la suite de ses reproches. J’abaissa la tête en même temps que le pistolet, elle avait totalement raison, encore une fois. Au lieu de vouloir jouer les méchantes et cruelles, de vouloir me venger comme si j’étais la plus malheureuse du monde, je devrai d’abord m’occuper de moi. Après tout, qu’est-ce que j’avais fais jusqu’ici, à part agir en égoïste rien, absolument rien. Mais seule, je resterais comme ça jusqu’à ma prochaine capture. Alors pourquoi m’a-t-elle abandonnée si c’est pour me dire ça maintenant. Je ne comprends plus rien. Qu’est-ce qu’elle entendait par « je te laisserais faire ... On en reviendra au même point » ? Est-ce que cela voulait dire que quoi que je fasse, de toute manière j’aurai obligatoirement tors ? Est-ce qu’il fallait que je devienne véritablement SA neko pour sortir de cette image ? Si c’est ça, il me suffisait de récupérer un collier et une laisse, m’attacher ça autour du cou et donner l’autre bout à ma maîtresse féline. Ou alors est-ce que je faisais encore fausse route ? Je n’en sais rien, rien du tout.
Je releva la tête et aperçut Mizuki endormit ou sur le point de s’endormir, adossée contre un arbre. L’humain, lui tenait toujours son otage mais j’étais totalement incapable de lui tirer une balle, ne serait-ce que pour essayer de le toucher. La belle avait raison, je suis faible, et les faibles se font manger par les forts. La preuve sous mes yeux avec cet homme dont aucuns adjectifs ne me viennent à l’esprit pour l’expliquer. Je me retourna vers lui, le pistolet dans la main et contre ma cuisse.
« Bon, mister Kurai je te propose un deal. Déjà lâche-moi ce flic, t’as fait assez de dégât comme ça … Ensuite, voici ma proposition. J’accepte de me rendre sans difficulté, à condition que tu épouses Mizuki. Je suis sérieuse. Elle t’aime, tu l’aime et vous aller vraiment bien ensemble, ça crève les yeux. Tant qu’elle est heureuse, je le suis aussi alors je n’y perds pas grand-chose … Alors ? C’est mon unique proposition. »
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Jeu 23 Déc - 13:23
Un coup de feu fut tiré, je me retourné et dévoilait un visage surpris par quelque chose qui me dépassait et pourtant j'en avais l'habitude... Mizuki, tenant à peine sur ces deux jambes avait réussi à se rétablir. Le coup de feu de son arme basique interrompit le mouvement de violence dans lequel j'étais lancé. Les paroles de la néko semblant nous résumer comme le narrateur ayant un point de vue divin sur les personnages et l'histoire qu'il posait, oui, ces paroles dictées par une voix féminine me firent frémir, comment pouvait-elle être si sure de ces affirmations, m'étais-je trahis moi-même, le reflet de mon enfance s'était-il fait remarqué assez pour que l'on puisse me percer à jour? Un coeur et des sentiments? Non c'était impossible. Je baissais la tête, regardant le sol éclairé par les reflets d'un astre qui se moquait de mes plaies, se riait de mes tourments. Unique spectatrice nocturne de toute les vies. Je ne pouvais y croire, une fois encore tout ce que j'avais fondé, le mur impénétrable qui renfermait mes craintes, mes maux et mon passé, venait d'être détruit, balayé par les paroles d'une néko libre... non pas qu'une néko, il n'y avait que les anges pour venir à bout d'un démon. Drôle d'ange pour avoir voué une haine enver chaque humain seulement. Elle avait fricoté avec satan... et finalement son aspect de gentillesse refis surface lorsqu'elle vint en aide à une frèle vierge qui subissait le couroux des désirs infinis de l'homme. Qu'ils manquent cruellement d'imagination pour ne s'arrêter qu'au plaisir charnel: Violer, torturer, tuer un être proche à la victime le faire souffrir devant ces yeux implorant l'arrêt et l'autre voulant mourir à sa place: deux sentiments bien contradictoires. Oui je m'étais lié à la souffrance, j'avais étudié, maintenant je la maitrisais mais pourquoi diable se retourner contre moi! Mes jambes tremblaient résistant à l'envie forte de s'agenouiller et de liberer ce qui depuis bien longtemps avait disparu. Ce n'était pas le moment pour ça, j'avais renoncé aux sentiments les croyants morts et enterré, dévastés par une philosophie parentale plus puissante et plus radicale. Non avoir un coeur et des sentiments en voyant les carnages et les crimes dont j'ai été l'illustre auteur, ce ne pouvait-être vrai, chacune des victimes, coupables comme innocents, humains et nékos, homme femmes et enfant... tout ceux-là ne représentaient pas une grande perte en mon être même le plus profond, surtout composé d'entrailles taintées de rouge conduisant le sang, mes poumons peut-être noirs avec les cigarettes que je me fumais. Faire naître la peur et l'hésitation chez Milly m'avaient fourni un plaisir incommensurable et pourtant inferieur aux paroles de Mizuki, la seule néko dont je pouvais tout craindre même en position de force. Elle faisait l'effet comme ces petites filles hantées par un esprit dans les films d'horreur, mais cette fois-ci l'innocence d'un enfant regardait l'enfer alos qu'elle regardait le ciel. Dans mon cas, quelle innocence pouvait-elle encore avoir? Quelle innocence pouvions-nous avoir? Aucune tout simplement. Je relevais lentement la tête laissant la lumière de la lune bruler ma rétine bien fatiguée.
« Bon, mister Kurai je te propose un deal. Déjà lâche-moi ce flic, t’as fait assez de dégât comme ça … Ensuite, voici ma proposition. J’accepte de me rendre sans difficulté, à condition que tu épouses Mizuki. Je suis sérieuse. Elle t’aime, tu l’aime et vous aller vraiment bien ensemble, ça crève les yeux. Tant qu’elle est heureuse, je le suis aussi alors je n’y perds pas grand-chose … Alors ? C’est mon unique proposition. »
Un léger sourire apparut au coin de mes lèvres, je gloussais. Le sourire s'agrandit, je riais. Enfin il fendit mes joues, je riais aux éclats, lachant prise sur mon otage. Cette gamine me faisait bien rire avec sa proposition mais il n'y avait pas que ça qui était risible: Lorsque l'on découvre que le tueur digne du diable laisse voir des onces de sentiments, c'est au tour le vierge, de la femme gentille et au grand coeur de souffrir et d'être capable d'attrocité. Dans ces deux cas précis, les affirmations de Mizuki étaient risible... mais seulement ces deux cas car en y réfléchissant bien, pour arriver à me bouleverser ainsi, je ne voulais pas qu'elle le découvre, surtout qu'il n'y avait plus rien. J'avais l'impression de me dire meilleur que les autres humains mais finalement j'étais comme eux, ne pouvant plus le nier, je cachais comme eux un secret, en mon être une ville dévastée, la ville de ma jeunesse, rasée par une seule bombe: celle des Kurai, celle de la violence, celle de la réalité.Quelle ironie, moi qui était né à Nagasaki de m'imaginer cette comparaison. J'en rit de plus belle ne pouvant m'empêcher de verser des larmes tellement que je riais. Larmes de rire? Non plutôt de fatigue, épuisé par une situation qui me dépassait et dont je ne trouvais rien de mieux que d'en rire.
"C'est hors de question. Mizuki n'est pas prête de s'enchainer à un humain, tu devrais le savoir non? Tu crois que le simple fait d'aller bien ensemble soit la meilleur solution? Tu crois que c'est ce fait qui va la rendre heureuse? avec ce que tu as pu voir ma pauvre gamine, j'ai une autre vision du bonheur..."
J'écrasais le bras meurtri du policier en vie en guise d'exemple, il gémissait, je tournais mon pied, il ne put se priver de crier. Ce fut bien une différence qui résidait entre Mizuki et moi: elle avait une vision de la réalité un peu plus ouverte alors que je vivais dans un cercle définit qui ne cessait de s'étendre: par exemple, dans ce cas si, Milly ne représentait ni une néko ni une humaine à mes yeux, juste une cible, idem pour les flics: un obstacle à supprimer, idem pour le tenant de l'animalerie: Définition des règles. Ce n'était que lorsque je devais regarder Mizuki dans les yeux que cette vision ce brouillait et se remettait en cause... c'était cette vision qui me permettait de tuer et de prendre plaisir en cet acte qu'importe la raison: le jeu de la vie où le but était de survivre, où tu quittes la partie que lorsque tu crèves.
"Hé Milly... d'un côté je t'envirais presque tu sais? Bon c'est vrai que tu risques de te faire sauter toute la journée mais finalement t'es bien nourrie j'pense et t'es logée dans le minimum syndical... mais surtout t'as quelqu'un qui t'attend et qui est près à payer 15.000 livres pour que je te rammene par la peau des fesses... après tas Mizuki qui veux que tu vives libre, une meilleure vie, elle t'aurait apprs à te démerder et à connaître sa façon de survivre... mais t'as fait la conne tu t'es pas barrée... Je t'envie vraiment Milly Crimson! Pour avoir tant de gens qui tiennent à toi que se soit à ton corps ou ton âme! Je suis répugnant dans les deux sens! Mon métier ne me permet que des ennemis, renoncer à tout ces sentiments... son statut d'humain..."
Je m'approchais d'elle d'un pas lent, une main tendue comme voulant attraper quelque chose, un regard non plus craintif et inquiet mais plutôt un regard fasciné, comme semblant avoir fait une découvert alors que finalement, me foutant d'elle par ce regard c'est moi qui enseignait. Je fini par saisir son menton comme on le fait avec les gamins pour les calmer lorsqu'ils sont dissipé. Je tournais sa tête en direction de la néko endormie.
"De quoi doit-elle donc rêver... de toi? *tourne sa tête en direction du cadavre et du corps allongé du policier dés lors en train de nous regarder comme s'il avait vu un mort* ou de ça? Telle est la question maintenant."
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Ven 24 Déc - 3:44
Chapitre 6-Quand le chat dort, les souris dansent, encore et encore... -Valse des temps modernes-
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Après une petite dizaine de minutes, je finit par me réveiller, doucement, furtivement, mais sans un bruit, après tout le silence est essentiel dans un lieu pareil. Surtout si l'on veut écouter ce qu'il s'y passe. Les yeux bien ouvert, mais toujours protéger par les épais verres, je pouvais voir les misérables et méprisables pions de ce jeu d'échiquier burlesque.Leurs vies ne m'importais que très peu dans l'instant. Et dans cette histoire, elles ne m'importaient en aucun cas. Même si j'eue sur l'instant un peu de dégoût en voyant leurs carcasses endormis par les songes sur le sol. Ma chanson s'était arrêté à l'instant ou une jeune fille vint la stoppais de ses doigts de soie, cette petite lumière si faible hier encore, comment avait-elle pu mûrir aussi vite. Moi même je me demandais encore si j'avais en face mes pupilles la même femme. Certes le même corps, mais bien loin du même caractère ! J'écoutais la pièce de théâtre qui se déroula maintenant sous mes yeux endoloris par le fouillis de la dame blanche nocturne.
L'acte un, elle n'avais pas tiré, c'était déjà prévu dans le scripte que je m'étais fait ! La torture psychologique avait toujours été mon fort, puisque je n'avais pas toujours réussis à tuer mes victimes, la preuve en était que j'avais tout de suite commençais par la futilité de la mort du pigeon ! Le premier j'en est presque pleuré ! Car j'avais tellement souhaité le raté... Elle me rappelait mes débuts ! Toutes mignonnes... Je l'enviait d'avoir grandit si vite. Action une, elle prend la parole, dans un comique de situation que je n'aurais su décrire ! Si ce n'est le fait qu'il me fit rire en moi même.
« Bon, mister Kurai je te propose un deal. Déjà lâche-moi ce flic, t’as fait assez de dégât comme ça … Ensuite, voici ma proposition. J’accepte de me rendre sans difficulté, à condition que tu épouses Mizuki. Je suis sérieuse. Elle t’aime, tu l’aime et vous aller vraiment bien ensemble, ça crève les yeux. Tant qu’elle est heureuse, je le suis aussi alors je n’y perds pas grand-chose … Alors ? C’est mon unique proposition. »
Je repassais chaque mots dans ma tête, déjà elle lui parlais de faon assez étrange, d'ou le fait de sa maturité soudaine, puis ensuite un compromis. Encore je n'aurais pas réagit ! Mais là, quand il fut question de sentiment et d'épousailles je ne put m'empêcher de crisper un petit peu le visage, vint les sentiments... Non là s'en était trop ! Heureusement qu'elle calmais le jeu avec une phrase plus censée à la fin. Comme quoi quand le chat dort, les souris dansent sans fin.
Rira bien qui rira le dernier, pour l'instant c'est au mâle de s'exprimer, rires en premier temps puis rire en second temps, nous voilà dans un bien drôle de délire que celui de se trouvais coincé entre deux chaises. Un corps tomba, des joues s'étirèrent, pourtant l'amertume demeura.
"C'est hors de question. Mizuki n'est pas prête de s'enchainer à un humain, tu devrais le savoir non? Tu crois que le simple fait d'aller bien ensemble soit la meilleur solution? Tu crois que c'est ce fait qui va la rendre heureuse? avec ce que tu as pu voir ma pauvre gamine, j'ai une autre vision du bonheur..."
Je n'avais aucune raison d'avoir à être prête ! D'ailleurs j'étais belle et bien partie pour ne jamais avoir à m'enchaîner au sien. C'est vrai après tout ! Depuis toujours je m'étais battue pour avoir ma liberté, et lui venait casser mes dire en disant qu'il n'était pas encore le temps ! Mais ce temps ne viendra jamais pas la peine de préparer ma tombes avec celle de mon futur maître ! Ma vie serait ainsi, libre belles et sans humains ... Même si parfois... A le voir, je doutais du fait qu'il n'y prennes parfois trop sa petit place à lui dans ce canal sanguin appelé coeur. Acte 2... Des cris encore des cris, parfois je me lassais de ces pleurs et de ces gémissements de douleurs comme s'il jouait toujours la même note, dans le même orchestre, d'une même fin. Je devenais peu à peu sourde de la douleur tellement ce vacarme me devint insupportable.
"Hé Milly... d'un côté je t'envirais presque tu sais? Bon c'est vrai que tu risques de te faire sauter toute la journée mais finalement t'es bien nourrie j'pense et t'es logée dans le minimum syndical... mais surtout t'as quelqu'un qui t'attend et qui est près à payer 15.000 livres pour que je te rammene par la peau des fesses... après tas Mizuki qui veux que tu vives libre, une meilleure vie, elle t'aurait apprs à te démerder et à connaître sa façon de survivre... mais t'as fait la conne tu t'es pas barrée... Je t'envie vraiment Milly Crimson! Pour avoir tant de gens qui tiennent à toi que se soit à ton corps ou ton âme! Je suis répugnant dans les deux sens! Mon métier ne me permet que des ennemis, renoncer à tout ces sentiments... son statut d'humain..."
Je n'avais plus envie d'écouter la scène, cela ne me plaisait plus il venait près d'elle, il la touchait, me faisant presque regretter de le laisser faire... Dans un sens, mes fantasmes s'enviaient l'un à l'autre constamment, c'était dans la logique des choses puisqu'ils s'opposait durablement ! Bien que mûrit elle n'en resta pas moins la pureté et l'innocence, lui le fou et le danger...
"De quoi doit-elle donc rêver... de toi? ou de ça? Telle est la question maintenant."
Je ne pu m'empêcher de sourire à sa remarque, ma main releva les verres en un léger bruit, le regard un peu vide je les admirait, de loin, de si loin qu'il me semblait presque aussi intouchables que la lune par moment. Pourtant, me levant peu à peu je pouvais voir mon être se mettre à touchait les fantasme inavouables. Les premiers pas furent abominable, insurmontable, mais par la suite mon pas se remit à cadence régulière. De quoi pouvais-je donc rêver ... Dans la seconde je n'en avais aucune idée, peut-être d'un idéal impossible à toucher, ou encore pire. La réponse en était de même de plus simple pourtant,voilà bien longtemps que je m'étais arrêté de rêver comme une enfant. Face à la dure réalité des choses, je perdais chaque jour un peu plus de cette part de rêve en moi, comme si l'on me volait petit à petit ma part d'humanité, dans le temps et l'espace, ma vie ne ressemblait qu'à celle des autres. Dans un quartier impopulaire on doutais encore que je respire le même air. Ma démarche faible trahissait pourtant mon inhumanité puisque je n'étais pas invincible. Arrivé devant eux. Mon pied se posa tremblotant comme tout le reste de mon corps, moi voix, un peu éteinte murmura pourtant.
" Cela fait bien longtemps que je ne rêve plus. Je n'en est plus le temps. Et même si je l'avais..., mon visage se tourna vers le ciel , Je n'en prendrais pas le temps. Car il a toujours mieux à voir. Ou a faire d'ailleurs. , une sourire se dispersa sur mon visage alors que j'avais encore du mal à étirer mon visage, N'est-ce pas ? "
Je me baissais vers le presque mort au sol, murmurant que certaines personnes devenaient faibles en rêvant trop souvent. Le tirant vers son ami. Je les laissaient là, côte à côte. Fermant leurs yeux et essayant de leurs donner un aspect, plus... Humain. J'avais du sang pleins les mains, sur leurs fronts je dessinais un petit pentacle, avec un Kanji en son saint. M'adossant à un arbre je le longeais pour enlever les traces de sang.
" Je pense que nous n'avons plus rien à faire ici..."
Enlaçant Fushigi fortement, je lui murmurais des mots simple à l'oreille, des mots qu'il n'aurait peut-être pas du entendre. Je lui embrassais le coin des lèvres avant de revenir vers Milly. La prenant elle aussi dans mes bras, pleurant en embrassant son front, m'excusant pour le mal que je lui avais causé. Relevant son menton je l'embrassais avec tout l'amour qu'il me restais avant d'avancer en leurs tendant la main.
" C'est où que tu dois nous ramener Fushigi ? " sourit ayant une pâle idée dans la tête.
Milly Crimson
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Sam 25 Déc - 19:09
L’humain se mit à rire comme un fou à ma proposition. Je ne comprenais pas du tout, qu’est-il lui arrivait, j’étais très sérieuse. C’est comme ça qu’il voit la vie de celle qui compte le plus pour moi ? Un simple fou rire. Ordure d’humain … Il prit la parole après s’être bien foutu de moi et refusa net de s’engager avec quiconque, prétextant que Mizuki refuserait elle aussi. Certainement mais je n’allais pas me rendre sans laisser une trace derrière moi. Il écrasa le bras du flic qui se mit à hurler de douleur avant de relever ses yeux vers moi. Son regard n’avait plus rien d’un homme fort et solide, mais plutôt une créature faible implorant ma pitié. Un frisson me parcourut l’échine devant ce spectacle macabre, même en étant un humain, c’était de ma faute s’il était dans cet état donc il aurait fallu que je lui vienne en aide. Mais comment est-ce possible face à un psychopathe sadique comme Fushigi, je ne faisais clairement pas le poids, dans tous les sens du terme. Rien que le faite de se tenir droite devant lui représentait un effort démentiel alors que toutes les cellules de mon corps m’hurlaient de m’enfuir à toutes jambes. Dans ces moments-là, seul le mental peut vous sauver, et constamment dans un recoin de mon crâne je me répète la phrase pour ne pas céder : « Seuls les forts survivent … ».
L’humain reprit sa tirade en prenant un air presque détaché de la situation. Etrange comme type, selon lui, même si je passais mes journées à me faire violer à l’animalerie, j’étais logée, chauffée, lavée et nourrit. Ce qui n’est pas totalement faux en vérité. Le vendeur était même prêt à payer 15 000 livres pour renfoncer son gros engin entres mes cuisses, une preuve peu gratifiante que je lui manquais. Enfin, mon corps lui manquait mais pas moi. Ensuite il parla de Mizuki qui m’avait fait évader pour que je puisse être libre et non enchaînée jusqu’à la main de mes jours. Et moi, je avais fait tout l’inverse. Mais je ne voulais pas être seule, et elle est la seule que j’aime, elle est la seule a qui je confirais ma vie, mon âme et mon corps. Elle es tout pour moi, voila la véritable raison de pourquoi je suis encore ici. Et non une soi-disant vengeance à la noix qui m’aurait rendu encore plus triste. L’humain, il m’enviait, parce que lui, il n’a absolument personne qui tient à lui. Un assassin n’a pas d’ami. Il ferait presque pitié le pauvre criminel qu’il est. Il se rapprocha de moi, prit mon menton pendant que je le soutenais du regard et inclina mon visage vers la belle endormie :
« De quoi doit-elle donc rêver ... de toi ? Il tourna ma tête en direction des deux policiers à moitié morts. Ou de ça ? Telle est la question maintenant. »
Imbécile, elle ne rêverait pas de deux cadavres. Mais je ne pense pas qu’elle rêve encore de moi, j’ai due tellement la décevoir. Et puis ce qu’elle m’a dit tout à l’heure, non elle ne rêve sûrement pas de moi. Je le repoussa d’une main pour me libérer le menton et lui adressa un nouveau regard noir et foudroyant avant de lui répondre. Enfin j’aurais voulu lui répondre mais la belle féline venait de se relever et marchait lentement, d’un pas hésitant jusqu’à nous. Et d’une voix faible elle répondit à ma place, qu’elle ne rêvait plus depuis longtemps, que cela prenait trop de temps et que de toute manière il y avait d’autres choses à voir. Oui sans doute, mais le rêve fait partit de la liberté, c’est une partie de nous-même qui nous rattache à ce que l’on ressent vraiment, à notre conscience et à nos futurs. Il faut continuer à rêver, pour garder une humanité, pour rester soi-même. Elle ressembla les corps puis s’essuya les mains contre un arbre avant de revenir :
« Je pense que nous n'avons plus rien à faire ici ... »
De quoi ? Elle abandonne ? Mais pourquoi ? Elle enlaça Fushigi et l’embrassa, ce qui me fit baisser les yeux pour ne pas montrer ma tristesse. Voila, j’ai perdue, encore une fois. J’ai perdue face à la race humaine. Je sentis soudainement des lèvres se déposer sur mon front, des larmes couler et des bras m’enlacer. Qui ? Mizuki ? Mais, mais elle était en train d’embrasser l’autre humain il y a à peine une seconde. Elle s’excusait pour tout ce qu’elle m’avait fait. Pourquoi ? C’est moi la fautive dans l’histoire. Elle m’embrassa tendrement avec un maximum d’amour, ça se sentait dans le goût, la chaleur et l’humidité de ses lèvres. Je lui souris en y ajoutant mon propre amour. C’est fou comme un simple baisé de sa part peut faire balayer toute ma colère et lui pardonner absolument toutes ses erreurs. L’amour est vraiment une arme démentielle, et qu’est-ce que je l’aime cette brunette de neko. Elle se décolla trop rapidement à mon goût et nous prit par la main, moi et l’humain avant de demander en souriant :
« C'est où que tu dois nous ramener Fushigi ?
- Mais Mizu … tu veux te rendre ? Après tout ce qui s’est passé ? Je t’assure qu’il n’y a rien de bien à l’animalerie, et te voir te faire violer sera pour moi une torture pire que la mort … Pourquoi abandonner maintenant ? Je tourna les yeux vers Fushigi. Tu vas vraiment nous livrer à cette ordure ? Malgré ce que tu ressens pour Mizuki ? S’il te plait, réfléchit avec ce qui te reste de cœur, tu est vraiment prêt à la vendre, à l’envoyer en enfer pour de l’argent ? Tu disais tout à l’heure que tu étais seul et que personne ne t’attendait nulle part. Mais regarde à présent, ton choix peut aussi bien briser cette solitude que te condamner à vivre comme un fantôme encore très longtemps. Réfléchis Fushigi, réfléchis à l’avenir que tu laisses à celle que tu aimes en la donnant à cet homme. Je tourna à nouveau les yeux vers la belle. A quoi sert la liberté si c’est pour la vivre seule ? Absolument à rien, c’est pour ça que je suis restée, parce que sans toi, je ne suis plus rien … »
[hrp]Des petits dessins fait en cour ^^
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Fushigi Kurai
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Sujet: Re: Loup y-es-tu ? [pv] Dim 26 Déc - 0:23
Mizuki se dégageait du creux de l'arbre où elle s'accordait quelques minutes de répit et de repos bien mérité. Elle titubait encore faible de fatigue... cela ne risquait pas de plaire à l'employeur mais à ce moment je m'en foutais royalement. Elle s'occupait de donner meilleures obsèques aux deux défunts policiers, mort au cours de leur service. J'aurais estimé qu'il mériterait une plaque, peut-être hypocrite de ma part, sachant que je suis l'auteur de ce meurtre. Il m'était néanmoins surprenant de la voir faire ceci au lieu de cracher sur leurs cadavre comme tout stéréotype du néko rebel haïssant les humains. Elle s'approchait de nous, d'abord vers moi, m'enlaçant de ces bras fortement, m'embrassant une nouvelle fois sur le coin des lèvre après m'avoir susurré quelque mots: j'en pâlit bien vite, ne pouvant presque plus parler. Ce muscle callé dans ma poitrine devenait douloureux, non pas par infarctus mais je sentais qu'il se faisait de plus en plus lourd. J'avais du mal à respirer, ces paroles étaient certes dites toutes basses mais son impact était bien plus grand, de grand mots dont la portée m'était devenu maintenant lointaine. Je reculais presque de deux pas, un peu effrayé... non pas vraiment effrayé, seulement perdu dans un tourment infernal qui ne cessait de me viser depuis le jour même où nous nous étions rencontrés. Je m'en souvenais comme si ce fut hier bien qu'un moment soit passé lorsque je n'entendis plus parler d'elle. L'un comme l'autre essayions de connaître l'autre. C’est par cette volonté de connaître que j'en suis venu à trop dévoiler ce qui avait fini par pourrir avec le temps. Fini de ce temps où l'air des bals me rendait heureux et où mes conquêtes et mes promises multiples... La vision niaise d'un enfant pourrait vous montrer une belle jeune femme à la chevelure d'ébène vous promettant l'amour éternel, une vision sublime n'est-ce pas? Mais révolu fut ce temps où la gaieté et l'insouciance de l'enfant riche et aristocrate m'envoûtaient... j'avais appris à voir le vrai visage de la vie alors que je souffrais à je ne sais combien de pieds sous terre. Finalement jeunes filles et courtisanes me révélaient toujours ce même visage insignifiant, cette air fragile et figé qui vous dévisageait au moindre égard, ces faux airs de duchesse de princesse et j'en passais tellement de pétasses que j'avais reçu dans feu mon manoir à Londres alors que je devais avoir 15 ans... Huhuhu. Effectivement c'était une époque bien lointaine... Désormais la seule musique en laquelle je pourrais me reconnaître serait le "Requiem" de Mozart ou Lacrymosa... Un musique qui reflèterait ma chute d'un sommet aussi élevé que me l'avait permis mon triste orgueil voulant trouver une raison de vivre.
En regardant les deux nékos s'embrasser de manière tendre, je me sentais vraiment plus noir et misérable que jamais. L'amour n'était pas seulement dédié aux riches, elle était à la portée de tous. Je l'avais appris depuis un moment, je l'avais accepté comme une découverte: les billets pour lesquels je tuais et faisait régner la souffrance me permettaient de survivre, mais ne m'avaient jamais promis le bonheur, ce fut ainsi que je trouvais mon bonheur dans le métier en lui même, me délectant de la peur et de la profondeur des âmes (humaines, néko, infantiles) face à l'inévitable avec un visage digne du diable lui-même, mes yeux de braises et mon teint pâle... pas étonnant que la flingueuse m'avait dit "Pire qu'un vampire...". Mon apparence venait d'être dépassé par ma rage, la violence qui dominait ma triste vie. Cette situation n’était qu’un exemple parmi tant d’autre, me prouvant désormais qu’un tel univers m’était différent et tant éloigné même si désespérément je levais mes bras pour implorer moi aussi cette univers de m’emporter corps et âmes… hors j’eu beau me ridiculiser, le résultat n’abouti jamais. Après qu’elle nous eu embrassé Milly et moi, elle nous prit par les mains. Ce geste me faisait sentir nauséeux voir honteux de mon travail, amer de cette vie… ce fut la première fois depuis mes 7 ans. Tenir ma main ainsi : Signification de m’accepter comme étant un semblable, non point par la race ou le rang social… mais tout simplement par sa personnalité, pour lui-même qui, malheureux, en avait à cacher. Un léger sourire, s’afficha sur sa bouche, bien triste en vue des circonstances, apparemment résignée à se livrer de son propre chef, abandonnant désormais la partie. Milly bien sûr n’était pas d’accord sur cette décision. Je fus bien tenté de laisser les nékos partir et d’aller me balancer du haut d’une falaise… hors nous pouvons jouer plusieurs jeu… mais nous nous devons de respecter les règles, au risque de quitter la partie définitivement. Je l’avais prévenu à l’employeur, une fois signé, on ne peut plus revenir en arrière ni pour lui, ni pour moi.
"Tu vas vraiment nous livrer à cette ordure ? Malgré ce que tu ressens pour Mizuki ? S’il te plait, réfléchit avec ce qui te reste de cœur, tu est vraiment prêt à la vendre, à l’envoyer en enfer pour de l’argent ? Tu disais tout à l’heure que tu étais seul et que personne ne t’attendait nulle part. Mais regarde à présent, ton choix peut aussi bien briser cette solitude que te condamner à vivre comme un fantôme encore très longtemps. Réfléchis Fushigi, réfléchis à l’avenir que tu laisses à celle que tu aimes en la donnant à cet homme."
Je serrais discrètement mon poing, suppliant intérieurement à cette néko de se taire. Alors qu’elle finissait à parler de nouveau à Mizuki pour la raisonner, je pris une dose de sédatif standard et la plantait vivement dans l’avant-bras de Milly. J’injectais ce produit, elle n’avait pas besoin de connaître ce que je pouvais encore avoir en sentiment, et de me faire des plaintes toute la journée… D’ailleurs que je l’aurais fais à l’une comme à l’autre, elles auraient tout les deux protesté. J’attendis qu’elle ne tint plus sur ces jambes et qu’elle s’endormi profondément avant de la rattraper dans mes bras et de la porter sur mon épaule. Je vins vers Mizuki, reprit mes affaires et la porta aussi dans mes bras.C’est alors, qu’abandonnant derrière moi, des cadavres de policiers, je me dirigeais vers ma voiture et les installais confortablement. Je pris mon téléphone et envoya un texto pour signaler que le boulot fut fait. Il ne fallut pas attendre longtemps de recevoir le message de confirmation et de rassemblement. Je démarais bien molement ce moteur et finissait par rouler vers le point de rendez-vous : L’usine abandonée qui prédomine le quartier abandonné… le premier endroit où je l’eu rencontré. Je laissais un seul murmure à la néko avant de demeurer silencieux sur une longue parcelle de route :
« Désolé Mizuki. . . »
[Dsl pour l’inspi de merde… je commencerais le prochain post dans l’usine abandonnée, je vous envoyrait l’adresse avec le topic.]
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Loup y-es-tu ? [pv]
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