Un neko. C'est ce qu'il me fallait. Je n'avais pas vraiment d'amis, ici. En fait, je ne sortais jamais en plein jour et mes fréquentations étaient plutôt mauvaises ! J'étais donc entrée dans cette animalerie. Je n'avais jamais fait un tour ici. Le gérant avait l'air assez spécial, en fait. Un homme pas très apprécié de la nature, à voir sa tête, des boutons et des poils de barbe sur toute la face, un nez comme une patate et un air d'ivrogne. Merveilleux. Ca me donnait envie de me tirer à toutes jambes. Pourtant, je visitais l'animalerie, m'émerveillant devant les nekos. Dieu qu'ils étaient malchanceux, enfermés dans de si petites cages.
Je m'arrêtai vers la cage d'un neko aux cheveux d'un marron clair très joli. Cependant, ses yeux rouges me faisaient un drôle d'effet. Pas de la peur, pas de la pitié... De l'étonnement, dans doute était-ce ça. Je plongeai mes yeux dans les siens, essayant d'y déceler quelque chose. Il avait quelque chose ce neko. Un je ne sais quoi qui faisait la différence. Pour moi, c'était bien clair, c'est ce neko là que je voulais !

- Salut, toi, dis-je en essayant d'engager la conversation.

Le gérant vint vers moi, un grand sourire aux lèvres. Ses dents étaient jaunes, mais pas d'un jaune clair, un jaune bien foncé, qui, avec ce sourire, renfofçait l'image d'ivrogne que j'avais de lui. Si seulement il ne souriait pas ! Je frémis de peur.

- Vous voulez ce neko, mademoiselle ? Je doute que ce soit une très bonne idée, pour une jeune femme telle que vous ! Il est très sauvage, très méchant, dit le gérant, toujours en souriant.

Ce neko là ? Méchant ? Sérieux ? J'avais du mal à y croire ! Il paraissait tout ce qu'il y a de plus gentil, fragile et frêle ! Je haussai un sourcil. Peut-être que c'était une plaisanterie, après tout ! C'était de bon ton de rire, là, non ? Je déclenchai un rire cristallin hypocrite qui me collait à la peau.

- Je ne plaisante pas ! Il serait capable de vous tuer si il le voulait !

Je stoppai mon rire immédiatement. Me tuer ? J'avais franchement du mal à y croire. J'allais vérifier par moi-même. Comme on dit : je suis comme Saint Thomas, je ne crois que ce que je vois. Je passai ma main entre les barreaux de la cage, la posant sur la joue du neko.

- Hey, toi, lui dis-je. Tu me ferais du mal ?

Ce neko pourrait me faire du mal ? Quelle blague ! Je suis une fille, certes. Je ne suis pas bien grande, pas bien grosse, certes. Mais j'ai plusieurs années de Tai Chi Chuan et de Kung Fu à mon actif, alors qu'il croie ce qu'il veut ou pas, il ne me toucherait pas. Par défi, je m'adressai au neko.

- Ah oui ? Tu me tuerai ? Je doute, tu vois ! Tu ne me feras jamais rien ! Tu sais, j'adore les nekos. J'aimepas les voirs dans ta situation, les voir en cage. Mais je peux t'assurer que si j'aime les nekos, jamais aucun d'eux ne m'en fera baver. Simplement parce que j'ai du caractère ! lui expliquai-je en souriant posément.

Le vendeur essayait de me tirer par le bras. Il croyait que j'étais qui ? Ses paroles me soulaient déjà. Encore un misogyne à la noix qui pense que je suis incapable de contenir un neko, juste parce que je suis une fille ?

- Venez... Ce Néko n'est pas fait pour vous. Tenez regardé, vous voyez cette cicatrice sur mon bras, c'est lui qui me la faite.

Je regardai la cicatrice. Elle avaut l'air plutôt profonde, et tout ce dont j'avais envie, c'est de planter mes ongles dans la cicatruce de ce gros porc qui me croyait incapable. Je lui souriait, de façon hypocrite, levai la tête vers lui.

- C'est très aimable à vous de prendre soin de ma personne, mais je doute que ce soit nécéssaire. Je n'ai pas peur de ce neko. Et de plus... mettez encore cette cicatrice sous mon nez, et je vous la lacère.

Je me retournai vers le neko. Une chose était sûre : il se vantait de tuer, dfe blesser et soumettre. Mais moi, il ne m'aurait pas. Je lui souriait, à la limite du rire.

- Dis-moi, c'est quoi ton nom ? En tout cas, tu peux être certain que tu ne m'effraie pas. Si je te sors de cette cage, tu ne me feras aucun mal. En fait... t'es plutôt marrant. Je te veux !

- Mon nom? Tu veux le savoir, et bien je me nomme Natsui. Natsui Sukai. Ce nom ne me déplaît pas, je l'aime bien en faite. Mais une chose est certaine, si tu me libère en ouvrant ma cage, je tue le vendeur, et ensuite je verrais ce que je ferais de toi. Mais dit moi petite, c'est à mon tour de te poser une question non? Quand je serais dehors, tu me tiendra en laisse? Si la réponse est oui, sache que je ne bougerais de la cage pour te mettre une bonne raclée avant de m'échapper dans la ville compris? Sache que je n'aime pas qu'on me batte non plus... Maintenant, à toi de voir. avait dit le neko.

Décidémment, on était deux à avoir du cran. Mais ce petit malin ne me ferait jamais, au grand jamais, baisser les yeux ! Je ne m'inclinerai jamais. Et de toute façon, qu'il tue le vendeur ou non, je m'en fichais. La police ne le retrouverait jamais. Et quand bien même elle y arriverait, un bon gros chèque de compensation arrangerait sans doute les choses. Une autre raison me poussait à vouloir le ramener chez moi : ma belle-mère. Elle détestait le manque d'ordre, d'écoute, d'obeissance. Voilà qui mettrait de l'ambiance. Elle voulait me dresser et faire de moi une lady. Qu'elle essaie seulement ! Je ne lui permettrai jamais de faire cela. Je fis une bulle, avec le chewing gum que j'avais dans la bouche, pour lui montrer que quoi qu'il dise, ma position ne changerait pas ! Et maintenant, c'était au tour du vendeur de faire des siennes !

- Vous vous êtes décidé à choisir un autre néko? Si ce n'est pas le cas, je vous prit de partir du magasin, et plus vite vous serez partit, plus vite je tuerais ce néko qui ne mérite pas de vivre...

Et là, il sortit un couteau de sa poche. Rien d'impressionant. Un couteau plus gros qu'un canif, mais pasénorme non plus, bien qu'on ne puisse douter de sa capacité à tuer une personne, surtout Natsui. Il n'était pas très grand et pas très gros. A peine que le vendeur avait sorti sa phrase et son couteau, Natsui riposta. Décidément, je me demandais si c'était moi la gamine, dans l'histoire !

- Le vendeur a un nouveau joué? Et que va t-il me faire avec ça? J'ai déjà eu le droit au fouet, au laisse sans parler des clous et des visses...

Je regardais deux autres cages quand le vendeur riposta, une réponse que je n'aimais as, mais qui semblait évidente dans la bouche de ce gros bourru.

- Ce que je vais faire avec? Te tuer tout simplement.

Je m'interposai entre le cinglé au couteau et la cage du neko rebelle.

- Alors, je vais vous parler, moi, à tous les deux. Déjà, vous, vous ne toucherez pas à ce neko. Pas avant que je puisse me rendre compte de ce qu'il est capable de me faire ! Non mais ! Et ensuite... Natsui, je ne te mettrai en laisse que si tu me pose trop de difficulté. Quant à cette raclée que tu semble avoir envie de me donner, je doute que tu la donne de si tôt ! Je suis peut-être une fille, et tu es peut-être misogyne ou alors tu doutes fortement de mes capacités à me défendre, en fait, je m'en fiche, mais si l'un devait mettre une raclée à l'autre, ce serait de moi, à toi ! Bien entendu, je ne me bats pas pour rien, MOI ! Ensuite... Tu m'appelles " Petite " une seule fois de plus, je t'assure que ça va pas me plaire et que ça irait jusqu'à ménerver !

Ouch ! Voilà, les choses étaient on ne peut plus claire ! Moi ? Me faire marcher sur les pieds ? Certainement pas ! Non mais oh ! Je croisai les bras, regardant le vendeur qui me toisait, surpris.

- Ha oui... Et je fais ce que je veux ! J'achèterai ce neko, pas un autre ! Et je crois qu'un bon coup de griffe vous ferait du mal... Et pour faire dans le jeu de mot... Des coups de queue, vous avez pas du en donner beaucoup.

Je lui fis un clin d'oeil amusé. Je n'étais pas obligée de le mettre en boite, c'est clair, mais franchement... il fallait que je la sorte, celle-là ! Mais ma blague n'était pas vraiment au goût de ce patron mal léché, vu la façon dont il avançait vers moi.

Mon jeu de mot ne lui avait aps plu ! Dommage, parce qu'il était vachement bon, quand même ! En quelques secondes, je me retrouvai entre lui et une cage, son couteau sous la gorge. D'un coup, il avait l'air vachement plus tranchant, son canif... et je ne sais comment, il était mis hors d'état de nuite par Natsui, qui était invraisemblablement sorti de sa cage. Et là, ils commencèrent à se battre. Une fois de plus, Natsui s'en sortit avec brio. En quelques mouvements, cet idiot de gérant de l'animalerie était assomé, enfermé dans uen cage. Il aurait une bien bonne surprise en se réveillant. Le nko jeta les clefs par la fenêtre, se tournant vers moi, qui le regardait intéressée. Normal. Il se défendait bein. Et ça attirait mon oeil.

- Maintenant, c'est à nous deux , me dit-il.

Ouais, c'était à nous deux. Mais on allait faire quoi ? S'en aller ? Se taper dessus ? S'en aller m'aurait paru assez bizarre ! Mais lui taper dessus encore plus ! Pas parce que je flippais, loin de là, même, mais en fait... pourquoi je lui taperais dessus ? C'est vrai quoi, il m'avait tiré du vendeur et en guise de remerciement, j'aurais préféré l'embrasser que le taper, à choisir... Quoique tester ses capacités au comba, juste pour le plaisir, m'amuserait bien !

- Ouais, c'est à nous deux, approuvai-je. On fait quoi, maintenant ? Tu comptes me taper dessus pour me prouver de quoi tu es capable, ou alors on se barre ? Ou on libère tous les nekos de l'animalerie.... Enfin, nan, on a pas les clefs... remarquai-je.

Je le regardai en souriant, jetant mes cheveux en arrière, avant d'ajouter, plus timidement, cette fois :

- D'ailleurs, c'est sympa d'avoir mis ce vieux con hors d'état, mais tu sais... les arts martiaux, ça me connaît, et j'aurais pu le faire !

C'est vrai quoi ! Pourquoi il avait fait ça ? C'est sympa, mais pas obligatoire ! J'ai ma fierté ! Et ma fierté, elle passe aussi ( et surtout ? ) par le fait de me défendre seule ! Pour lui, j'étais quoi, maintenant ? Sa maîtresse ? Ou une proie ? Telle était la question...

( Post court désolé)

- Avant de faire quoi que se soit, je voudrait savoir quelques détails à ton sujet. J'aimerais connaître ton nom, prénom mais aussi ton âge. Mais ce qui me chiffonne le plus c'est pourquoi tu veux de moi... À t'es yeux, je ne suis qu'un animal qui ne sait pas se défendre et qui est né que pour une chose... Servir... Pas vrai? Mais désolé de te décevoir mais je ne suis pas comme ça... Vous les humains, vous croyez que nous avons ni coeur, ni cerveau ni conscience... Mais vous avez faux... Nous pouvons ressentir des émotions, tout comme vous... Alors, pourquoi nous traitez-vous comme des esclaves... Pourquoi... Telle est ma principal question pour le moment.

Tous les nekos écoutaient son discours, et approuvaient. Il me regarda, puis ses yeux se baissèrent. Ils ne devait rien voir, tant sa tête était baissée. Il pensait que j'étais sans coeur, prête à sacrifier des vies ? Il ne me connaissait pas ? POURQUOI il généralisait ? POURQUOI il me détestait avant de savoir qui j'étais ? POURQUOI il me jugeait moi, alors que je ne faisais rien ? POURQUOI il n'avait pas dit ça à cet idiot de gérant de l'animalerie. Je décidai de répondre, les poings serrés. Ma gentillesse n'était à ce pmoment là pas garantie, mais je ne voulais pas me terre.

- Les humains sont des idiots, dis-je.

Ouais, je le pensais. Moi aussi, je m'étais souvent demandé pourquoi les humains réduisaient les nekos en esclavage. Je n'avais pas trouvé de réponse, alors avec l'innocence que j'avais à l'époque, j'en avais très naturellement déduit que les humains étaient idiots. Je continuai.

- Les humains sont idiots. Moi aussi je me suis posé cette question, quelques centaines, milliers de fois. Tu crois que tous les humains sont pareils, mais tu es qui pour me juger ? Ne dis pas " vous les humains " si tu ne connais pas toutes les sortes d'humains. C'est comme dans les contes de fées, il y a les gentils, et les méchants, mais tous sont égaux et se ressemblent ! Il n'y a pas de différence ! J'aime les nekos, je n'ai jamais pensé qu'ils étaient bons à servir, à être battus, frappés ou même violés. Si je suis venue ici aujourd'hui, c'est pour libérer un neko de sa triste situation, et me faire un ami. Moi, j'ai pas d'oreilles, j'ai pas de queue, j'ai pas d'agilité, mais j'ai pas non plus d'amis ! Tu crois quoi ? Que la vie est facile pour tout le monde ? Toi, tu es un keko, mais tu es mon égal... et tu dois bien savoir ce que c'est, non ?!

J'avais prononcé ce long discours avec rage, ferveur, et passion. Des larmes coulaient sur mes joues. Il ne m'aimait pas. Je voulais de lui comme neko, mais il ne m'aimait pas ! Pourquoi l s'en prenait ainsi à moi ? Me rabaissant ainsi de la sorte ? Je m'agenouillai vers lui.

- Pour... pour répondre à tes questions, moi, c'est Anahio Nossuh, j'ai 16 ans. Je sais pas quel âge tu as, non plus. J'imagine que tu es plus vieux... Mais qu'importe... Je sais que tu me déteste, Natsui. Sinon, pourquoi tu t'en prendrais à moi de cette sorte ?!

-Tu vois, c'est vrai que je ne t'aime pas vraiment, mais je ne veux pas t'expliquer pourquoi...Ça prendrait trop de temps pour si peu de chose. Mais tu veux un néko tout simplement pour amitié? Tu risque d'être surprise vois tu... Les nékos ont horreur de se tresser une amitié entre eut et leurs maîtresse... Encore une fois ce serais trop long à t'expliquer alors ne me demande pas pourquoi...

Ca se voyait comme le nez sur la figure, oui ! Mais il avait tort ! J'avais déjà eu des nekos, j'avais lié de vrais liens avec eux ! Il était juste vantard, capricieux, et il ne voyait pas plus loin que le bout de son nez ! Si il faisait des efforts, il pourrait voir la vie d'une toute autre manière, mais ça, c'était carrément peine perdue... Il me releva et alla prendre quelques habits derrière le bureau du gérant. Il ajouta quelques mots.

-Moi... J'ai dix neuf ans...

Ca, ça pourrait expliquer pourquoi il me voyait comme une gamine candide qui ne sait rien de la vie. Du moins, j'étais sûre qu'il me voyait ainsi ! Je crosai les bras en le regardant.

- De toute façon, c'est pas que tu m'aime pas c'est que tu me déteste ! Je suis p'têtre jeune, mais pas idiote pour autant, tu sais ! Je sais pas précisément ce que les humains t'ont fait, vous avez tous une histoire avec les humains, mais ce que je peux te dire, c'est que jamais je n'ai été comme ça, et que c'est pas demain la veille que je le serais. Et de tiute façon, tu peux jouer le gros dur auant que tu veux, mais là aussi, on ne me la fait pas !

Je m'approchai de lui. Il n'était pas très grand, mais cela dit, je ne parvenais pas à le dépasser, même avec des talons. Je me sentais affreusement ridicule, là, mais je n'en fis rien paraître.

- Je sais que tu as un cerveau et un coeur... , dis-je en pointant successivenet sa tête et son buste, à droite.

Je n'était jamais allée en cours et jamais je n'avais appris les leçons de mes profs particuliers. Et en plus, la SVT était mon cauchemar ! Donc il était bien possible que le coeur ait été situé à gauche et que je me sois de nouveau ridiculisée... quelle plaie !

- Tu ne sais donc rien... Le coeur de trouve à gauche et non à droite...

Ah ouais ? J'en ai rien a fairen tu sais quoi ? Non, sérieux, il comprenait ce que je voulais dire, et lui, il rajoutait sa touche personnelle pas poétique du tout ! Il avait quand même l'air d'un sacré chieur, ce neko là ! Le contraire de Camil et Gaho, mes deux anciens nekos. Des crèmes. Surtout Camil ! Quant à Gaho, il s'était montré rétissant, lui aussi, mais il avait quand même réussi à m'adopter, à m'apprécier. Je les aimais, tous les deux ! Mais c'était évident que si Natsui deveniat mon neko, je n'aurais jamais cette complicité avec lui... !
Il était sorti de l'animalerie alors que je regardais quelques nekos, qui ronflait. Je crus d'abord qu'il s'était enfui, mais en sortant, je le vis devant l'entrée, qui regardait le ciel. Tiens, il était beau, aujourd'hui, le ciel. Il était bleu, sans aucun nuage et il faisait un grand soleil. Un temps idéal pour aller bronzer à la plage, du moins, quand on bronze, pas comme moi ! Je ne suis en rien albinos, mais... oh et puis voilà, je ne bronze pas, et c'est tout !

- Si je deviens ton Néko... Tu me fera quoi ? demanda-t-il

Sa question me fit sourire autant qu'elle me surprit. Ce que je lui ferais ? Je n'en avais aucune idée, moi ! J'imagine que pour commencer, je lui apprendrais à être un peu plus gentleman... Pas entièrement, mais un minimum ! Oui, en tant que future lady ( cette idée me fait trop mal au coeur ) je dois quand même lui montrer l'exemple... A moins que je puisse lui demander de m'aider à énerver ma terrifique belle-maman ! Quelle ecellente idée !

- Ce que je vais te faire ? Je ne sais pas trop.. J'imagine que je vais commencer par te coiffer, te mettre des robes et de rubans, et pur finir, te forcer à jouer à la dinette avec moi ? Tu en pense quoi, mon minet ? plaisantai-je en rigolant.

Puis, je me rappelai que ce neko n'avait pas forcément un excellent sens de l'humour... alors je repris :

- Non, en fait, j'en sais que dalle ! J'imagine que je te laisserais vivre ta vie en te fournissant un toit, si t'es gentil. Et puis... je crois que pour te distraire, embêter ma marâtre fera l'affaire !

Je terminais ma phrase en rigolant, lui souriant, puis, autre chose me traversa l'esprit, alors mon teint devint sans doute un peu plus taciturne...

- De toute façon, t'as pas envie de moi... Enfin, ce que je veux dire... tu veux pas de moi comme maîtresse !

Maintenant, je faisais des allusions sans m'en rendre compte ? Oh my god, ça devenait grave ! je rougissais comme une tomate bien mure, et le regardait, l'air curieuse. Je voulais savoir si il comptait devenir mon neko et si il avait remarqué ma malheureuse allusion.. Quelle plaie suis-je ?
[ excuse, les couleurs buguent... alors je ne peux pas en mettre ! UU ]

- En toute honnêteté, c'est vrai que je n'ai pas très envie d'être votre néko, cependant, je n'aime encore moins être mal traité dans une cage qui ne fat même pas ma taille... Alors je préfère autant venir avec vous.

Génial ! Je me retrouvais à être l'option de rechange ! Youpi ! TROP joyeux ! Moi qui voulait un ami, j'allais servir de bouche trou ! What can be better ? Everything ! Tout ce dont j'avais envie, c'est de lui dire que sois il voulait de moi comme maîtresse, soit c'était tant pis pour lui. Moi ? Option de rechange ? Non, mais il avait vu ça où ?!

- Si je suis votre Néko... Vous me traiterez en esclavage ?

Ah bah encore mieux ! Maintenant, monsieur-je-fais-le-dur-à-cuire faisait dans les questions débiles ! Comme si c'était mon genre de traiter le snekos en esclavage ! Mais quelle plaie, ce mec ! Oui, pour moi, c'était un mec avant tout. Un mec avace des oreilles et une queue, mais un mec quand même ! En plus, il me semblait déjà avoir mentionné que il pourrait vivre sa vie, si il était gentil... Soit je n'ai pas de mémoire, soit c'est lui qui n'en a pas... Dans tous les cas, il affait que je réponde à sa question !

- Je t'ai déjà dit que tu pourrais vivre ta vie, juste que tu seras sous mon toit, non ? Bien sûr, si tu as envie de m'apporter un petit-déjeuner au lit, le dimanche matin, par exemple, je ne vais pas t'en empêcher, mais je doute que tu puisse avoir un tel élan de bonne volonté, pour être totalement honnête avec toi. Et si je suis ton option de rechange, dis-le franchement, hein ! T'es vraiment injuste avec moi ! Je t'ai rien fait, merde !

Il m'énervait, à la fin. Et je crois que cela se voyait très clairement sur mon visage... Pour me détendre, j'allumai une cigarette, black devil au chocolat. Un pur délice ! J'avais un petit service à lui demander, mais je n'osais pas vraiment, hein ! Qu'est-ce qu'il penserait de devenir mon garde du corps pour quand je m'aventure la nuit ? J'avouerai que depuis que je me suis fait agresser, les sorties noctrnes seules très peu pour moi ! Et de toute façon, je préférerais me faire agresser que de supporter ses sarcasmes pendant toute une nuit ! Avec ses " Tu ne sais vraiment rien " ou autre remarques désobligeantes... Il se prend pour qui, ce mec de 19 ans qui échappe à une mort en cage grâce à moi ? La reconnaissance, c'est pas son truc !

Une question demeurait... avec son mauvais caractère et son sens aigu du combat, il pourrait très facilement survivre seul, sans même se faire arrêter par les autoritésn, alors il avait peur de quoi ?

- Natsui, tu sais très bien que tu pourrais ne pas te faire pincer par les autorités et survivre seul... alors t'as peur de quoi ?! Parce que même si c'est plausible, ton excuse, j'ai un sérieux doute !

Il était parti, et son collier était à mes pied. Son acte et ses paroles m'avaient blessé au plus profond de moi. Moi, qui, la plupart du temps semblait impassible, je me faisais blessé dans mon âme et ma fierté par un homme que je ne connaissais quasiment pas. " Je ne pensais pas que toi, tu étais aussi naïve que les autres... " ... ces paroles résonnaient dans ma tête, et mes larmes coulaient comme jamais. Je mis mes lunettes Ray Ban Wayfarer pour qu'il ne voie pas que j'avais pleuré. Je m'étais bien assez ridiculisée devant lui pour la journée. Moi qui paraissait le plus souvent insensible et impassible, j'avais craqué trop de fois devant ce neko que je connaissais à peine.
Ses paroles résonnant encore dans ma tête, j'y repensais. Il me croyait quoi ? Différente des autres ? J'en doutais ! Il m'avait rabaissée, humiliée et haïe dès le moment où j'étais entrée dans cette animalerie, j'en étais certaine.
Je regardais un peu partout où il avait ou passer, et je le vis, de dos. Il était déjà loin, et si je voulais ne pas le perdre de vue dans la foule d'une rue marchande pas très loin, il fallait que je me dépêche ! Je me mis à courir comme jamais. Je n'ai jamais été très sportive, et je ne soupçonnais pas que j'étais capable d'aller aussi vite. Je me retrouvai près de lui, il était de dos, je courus encore quelques secondes et me retournai pour être face à lui. J'étais haletante et tenais à peine sur mes pieds. La course à pied, ça fatigue !

- Natsui... Je suis... Désolée, navrée, tout ce que tu veux, excuse-moi ! Je...

Je tombai sur mes genoux. J'étais essouflé,e j'avais du mal à respirer, j'étais rouge et sur les rotules. Je repris mon souffle, et toujours haletante, je continuais. Des larmes coulaient à nouveau. Heureusement que mes lunettes étaient encore sur mon nez, et assez opaque pour que le neko ne voie rien.

- Je ne te battrai jamais ! Je te le jure... Je... Je sais pas, moi ! Je ne te veux pas de mal ! Mais du mal, j'en ai fait, je crois... C'était pas volontaire, Natsui... Je ne suis aps comme tous les autres.. Mais ne me dis pas que tu ne me croyais pas aussi naïve...Avoue au moins que tu m'as haïe dès que je suis venue vers toi... pour une fois, dis-moi la vérité... tu me hais, pas vrai ?

Mes sanglots redoublèrent, ma vue se troubla et je baissai la tête, toujours et encore à bout de souffle.

- Je sais que tu veux entendre le Oui sortir de ma bouche, mais alors, si je répond par un Oui, Je mentirais, alors pour ne pas vous mentir, Madame, ma réponse et tout simplement Non... Maintenant, séchés vos larmes qui coules, je n'aime pas voir quelqu'un pleurer à cause de moi.

Alors comme ça, il ne me haïssait pas ? C'était tout comme, pourtant ! Et puis, pourquoi il m'appelait Madame ? Je suis si vieille que ça ?! Pourtant, je peux jurer que je n'ai aucune ride sur mon visage ! Cela dit, j'étais quand même soulagée. Pas entièrement, mais un peu quand même. J'avais retiré mes lunettes, elles étaient tellement teintées et mes yeux étaient tellement embués que je ne voyais plus rien du tout !
Natsui toucha son cou, là où il y avait le collier que j'avais ramassé.

- Merde mon collier ! dit-il avant de se retourner et de commencer à marcher.

Instantanément, je plongeai la main au fond de mon sac et en ressortit le collier. J'ignorais pourquoi lui qui était quelqu'un qui pronait sa liberté tenait tant à ce collier. A ce que je sache, c'était signe qu'il appartenait à quelqu'un, non ? D'ailleurs, je connaissais peu de nekos qui aimaient les colliers. Il était vraiment particulier, ce Natsui !

- Natsui, attend. Je l'ai ramassé quand tu es parti... Je ne sais pas pourquoi, je me suis dit que tu voudrais peut-être le reprendre...

Je m'avançai vers lui pour le lui glisser dans la main, lui souriant, et hésitant avant de lui demandre pour quelle raison il accordait autant d'importance à ce collier.

- Dis... Toi qui préfère être libre, si tu as le choix, pourquoi tu tiens tant à ce collier ?

Ca m'intriguait, je me sentais obligée de lui demander. Pas comme si ma vie en dépendait. Juste que quand une question me torture l'esprit, je ne pense plus qu'à ça, des jours durant. Et quand je le peux, j'aime autant m'épargner ce supplice. Après tout, réfléchir trop longtemps sur le même sujet et faire beaucoup de nuit blanche à cause d'une question, c'est pas trop mon trip.

- Natsui, on fait quoi maintenant ? Tu veux faire quoi ? Je t'adopte, ou pas ?

Je posai timidement cette nouvelle question. Promis, ce sera la dernière pour le moment. Je voulais lui demander tellement de choses que mon esprit se contredisait lui-même.

- Pourquoi je le garde? Parce que je l'aime bien c'est tout.

Bon, bah ça, c'était clair... CJe n'y avais même pas pensé. Comme quoi, je cherchais très souvent compliqué. Mais quand vint le moment de répondre à ma question, je lui avais demandé si je l'adoptais... ou pas, ce fut bien plus compliqué !

- Viens avec moi, on sera plus tranquilles...

Ca ne présageait rien de bon ! Sinon, pourquoi il me disait ça ? Ca me rappellait ma belle-mère, quand elle avait une mauvaise nouvelle à m'anoncer ! Bien entendu, j'espèrais de tout coeur que je me trompais ! Nous arrivâmes à un trottoir désert, et il souffla. Mauvais présage ?

- M'adopter ? Je sais pas...

C'était bien mal barré apparemment ! Du moins, c'est ce que je pensais avant de voir un petit sourire s'afficher sur son visage. Il me faisait marcher, ou quoi ?! JK'aimais pas ça... Mais je devais quand même avouer que ce petit sourire sur son visage me rassurait sur sa réponse, bien que je ne sois au final, sure de rien !

- Bon allé, je vais pouvoir me décider... j'aimerais bien que tu m'adopte, mais après ce que j'ai fait...

Il tourna les yeux. Moi, je ne savais pas franchement quoi dire... C'est vrai que je pourrais très bien lui faire la gueule, il avait réagi comme un salaud, avec moi ! Mais d'un côté, ce n'était pas mon genre. Enfin, ça, ce n'est pas une vérité générale.. Ca dépend ! Je me décidais à répondre...

- Bah... Laisse tomber ! Je ne t'en veux pas... Enfin, si, un peu ! Mais c'est pas pour autant que je vais te bouder ! Et d'abord, chez les Nossuh, on ne revient jamais sur notre parole ! Je suis contente !

Sur ces mots, je me jetai dans les bras de Natsui, ou plutôt, je le serrai dans mes bras. Me rendant compte que je pauvre pouvait étouffer, je brisai mon étreinte ! Je me contentai alors de lui sourire.

- Bon... On va aller chez moi, alors ? Tu verras ! C'est un million de fois mieux que l'animalerie !

- C'est encore loin ?

On aurait dit un enfant en voiture, sur la longue route des vacances d'été ! Si il était toujours ainsi, ça promettait bien ! Le le regardai en roulant des yeux.

- Non, c'est pas loin, si tu marche vite... Et puis... On pourrait appeler un taxi.. Mais j'ai envie de marcher, lui avouai-je.

C'est vrai. J'avais envie de marcher; Je passais ma vie dans les taxis, alors un peu d'exercice ne ferait pas de mal à mes gambettes. Et de toute façon, Natsui n'avait qu'à s'y faire. C'était pas si lon que ça, en plus... Un kilomètre, peut-être deux ! Il y a pire...
J'étais certaine que Natsui adorerait le manoir. Même si j'étais aussi sûre qu'il détesterait ma belle-mère !
Nous passâmes devant un restaurant et mon ventre se mit à gargouiller ! Vive le régime protéiné ! L'odeur de la bonne viande grillée et dui poisson emplit mes narines et c'est presque si je ne bavais pas ! Un petit extra de temps en temps, c'est pas mal non plus, si ?

- J'ai faim... Tu veux pas qu'on fasse une halte au resto ?

Si il disait noin, j'étais mal. Cette odeur à présent fixée de mon nez me rendait folle. Je rêvais d'un bon morceau de viande avec des légumes, d'un bon soda, de salade de chou chinois, de glaces et autres mets. Il fallait vraiment que je me calme !

[ Gomen, c'est pas très long, mais... j'imagine que tu devrais trouver des idées... ^^ ( j'espère :O ) ]

(Post assez court également... Essaye de pimenter le rp, ce sera plus amusant )

Natsui était parti. Apparemment, il n'avait pas faim. Tant mieux. Moi, je crevais de de faim. Dès que le neko fut parti, un homme s'était approché de moi, un air intéressé. e qui était étonnant, c'est qu'il n'avait pas l'air d'être un serveur. Qu'est-ce qu'il pouvat bien me vouloir, alors ? En tout cas, il avait une drôle de tête et je commençais sérieusement à flipper.

Homme : Bonjour mademoiselle.
Anahio : Bonjour. Donc je vais prendre du chou chinois, avec de la vinaigrette en entrée, des sushis au radis rose en plat principal et en dessert... tiens, vous me conseillez quoi, vous ?

Bien sûr, je feignais de croire que c'était un serveur. J'ignorais ce qu'il me voulait, et je voulais que cela dure. Faites qu'il déguerpisse ! Bon dieu ! Il me regarda, souriant de ses dents jaunes. C'est bizarre. Aujourd'hui, les seules personnes que je croisais hormis Natsui avaient des dents jaunes. Or, les dents jeunes sont une chose que je suis quasiment incapable de supporter. Serais-je maudite ?
Mais revenons-en aux faits. Il souriat, avec des dents jaunes, et il faisait peur. Et il était moche. Une tête de SDF pédophile, en fait...

Homme : Vous savez parfaitement que je ne suis pas serveur ! Vous étiez accompagnée d'un neko... un très beau neko... vous me le présentez ?
Anahio : Natsui ?! Non, mais ça va pas ?! Vous lui voulez quoi ?
Homme : Vous connaissez l'histoire d'Albert Fish, ma jolie ?
Anahio : Oui. Et ?

Je commençais sérieusement à avoir peur, à être répugnée et à avoir envie de courir. Albert Fish. Ce pédophile, scatophile, sadomasochiste et j'en passe m'avait traumatisée dans mes pires cauchemars. Un frisson d'horreur me parcourus. L'homme continua.

Homme : Moi, je suis comme lui. Je fais aux nekos ce qu'il faisait aux enfants.

Et il commença à rigoler. Moi, je ne fis pas grand chose. A part me lever, d'un bon d'un seul et de me précipiter vers la sortie alors qu'il me poursuivait. Je ne pouvais pas courir. On ne court pas dans un restaurant, hormis quand on est un petit enfant joueur et encore. Il me suivait et il était rapide. Je vis Natsui, dehors. Je courai à pelein vitesse et l'attrapai par le poignet, ne lui laissant pas le choix. Quelque chose dans les yeux de ce mec, de cet espèce de descendant de Albert Fish me disait qu'il était honnête et qu'il en voulait à mon neko.

Anahio ne fut pas très longue. Cinq minutes à out casser dans ce restaurant... Mais je me demandais bien pourquoi elle avait déboulé à quelques mètres de moi, suivis par un drôle de type. Je pensais au départ, que le type ne la suivait pas, j'avais dans l'idée qu'il avait raté son bus ou alors son train. Mais quand soudain Anahio me prit par le bras, j'ai eu quelques doutes. Je ne parla pas, je suivais de près Anahio. Le mec lui, ne perdait pas son allure, il accélérait même.

Anahio avait elle l'air très paniqué, et je me demandais bien pourquoi. J'avais déjà une logique dans ma petite cervelle. Si le mec s'en aurait prit à elle, elle ne m'aurait sans doute pas prit par le bras... Trop facile pour le gars à nos trousse. Je déduis donc qu'il en avait soit pour nous deux, soit pour moi. Pour confirmation, je le demanda à Anahio:

"Pourquoi il nous suit celui là?"

Elle, elle ne répondit pas... Elle avait l'air drôlement paniqué, au point que je ne savais même pas si elle avait écouté ma question. Je décida de m'en chargé. Si elle ne pouvait pas me répondre, c'était à moi de rentrer en action. Je freina Anahio, jusqu'à qu'elle ne puisse plus repartir.

Je pouvais à présent voir de plus près la personne qui nous tourné au tour depuis environ dix minutes. Il avait les dents jaunes. Il avait l'air d'un SDF qui ne connaissait pas l'hygiène. Je me retourna vers Anahio qui ne regardé pas l'homme. Elle avait peur de lui? À part sa gueule, je ne trouvais pas qu'il faisait peur. Pourtant ce n'était pas le cas d'Anahio. Je me contenta de dire:

" Tu sais, si on rentre chez toi directement, il aura une facilité à nous retrouver, et surtout à nous guetter... Il n'y à plus que trois possibilités: Soit tu cours à la gendarmerie, soit faut le battre en record de vitesse, euh... Je n'ai pas la troisième solution là..."

La gendarmerie n'était pas très loin, mais il fallait bien compter un kilomètre facile. L'homme, lui regarda au tour de lui... Il n'y avait personne. Le temps qu'il se re concentre vers nous, nous étions déjà à une dizaines de mètres. Je pris par le bras Anahio puis je courus de plus belle. Nous nous engouffrant dans une énorme rue.

Une petite ruelle sombre et étroite qui était à notre droite. J'en profita pour mettre Anahio à l'intérieur. Je rentra à mon tour.

L'homme lui ne nous avait pas vu et continua à courir... Je ne pouvais pas savoir si il était encore la ou pas, alors je fis signe à Anahio de ne surtout pas ouvrir la bouche. Un homme se pointa devant cette ruelle. Je ne pouvais pas savoir si c'était lui ou pas, et sur un moment de panique, j'ouvra la bouche:

"Merde!"

Effectivement, merde... La ruelle était une impasse de l'autre coté et les murs était trop haut pour les sauter... Qu'elle belle idée j'avais eu de nous engouffrer dans cette maudite ruelle.

Je serais bien rentrée chez moi, avec Natsui, mais avant que j'aie pu réfléchir, le neko m'avait entraînée... dans un cul de sac... pas très malin !

Natsui : Merde !
Anahio : Tu peux le dire ! On va faire quoi ? Tu vas te faire massacrer par ce type... ON va se faire massacrer... !

Ca y est ! Maintenant, je paniquais ! Mon nouveau neko allait me prendre pour une tarée... si ce n'était pas déjà fait ! Je cherchais une idée... les murs étaient immenses et ... et de toute façon, on était foutus ! Natsui n'était pas immense et ne pourrait donc pas sauter ! Par contre, si il me faisait la courte échelle et que je me mettais en équilibre sur le mur et que je parvenais à le tirer, peut-être qu'on pourrait y arriver... Enfin ça... c'était pas gagné ! Il fallait le convaincre, et me convaincre moi ! J'étais en minijupe, et franchement, ma fierté me déconseillait de faire ça ! Je ne réfléchis pas et lui ordonnai :

Anahio : Tu me fais la courte, je grime, je te tire, et on saute du mur, pigé ?

Peut-être aurais-je du prendre en compte le fait que mon sens de l'équilibre peut parfois être très restreint et que j'étais très maladroite ? De toute façon, le SDF était tout proche et je le sentais mal si il nous attrapait. Autant pour Natsui que pour moi !