Enfin à la maison, bienvenue [PV Louka]

Date d'inscription : 27/07/2010

J’avais tout ce qu’il fallait, Louka avait ses vêtements, tout le reste était déjà chez moi. Je jetais un œil sur l’heure. Je pressais un peu le pas, les sacs à la main. Je devais me dépêcher si je voulais que le jeune homme puisse s’installer tranquillement, qu’on puisse avoir le temps de manger et que je puisse me préparer comme je voulais. Enfin devant la porte, je sortis la clé de mon sac et entrais dans une grande pièce ouverte. J’aime mon studio avec le salon en guise d’entrée. Une cuisine américaine permettant ainsi un grand espace. A gauche après la cuisine, un couloir mène aux deux chambres et au reste nécessaire. Je posais les sacs au sol, tirant doucement le Neko à l’intérieur et je refermais la porte. J’avais récemment refais mon salon qui était… Noir et blanc, totalement à mon image. Un canapé d’angle blanc pour délimiter un espace, Deux énormes coussins noirs, une table basse en verre sur un tapis épais noir, une bibliothèque qui contenait quelques livres et nombre de photos de mes parents et de ma petite sœur. Mais aucune de Cheshire. Je soupirais d’aise, heureuse d’être enfin rentrée.

- Bon. Ce n’est pas très grand, j’avoue. Je te laisse visiter, je vais préparer ta chambre.

Le laissant dans le salon, me dirigeant vers les chambres avec les sacs. Je passais par ma chambre pour y déposer mes affaires avant de passer par la porte qui reliait ma chambre à celle de l’hybride. N’y voyez rien d’obscène, ce n’est que par soucis de sécurité que cette porte se trouve là et non pour autre chose. Je passais donc dans la chambre que devait occuper Louka. Je n’avais pas fais trop compliqué, ne connaissant pas ses goûts. Le mobilier était donc assez basique et se composait d’un lit, d’une armoire et d’un bureau. Les drap blanc attendaient, pliés sur le lit. Je rangeais d’abord les affaires dans le placard avant de faire le lit et d’ouvrir la porte-fenêtre qui donnait sur un petit balcon. Non, je ne lui avait pas laissé la seule chambre avec balcon, la mienne en disposait également.

Je repassais justement dans ma propre chambre. A bien y réfléchir, les deux chambres étaient semblables sauf que mes draps étaient noirs en non blanc et qu’un ordinateur portable se trouvait sur mon bureau. Sinon, je disposais d’un lit deux places et d’une armoire, tout comme Louka. Je me mis à pieds nus et mis la tunique blanche et le short noir avant de m’attacher les cheveux en une queue haute. Il verrait la cicatrice mais tant pis. Il allait devoir s’y faire ! Je ressortis donc pour aller à la cuisine et me sortis un verre. Restait juste à savoir ce que j’allais boire ! Je devais avoir un peu de vin quelque part. mais l’alcool avant le travail alors que certains clients m’offraient un verre ou deux… On allait peut-être éviter, cela vaudrait mieux et je serais lucide si on avait les mains baladeuses avec moi. J’eus un frisson à la simple pensée qu’un client pourrait avoir les mains baladeuses. Et de trois fois ! Effectivement, je venais d’effleurer à nouveau ma cicatrice qui était visible cette fois.

Je soupirais, m’accoudant au bar, la tête appuyée sur ma main droite, en intense réflexion. Qu’est ce que je vais préparer ce soir moi ? J’avais tout ce qu’il fallait dans le frigo mais dans la tête c’est autre chose. Il ne reste alors qu’une chose à faire.

- Louka tu veux quelque chose de particulier ce midi ?

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Ma maitresse me conduisit jusque chez elle, une fois de plus les regards se posèrent sur moi, et comme d'habitude je n'aimais pas ça; mais alors pas du tout. certains changèrent de trottoirs, ce qui était très judicieux, d'autres s'écartaient sur mon passages, et encore d'autres, surtout des femmes, me regardaient avec envies. L'une d'elle essaya même de poser sa main sur mes fesses, mon regard froid et meurtrier la calma direct et elle s'en alla en courant et en jurant qu'il faudrait me mettre ne muselière. Qu'importe c'est elle qui avait tort alors qu'elle me fasse mas ch***. Beaucoup avaient peur de moi et avec raison. De plus on me repérait de loin avec mon mètre 90. Enfin c'était pas le plus apportant. Ma maitresse portait tout les sachets, mais je ne lui en prenait pas un des mains. Après tout elle ne me l'avait pas demandé, c'était pas mon job et enfin la raison la plus important j'étais loin d'être assez gentil pour me proposer. Et puis quoi encore ? Je la vis accélérer le pas, apprement elle était pressée, enfin moi ça me changeait pas la vie, avec mes grandes jambes c'était pas bien difficile de la suivre. C'était même mieux j'avais moins l'impression de trainé et de rien faire. de plus si on accélérait je verrais moins c'est visages chiants, alors que du bon !

Nous sommes arrivés chez elle en quelques minutes, une fois de plus elle me tirait par la manche pour me faire rentrer chez elle. J'avais vraiment l'impression d'être un gosse comme ça. Enfin si c'était son trip d'agir ainsi avec moi je ferais avec tant que ça allait pas trop loin. Son studio n'était pas bien grand comme elle me l'avait fait remarqué, mais il était sympa dans son genre. Fallait dire que je préférais 10 fois ça plutôt que les grandes demeures de riches. Puis elle me laissa en plan dans la maison pour préparer ma chambre. Je pouvais partir et la laisser seule là qu'elle ne pourrait rien y faire. Mais ce n'était pas mon genre souvent j'avais de bonnes raisons pour laisser tomber l'un de mes maitres, et là je n'en avait aucunes. enfin si, le fait que ce soit une femme était dérangeant mais concrètement elle ne m'avait rien fait. Donc j'ai décidé dans un élan de générosité de rester là e de faire ce qu'elle m'avait dit de faire, visiter. mais je m'arrêta à la première pièce que je visitais le salon. Il était noir et blanc, ce qui en soit étant assez originale et en même temps pas dérangeant au contraire ça me plaisait bien. Mais je vis une étagère avec des livres et je ne us m'empêcher de voir de plus près ce qu'il y avait comme livres. Je les étudiais attentivement. Bon d'accord les histoire d'amours c'était pas tellement mon truc, je trouvais ça plutôt hypocrite, je pensais que ça n'existait pas vraiment. mais c'était mon opinion personnel, et si elle me lassait toucher les bouquins je n'allais pas me plaindre. je prendrais ce qu'il y avait. D'ailleurs j'en prit un au hasard et commença à le feuilleter, quand la maitresse de maison revint.

J'ai donc reposé l livre ù je l'avais trouvé et suivis la maitresse vers ce qui semblait être la cuisine, l'espace était bien aménager, vivre ici, ce ne serait pas trop mal si je restais. Elle se servit à boire sans m'en proposer, enfin bon tant pis, je n'avais pas soif de toute façon. Mais elle me demanda mon avis sur le repas de ce midi. Franchement j'en avait aucune idée et ça m'intéressait pas, tant que c'était mangeable après je m'en fichais. Je n'avais jamais été difficile, il n'y avait que très peu d'aliments que je n'aimais pas, et il y avait peu de chance pour qu'elle tombe dessus. De plus je n'avais aucune allergie à quelqu' aliment que ce soit. Bref je me fichais comme d'une guigne de ce qu'elle allait préparer pour nous deux. De toute façon ça ne pouvait être pire que les croquettes du vendeur. Et en parlant de bouffe, j'avais vraiment faim. Je régime sec que le vendeur m'avait imposé m'avait affamé et franchement elle avait intérêt de préparer une grande quantité pour moi sinon j'allais m'écrouler d'une minutes à l'autre.

-Je m'en fiches, mais il me faudra une grosse part je n'ai rien avalé depuis hier.

Inutile de souligner que je n'avais eu qu'un repas par jour pendant une semaine. Elle devait s'en foutre complètement et j'avais pas envie de me plaindre ce n'était pas le but. C'était seulement que si elle voulait que je la protège il faudrait me nourrir correctement. De un ça améliorer mes capacité et de deux j'étais de meilleur humeur donc je ne risquais pas de la défigurer à cause de ma faim grandissante . Je n'avais pas parler très poliment mais ce n'était pas moi l'impoli qui ne s'était pas présenter alors pour la politesse elle repasserait... bref j'avais faim.

Date d'inscription : 27/07/2010

La réponse de Louka ne m’aida pas beaucoup. J’avais remarqué qu’il semblait intéressé par mes livres. Dur à croire que les histoires d’amour de ma sœur lui plairait. Et non, il n’y a pas mes propres livres rangés dans cette bibliothèque. Les miens sont dans ma chambre, juste pour faire croire que je suis très fleur bleue. Je me redressais pour sortir tout ce qu’il me fallait. Bien évidemment, je dus monter sur une chaise pour attraper la farine et autre. Je n’allais pas non plus demander cela à mon Neko ! D’accord il est plus grand que moi mais il a été formé pour protéger, non pour faire les tâches ménagères. Et je me suis toujours débrouillée pour cela, je n’ai jamais eu besoin d’aide et ça n’allait pas commencer ! Je risquais la chute en voulant redescendre de mon perchoir mais cela aussi j’en avais l’habitude et je sautais de là pour retomber en souplesse sur mes deux jambes. Comme quoi, vivre seule pendant un moment ça aide n’est ce pas ? Je savais parfaitement ce que j’allais faire ! Louka aurait droit à un pizza maison. Pour ma part, une salade me conviendrait parfaitement ce midi. Je plaçais les ingrédients qui servirait de garniture au plat de l’hybride et lui demandait de choisir ce qu’il voulait pour que je ne gaffe pas tandis que je me rendais dans ma chambre à grandes enjambées.

Je refermais la porte, soucieuse de la découverte de ma cachette à livres. Ou plutôt mes cachettes. Une partie dans le placard sous les vêtements, deux ou trois sous le lit, quatre ou cinq sur le plateau du bureau. Je pris tous les livres et ressortis pour les tendre à Louka, ayant laissé la porte de ma chambre ouverte.

- Tiens. Les livres avec du mystère et du fantastique te plairont plus que les livres de ma sœur je pense. On ira t’en acheter d’autres si tu veux.

Je retournais donc à la cuisine, commençant à préparer ma pâte. Non, je n’aime pas les pizza toutes faite. J’en mange une tout les 36 du mois des toutes prêtes qu’on a qu’à passer au four donc c’est pour vous dire… Tandis que ma pâte commençait à lever, je sortis une poêle pour faire frire quelques lamelles de poulet qui devais garnir ma salade. Un plat et de la mâche, quelques olives noires, des morceaux de tomate et de mozzarella. On ne change pas une italienne, tomate mozzarella reste mon petit plaisir. La pizza maison est une autre preuve de mes origines il me semble non ? Imaginez, je fais aussi mes pâtes moi même ! Mais pour l’heure, je devais surveiller le poulet et la pâte ! Justement, cette dernière avait assez gonflé. Il était temps de passer à la mise en forme. Facile, vu le nombre de pizza que j’ai déjà fait. Je sortis mon rouleau à pâtisserie, aplatissant un minimum avant de faire comme n’importe quel cuisinier, lançant la pâte pour la rattraper sans aucun problème. L’habitude je vous dis ! Je coupais finalement les ingrédients qu’il avait sélectionné et les plaçait sur la pâte avant de mettre le tout au four.

J’en avais presque oublié ma salade moi ! Il y en avait même assez pour deux au cas où la pizza ne suffirait pas au jeune homme. Quand même, j’avais fais une belle taille cette fois. La dernière fois que j’en avais fais une si grosse c’était pour la pizza-party d’une amie. Je mis le poulet nettoyé de l’huile dans le plat avec la salade avant d’y mettre les olives en lamelles, les tomates et la mozzarella en dés. Puis je me hissais sur le bar, attendant le « ding » qui signifierait que le plat de Louka serait prêt. Et c’est là que je me souvins d’un détail.

- Au fait. Appelle moi Tsue. Je préfère cela à Hatsue ou même maîtresse.

**Invité** Invité

Elle me demanda de choisir les aliments pour la déco de ma pizza et elle filla dans sa chambre, une fois qu'elle eut ermé la porte je pris de la tomate, du jambon, des champignon, oignon, et du fromage. Que je me mis sur la table. Il me fallu pas longtemps pour choisir, j'avais pris ce que tout le monde mettait dans sa pizza. Je n'avais pas envie de me casser la tête, d'ailleurs je ne me cassais pas la tête pour quoi que ce soit. Au bout de quelques minutes, Ma maitresse revint,les bras chargés de livres. Elle me les mit dans les mains, et me dit que ces livres là me plairont plus que les livres d'amour de sa soeur. Ca c'était sure. Sans un mot je me suis dirigée vers la première chaise qu'il y avait. J'ai posé délicatement les livres sur la table la plus proche. J'ai pris un livre et commençait la lecture du livre. Je fus très vite absorbé par la lecture si bien que je me rendis pas compte que l'odeur de la nourriture emplissait peu à peu la pièce où je me trouvais, et ce n'est qu'au moment où j'entendis mon ventre crier sa faim, que j'ai relevé le nez du livre que je lisais.

Après avoir regardé furtivement la page où j'avais arrêté sa lecture, je posai délicatement son livre avec les autres et alla rejoindre ma maitresse. C'est à ce moment là qu'elle me dit de l'appeler Tsue et de ne pas l'appeler par son prénom ou encore maitresse. Chose qui me plut, je n'avais pas envie de l'appeler maitresse, mais d'un autre coté de n'avais pas envie de l'appeler par son petit surnom. Enfin je devais obéir c'était la moindre des choses. Je ne pris pas la peine de commenter, à quoi cela servait il ? Il fut bientôt l'heure de manger, et je dois dire, que la pizza était super bonne. Etait ce dû au talent de cuisinier de ma maitresse ou au faite que je n'avais pas mangé quelques chose de bons depuis longtemps. N'empêche je me suis régalé et ait mangé toute ma pizza. Ce qui me rassasia complètement. une fois que j'eus fini mon assiette, et Tsue aussi j'ai débarrassé la table puis j'ai dit tout bas que je m'étais régalé avant de retourner sans un mot lire la suite du livre que j'avais commencé quelques minutes avant.

[désolé c'est pas terrible -_- ]

Date d'inscription : 27/07/2010

Je descendis de mon perchoir qu’était le bar pour sortir la pizza du four. Décidément, je n’avais pas perdu la main alors que ça faisait un moment que je n’avais pas cuisiné par pur plaisir. Je coupais la pizza en quatre parts pour le côté pratique et la posais sur la table basse avant de m’installer sur un de mes énormes coussins avec ma salade. Cela faisait du bien de manger un peu. Je dois avouer que je fus contente de voir que mon Neko avait mangé sa pizza, n’en laissant pas une miette. Vu la taille de la pizza, il devait être affamé le pauvre… Nos deux plats étaient sur la table. Je n’eus pas le temps de réagir qui débarrassait déjà. Mais lorsqu’il annonça du bout des lèvres qu’il s’était régalé. Un sourire se dessina sur mes lèvres et je le regardais reprendre sa lecture. Il semblait vraiment captivé par les livres que je lui avais laissé. Au moins, il ne s’ennuierait pas trop quand on se retrouverait tous les deux ici…

Me relevant doucement, j’allais dans ma chambre pour prendre mon ordinateur. Une envie soudaine de regarder quelques vieilles photos que j’avais scanner en arrivant ici. Je cherchais dans mes images, la main gauche continuellement placée sur ma cicatrice. Oui vous avez compris : mon ordinateur contenait les dernières photos de Cheshire, ce Neko qui m’a si violemment mutilée. J’aurai très bien pu effacer ces photos. Mais je ne pouvais m’y résoudre. Même si ces quelques images font remonter le souvenir de cette nuit où j’ai vu mes parents dans une mare rouge et où j’ai moi-même fini sans perdre la vie, ce sont également elles qui me rappellent des moment heureux de ma vie, lorsque nous étions encore une famille, mes parents, Chisato, Cheshire et moi. Mais maintenant, je ne peux même plus parler de famille. Mes parents ne sont plus de ce monde, Ches est en fuite et me cherche pour achever le travail qu’il a commencé, Chisato ne m’a pas donné de nouvelles depuis quelques temps. Et jusqu’à ce matin j’étais encore seule. Je lançais un regard à Louka en souriant. Finalement, avec lui j’avais l’impression de retrouver la notion de famille. Après tout, Cheshire était un Neko mais il était mon frère de lait…

Je reposais mon ordinateur allumé sur la table basse et m’allongeais sur mon coussin, regardant le plafond. L’heure tournait, je le savais. Et j’allais bientôt devoir me préparer pour le travail. Je regardais l’heure sur mon portable et me relevais en soupirant avant de m’étirer. J’allais devoir me doucher, me changer… En bref me faire presque belle. Mais surtout inaccessible. J’entendais le patron d’ici qui me dirait que montrer ma cicatrice ne servirait qu’à faire fuir les clients. Mais je connais les hommes… Ils cherchent les femmes sensibles et blessées, leur faisant miroiter une quelconque protection pour mieux les attirer. Enfin bref, je devais vraiment m’y mettre si je voulais être à l’heure. D’accord il n’était que 17h mais je sais que j’aime prendre mon temps pour me préparer.

- Louka, tu as encore du temps pour lire. Si tu as faim ou soif, n’hésite pas à te servir dans le frigo. Je reviens dès que j’ai finis.

Laissant mon ordinateur là où je l’avais posé, je filais à ma chambre pour prendre la robe noire et les sous vêtements adéquat. Et non, avec ce genre de robe on ne met pas n’importe quoi ! J’attrapais les mitaines posées sur le lit et filais à la salle de bain. Me restait à voir combien de temps j’allais vraiment mettre.

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