Le début d'une histoire PV Hatsue [ terminé ]

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Cela faisait bien une semaine que j'étais ici, je ne manquais pas de qualité ni de beauté et mon prix très intéressant étant donné mes qualités de gardes du corps avaient intéressé plus d'un acheteur. Seulement voilà, ma passivité et le fait que je sois toujours dans ma bulle à ne pas écouter ce que les humains voulaient bien me raconter énervait et bien souvent pour attirer mon attention, me violentait. Chose qui était pour le moins absurde car ils le payaient vraiment très cher. Souvent ils en tiraient de jolies griffes sur tout le visage, y' en a même un qui risquait d'être marqué à vie. Comme c'est triste ! Enfin bref voilà une semaine d'ennuis dans cette cage bien trop petite pour moi. de plus à cause de mes agissement plut^t violent avec la clientèle j'ai le stricte minimum en nourriture et en eau. Ce qui est loin de suffire à mon grand corps, mais heureusement je ne bouge pas beaucoup ici donc pas vraiment de perte d'énergie. En attendant je dors beaucoup et reste plongé dans mes pensées.

Et en laissant vagabonder mes pensées et mes souvenirs, la raison pour laquelle j'espérais tant que mon prochain maitre soit un homme me revint. Enfin il y en avait plusieurs de raison. Peut être parce que ma première maitre et premier amour, m'a trahis pour me revendre au plus offrant quand elle s'est dégotée un mari plein aux as. Je lui en voulais encore, et je savais que si un jour le hasard me faisait la rencontrer de nouveaux je ferais tout pour me venger et la détruire. Elle était tout ce que j'avais aimé et tout ce que j'avais détesté, elle avait détruit en moi tout ce qui était pour créer un nouveaux neko, totalement différent de l'ancien. Et je doutais fort qu'un jour je redevienne celui que j'étais autrefois. Je croyais sincèrement à ce moment là que celui que j'étais à cet époque était mort mais qui sait ? Peut être qu'un jour une personne serait briser cette barrière solidement construite autour de mon cœur. Mais laissez moi en douter. Cette femme que j'essayais d'oublier je la détestais autant que je l'avait aimée .

Les autres raisons étaient clairement à cause du sexe. Car je sais pas si vous êtes du même avis, mais pour moi un neko garde du corps n'est pas censé assouvir les pulsions sexuelles de ces maitresses. Donc d'après moi mon boulot n'était pas de coucher avec elles. Il y a des nekos spécialisés la dedans et moi je n'en étais pas un. Et on ne m'obligeait pas à coucher avec n'importe qui. Alors quand on essayé de me frapper ou me fouetter pour me faire obéir, souvent cela dégénérait. Et c'est la cause principale de mes retours ici, car et oui les femmes aimaient pas être défigurée par leurs nekos. mais pas de bol pour mi, les trois quart de mes maitres ont été des femmes à causes selon elles, de mon physique avantageux. Et je vous pose la question, en quoi mon physique est il avantageux? je me trouve plutôt banal moi. je suis normale alors j'aimerai qu'on m'emploie pour ce que je suis capable de faire et pas pour mon physique. Devrais je me faire défigurer pour qu'on me fiche la paix ? Ce serait tentant si ce n'était pas douloureux. Je ne suis pas maso et j'aime assez bien ma tête en fête donc je ferai avec et continuerai de griffer toutes les personnes qui oseront me traiter avec mépris.

Bref la journée vint de commencer, le soleil vient de se lever et le vendeur fait la distribution de nourriture et bien entendu je n'ai le droit qu'à un fond d'eau puisque j'ai eu de la nourriture hier soir. J'ai bien envie de l'égorger celui là mais cela me couterait fort cher pour pas grand chose. je trouverai bien un moyen de me venger croyez moi. Surement quand je sortirais d'ici je lui jouerai un mauvais tour. J'imaginais déjà tout ce que je pourrais lui faire à ma sortie de cette cage stupide et bien trop petite. Je n'avais pas vu le temps défiler quand j'étais dans mes rêveries en train de tuer de milles façon différentes ce stupide vendeur. Et le magasin était à présent ouvert aux acheteurs potentiels. Chaque humain regardait avec soin les nekos, afin de choisir celui qui comblerait leurs désirs, leurs envies, leurs attentes. Chaque personne avait des attentes bien définies et chercher le neko de leur rêve avec le prix le plus abordable possible. Une ou deux personnes s'arrêtèrent devant moi mais le vendeur me voyant venir emmena ces humains bien loin de mes vilaines griffes...

Date d'inscription : 27/07/2010

Je m’étirais tranquillement sous ma couette. Ma nuit avait encore été courte, peuplée de cauchemars mettant en scène mon assassinat par Cheshire. Tel un tic nerveux, j’effleurais la cicatrice sur ma poitrine. Elle était encore bien visible celle là… Vraiment la flemme de me lever ce matin ! Et comme chaque matin après avoir effleuré ma cicatrice, je tâtais le lit à côté de moi : la place était toujours vide et ce depuis un an. Pourquoi était-il parti ? Il m’avait laissé avec ma peur, laissé dans le risque de mourir. Oui, je peux mourir à n’importe quel moment si l’hybride me retrouve. Et j’ai peur de cela… Une sonnerie me tira de mes pensées : mon portable sonnait. Me tournant à plat ventre, je tâtonnais pour trouver mon portable et décrochais pour tomber sur mon patron.

- Tsue, tu te sens de venir travailler aujourd’hui ?

- Pourquoi tu m’demandes ça ?

- On a trouvé quelqu’un pour te remplacer ce soir. On a bien vu que t’es crevée, on voudrait que tu te repose.

Je protestais, refusant de passer ma journée chez moi à rien faire, c’est le cas de le dire. Nous finîmes par trouver un arrangement et je devais y aller pour 20h avant de repartir deux heures lus tard. Soirée courte mais suffisante pour ne pas rester à glander ce soir. Je me levais en frissonnant. Décidément, c’est toujours aussi bien chauffé la nuit ! Enfin… C’est surtout que je me refroidis énormément la nuit donc bon… Je pris une douche rapide et m’habillais comme d’habitude, attachant ma longue chevelure à la va vite. Je bu un café le plus rapidement possible et me mit en route pour l’animalerie. J’avais entendu parlé d’un Neko garde du corps : pile ce qu’il me fallait.

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En arrivant à l’animalerie, je remarquais un homme bedonnant derrière un comptoir. Enfin UN homme… Il était passé il y a quelques jours sur mon lieu de travail et avait tenté de m’emmener dans un coin plus tranquille. J’avais habilement détourné la proposition, prétextant une bonne quantité de clients à divertir l’heure suivante. Il avait fini par me laisser tranquille. Mais là, il venait de me reconnaître. Merda ! J’affichais pourtant un sourire en le voyant venir vers moi et me demanda ce que je voulais. Sans perdre mon sourire, je lui annonçais que je souhaitais chercher par moi-même le Neko duquel je désirais faire l’acquisition. Il s’éloigna donc, me disant qu’il serait à la discothèque ce soir à 22h30. Parfait, je n’y serais plus. Je parcourus les cage et m’agenouillais devant celle d’un mâle plutôt grand. Il ne semblait pas à l’aise dans cette prison bien trop petite pour lui. Je penchais légèrement la tête de côté, le regardant. Il était visiblement prit dans ses pensées, tout comme je l’étais moi même en me réveillant ce matin.

Le vendeur s’approcha de moi et voulu m’éloigner de la cage. Je le repoussais d’un mouvement vif, demandant alors quelles étaient les aptitudes de l’hybride. Lorsqu’il m’apprit qu’il était garde du corps mais violent lorsqu’on cherchait à le faire obéir sous les coups. Seul l’idée de garde du corps m’intéressait chez ce Neko. Rien qu’à voir sa carrure, j’étais certaine que lui saurait me protéger de la menace qui guettait. Je demandais alors à l’homme au ventre proéminent d’ouvrir la cage, ce qu’il fit en soupirant, m’apostrophant d’un "vous faites une grosse erreur ma p’tite dame !" Me moquant bien de ce qu’il me disait, j’adressais un sourire au jeune homme et lui tendit la main.

- Allez viens, tu peux sortir. Je n’aurais pas besoin de collier ni de laisse avec toi.

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On m'avait souvent dit qu'on avais pas toujours ce que l'on voulait. Et là ça en était un exemple flagrant, j'avais ardemment désiré un maitre de sexe masculin, et la personne devant moi était une femme. Aurais-je la poisse ? Non cela devait être le karma ? Avais-je dans une autre vie commit un crime impardonnable ? Non je ne le pensais pas. Mais cela ne changeait pas le fait que c'était bien une femme qui avait demandé aux vendeur d'ouvrir ma cage et me disait de sortir en me tendant la main. Elle avait dit qu'elle n'aurait besoin ni de laisse ni de collier avec moi. certes c'était la vérité et que je préférais ne pas en mettre. Mais je la trouvais bien trop sure d'elle. Elle ne me connaissait pas et je veillerais à ce qu'il en reste ainsi. Je ferais mon boulot tant qu'elle me fichait la paix. Elle me tendait la main comme si j'allais la prendre pour sortir, je n'étais ni une fille ni fragile au point d'avoir besoin d'une main secourable loin de là.

Je sortis donc toujours avec mon air endormi et dans son petit monde sans prendre la peine de jeter ne serais ce qu'un regard sur la main qu'elle me tendait ou sur elle. Je les ai suivis jusqu'au comptoir là où le vendeur ferai signer tous les papiers légalisant "l'adoption" et prendrait son argent. Je trouvais ça toujours drôle qu'on appelle l'achat d'un neko une adoption. Comme si on était des enfants qu'on adopté pour leur bien être. pour moi on adoptait pas un esclave, on l'achetait. Le terme adopter était humain et je ne l'étais pas, alors je ne vois pas pourquoi les humains prennes des gants lors de notre achat. Étais ce pour se sentir moins minable ? Pour ma part c'était inutile et complètement stupide, mais ça leur faisait plaisir pourquoi pas. de toute façon ce n'était pas comme s'ils demandaient mon avis et je ne voulais pas leur donner. L'incompréhension qui existait entre moi et les humains était quelques choses que je ne voulais pas anéantir. le fait d'être incompris avait des avantages non négligeables. Ainsi on ne devenait pas prévisible et les attaques de vengeance ou défenses en étaient d'autant plus percutantes et violentes pour les humains. Et voir l'air surpris et effrayés dans le regard de tous les humains dont je me suis vengé était un plaisir immense.

Enfin bref j'étais une fois de plus résté dans mes pensés pendant les petites affaires des humains, et ils avaient réglé leur comptes loin de mon attention. J'avais peut être raté quelques chose mais je m'en fichait. je voyais le regard du vendeur me regarder avec mépris comme d'habitude. Je l'ai regardé de mon air froid et sans émotion droit dans les yeux. Et il a détourné le regard, qu'est ce que cet humain pouvait être inférieur aux humains et aux neko. N'importe qui pourrait le manipuler sans avoir pour autant de grand talents. Ils suffisait de savoir où appuyer; et comme ce gros port de vendeur avait de nombreux vice comme le sexe l'argent et encore une peur incommensurables des autres, qu'il s'agissait de neko ou d'humain. On pouvait l'avoir à ses pieds sans grand problème, et ce n'est pas en se cachant derrière un fouet ou un bâton qu'on pouvait cacher cela. J'attendais avec un mélange d'impatience et aussi d'appréhension de sortir d'ici. En effet l'impatience de sortir de cet endroit nauséabond et de ce vendeur désagréable que j'aurai bien envie de charcuter, mais aussi l'appréhension de voir qui serais ce nouveau maitre. Voir ce qu'elle attendait de moi, et ce qu'elle comptait faire de moi. Qui sait elle était peut être le maitre avec qui je resterai jusqu'à la fin de ma vie, dans le meilleur comme dans le pire. Loin de sa compréhension où elle ne me connaitrait jamais avec un peu de chance. A moins qu'elle ne soit comme les autres et qu'elle finisse comme les autre avec une belle cicatrice sur le visage pour que chaque jour elle se rappelle de ne jamais sous estimer un neko.

Certes je ne savais rien d'elle ou de son passé et dans un sens je ne voulais rien savoir. Je n'avais qu'à faire mon boulot et je ne comptais faire que ça. L'avenir n'était pas tout à fait ce que l'on avait prévu. J'étais bien placé pour le savoir j'en avait fait l'amer expérience dans le passé avec cette femme. Mais tout ceci était le passé et plus question de se faire berner par une femme humaine. Je serais toujours sur mes gardes à présent et mon coeur resterai là où il est actuellement, à l'écart du monde dans une forteresse indestructible, bâtit sur la douleur et l'amertume passé. Bref il était à présent leur de sortir et je suivis ma maitresse l'esprit dans les nuages comme d'habitude.

Date d'inscription : 27/07/2010

L’hybride ne prit pas la main que je lui avais tendu. Voilà ce qu’on appelle se prendre un vent. Pourtant, je n’en fus pas gênée et eu même un petit sourire en coin. Son air détaché, son regard dans le vague. Il me faisait penser à Cheshire tout en étant très différent. Certes il était dans ses pensées à longueur de journée visiblement. Mais il ne m’inspirait aucune crainte, je me sentait déjà protégée avec lui. Une nouvelle fois depuis mon réveil, j’effleurais ma cicatrice sans vraiment y faire attention. On ne peut pas toujours se remettre de ce genre de choc. Secouant doucement la tête pour chasser mes idées noires, je suivis le vendeur bedonnant jusqu’au comptoir, sortant déjà un stylo de mon sac. Je n’aimais pas les stylo d’ici, je ne saurais expliquer pourquoi. Je me retrouvais donc à remplir des papiers d’adoption… pour un achat. Etrange n’est ce pas ? Mais ce jeune homme était le premier Neko que je m’autorisais à acheter. La peur de subir la même chose qu’en Italie m’en avait empêché. Je fis un chèque et le tendit à l’homme qui m’annonça que ce soir, il ferait son affaire avec moi. Un frisson me parcourut l’échine. Fallait-il que mon acquisition commence le travail dès ce soir à cause de cet affreux bonhomme ? Il fallait le croire…

Je sortis le plus vite possible, tirant doucement l’hybride par la manche et ne le lâchais qu’une fois dehors. Je plaçais alors mes mains sur mes hanches, me courbant légèrement avant de me redresser et d’inspirer un grand coup. Pourquoi fallait-il toujours que mes souvenirs reviennent lorsque je sortais ? Enfin peut importe. Je regardais la petite carte que l’homme m’avait glissé dans la main avant que je ne sorte et y trouvais son numéro. Le goujat ! Fort heureusement, il y avait également inscrit le nom du jeune homme et son âge. Sans trop y faire attention, j’en avais choisi un qui avait le même âge que moi. Je me tournais vers lui avec un léger sourire, feignant l’assurance alors que j’avais peur pour ce soir. Me restais à espérer que mon regard ne me trahirait pas, comme à son habitude.

- Bien. Louka, tu voudrais quelque chose en particulier avant qu’on rentre ? Je ne voudrais pas que tu sois déjà dans tes fonctions alors que tu viens à peine de sortir.

Oui, il venait tout juste de sortir alors lui proposer de se dégourdir les jambes ou pourquoi pas aller acheter quelques tenues s’il en avait besoin ? Même si je ne me l’avouais pas à moi-même, j’avais peur de rentrer, qu’on me suive jusque chez moi malgré la protection que j’avais déjà acquise. Et puis après tout, qui aurait peur d’un Neko aussi grand que Louka ? Et c’est alors qu’une pensée vint me torturer légèrement l’esprit. Allais-je l’obliger à m’appeler Maîtresse ? Enfin, cette question aurait une réponse plus tard, quand nous serions rentré. Je secouais doucement la tête, chassant la question et adressais un léger sourire au Neko. Après tout, j’étais bien protégée maintenant non ?

[HRP : Désolée,j'ai fais ça vite entre deux DM ^^" mais j'espère que ça te conviendra quand même. Tu fais ton post et après on changera de lieu, celui que tu voudras Smile

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Ma nouvelle maitresse dont je ne connaissais pas encore le nom me tira par la manche vers l'extérieur. Prendre un bol d'air frais me fit le plus grand bien si bien que je ne vis pas les geste de ma maitresse à côté de moi. Et comme cela ne m'intéressait que légèrement c'était d'autant plus facile de ne pas remarquer son malaise apparent. Tant qu'elle n'était pas en danger apparent son état mental ne m'intéressait que très peu voir pas du tout. Le pas du tout étant le plus approprié, je me fichais bien de savoir pourquoi elle allait mal ou pas. Ensuite elle me posa une question, elle me demanda si je voulais faire quelques chose avant de rentrer histoire de pas rentrer dans mes fonctions tout de suite. Étais ce une blague ? Comme si ça changeait quelques chose. Mais il y avait bien quelques chose qu'il me faudrait, c'est des vêtements, je ne pense pas qu'elle en ait pour moi chez elle. Alors il faudrait m'en acheter. Je m'étonnais qu'elle n'y ait pas pensé. mais je ne le commenta pas. Je pris la parle pour la première fois devant elle. mon ton était calme, ma voix basse, à la hauteur de mon air endormi quoi.

-Je vais avoir besoin de vêtements et de produits d'entretiens, comme du shampoing et du gel douche. Sinon je n'ai besoin de rien, je vous suis.

Chose que je fis, je suivis ma maitresse jusqu'a lieu de sa convenance, le regard dans le vague comme toujours, mais veillant à ce qu'il n'arrive rien à ma maitresse, comme c'était mon boulot. Les gens me regardaient avec une certaines craintes, je les dominais tous d'au moins une tête. Certains me regardaient avec un air mauvais, d'autres avec peurs, et certaines femmes avec envies. C'étaient les regards qui m'énervaient le plus, et ils me firent froncer les sourcils, je n'aimais pas qu'on me regarde ainsi, que l'une d'entre elle s'approche de moi et elle connaitrait la signification du mot douleur. mais je ne bougea néanmoins pas , je suivais ma maitresse sans broncher.

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