La route jusqu'à la demeure d’Akiro ne fut pas spécialement longue mais le froid ralentissait mon Maitre, à plus d’une reprise je l’avais sentit frissonner et je devais avouer que j’avais moi-même quelques frissons. Le vent c’était levé et à présent il giflait nos visages comme si il était en colère contre moi … ou nous.

Lorsque nous arrivâmes devant les grilles de la propriété je ne pus m’empêcher de pousser un petit soupir de soulagement. J’avais froid alors pour Akiro se devait être bien pire.

J’ouvris moi-même la grande porte d’entré et nous pénétrâmes à l’intérieur. Je me sentis tout de suite mieux, l’air ambiant était bien plus chaud qu’à l’extérieur de la villa. Pendant qu’Akiro suspendait sa veste aux portes manteaux je me permis un rapide coup d’œil autour de moi. C’était grand, beau et accueillant, rien à voir avec la demeure de mon ancien maitre.

Cette maison était la mienne à présent. Pour une raison que j’ignorais je sentais que j’allais me plaire ici. Mon maitre n’était pas un salaud, sa maison était accueillante et j’aurais également la compagnie d’une autre Neko.

Nous nous dirigeâmes vers le salon où j’eu droit à un verre de limonade, cela ferait l’affaires mais j’allais devoir lui parler de mes gouts pour obtenir un meilleur verre, la prochaine fois.
Je m’appuyais contre le dossier, me laissant aller. Ici c’était grand, cela n’avait rien à voir avec la cage dans laquelle j’avais vécu plusieurs mois.

"Alors, ta nouvelle maison te plait ? Tu voudrais faire quelque chose en particulier avant que je te montre ta chambre ?"

Ah ! Parce que j’allais avoir une chambre ? Magnifique. Tout cela allait me changer du plancher froid et dur de ma cage ou du tapis de chiffon que j’avais eu avec mon maitre précédent, le premier maitre. J’aurais pus sauter au cou d’Akiro mais je me retins de le faire.

- Heu … si tu veux bien me faire visiter la villa avant.

Pour une raison que j’ignorais je ne pouvais pas le regarder dans les yeux, c’est pour cela que mon regard se posa sur mon verre que je finissais d’un trais puis posé sur la table basse, juste devant nous. Ensuite ma tête bascula en arrière et mon regard se perdit au plafond.

- Tout cela va me changer de mon éternelle cage ou de l’horrible demeure de mon ancien maitre … il m’arrive encore d’en faire des cauchemars.

Un frisson parcourue mon échine lorsque les doigts fins d’Akiro effleurèrent ma peau. Mon regard couleur Lapis lazuli se posa sur le visage de mon nouveau maitre et ami. Nous étions maintenant très proches, je pouvais sentir son souffle caresser mon visage.

"Quant à moi, si tu me le permets, j'ai très envie de faire ça.."

Sur le coup je ne compris pas mais tout fut très net lorsque ses lèvres se posèrent sur les miennes. Aussitôt les souvenirs affluèrent dans mon esprit.

Flash Back

Il posa ses lèvres sur les siennes. Son maitre pris possession de ses lèvres pour un long baiser, baiser qu’elle ne voulait pas lui donner. Il la lâcha au bout de quelques secondes. Il posa un regard froid sur elle, Hastia crue qu’elle ne lui plaisait pas, qu’il aller se débarrasser d’elle. Au lieu de cela il la gifla puis l’envoya aux cuisines.

Le soir venu il vint la chercher. Il l’emmena de Force avec lui. Il la plaqua contre le un des murs de sa chambre pour l’embrasser avec fougue. La Neko tenta de résister, sans succès. Mais cette fois-ci il ne se recula pas, non, à la place il força les barrières que formés ses dents. Leurs langues se mêlèrent mal grès elle.

Hastia sentit ses mains sur son corps, ses mains lui retirer ses vêtements. Elle voulue crier mais une main se posa sur ses lèvres. Une fois complètement nue il la força à sucer son membre. Elle tenta de résister, sans y parvenir.
Lorsqu’il on eu assez il la prit. Il la pénétra sans y avoir était autorisé. Il prenait du plaisir, elle ne faisait que souffrir. Ses mains parcouraient son corps avec avidité, elle était dégoutée.

Le septième ciel fut atteint, seulement par lui et il se retira. Elle ne pouvait plus bouger, elle avait mal alors il la prit sur son épaule et la jeta dehors puis referma la porte, la laissant là.

Fin Flash Back

"Excuse-moi si tu n'as pas trouvé correct, je.. je sais pas ce qui m'a pris, je n'aurais peut-être pas dû mais il fallait que je le fasse."

Le baiser n’avait duré qu’une seconde. L’information remonta jusqu'à mon cerveau et lorsque je compris, je sursautais violement et m’écartais de lui d’un bon, me retrouvant debout. Les poings sérés et le regard voilé, je fixais son visage.

- En effet, tu n’aurais pas du. Lui répondis-je, glaciale.

Celui la ne m’aurais pas avec ses promesses et ses douces paroles. J’avais étais violé je ne savais combien de fois et je refusais de revivre la même chose. Akiro était peut être une bonne personne mais jamais je ne le laisserais me faire du mal comme IL avait put m’en faire. C’était mon corps et c’étais à MOI de décider quoi en faire.

Je le suivis du regard jusqu’au bar, il me resservit un verre, le même apparemment. Il revint s’asseoir à mes cotés en me tendant mon verre que je pris délicatement.

"Je m'excuse encore pour avant.. Je ne savais pas que ça allait te rappeler de mauvais souvenirs. Tu.. Tu voudrais bien me raconter ce que tu as vécu avant que je vienne te chercher ?"

Mes oreilles étaient baissées, je me méfiais de lui et de ses intensions. Il devait se douter, avoir une petite idée de se qui m’était arrivé. Je bus une longue gorgé en me calant confortablement dans le fauteuil moelleux, j’aurais presque pus ronronner tellement la différence était agréable en comparaison de ma cage. Mon regard se perdit dans la contemplation du mur d’en face alors que je commencer mon récit d’une vois calme après qu’il eu replacé une mèche rebelle derrière mon oreille.

- Quand tu ma … embrassé, j’ai repensé à mon arrivé chez mon ancien maitre. Il avait fait la même chose, en plus long, plus sauvage. Je ne voulais pas, j’ais tenté de résister alors il ma lâcher et c’est écarté et avant de partir il ma gifler on me chuchotant à l’oreille que cela ne faisait que commencer. Le soir venu il est venu me chercher. Il ma emmené de force dans sa chambre … et … et …

Je m’arrêtais un instant. Les larmes coulaient à présent, raconter cet épisode de ma vie était douloureux mais il voulait comprendre et puis moi aussi je le voulais, je souhaitais qu’il sache.

-Il ma d’abord embrassé puis déshabillé. Il m’a forcé à faire des choses … abaissante mais très agréable … pour lui. Après sa il ma allongé de force sur son lit et ma violé. Combien de temps ? Je ne saurais le dire. Quand il en à eu assez il ma jeté en dehors de sa chambre sans ménagement … c’est très vite devenue mon quotidien.

Voilà, je l’avais dis. Je pleurais maintenant à chaude larme mais au moins quelqu’un connaissais mon histoire. Je me laissais aller contre l’accoudoir, m’allongeant dans le fauteuil en repoussant Akiro, prenant une position fœtal. J’avais souhaitais mourir à cette époque puis quand il était mort je m’étais sentis mieux mais aujourd’hui je me sentais perdue.

Je pleurais, je pleurais sans pouvoir m’arrêter. Cela me faisait du bien. Je n’avais jamais pleuré pour cela, aujourd’hui était la première fois que je pleurais en y repensant. Mais pour la première fois, quelqu’un était là pour m’aider. Je le sentis s’approcher de moi et déposer un tendre baiser sur mon front puis murmurer à mon oreille de douces paroles.

"Tu ne vivras plus ça Hastia, pas tant que tu vivras ici, je te le promets."

Un maigre sourire se dessina sur mes lèvres sans que je m’arête de pleurer pour autant. Ma main chercha celle d’Akiro et lorsque mes doigts effleurèrent sa paume, ils s’enroulèrent autour de ses doigts pour ne plus les lâcher. Plusieurs minutes passèrent jusqu'à se que je ne puisse plus produire de larmes, alors seulement je desserrais ma prise autour de ses doigts.

Mon regard rencontra le sien pour la première fois depuis qu’il m’avait embrassé. Mes doigts glissèrent jusqu’à son poigné où ils se refermèrent. Je le tirais alors vers moi au moment où je relevais complètement la tête.

- Jure moi … jure moi sur ta vie que tu ne me feras jamais de mal.

Je l’attirais alors vers moi en tirant doucement sur son bras. J’avais besoin de réconfort et il était là. Si il ne tentait pas de faire quelque chose je pouvais très bien rester dans ses bras un petit moment.
Lorsque je me retrouvais entre ses bras puissants, je me laissais aller contre lui.

- Je t’aime bien, tu sais et … merci, pour tout se que tu à fais et feras pour moi.

"Je t'aime bien également Hastia, ne me remercie pas, c'est normal."

Je souris, il rajouta.

"Il me semble même que tu aies encore davantage besoin d'affection que moi."

Je souris de plus belle. Ma tête reposait au creux de son épaule, un endroit très confortable. Je me sentais bien là, dans ses bras. Je me sentais protégé, rien ne pourrais m’arriver temps que je serais dans ses bras. Je m’appuyais d’avantage contre son torse.

Nous restâmes ainsi pendant plusieurs minutes. Il n’y avait plus un bruit, sauf celui de nos respirations synchronisées. Une idée me vint en tête. Je me redressais doucement, jusqu’à se que je sois à genoux entre les jambes légèrement écartés d’Akiro. Dans cette position je me trouvais à auteur de son visage, face à lui. Le prit appuis sur ses épaules.

- Si c’est moi qui commence, je me demande se que ça donne.

J’approchais mon visage du sien. Cette fois-ci c’était moi qui prenais l’initiative, j’espérais que se serait différent de notre premier baiser.
Mon regard accrocha le sien jusqu’à se que je sois trop proche pour voir son visage avec netteté. Alors mon regard se posa sur ses lèvres attirantes. Il ne me fallu que deux petites secondes de réflexions avant de délicatement poser mes lèvres sur les siennes. Oui, se serait différent, je le sentais. Ce baiser la durait. Je passais la barrière de ses dents et nos langues se mêlèrent et se démêlèrent, comme dans un ballet. Ma main droite quitta son épaule pour se posais sur sa nuque, l’attirant encore plus vers moi. Il avait la peau douce lui aussi et son odeur m’était agréable.

Ce n’est que plusieurs minutes après que je m’éloigné de lui. Mon regard brillait étrangement, tout comme le sien. Ma mains jusqu’alors posais dans sa nuque glissa jusqu’à sa joue, comme lors de notre rencontre. Sans le quitter des yeux je parlais.

- Donne-moi de l’affection et je t’en donnerais en retour. Chuchotai-je, sans quitter son regard.

Le baiser, ce baiser, il fut merveilleux. J'y répondis doucement puis avec toute la passion dont j'étais capable. Je frémis lorsque je fus en mesure de sentir la caresse de sa langue sur la mienne. Le contact fut rompu après plusieurs minutes, j'aurais préféré continuer, ne pas m'arrêter et profiter de sa présence réconfortante, j'en avais besoin et ... lui aussi.

- Sur la bonne voie ? oh ça oui...

Je me calais contre lui, posant ma tête dans le creux de son épaule. Je souris au contact de sa main caressant tendrement ma chevelure. Il prit une petite inspiration puis commença son récit. Mes oreilles félines se redressèrent fièrement sur le haut de mon crane, signe que j'étais attentive à son récit. Je ne pouvais voir son visage mais au ton de sa voix je pouvais aisément deviné quelle expression c'était peinte sur son beau visage. Son histoire avait quelque similitude avec la mienne, mais lui restait humain.
Lorsqu'il prononça le nom de l'autre Neko, Akemi, je devinais, étrangement, qu'ils étaient pas restés sage tout les deux. Bizarrement je savais qu'il c'était passé quelque chose entre eux deux, je devinais facilement quoi. Sans que je puisse savoir pourquoi, je perdis le sourire en y pensant.
Lorsqu'il acheva son récit, je restais quelques secondes interdite, réfléchissant.

- En certains point ta vie n'est pas très différente de la mienne.

Sa toute dernière réplique me fit sourire. Alors, prenant les choses en mains, je le poussais doucement pour qu'il se retrouve en position allongé, moi à cheval sur lui, une main de chaque cotés de son visage.

- Si tu ne me fais pas visiter, je me demande se que nous pouvons faire ensemble ... une idée ?

[pfffff boulet xD]

"N'est-ce pas un peu précipité ? Même dans le cas où ton intention recoupe ce que j'étais censé deviner ?"

Je perdis un instant mon sourire. Les oreilles félines s'aplatirent sur mon crane, signe de ma contrariété. Il m'avait embrassé à plusieurs reprise, je pensais donc qu'il m'aimait bien, que je l'intéressait mais apparemment je me trompais sur toute la ligne.

"Tu sembles avoir plus d'idées que moi, alors expose-les-moi."

- Si tu trouve cela précipité ... je peux toujours me lever et m'assoir sagement, ou chercher moi même ma chambre. Si je n'ai rien à faire j'irais me reposer ... - Je le regardais dans les yeux, cherchant un signe quelconque. - Sinon, tu peux me montrer toi même le chemin jusque là, ce serait tout de même plus agréable, pour nous deux.

* Et je suis sur que tu en crève d'envie. * Pensais-je pour moi même.

Je plonger au fond de son regard, m'y perdant. Il était si bon de se perdre dans les yeux de quelqu'un, surtout une personne que l'on apprécie, que l'on aime pour ce qu'elle est. Ce que je parvins à voir au fond du regard de mon propriétaire me fit frémir. Je redressais les oreilles et fouettais l'air de ma queue de chat, impatiente d'entendre sa réponses, positive, je l'espérais.