L'animalerie. Un lieu rempli de Chats. Cette espèce mi-humaine mi-animale que les hommes considèrent comme des moins que rien. Ils les utilisent comme esclaves. On dirait que l'on est revenu au régime de l'antiquité. En effet, les plus faibles subissaient, les plus forts dirigeaient. Ca ne m'étonnerais pas que certains et essayé de se rebeller, d'ailleurs il y en avaient qui étaient libres, affranchis... D'ailleurs, un de ceux qui étaient enfermés là l'était auparavant. Mais il avait décidé de se "ranger". Pourquoi ? Pourquoi avoir fait un truc aussi stupide ? Tout simplement car il ne pouvait pas subvenir à ses besoins. Il ne trouvait plus de travail, il ne pouvait pas se payer à manger... Il ne pouvait pas vivre ainsi. Mieux valait faire l'esclave et être nourrit, logis et blanchis. Enfin, certes ce n'étais pas dans les meilleurs conditions qu'il soit. Son maître n'allait surement pas l'habiller avec des costumes de marque ni lui donner une merveilleuse et immense chambre et peut-être que ce qu'il mangerait ne sera pas délicieux. Même s'il n'aurait surement pas de lit et même s'il ne dormirait que très peux., au moins il était certain de survivre ce qui était sa principale préoccupation ces derniers temps. Enfin bref, il s'était rendu et la vie de chat libre qu'il avait toujours connu touchait à sa fin. Quelqu'un finirait bien par venir le chercher un jour ou l'autre. Il le désirait plus que tout d'ailleurs. Malgré sa taille d'un mètre quatre-vingt dix il avait eu droit à une cage minuscule tout au fond de la boutique. En revanche devant la vitrine il y en avait des immenses et à l'intérieur surement les plus beaux Nekos de toute la ville. En effet, ils avaient un regard des plus charmeurs et des corps... Magnifiques. Ils étaient finement musclés et on voyait que l'on prenait soin d'eux. Ils n'étaient pas malade, pas trop gros, pas trop maigres... Un peu parfait en fait... Kartel lui n'était pas vraiment comme ça. Il était juste grand et mince, pas musclé pour un sou. Il avait du être jugé de miteux vu la façon dont on l'avait jeté dans cette étroite prison dont le sol était couvert de paille vielle et plutôt sale. On lui avait seulement donné un draps fin, presque translucide pour se couvrir. On lui avait dit que c'était pour que les clients puisse bien voir à quoi ressemble la marchandise avant de l'acheter. Le chat aux cheveux violets s'était complétement enroulé dans la couette, regardant de temps à autres les futurs potentiels maîtres entrer mais ils ne venaient jamais jusque lui, enfin presque jamais, une fois ou deux seulement on était venu le voir. Il n'avait pas trop su comment réagir quand l'homme qui était venu l'avait minutieusement inspecté. Il avait tout d'abord caresser ses cheveux et ses oreilles puis sa queue. Ensuite il avait doucement tâté ses bras et ses cuisses tout en passant par son torse. Il avait aussi caressé ses fesses et son intimité... Les maîtres avaient vraiment le droit de faire cela? Ca l'avait vraiment étonné qu'on ai le droit de le toucher ainsi... Mais, on ne devait pas le voir, il était dans un coin sombre, le pire coin de la boutique. Ou alors on ne s'intéressait pas à lui... Les autres nekos autour de lui étaient tous plus ou moins malades, tous plus où moins à demi-morts... Il ne savait pas quoi faire... Les oreilles en casquette et la queue enroulée autour de lui par dessus la couette comme pour faire une ceinture il regardait fixement la porte en verre de la boutique attendant un nouvel humain...

Makoto poussa un profond soupir en approchant de la rue marchande. Il n'aimait pas vraiment ce quartier de la ville. Il y avait bien trop de monde, quand il avait envie de se procurer quelque chose, soit il allait dans un magasin hors de prix, soit il commandait, pour éviter de se mêler à la plèbe. Malheureusement, la meilleure animalerie de la ville, se trouvait dans les quartiers de la classe moyenne, et il ne pouvait pas acquérir un hybride sans avoir pu le choisir lui même, un serviteur était quelque chose de très personnel, et il ne laisserait pour rien au monde quelqu'un d'autre s'occuper de ce genre de travaux.

Le jeune noble s'approcha du magasin, en se préparant à vivre un moment ennuyeux et irritant. il s'arrêta devant la vitrine qui exhibait quatre nekos aux corps fin, trois femelles, plantureuse, peu vêtue, et visiblement bien soignée, ainsi qu'un mâle au corps presque androgyne, une peau à faire pâlir d'envie bon nombre de femme.
Makoto resta plusieurs minutes devant la vitrines, a admirer l'être superbe face à lui, un visage fin et élégant, des cheveux châtains clair lui tombant en crinière dans le dos, une peau sans imperfection visibles, et sous son long manteau beige coupé par un tailleur renommé des muscles fins, et un corps svelte. Makoto sourit à son reflet, et rajustât ses petites lunettes rondes sur son nez. Les hybrides en vitrines ne l'intéressaient pas, le jeune homme voulait un esclave servile, et fidèle, pas un mannequin juste bon a s'allonger sur un lit et faire le beau.

Le jeune homme poussa la porte de la boutique et plissa le nez, comme dans n'importe quelle animalerie, l'odeur qui planait dans la magasin piquait au nez, et agressait les sinus des client. la boutique était remplie de façon très classique, les articles récent, apprécier et beau était mit en avant, les malades, blessé, moins attirant, rebelle, ou de seconde main dans le fond. les prix affiché sur les cages étaient par moment exorbitant, d'une manière générale, les femelles était vendue plus cher. Makoto commença son tour de la boutique, en observant soigneusement chacun des hybrides. Son serviteur serait l'une des seule personne qu'il côtoierai, même si c'était un animal il devait le choisir prudemment.

La pluspart des hybrides en boutique ne lui disait rien, déja, il n'y avait pratiquement que des femelles, et le jeune homme désirais un neko male, plus apte a l'accompagner, et surtout... moins genant à héberger. pas mal de neko était éduquée comme des esclave faites pour assouvir toutes les envies de leurs maitres. c'était même un élément qui pouvait beaucoup influer sur le prix d'une hybride.

Makoto poussa un ricanement méprisant, dire que certains étaient vicieux au point de coucher avec un vulgaire animal. il secoua la tête, et se concentra sur les nekos qui défilaient devant lui. attendant que l'un d'eux attire son attention. Makoto finit par arriver dans le fond de la boutique, les cages ici n'étaient pas toutes propres, et le jeune homme se demanda si il trouverait bien ici un hybride digne d'être son serviteur, peut être qu'il devrait se réinteresser aux nekos du devant de la boutique, u demander à un vendeur si...

Il sentit son pied enfoncer quelque chose de mou, un cri de douleur résonna dans le magasin, et le jeune homme sentit des griffes s'enfoncer dans la cuisse, il bascula en avant, et sentit les lunettes tomber et glisser au sol.

Makoto jura et se mit à quartes pattes, sa jambe gauche lui faisait mal, et sa légère myopie l'empêcha de retrouver immédiatement ses lunettes. il grogna, et se déplaça vers la cage face à lui en cherchant a taton ses lunettes, quand sa main rencontra un barreau, il l'utilisa pour se redresser légèrement, en toute logiques elle devraient être ici quelques part...

- Monsieur ? Monsieur ? J'ai vos lunettes...

Makoto regarda dans la direction de la voix, et focalisa son regard, un hybride -grand- lui tendais ses lunettes, Le jeune homme s'en saisit doucement et les posa sur son nez en posant une main sur sa cuisse, il poussa un soupir d'horreur en se rendant compte de la gravité de la blessure, ce pantalon était complètement fichu, une grosse trace de sang le maculait, et quatre traits parallèle le rendait bon a jeter. Il poussa un petit gémissement de désespoir en se relevant, sa jambe le faisait souffrir, mais il pourrait sans doute rentrer chez lui sans trop de problèmes.

Il leva finalement les yeux sur le neko qui l'avait aider. c'était un hybride commun, un peu grand, avec un joli visage aux traits fin, et une peau claire et sans défaut apparent. toute les caractéristiques d'un neko de bonne qualité. Le jeune homme jeta un œil sur le prix, et fixa l'hybride, il était bien en déca de sa valeur, et ne semblait pas avoir de défaut visible. Sous l'espèce de loque dont les vendeurs l'avait vendu, on devinait un corps très fin, plutôt joli. Les yeux du neko quand a eux était... très particulier, on y décernait un coté mélancolique profond. Makoto le fixa quelques minutes, puis fit signe à un vendeur deux allées plus loin, quand ce dernier le remarqua, l'humain avait repris son examen de son futur serviteur.

-... Tu t'appelle comment dit-moi?

Le jeune homme l'examina sous tout les angles, Il ferait un très bon serviteur... même si ses yeux tristes lui rappelait un peu...

Le jeune homme poussa un grognement, et posa sa main sur sa cuisse, cet abrutit de neko lui avait bien fait mal. Il soupira et jeta un regard froid au vendeur qui venait d'arriver pour le servir.

-Je peux vous aider monsieur...?

- J'aimerais que vous me sortiez ce neko de cage...

Le petit homme hocha la tête et sortit un petit trousseau de clef de sa poche pendant que Makoto épongeait le sang qui coulait sur sa jambe. Le neko dans la cage l'intriguait, sans savoir pourquoi, Makoto avait la sensation qu'il ferait un esclave de qualité.

Des qu'il fut sortit de sa petite cage, le jeune homme lui accrocha un collier en cuir noir au cou, un sourire aux lèvres. le collier était noir terne, uniquement relevé par un diamant sur le devant. Le vendeur regarda l'humain et se mordit la levre.

- hum... si vous voulez bien...

Makoto lui jeta un regard interogatif, puis ricanna, et sortit son porte-feuille de sa poche intérieur, et sortit trois billets de 50 000 Yens, le triple du prix affiché sur la cage. l'humain regarda l'homme partir avec les billets vers l'entré, puis reporta son attention à L'hybride qu'il venait d'acquérir.

-... Alors, ce nom?

Kartel avait toujours les petites lunettes à la main et l'humain blond venait vers lui. Il gardait une main appuyé sur sa cuisse à cause de la blessure infligée par un chat plus loin. Ce chat était d'ailleurs une femelle, celle -ci se tenait la queue les larmes aux yeux. C'est vrai que se faire marcher sur la queue c'est jamais très agréable, ça était déjà arrivé à Kartel de marcher sur la sienne... et oui, ça faisait vraiment un mal de chien, insoutenable. Il comprenait tout à fait la réaction de la fille plus loin. Enfin bref, il les remit. Il avait l'air encore plus raffiné avec ces lunettes qui devait lui servir à corriger une myopie. Il avait plutôt l'air désespéré par sa blessure. C'est vrai que ce n'était pas beau à voir. Il avait réellement la cuisse lacérée. Cela fit grimacer le neko et il avait presque mal pour lui. Au bout de quelques secondes le grand blond se releva et ils s'observèrent mutuellement pendant quelques instants. Ils se fixèrent quelques minutes, le temps pour chacun d'apprendre les visage de l'autre, d'apprendre son corps... Simplement le temps pour Kartel de mémoriser tout les traits de son visage, la moindre petit ride (si tenté qu'il y en ai) aussi minuscule soit elle.Il avait compris, il le savait, il savait que ce type allait le sortir de cette immonde cage puante. Pour lui c'était devenu évident. Surtout lorsqu'il fit signe à un vendeur avant de commencer à l'examiner. Mais cette fois-ci ce n'était pas comme avec l'autre type qui était venu le tripoter. Même s'il n'était pas extrêmement doux, il sentait qu'il n'était pas malveillant. C'est pour cela qu'il lui offrit un de ses plus beau sourire.

-Je peux vous aider monsieur...?

- J'aimerais que vous me sortiez ce neko de cage...

On aurait presque pu voir des briller étoiles dans les yeux du chat aux cheveux violets lorsqu'il pu entendre ces mots. Il allait sortir, il allait sortir, il allait partir avec le blond et plus jamais, plus jamais il ne rentrerait dans un endroit aussi infâme. Il sortit de sa cage pour la première fois depuis qu'il était entré dans la boutique. Il se déplia enfin et fit quelques pas autour de celui qu'il considérait déjà comme son maître. Puis, ce dernier lui accrocha un épais collier de cuir autour du cou. Celui-ci était plutôt terne et un gros brillant l'ornait sur le devant. Kartel trouvait cela un peu bling bling mais ne disait rien trop heureux d'avoir trouvé un maître. Il gardait sa longue queue enroulé autour de sont torse pour tenir la couverture et ne pas se retrouver nu dans le magasin. Il regarda attentivement le blond sortir des billets et les donner au vendeur. Il paya beaucoup plus que ce qui était écrit sur la cage, pourquoi avait-il fait ça..? L'hybride continua de l'observer jusqu'à ce qu'il lui demande son nom une nouvelle fois. Kartel baissa la tête et replaça ses cheveux pour qu'ils recouvrent un peu sa figure, comme s'il voulait se cacher ou bien être le moins visible possible. Il regarda la jambe ensanglantée de l'homme et dit doucement.

- Kartel... il regarda son maître avec un air un peu inquiet. Mais, votre jambe, ça va?

C'est vrai que cette jambe avait vraiment l'air, la pauvre dans un piteux état, le pantalon n'était plus qu'un bout de tissus ensanglanté et déchiré. Le chat continuait de regarder son maître timidement et lui fit un petit sourire gentil et chaleureux.

- Kartel...Mais, votre jambe, ça va?

Makoto baissa les yeux sur son pantalon sanglant, puis il jeta un regard froid au neko, il était plus grand que lui de peu, makoto passa un bras autours de son épaule et s'appuya sur lui.

-ça va.

Le jeune homme marcha vers l'entrée de l'animalerie, sa jambe était douloureuse, mais tant qu'il ne s'appuyait pas dessus c'était supportable. il ne lacha Kartel que pour remplir rapidement les papiers finalisant l'adoption du neko, sa blessure avait légerement entaché sa carapace de froideur, et sa mauvaise humeur était palpable. Il empocha le document certifiant que Kartel lui appartenait, et repris appuis sur lui. le jeune homme sortit, le plus dignement possible et rentra dans sa voiture des qu'il put. assit sur le siege en cuir, loin de la pestilence de l'animalerie il poussa un soupir d'extase.

L'hybride venait de rentrer dans la voiture. Makoto lui jeta un regard, et démarra le moteur.

-je soigne ma jambe puis je t'expliquerai ce que j'attends de toi...

Le jeune homme n'était pas de bonne humeur, le sang risquait de tacher le cuir..


[... T_T manque d'inspiration... si tu veux je fait la suite direct au manoir, ou je te laisse répondre une dernière fois. à toi de voir ...]