Nouvelle maison [PV Makoto]

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Dans la voiture de son nouveau maître Kartel n'avait rien osé dire. Il ne savait pas s'il devait parler ou se taire, s'il devait être loin où près de son acheteur, s'il devait sourire ou reste neutre. Il ne savait rien. Il se contenta de le regarder durant tout le voyage. Le blond aux cheveux longs grimaçait, en même temps c'était normal vu ce qu'il venait de se prendre dans la cuisse, les griffe de chats font véritablement mal. Il a dit que la première chose qu'il ferait une fois rentrer chez lui c'était se soigner. Le chat se demandait s'il pourrait un peu l'aider, après tout il était là pour ça, s'il l'avait acheter ce n'était certainement pas pour faire beau, il aurait prit une de ces merveilleuses créatures placées à l'avant du magasin sinon, et pas lui dans cette miteuse cage toute sale et miteuse. Alors il allait devoir mettre la main à la patte. Il allait devoir faire le ménage, la vaisselle, les courses... Enfin, tout ce qu'un esclave faisait normalement. Le problème c'est qu'il n'avait aucune idée de ce qu'un esclave faisait normalement. Il se doutait bien que ce devait être faire tout ce que son maître ne voulait pas faire de peur de salir ses mains mais ça s'arrêtait là. Tout cela était bien trop subjectif. Quelqu'un pouvait adorer faire la cuisine -il en était l'exemple vivant- et détester le jardinage. Il ne savait donc pas trop à quoi s'attendre. Ce type... Il avait l'air de ne rien aimer faire à part peut-être se reposer. Il continuait de le regarder pendant le trajet. Il avait l'air classe contrairement au chat recouvert d'un simple drap miteux. C'est vrai que le pauvre chaton aux cheveux violets faisait vraiment pitié. Il regardait dehors la voiture avançait plutôt vite et ils n'allaient pas tarder à arriver à la demeure de son maître. Soudain, la voiture s'arrêta devant une gigantesque maison... C'était là...

Date d'inscription : 28/05/2009

Makoto sortit de la voiture en s'étirant, sa jambe le lançait, mais heureusement ça ne semblait pas être trop grave. le jeune homme ouvrit la portière du neko et marcha vers la porte du grand manoir. sans plus s'intéresser à l'hybride, il rentra dans la maison.

Le hall immense était le centre de la battisse, un Chêne immense occupait la moitié du hall, Makoto montra une porte sur sa droite quand le neko fut rentré.

-Tu veux bien attendre au salon? je vais aller m'occuper de ça... et me changer.

en soupirant, Makoto contourna l'arbre et monta au premier, la résidence était divisée en trois étage, le rez de chaussé, avec la cuisine, le salon, la buanderie et la piscine, le premier, ou on trouvait quatre chambres et deux salles de bain, le troisième étage abritait la bibliothèque, l'atelier de makoto et la salle de musique.
Cette demeure Immense était souvent bien trop vide pour le jeune homme, elle avait appartenu a sa mère, qui avait du y passer deux fois en vingt ans, en venant au japon, Makoto était venu y vivre naturellement.

Il poussa la porte de sa chambre et rentra dans sa salle de bain, puis retira sa chemise en poussant un soupir excédé, quelques traces de sang, sans doute irrécupérable la maculait, et son pantalon était dans un état encore pire... sans ce faire d'illusion, il le retira et le jeta dans un coin, un curieux sentiment de déjà vu s'empara de lui alors qu'il prenait du désinfectant dans l'armoire à pharmacie, rapidement, il essuya la plaie et mit une compresse pour éviter de salir un autre pantalon en se rhabillant.

Le jeune homme repassa dans sa chambre prendre une tenue plus décontractée, et redescendit, la perte de son pantalon était plutôt ennuyante, plus que la blessure béguine qui serait rapidement effacée. Il rentra dans le salon, la grande pièce, au mobilier de bois, avec une large fenêtre était plutôt accueillante, sans un regard pour l'hybride, makoto vint se servir un verre d'eau avec des glaçons, dans un petit bar, à coté de la Grande Télévision qui était rarement allumée. puis il vint s'assoir face à Kartel, dans un beau fauteuil extrêmement confortable, avec un léger sourire en coin, et une attitude de totale maitre de maison il commença à boire son verre

-Hum... j'epere que tu te ferra à ton nouveau chez toi, tu n'a pas une masse colossale de travail, des femmes de ménage et des jardinier passent deux fois par mois, mis à part le rangement, le linge... et le diner si tu t'en sort bien, tu devra juste me tenir compagnie... et me divertir... Bienvenue chez moi.

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Kartel esseyait simplement de regarder la maison lorsque soudain le bruit d'une portière qui s'ouvrit le surprit. C'était la sienne que son maître avait ouverte, ceci le surprit doublement et il sortit de la voiture luxueuse sans un mot de plus, sa longue queue duveteuse toujours enroulée autour de son torse pour tenir en place le draps miteux qui le recouvrait partiellement. Le blond se désintéressa complétement de lui en entrât dans la grande villa. Le grand chat maladroit le suivit d'un pas léger et il fut émerveillé par la pièce qu'il découvrit. Un gigantesque chêne prenait la moitié du hall, il trouva ce paysage féérique et merveilleux. Il se reprit et regarda son acheteur qui lui demanda d'attendre au salon, sans un mot Kartel hocha la tête pour acquiescer et une fois que son maître eut disparut il marcha lentement vers l'arbre. Il l'observait, il trouvait qu'il avait l'air merveilleux. Il s'approchait d'un pas souple et élégant, une main tendu devant lui pour pouvoir toucher l'écorce rêche du chêne. Lentement il posa ses deux mains dessus et se mit à le caresser, il avait l'impression de sentir la sève couler en lui comme le sang coulait dans les veines de n'importe quel être vivant. S'approcha un peu plus et s'y frotta lentement. Sa joue blanche et immaculée était posée contre l'écorce rappeuse. Il souriait, il avait l'impression d'entre son coeur battre, se sentir sa respiration contre lui. Tout aussi lentement il se décolla et effleura une dernière fois l'arbre avec sa main avant d'ouvrir la porte que lui avait indiquée son maître.

La pièce était plutôt accueillante, les meubles avaient l'air d'être en bois massif... Plutôt couteux. Il marchait dans la pièce avec sa souplesse féline, il y avait un petit bar à côté d'un très grande télévision et les fauteuils qui avaient vraiment l'air confortable. Le chat hésitât un instant mais ne s'assit pas se demandant s'il avait l'autorisation de se blottir dans les bras de ce fauteuil qui avait l'air réellement accueillant et très confortable. Il se dirigea donc vers la grande fenêtre et regarda à travers, il y avait un grand jardin qui avait l'air bien entretenu. Soudain, il fut surprit d'entre la porte s'ouvrir et découvrit son maître dans une tenue plus adaptée à rester à la maison. Ce dernier ne le regarda même pas et s'empressa d'aller se chercher un verre d'eau. Kartel épiait le moindre de ses mouvement, il était beau. Il avait un air élégant avec ses longs cheveux blonds cendrés. Contrairement à lui qui devait vraiment faire pitié habillé seulement d'un draps déchiré qui n'était même plus blanc et ses cheveux violets et sales qui étaient très mal coupés, qui n'avaient aucune forme et qui lui retombaient devant les yeux. Il soupira intérieurement tout en l'observant. Il vint s'assoir juste en face de lui avec une attitude tellement sûr de lui, un petit sourire en coin dessiné sur les lèvres. Il lui expliqua son rôle ici, lessive... Bon, allez il n'était pas là pour se plaindre... Cuisine... Son sourire s'élargit. Lui tenir compagnie et le divertir... Il ne savait pas quoi penser par divertir mais se contenta de hocher sagement la tête et se s'incliner pour faire comprendre à l'homme en face de lui qu'il avait tout comprit. Il ne savait plus quoi faire face à lui comme un idiot, il se sentait inutile, comme un espèce de microbe. Il souria simplement à son maître avant de passer une mains dans ses cheveux trop longs pour les mettre en arrière et que son maître puisse voir son visage... Disons aussi que c'était pour y voir plus clair.

- Que puis-je faire pour vous ?

Date d'inscription : 28/05/2009

Le neko garda un petit sourire discret en écoutant son maitre. Makoto l'observa attentivement, visiblement, il aimais la cuisine. Il remit ses cheveux en ordre, dégageant ses yeux d'un geste machinal. il avait vraiment un beau visage... un peu ressemblant à...

- Que puis-je faire pour vous ?

Makoto haussa un sourcil, et lui jeta un regard froid, le détaillant entièrement. c'était une question plutôt pertinente... parce qu'en fait.. la seule et unique raison qui l'a fait adopter un neko. c'était d'avoir un peu de compagnie... et un serviteur efficace. alors.. Kartel n'aurais surement pas grand choses à faire. Le jeune homme haussa les épaules, puis termina son verre et se leva, sans avoir desserré les lèvre. il passa à la cuisine en faisant simplement signe au neko de le suivre.
la pièce était très hi-tech, et parfaitement propre. le jeune homme s'étira doucement, et jeta un regard au neko.

- Je mange à 7h45 le matin, vers midi, et a 19h45. je n'ai pas de gout particulier, mis à part que je préfère manger léger. tu ne cuit les aliment que à la vapeur ou à l'étouffé. évite de faire des repas trop important. j'aimerais que tu me montre ce que tu vaux, tu cuisine ce que tu fait de mieux.... si tu est un tant sois peu doué, tu pourra me servir de cuisiner.

Le jeune homme lui fit un mince sourire, puis ouvrit quelques armoires, pour montrer au neko ou se trouvait les couteaux, les ingrédients et le matériel nécessaire pour cuisiner. le jeune s'assit à table et regarda l'hybride s'activer.

En fait... Makoto devait se l'avouer. Kartel était plutôt ... plutôt tentant... il lui rappelait sans doutes un peu...Susaku... En tout cas, depuis tout à l'heure, derrière son masque de glace, makoto luttait contre son attirance, essayant de ne pas le fixer trop longtemps ni s'y intéresser. En trois ans, le jeune noble n'avait eu aucune conquête, féminine ou masculine. La perte du neko lui avait été très douloureuse, et son attitude froide et glacée avait repris le dessus...
Makoto détourna une fois de plus les yeux de l'hybride. Le jeune homme savait très bien ou était le probleme... après trois ans sans personne... c'est normal que le corps du neko l'attire. surtout que l'hybride se doit d'obéir, totalement.

Le jeune noble se mordit la lèvre pour chasser ses pensées. Décidément, ce neko n'était peut-être pas un si bon choix... une femelle... ou un neko moins beau aurait été mieux... mais il ne pouvait se permettre d'avoir un esclave non-esthétique. Le jeune homme poussa un violent soupir. en fait... c'était un vrai casse-tête.

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