Notre marche jusqu'à ma résidence dura quelques dizaines de minutes. Période pendant laquelle ma main ne quitta pas la sienne. Tous les passants croisés nous et surtout me regardèrent avec insistance et étonnés. Mais leur avis n'avait aucune importance, je savais juste que je me sentais bien et ça, ça n'avait pas de prix.

La nuit allait tomber, il valait mieux rentrer rapidement. Je lui ouvris le portail du domaine entourant ma demeure épurée. Nous atteignîmes celle-ci après une cinquantaine de pas, peut-être plus, je ne les compte plus. Ouvrant la porte en déposant la main sur la poignée qui me reconnut et déverrouilla. Je fis entrer la demoiselle, l'imitant ensuite avant de refermer.

Je lui fis visiter le plus gros de la villa en commençant par le rez-de-chaussée : la cuisine s'ouvrant sur le premier salon, séparé du deuxième plus 'intime' et qu'évidemment je n'ai jamais utilisé. Vint ensuite la première salle de bain placée près de l'escalier qu'il nous fallu emprunter pour passer à l'étage. Principalement occupé par les chambres et d'autres pièces à aménager, celui-ci donnait également une magnifique vue d'ensemble du quartier si l'on s'installait sur la terrasse attendant au fond du couloir ; aussi, une pièce placée à l'écart servait de stockage de nourriture annexe, très utile en cas de petit creux la nuit. Une fois le reste visité, je lui indiquai l'emplacement de ma chambre avant de lui montrer celle qu'elle pourrait occuper, si elle estimait une séparation nécessaire, les deux chambres accueillant un lit double et étant accompagnée d'une salle de bain individuelle (ou pour un binôme) entièrement équipée.

L'invitant à entrer pour lui en montrer les détails, mon regard croisa le sien. Ouvrant l'armoire totalement par hasard, j'y vis une chemise propre. Sans gêne aucune, je retirai celle-que je portais, déchirée par mon altercation avec 'Musclor'. Sentant son regard se poser sur moi, aussi gêné soit-il, lui. Jetant le vêtement en lambeaux sur le sol d'un geste vif, je me retournai vers la Néko, la saisissant par la taille avant de la porter, l'emmenant jusqu'au lit où je l'y déposai comme une princesse puis l'embrassai en me plaçant au dessus d'elle. Avec volupté je caressai son corps dans son entièreté à travers le peu de tissu le recouvrant. En commençant à l'effeuiller délicatement, je lui indiquai :

"Arrête-moi si tu n'en as pas envie."

Main dans la main. Il marchaient. Akemi,se laissant guider par le jeune homme, regardait le paysage. Des voitures, des routes, des immeubles,... Mais surtout et tout le temps ces mêmes et toujours personnes qui la regardait comme s'ils avaient un OVNI ou même un monstre géant. La comparaison était idiote, mais c'était un peu leur expression.

Le soleil, qui avait briller de mille faux toute une journée, commença à se coucher. On ne le voyait pas mais on voyait bien le ciel devenir rose/violet. Il était si beau... Il y avait aussi des nuages gris de toutes formes qui bougeaient, lentement, dans le beau ciel.

Enfin arrivé, la neko et Akiro était arrivé. Un portail assez grand protégait la villa, magnifique comme toute villa. Akiro l'ouvra et ils rentrèrent. Un magnifique jardin embellissait la villa. Un jardin rempli d'une dizaine de plantes ou plus qu'Akemi n'aurait jamais vu. Il lui ouvra la porte et entra avec lui.

Tout était magnifique. La déco était impeccable. Akemi admirait tout ça puis Akiro lui fit visiter la villa. La dernière fois qu'elle avait adopter, son maître avait aussi une villa aussi belle. Mais cette beauté cachée la vérité, montrant la vraie apparence des habitants. Des salauds, tout simplement. Il lui montra les pièces. Il y avait des tonnes ! Mais Akemi n'était pas très surprise vu qu'elle était déjà allée dans une villa. La surprise était de voir sa chambre. Grande, très grande. La dernière fois, elle avait eu... c'était une ancienne penderie non ? Elle ne se souvenait plus. Ce qu'elle savait surtout, c'est que c'était une pièce de la taille de toilette. Et là, elle voit un double-lit, alors qu'avant, elle n'avait même pas un matelas (mais bon, soyez d'accords, ça ne rentrerais pas). Une salle de bain rien que pour elle. Avant, elle n'avait pas le droit de se doucher. Donc, quand ils n'étaient pas là, elle allait se laver en cachette enlevant la moindre preuve.

Bref, c'était parfais. Akiro ouvrit une armoire de la chambre. Il prit une chemise et la mit à la place de l'autre (qui était un peu sale). Tout ça, sans gène, sans se douter qu'une fille était à côté. Bon, c'est pas un choc, on va à la plage et voilà. Disons une surprise. Akemi, pensait qu'il avait plus... de pudicité.

Il vint vers elle, son regard sur elle. Il la mit sur le lit, l'ayant porté par ma taille. Tout ça allait vite, la neko n'avait pas le temps de penser. Retrouvant ses esprits, elle put entendre ses paroles. Gentil comme d'habitude. Il ne brusque pas les gens. Pas comme un de ces salauds. Les mêmes toujours. La jeune fille hésitait. Des images oubliaient au fond de sa mémoire revenait et revenait. Elle dut se retenir de ne pas donner une bon coup de poing à n'importe qui à n'importe quoi. Le passé doit être oublié.

" Je ne sais pas... "

Qu'importe. Elle avait déjà perdu sa virginité à cause de ce salaud. En plus, elle n'avait rien senti. C'était un lâche, normale. Mais aussi, Akemi est une vraie sauvage, il aurait su qu'il se serait prit des bleus. Mais tout ça ne répond pas à la question. Et la réponse est toujours " je ne sais pas". Elle réfléchit. Mais de plus, la neko savait que le jeune homme voulait... Pour lui faire plaisir, elle lui dit :

" Tu peux"

Qu'importe.
Quand le réponse se fait "je ne sais pas", la neko répond toujours celle qui pourrait être le meilleure, même contre sa volonté.

Je m'étais mis en attente, restant au dessus d'elle mais sans l'y forcer avant d'avoir sa réponse. Mon regard chercha de nouveau le sien. Espérais-je la convaincre avec en la fixant avec insistance en y glissant de l'influence ? Surement pas, non, c'était à elle seule de décider si elle voulait franchir ce cap ou non.

Elle commença à répondre par un "Je ne sais pas..", hésitant et incomplet, ce qui me fit comprendre que je devais lui laisser un plus grand temps de réflexion, je n'étais plus à ça près et je comprendrais qu'elle refuse ; pour patienter, je retirai mes main de son corps pour prendre appui sur le matelas, ne quittant toujours pas ses iris où je me perdais à chaque fois tant leur profondeur est indescriptible.

Ce ne fut qu'après un certain temps qu'elle rajouta "Tu peux." Une réponse brève et qui semblait assurée mais j'attendis tout de même un instant afin de m'assurer qu'elle n'allait par revenir sur sa décision. Elle ne se contredit pas. Je l'embrassai comme pour la remercier.

Je repris l'action que j'allais entreprendre en attendant sa décision. Mes mains épousèrent de nouveau ses formes et délicatement, je lui fis quitter son haut, laissant apparaître son soutien-gorge et son abdomen effilé, déjà nu, lui. Je parcourus avidement la zone désormais découverte et insistais tout en restant doux sur la poitrine toujours à moitié camouflée, espérant tout de même lui offrir un bon ressenti. Faisant mine de me reculer, je revins rapidement à la charge et léchai successivement la partie haute de ses seins, son cou et son oreille dont je vins également mordiller le lobe. Je fis ensuite glisser un doigt tout le long de la ligne médiane séparant les deux hémisphères de son corps, sternum, nombril, pubis et je m'arrêtai juste avant d'atteindre son intimité à travers les couches de tissu la cachant encore. Seulement alors, je commençai à vouloir lui enlever son pantalon, prévoyant de m'infliger la même perte, à moins qu'elle ne souhaite s'en charger en me rendant la pareille.