Passage à vif... Pour une sortie imprévu .... [ Toshiro ]

Date d'inscription : 18/01/2010

L'heure de la sortie est proche de nous...

Quel heure était-il maintenant 22h30, bien tard il est vrai, je n'avais pas sommeil pourtant, les autres, les pantins hybrides, les jouets comme les humains s'attelais à les appeler, dormant depuis déjà bien longtemps ne se doutais pas réellement que dans la pièce d'à côté ma voisine de cage, elle ne pourrait pas dormir de la nuit, des bruits de fouet, des pleurs, des cris, près de la porte, là où était situais ma cage, la nuit était pour moi, une interminable suite de souffrances, replié dans mon duvet blanc, ma peluche se cachant entre mes genoux et ma poitrine, j'attendais patiemment la levée du soleil espérant juste qu'ils en finiraient vite, pour qu'enfin, ne serait-ce que 10 minutes, je puisse dormir... Depuis une semaine, je ne dormais plus, les gémissement attroce du gérant me forçant à sortir de mon sommeil léger...

Aujourd'hui, je me souvenais juste de la discussion du gérant, il parlait d'une sortie, prochainement, des plus vieux nekos, pour les envoyais chez le vétérinaire, pour une vie... meilleure disait-il... J'avais déjà vue partir tans de neko, mais je les revoyais jamais, tous était partie rejoindre le ciel... Dans un unique soupire de souffrance, la vie que je mennais suivait son cours, et si je ne sortais pas rapidement, j'irais dans un monde meilleur aussi ...

Une simple pancarte... Signa mon arrêt de mort.

Je levais tristement la tête, le matin, j'avais dormi 15 minutes, je pense, une pancarte, devant mes yeux, scotchais depuis peu sur l'un des barreaux de la cage...

Dernière chance ... A saisir avant renvoie au véto'...

C'était mon tour, je n'avais même plus la force de frappais les barreaux, j'allais attendre la mort sagement en espérant juste qu'elle vienne vite, sans aucune douleur... Qu'elle soit douce et unique ... J'en avais rêvais pourtant, un allé sans retour, plus de fouet, plus rien... Je regardais juste l'écriteau, espérant qu'aucun maître ne vienne aujourd'hui... Pour que je puisse partir vers ce monde où il fait bon d'y vivre...

Un crétin entra pourtant...

La cloche tinta doucement sous la brume légère du matin, je ne levais pas la tête, pour ne pas être vue, j'étais la seule a avoir la pancarte, mais quelle poisse je vous jures, acheté par pitié pour un monde de merde... Ouah sabrais le champagne ! Magnifique, si je sort, je vais avoir droit à tout, coups, viols, tâche à n'en plus finir ... La sortie c'était périr en servant un con sans importance, la vie rêvais ! Oui oui... Non mais je rêve vous me prenais pour quoi ?!?! J'ai une tête à servir un homme moi... Je ne suis pas un doux agneau fraîchement né, innocent et pur. Quoi qu'il en soit je resterais ici point... Final....

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Aiko se promenait tranquillement, en gambadant, ses cheveux roses au vent, une sucette à la bouche comme à son habitude. Aujourd’hui, elle était heureuse. Enfin, plus heureuse que d’habitude. Elle allait enfin commencer ses cours d’arts, qu’elle attendait depuis longtemps. La ville se réveillait doucement autours de cette boule d’énergie qui descendait à présent la rue de l’animalerie. En passant devant le bâtiment, la jeune fille se stoppa. Elle avait comme idée de s’acheter un Néko. Mais maintenant ou plus tard ? Elle regarda sa montre puis sa feuille d’inscription. Elle avait le temps avant le début des cours. Aiko poussa joyeusement la porte d’entrée en adressant un bonjour énergique au vendeur puis elle alla regarder les spécimens entreposés. Elle regarda à droite, à gauche … Elle ne se sentait pas très à l’aise, ayant l’impression d’observer de la marchandise. Or, même si pour elle les Nékos n’étaient pas des humains à par entière, c’était au moins des êtres vivants … Une cage lui attira l’œil. La jeune fille s’en approcha et put voir le papier accroché aux barreaux. Son cœur se serra. Quel comportement inhumain, ce devrait être interdit ! Son regard se posa ensuite sur la petite chose contenue dans cette cage. C’était une jolie jeune fille aux longs cheveux caramel et à la bouille toute mignonne. Aiko sut à cet instant que c’était elle, la Néko qu’elle voulait. Un vendeur s’approcha, disant qu’elle pouvait être agressive, qu’elle ne convenait peut-être pas à une jeune fille comme elle … Aiko l’envoya promener, puis s’assit devant la cage, tout naturellement. Elle prit sa sucette et la fit tourner entre ses doigts avant de s’adresser doucement à la jeune fille.

« Bonjour, je me nomme Aiko, et j’aimerai devenir ta maîtresse. Je ne veux pas te forcer, donc c’est à toi de me dire si tu le veux ou pas. Si tu acceptes, tu viendras habiter chez moi. C’est une grande villa, donc tu auras ta chambre à toi. Je ne te demanderais pas grand-chose, juste de m’aider dans les tâches quotidiennes. Surtout dans la cuisine, je ne suis pas vraiment douée … Je pense que plusieurs maîtres ont déjà dû te promettre une telle existence alors qu’il n’en était rien. Je ne peux rien te prouver, à toi de choisir. »

Aiko fit un grand sourire en penchant légèrement la tête sur le côté. Elle se sentait un peu timide, ne savant pas trop comment s’y prendre avec la Néko pour la persuader que ce qu’elle disait était vrai. Enfin, il ne restait plus qu’à voir sa réaction.

Date d'inscription : 18/01/2010

« Bonjour, je me nomme Aiko, et j’aimerai devenir ta maîtresse. Je ne veux pas te forcer, donc c’est à toi de me dire si tu le veux ou pas. Si tu acceptes, tu viendras habiter chez moi. C’est une grande villa, donc tu auras ta chambre à toi. Je ne te demanderais pas grand-chose, juste de m’aider dans les tâches quotidiennes. Surtout dans la cuisine, je ne suis pas vraiment douée … Je pense que plusieurs maîtres ont déjà dû te promettre une telle existence alors qu’il n’en était rien. Je ne peux rien te prouver, à toi de choisir. » , je regardais la jeune fille après quelques instants passés à réfléchir sur ce qu'elle me disais, ma queue se faufila dans les barreaux étroits de la cage avant de lui attraper la main avec le sourire au lèvre. Je ne m'attendais pas à un telle discours, mais soit... Je n'allais pas en répondre autant, puisque je n'aimais plus parler, depuis que j'avais perdu ma joie de vivre. Doucement tout doucement je ramenais la main vers moi et je la regardais en ronronnant, celle-ci était douce et sans imperfection. Les humains ont bien de la chance de ne pas avoir de marques sur le corps, et donc de pouvoir garder un aspect pur et sans défauts apparents.

Je lui souriais avec gentillesse, la seule chose que je savais encore faire et je me décidais enfin à parler un petit peu. Je me présentais simplement ne pouvant pas réellement refusais de la suivre puisqu'elle me promettais la liberté plus un toit, soit les tâche quotidiennes ne me plaisait pas réellement autant pour la cuisine j'étais assez doué et je n'avais aucun problème à faire cuire un oeuf ou encore faire une paella pour 15 personnes.

« Moi c'est Tsuki. Bien que je soit en droit de dire non, j'accepte votre proposition. Je ne suis pas très douée pour le ménage mais je suis un fin cordon bleu. », je n'avais plus rien à dire si ce n'est de savoir quand es-ce qu'elle voudrais bien aller chercher les clés pour pouvoir me sortir de la cage, mais bon je crois qu'avec un minimum d'éducation ce genre de choses ne se demande pas … Si je voulais sortir un jour ou l'autre il aurait était bien que je me montre un petit peu éduquée, même si ce n'est qu'un tout petit peu. Je me rappelle d'une parole de mon frère « La politesse ça n'a tué personne. », une de ces vieilles phrases qu'on nous rabâche à longueur de journée dans cette connerie d'animalerie.

Je finissais finalement par rester près de la jeune fille bien que les barreaux de la cage nous soit assez encombrant, pour pouvoir sortir de l'enfer bien sûr ! Je m'inquiétait tout de même … Qui sait si elle n'irais pas voir la petite d'à côté, elle était mignonne, et bien bavarde, je n'avais pas de moyen de retenir la jeune femme, si ce n'est que ma queue serais fortement son poignet. Qui ne virais pas au bleu, ce qui m'étonnais fort, mais après tout j'avais perdu ma force avec le temps.

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Aiko laissa la Néko lui attraper la main avec sa queue. Elle trouvait cela plutôt impressionnant, ce que ces êtres pouvaient faire avec cette partie de leur corps. Enfin bon, la jeune femme était assez impressionnable, quelqu'un de normal aurait surement trouvé ça complètement naturel. Les poils de la Néko - ou Tsuki, comme elle venait de se présenter - était doux et Aiko trouvait ce contact agréable. Son premier contact avec la fille était positif, car celle-ci lui souriait et ne semblait guère méchante. Par contre, elle ne parlait pas beaucoup. Était-ce dans sa nature ou était-elle intimidée ? De toute façon, la jeune humaine était bien assez bavarde pour deux. Elle l'observa quelques instants puis appela un vendeur. En effet, elle ne pouvait pas vraiment bouger avec la queue de la Néko entourée autours de son poignet, mais cela ne la gênait guère. Elle régla les quelques formalités nécessaire pour la libération de la jeune fille puis elle obtint les clefs de la cage. Elle se tourna vers Tsuki, un petit sourire aux lèvres.

« Il va falloir que tu me laisses ma main si tu veux sortir. Tant qu’on y est, ne me vouvoies pas, j’aime pas ça. Après tout, on va vivre ensemble et tout ça, y’a pas besoin de toutes ces formalités. »

La jeune femme déverrouilla la cage et laissa la Néko sortir. Elle regarda sa montre. Elle avait le temps de retourner chez elle pour installer la Néko avant de courir à l’école. Elle se dirigea vers la sortir de l’animalerie. Elle croisa un présentoir un collier et fronça les sourcils. Tss … C’était vraiment dégradant pour les Nékos. Cela lui rappela que Tsuki ne devait avoir ni vêtement, ni affaire, ni rien du tout. Elles allaient sûrement devoir aller faire du shopping cet après-midi. Aiko se rendait compte qu’un Néko demandait plus d’investissements de temps (l’argent ne compte pas pour elle) qu’elle ne le pensait. Elle haussa les épaules et adressa un grand sourire à la Néko.

« Tu viens ? »

[désolée du retard et c’est pas génial, je me rattraperai sur les prochains =)]

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