Kei sentait que sa maîtresse ne l'écoutait pas vraiment, elle semblait préoccupée par autre chose.Il continuait de l'observer avec un regard interrogateur, puis elle se mit à accélérer, et à rouler dangereusement.
Kei se rassurait en se disant qu'elle savait ce qu'elle faisait puis commença à regretter de ne pas être attacher il bascula de droite à gauche. Il ne voyait pas ou ils allaient mais il sentit le trottoir passer sous les roues à plusieurs reprises. Les gens dehors criaient de peur, les autres automobilistes klaxonnaient, c'était assez chaotique.
Le plus terrifiant dans tout ça était qu'il aperçu dans le rétroviseur sa maîtresse qui semblait apprécier la situation ce qui le fit frissonner.

"Aie"

Kei venait de se cogner légèrement contre la portière droite, c'était plus de l'étonnement que de la douleur mais il décida d'attacher sa ceinture quand même

Puis la conduite de sa maîtresse se calma, Kei leva sa tête pour regarder par la fenêtre et vit des arbres, un chemin de terre qui traversait la forêt. Il fut soulagé que cette conduite effrénée se soit enfin terminée, il sentait l'odeur des pins typique des forêts, il ferma les yeux et profita de cette essence. Ca lui rappelait la nature et la tranquillité, il s'enfonça dans le siège et attendit d'être arrivé.

Umbre arrêta la voiture dans un petit endroit isolé, la plaine immense s'offrait a eux, et ils seraient tranquille car l'époque des vacanciers était encore loin. Il faisait pas suffisamment beau pour camper mais Umbre était résistante, la survie en avait pas fait une petite nature. Silencieuse elle alla au coffre, sans ce soucier de sont passager qui avait surement des bosses suite a sa conduite de folle furieuse. Umbre ouvrit le coffre et sorti le matériel pour la tente, elle déposa le tout.

" Vas chercher du bois, n'oublie pas essaie de fuir et cet endroit sera la tombe de ta charogne "

Sans un autre mot elle commença a déballer le matériel, elle ne voulais pas que le neko casse sa précieuse tente, un souvenir de sont cousin qu'elle croyais mort. Il allait parfois en camping avec elle, autant dire qu'elle y était très attaché, presque autant qu'à un amant. La jeune femme s'occupa de la tente, la mettant en place de manière experte, sont esprit lui était ailleurs. Elle ce souvenait des dernières vacances passé avec lui avant qu'il ne disparaisse. Pour une fille, ou pour les affaires allez savoir.

La voiture s'arrêta, Kei était content d'entendre le moteur s'arrêter aussi, il souffla un peu, détacha la ceinture et descendit de la voiture.
Il regarda autour de lui, une étendue verte s'offrait à lui, de plus il n'y-avait personne, la seule chose dommage c'était ce temps, grisâtre, déprimant,
Son regard se porta ensuite sur Umbre qui allait au coffre de la voiture pour en sortir une tente.
Il allait proposer son aide mais elle lui ordonna d'aller chercher du bois et le menaça si jamais il fuyait, il se frotta la tête la où elle avait cognée contre la portière et répondit fatigué:

"Bien..."

Il se mit donc en quête de trouver et de récupérer du bois mort.
Il aperçut un petit bosquet non loin, il s'y dirigea donc, il cherchait des morceaux de bois de toute taille mais uniquement des morceaux secs,
Il y-avait un grand arbre mort qui avait été vraisemblablement frappé par la foudre,
des branches gisaient par terre.
Kei se mit alors à en ramasser un maximum, colla toutes les branches à sa poitrine et referma ses mains dessus,
il décida ensuite de rentrer, il avait déjà passé beaucoup de temps à ramasser les branches.
Il revint alors près de Umbre, déposa les branches mortes par terre. Le vent se levait et une bourrasque le fit frissonner, le vent était frais. Il se demanda si il allait pleuvoir d'ici peu de temps.
Kei s'assit sur l'herbe molle pour se reposer un peu. Il regardait un verre de terre qui avançait péniblement au travers des brindilles d'herbes, il commença à jouer innocemment avec.

La jeune femme ruminait les choses du passé, elle ce demandait parfois comment elle avait pu en arriver là ? C'est vrai, elle qui avait était heureuse de vivre avant que cette neko ne nuit a sa famille. Avec un sourire carnassier elle ce remémora les derniers instant de la vie de sont ex demi soeur. Umbre acheva de monter la tente, ces mains étaient moite, l'anxiété elle la ressentait a chaque fois qu'une de ces hybrides était près d'elle. Elle ce demandais quand cet ignoble monstre allait tenter de la poignarder dans le dos ? Non, elle n'avais pas peur, au contraire ça l'agaçait.
Le neko revint, le toisant de haut elle lacha un cinglant:

" Tu en a mis du temps, tu les a pondu ou quoi ? "

Mouais, les Nekos étaient lent d'esprit. Toutefois elle fut surprise qu'il n'eut pas profité qu'elle avait le dos tourné pour fuir alors qu'il aurait pu. Enfin, elle l'aurait retrouver, Umbre était une excellente pisteuse surtout lorsqu'elle chassait du neko. L'humaine pris le bois, elle entassa une partie et l'entoura de pierres.

" Je pense que ça conviendra "

Les yeux lançant des éclairs, elle foudroya du regard le jeune hybride, elle ce demandait comment et avec quoi elle allait le corrigé pour sont attitude. Ici personne ne pourrait aider sa pauvre victime, il n'y avais que le méchant loup et le pauvre petit chaperon rouge. Il s'extasiait devant un vulgaire vers de terre, cela l'agaçait.

" Tient toi tranquille, ou je te le fait manger "

Déjà qu'elle détestait les gosses, alors si il ce mettait a devenir un hybride gamin/Neko, elle sentait qu'elle le tuerais deux fois plus vite. Une fois ces pulsions passées elle sortie une glacière du coffre de la voiture. Tient, elle eu soudain une idée pour torturer la boule de poils. Umbre parla a Kei avec autant de gentillesse qu'elle l'aurait fait avec un chien:

" Au pied."

Kei était éreinté, il n'avait pas l'habitude de porter des choses lourdes. Umbre le regarda d'un regard sévère qui le pétrifia, il regarda le bosquet et la plaine. C'est vrai qu'il aurait pu fuir, ou du moins tenter de fuir mais quelque chose en sa maîtresse lui faisait peur et il ne voulait pas que la colère de sa maîtresse s'abatte sur lui. Il trouverait bien une autre occasion de fuir vers la liberté, songea t-il. Ne pouvant soutenir son regard il baissa seulement la tête.
Il fut réprimandé à nouveau, il laissa donc le vers vaquer à ses activités puis s'allongeant dans l'herbe, il regardait le ciel qui s'était assombrit. C'était le jour, il se serait crut la nuit enfin plutôt comme s'il y-avait eut une éclipse.

" Au pied."

Sa maîtresse l'appela et son coeur se mit à battre, répondant à son appel comme s'il était un de ses vulgaires animaux que l'on appelle chiens. Il se demanda ce qu'elle lui voulait, probablement l'aider à faire une tâche, il arriva au pied de sa maîtresse et la regarda d'un air interrogatif en espérant que ce qu'elle lui donnerait à faire ne serait pas trop fatiguant:

"Oui ?"

Demanda t-il inquiet de savoir ce qu'elle allait lui demander, il s'empressa d'ajouter:

"...maîtresse"

Comme si cela pouvait faire en sorte de se faire mieux voir de sa maîtresse. Kei savait qu'elle n'avait que peu d'estime pour lui, ou plutôt que les nekos tous autant qu'ils sont la dégoutait. Peu importe, il ferait son possible et tout ira bien, pensa t-il naïvement.

A peine l'hybride arriva a sa hauteur que Umbre lui fit un croche-pied histoire de voir si il allait bronché. En effet, le sol était humide et froid, elle comptait bien ce servir de sont nouvel achat comme d'un siège de camping improvisé. Le sol était humide, elle n'allait quand même pas ruiner sa belle jupe en cuir... Bien sur, elle aurait pu prendre sont sac de couchage et s'assoir dessus, mais non... fallait bien punir ce sale chat de gouttière, si elle laissait passer une punition promise ce Neko ce croirait tout permit. Par le passé, elle en avait connu qui testait leur maitre sur leur autorité, si ceux ci n'était pas suffisamment sévère pffuit, le sac a puce ce sauvait ou filais un coup dans le dos.

" Tu sera mon siège, si tu bouge je te coupe les deux jambes et ce qui te sert de queux de rat."

L'humaine attendis une réaction du chat en croisant les bras. L'humiliation dïe l'être inférieur l'amusait toujours autant. Si il refusait d'obeir ? oh, elle avait une idée pour le plié en quatre. Elle ce sorti de quoi manger et boire, bien sur pour une seule personne si il voulait manger, il allait souffrir pour ça. Elle n'était pas la gentille mémère qui allait lui proposé a manger, non elle s'inquiètait de l'estomac du neko comme de sa dernière chaussette. Si il souffrait, ce serait encore plus plaisant de le voir la supplié.

Le croche-pied déséquilibra Kei il tenta de se rattraper pour ne pas tomber en prenant appuie sur son autres pied mais malheureusement pour lui, son pied dérapa sur l'herbe humide et il tomba face contre terre juste devant Umbre.
Kei leva les yeux vers elle, il ne comprenait pas le geste. Il chercha dans sa mémoire une bêtise qu'il aurait fait mais n'en trouva pas, enfin pas de son point de vue en tout cas. Puis sa maîtresse lui adressa la parole bien qu'en fait il aurait préféré que ce ne soit pas le cas.

" Tu sera mon siège, si tu bouge je te coupe les deux jambes et ce qui te sert de queux de rat."

Bien qu'elle le menaça, Kei s'assit sur les fesses et recula en arrière en se poussant de ses jambes qui peinaient à prendre appui sur l'herbe mouillée.

"N-non" dit-il avec des yeux qui exprimaient à la fois la supplique et la peur.

Elle sortit de la nourriture et de quoi boire, il se sentit mieux à la vue des aliments mais il lui semblait qu'il n'y-en avait que pour une personne. Ca devait bien faire plus d'un jour et demi qu'il n'avait rien avalé. Puis une pensée lui traversa l'esprit, il comprit:
*Si je n'obéit pas, je mange pas et si j'obéis est-ce que je serais sûr de manger ?*
Cette pensée le terrifia, de plus, s'il n'obéissait pas il fallait ajouter au fait de ne pas manger ni boire, que sa maîtresse comptait bien le lui faire payer. humiliation ou mort douloureuse, il aurait préféré ne jamais avoir à faire un tel choix. Il choisit à contre-coeur l'humiliation, puis il regarda l'étendue verte devait t-il fuir ? Il regarda la laisse par terre toujours accrochée sur lui mais par retenue par une main. Mais ou irait-il après ? Sans nourriture, ni eau et dans ce coin, il ne savait même pas par ou aller.
Il abandonna l'idée tristement et avec regret, et se mit à quatre pattes. Il pensa aux chevaux qui portaient des humains.
*C'est ça je suis comme un cheval, un fier destrier parcourant une prairie au galop*
Il murmurait ces mots comme pour se convaincre et s'imaginait ça les yeux fermés et la tête baissée, tout en attendant la suite des évènements.

Umbre attendit une réaction qui ne tarda pas. La peur et le supplice qu'elle lut dans les yeux de l'hybride calma la colère qui naissait en elle au simplement mot négatif: Non. L'humaine lui agrippa les cheveux et le fit tombé a plat ventre puis s'installa avec l'élégance d'une reine sur le dos du Neko. Hors de question qu'il ne ce salisse pas, la punition ne pouvait être complète si seulement ces mains patogeaient dans la gadou. Elle entendit un murmure étant habitué a la chasse, elle perçut au moins le mot cheval. Ce comparait il a ces nobles destrier ? Umbre en avait un a moitié sauvage, une jument, elle l'avait en plus haute estime que ces propres semblables, alors un Neko...

" Pas un cheval, un vulgaire vers de terre ... ne te compare pas a ces nobles animaux"

Ricanant sadiquement elle entreprit de commencer a manger ignorant la souffrance de Kei, peut-être aurait-elle le plaisir d'entendre sont estomac crié famine ? Que ce serait amusant. Elle ce demandait comment allait elle le torturer après cela ? D'habitude sont esprit tordu s'éclairait d'idée plus machiavélique les unes que les autres mais là... ça ce bousculait pas dans sa tête, la raison: la fatigue. L'humaine resta assise sur le neko, fixant le ciel elle espérait qu'il ne pleuve pas, sinon pas de feu de camp et il ferait donc très froid. Umbre regarda la chose qui lui servait de siège, enfin ce truc pourrait toujours lui tenir chaud. Elle pensait déjà a le dépecer afin de ce faire une couverture avec sa chaire, mais ça ne la réchaufferais sans doute pas assez. Il n'y avait donc rien de mieux qu'une chaleur corporel d'un autre corp... Même si celui-ci appartenait a un individu d'une race qu'elle haissait par dessus tout. Mourrir de froid, ou devoir supporté un sac a puce ? Cruel dilemme.

Kei, agrippé par les cheveux se fit jeter à terre, il était dans la boue, apparemment il avait plut récemment et la boue n'avait pas eut le temps de séchée.
Son ventre s'écrasa contre la boue, salissant sa chemise blanche.
Sa tête heurta la terre ramollie par l'humidité, il cracha la terre qui s'était collée à ses lêvre et s'essuya d'un coup de manche la figure.
Les fesses de sa maîtresse qui était assise sur son dos le tenait immobile, ce n'est pas qu'il était faible mais par rapport à un humain il l'était. Pris en étau par terre, entre la boue et et sa maîtresse, il plaça ses mains sous son menton pour éviter tout contact entre sa figure et la gadoue. Il commençait à sentir la fraicheur du sol sur son ventre humide et la chaleur sur son dos écrasé.

" Pas un cheval, un vulgaire vers de terre ... ne te compare pas a ces nobles animaux"

C'est vrai, il fit preuve de recul et s'aperçut qu'il avait tout du vers de terre à ramper dans la boue, mais il chassa cette idée, sa situation n'était pas un choix.

Il sentit ensuite une odeur de nourriture, visiblement sa maîtresse commençait à manger.
Il tourna sa tête vers elle, il voyait mal, sa tête était aussi basse que son pied, de regarder derrière lui ça lui donnait mal au cou. Il se remit donc normalement.
Puis c'est son ventre qui gargouilla, son estomac gargouilla violemment, Kei ferma les yeux en essayant de penser à autre chose que la nourriture mais c'était impossible,
l'odeur de nourriture était trop forte.
Il implora donc sa maîtresse de lui donner un peu de nourriture:

"S'il vous plaît. J'ai faim. Je vous en supplie, je ferais ce que vous voudrez"

Il était prêt à tout, pour manger.

Umbre cligna des yeux, ces paupières lourdes de sommeil. Elle entendit le bruit de l'estomac affamé cela suffit a la faire sourire sadiquement, quel doux bruit la souffrance d'un Neko était un baume agréable sur les plaies encore vive qui recouvrait sont coeur noir. Sont visage froid et sont attitude dissimulait ce qu'elle ressentait. Cette carapace, elle ce l'était forgée avec les années, personne n'arrivait a cerné ce qu'elle était réellement, et ce n'était pas demain la veille. Le chat lui demanda a manger en échange de ce qu'elle voulait, amuser elle ricana:

" Tout ce que je veux ? Voyons, j'ai déjà tout ... J'ai même ta vie et ton âme entre mes griffes, que peut tu me proposé de plus ? Des puces ? Un rat creuvé ? Tu ne possède rien qui m'intéresse !"


Umbre le laissa encore souffrir quelques minutes, que ce soit a cause de l'humiliation, de la faim, ou du froid.

" La vermine est toujours divertissante, si tu est sage je ferait exceptionnellement preuve de clémence. Mais retient bien ça sac a puces, ce sera la seule fois ou je serait 'gentille' a toi de mérité ton repas chaque jour. "


Elle laissa tomber quelques aliments au sol, mais pas suffisament pour remplir un estomac. A lui de les manger comme l'animal qu'il était, ricanant encore elle ajouta un rictus au lèvres:

" Dommage, j'aurais du acheté une gamelle "

Umbre ce demandais si le Neko souffrait le martyr, mais a ces yeux la souffrance était encore trop minime. L'humaine regarda la queu de chat, une idée de lui arraché lui traversa l'esprit. Le voir ce tortillé au sol et agonisé. Elle ce demandait si les hybrides étaient comme les cafards, qu'ils vivaient encore même en ayant perdu un membre vital. Lachant un soupir mélancolique elle ce redressa, les cheveux mauve fouettant le vent.

Sa maîtresse semblait fatiguée, elle rigola d'un air sadique quand Kei lui demanda quelque chose à manger et qu'il proposait n'importe quoi en échange d'un peu de nourriture.
Mais c'est vrai qu'elle avait déjà la vie de Kei entre ses mains et qu'il n'avait rien d'intéressant en échange ou qui aurait pu être susceptible de l'intéressée.
Puis au bout d'un certain temps, elle céda un peu de nourriture qu'elle laissa par terre, elle ajouta que ce serait la seule fois.
Il n'y en avait pas assez pour remplir un estomac mais peut-être suffisamment pour ne pas ressentir la faim tiraillée son estomac.

"Merci" dit-il faiblement.

Lui aussi était fatigué, la journée avait été longue pour lui qui passait aurefois souvent beaucoup de temps à faire des siestes.
Kei approcha ensuite la nourriture avec ses mains, il y-avait un peu de terre sur certains morceaux.
Kei les avala rapidement. Chaque morceau il les mangeait en une bouchée. De temps en temps il sentait des grains de poussière craquer sur ses dents, comme lorsque l'on croque un grain de sable.
Sa maîtresse ricana en ajoutant qu'elle aurait du acheté une gamelle, en y réfléchissant au moins la nourriture n'aurait pas été salie par de la terre.

Il commençait à avoir mal au dos, à force de resté dans cette position et le froid et l'humidité commençait progressivement à rendre ce moment encore plus désagréable qu'elle ne l'était déjà. Kei termina de manger, et plaça ses deux bras l'un par dessus l'autre en les croisant juste sous son menton. Il lâcha ensuite:

"J'ai finit" il aurait voulut se lever mais ne pouvait pas, il attendit donc que sa maîtresse lui autorise à se lever.

Umbre regarda le neko ce nourrir comme un affamé, réprimant une moue dégoutée, elle ce demandais qu'elle race pouvait être plus dégoutante qu'un Neko ? Aucun, même les pires des bestioles lui inspirait moins de dégout que ces hybrides. Chaque parcelles de sa peau eut des frissons de dégout. La pluie commença a tombée par petites gouttes. Tant pis pour le feu de camp... Elle regarda en direction de sa tente et s'y engouffra, puis ressortie en entendant la question du chat. Elle le regarda méchament, attendant quelques minutes avant d'hoché la tête et de dire:

" Mouais, je pourrais te faire dormir dehors... Mais ta carcasse me tiendra chaud, ça compensera l'absence du feu de camp. Entre"

Le froid mordit ces cuisses, ce maudissant de ne pas avoir pensés au collants, elle retourna a l'intérieur. Maudit rivaux et leur tueur a gages qui la suivaient partout. Elle devait a chaque fois improvisé, et ce camping était loin d'être agréable, la jeune femme regrettait sont sombre manoir et sa cheminée. Il avait deux choix, fuir mais la pluie finira de l'affaiblir et Umbre le chassera puis le tuera, ou partager l'antre du démon. Umbre s'installa sur sont sac de couchage, elle posa le revolver a porté de main, sous l'oreiller. Elle retira ces bottes puis attendit patiament un sourire froid au lèvres, le bruit de la pluie s'intensifiait a chaque dizaines de minutes.

Quand la pluie commença à tomber Kei s'inquiéta, allait-il dormir dehors ? Fatigué comme il l'était, ça l'aurait probablement achevé, d'autant plus que la pluie n'était pas près de s'arrêter:

"Oui maîtresse !"

Il ne pouvait cacher sa joie à l'idée de ne plus être sous la pluie et le vent.
Sa maîtresse se leva et se dirigea vers sa tente où elle s'y engouffra.
Kei respira enfin librement, il se leva doucement, il était restait longtemps dans la boue sous sa maîtresse, tout l'avant de sa chemise était sale, la boue s'y était infiltrée.
Sa maîtresse lui dit qu'elle aurait put le laisser dehors mais qu'il pouvait lui tenir chaud Kei se dirigea donc vers elle sans hésiter.
Au moins il serait au chaud et protéger de la pluie, il s'essuya les pieds sur l'herbe humide et regarda sa chemise, il se demandait si il pourrait la réutilisée vu l'état dans lequel elle était il n'espérait pas trop.
Trempée comme il l'était, Kei l'enleva et la jeta par terre. Son short aussi était sale, il le retira et essuya ses jambes avec la pluie.
Maintenant il était propre mais complétement mouillé, il commençait à avoir froid. Il rentra donc dans la tente au moment où la pluie s'intensifia, il grelotta de froid et bien que par sa petite taille, il pouvait presque rester debout, il s'assit dans un coin, replia ses genoux sur son torse et les enroula de ses bras.
Il grelotta à plusieurs reprises, il colla alors son menton sur ses genoux, il resta comme ça et regardait sa maîtresse qui avec un sourire qui lui fit détourner le regard.
Kei espérait qu'il avait fait le bon choix en rentrant dans la tente de sa maîtresse, mais la peur qu'il ressentait au fond de lui s'intensifiait et l'empêchait de s'enfuir lorsqu'il y pensait.

Il la regarda et se manda:
*De quelle manière voulait-elle que je lui tienne chaud ?*
Il grelotta encore puis il baissa les yeux.

La jeune femme grimaça, elle lorgnait d'un oeil mauvais le corp demi-dénudé de sont esclave, il ressemblait énormement au humains en dehors de la queu et les oreilles de chat. Pas étonnant que certains individus ce faisaient facilement passé pour des humains pour survivre. Rien qu'imaginer la ville infesté d'humanoïdes chat déguiser en humain, lui donna envie de vomir. Umbre lui jeta une serviette, hors de question qu'il salisse sa tente, ou qu'il mouille sont sac de couchage.

" On partira tôt demain"

Elle disait plus ça pour elle même que pour le neko. L'humaine garda sont regard sur l'hybride qui détourna le sien, preuve de soumission comme c'était amusant. Gardant sont visage froid, elle attendit qu'il sèche ces cheveux et le reste. On aurait dis un gros prédateur qui attendais une occasion pour fondre sur sa proie. Proie qui allait regretté corps et âme de partager une nuit avec un monstre dépourvu de bon sentiment.

" Est ce que tu a peur mon p'tit rat ? "


Elle le détailla froidement, elle ressentait l'amusement typique d'une gamine qui allait décortiqué un pauvre insecte. Un sentiment de supériorité agréable, que demander de plus ?

Kei attrapa la serviette et commença à s'essuyer, d'abord les cheveux puis son corps et ses jambes et enfin la queue. Il regarda d'un bref regard sa maîtresse et avait l'impression qu'elle attendait qu'il ait finit, il se demanda pourquoi puis n'y prêta pas plus grande attention. Il se sentait déjà mieux, sec à l'abri des intempéries. Il garda la serviette pour la mettre sur ses épaules et la ferma avec ses mains afin que la serviette fasse le tour de son corps, même si la serviette était plus ou moins humide, cela permettrait de garder la chaleur.

"Merci" dit-il sur un ton timide.

Sa maîtresse lui posa une question, elle le faisait rarement. Kei ne comprenait pas pourquoi elle lui demanda si il avait peur. Il mit du temps à répondre et répondit à la question par une autre question:

"Non, pourquoi je devrais ?"

Il se rendit compte un peu tard que, sans s'en rendre compte il avait poser sa question sur un léger ton provocateur, il se pétrifia tout de suite après. Il espérait qu'elle ne noterait pas sa remarque involontaire, mais la question il se la posait tout de même.
*Pourquoi me demander si j'ai peur ? Etait-ce à cause des grelottements que j'avais de temps en temps ?*
Sa maîtresse, il s'en méfiait mais de là à avoir peur, le terme était peut-être un peu élevé et ne venait-elle pas de lui lancer une serviette afin qu'il n'attrape pas froid ? Du moins c'est ce qu'il avait crût.

L'humaine fit un rictus lorsque l'hybride la remercia. Merci ? Pourquoi ? Tout ce qu'elle voulait est qu'il ce sèche pour que sa tente ne devienne pas une piscine. Le faite qu'il ce méprenne de ce geste la fit explosé de rire intérieurement... Ce chat avait un coté niais qui lui plaisait, elle allait un peu s'amuser avec lui. Si la réponse de l'hybride irrita l'humaine, elle n'en laissa rien paraitre. Elle le fixait toujours de sont air froid, sadique et parfois légèrement moqueur étira ces lèvres d'un sourire glacial. Question piège en effet, l'humaine lui bondit dessus pour simple réponse. Elle agrippa la serviette et la re sera autour de la gorge du pauvre hybride. Ricanant, elle lacha:

" J'espère que tu sais retenir ta respiration indéfiniment "

Ressérant la prise sur la serviette, elle le fixa de ces yeux froid. Qu'il meurt serait amusant, surtout si il mourrait a petit feu. Sont amusement devint typiquement sadique.

" Je me demande, de quel couleur est ton sang."


D'un regard malicieux ces yeux parcoururent le torse du jeune homme, elle regrettait de ne pas avoir de cire chaude en ce moment même, elle adorait faire des plaies puis faire coulé une cire brûlante sur les plaies avant de l'arraché. Nombreuses victimes demandèrent elles même d'être achevés sachant que le mot pitié ne faisait pas partie du vocabulaire de l'humaine. Murmurant sadiquement, elle enchaina:

"Ton corps est désormais mon jouet, alors répond a ma question: est tu encore pur ? "

Kei n'eut même pas le temps de réagir que sa maîtresse lui sauta dessus et enroula la serviette autour de sa gorge. Retenir sa respiration ? Il essaya d'abord de défaire la prise autour de sa gorge mais il n'arrivait pas à défaire ce noeud autour de sa gorge. Il commençait à suffoquer, il entendait sa maîtresse rire de façon sadique. Kei avait les yeux fermés et continuait avec ses mains a essayer de défaire cette emprise autour de son cou mais rien n'y faisait, il perdait ses forces au fur et à mesure qu'il respirait de moins en moins.
Il ne savait pas si ses yeux était ouvert mais il voyait trouble et de moins en moins bien. Sa gorge lui brûlait atrocement, il lui semblait que ses yeux allaient éclater. Il alors entendit sa maîtresse lui chuchoter quelques mots dans les ténèbres où il était plonger.
*Si je suis pur ? entendait-elle par la vierge ou bien impeccable ?*
Son instinct de survie lui hurlait de répondre vite, il répondit donc ce qu'il croyait être le plus juste.

Dans une voix étouffée il se força en cherchant des forces à hurler:
"Oui !! Je suis pur !"

Il commençait à perdre conscience et à ne plus rien sentir, ses mains lachèrent prisent et d'un coup, il n'y-avait plus de résistance de la part du neko, il y'avait encore une once de conscience en lieu mais pour le moment il nageait dans un flot d'obscurité, il n'allait pas tarder à s'évanouir.

Pure ? Elle ne le croyais pas vraiment, enfin cette question était faite pour le torturé un petit peu, un avant goût de ce qui l'attendais. En sortant de cette tente, il sera loin d'être pure pensa ironiquement l'humaine qui gardait une pression sur la serviette. Elle du faire un grand effort pour ne pas le laisser mourrir de la sorte. Hélas, même si c'était amusant de tué les hybrides celui-ci ne pouvait pas mourrir, il lui avait couté de l'argent. ça ne faisait que quelques heures qu'elle possédait cet esclave, si il devait mourrir ce serait plus tard, beaucoup plus tard. Quand elle s'en lassera définitivement par exemple. Elle ce promit de tué ces hybrides dès que sont manoir sera finit, et qu'elle aura emboché des femmes de ménages humaines. Mais peu de gens voulaient devenir les employés d'Umbre, surtout avec les rumeurs qui circulaient autour de sont manoir dis hanté. Soupirant, elle ce dis qu'elle allait devoir supporté ces sacs a puces, vivants, encore un sacré bout de temps. Elle le lacha, mais posa ces mains sur les épaules de l'hybrides, l'immobilisant en cas de rebellion.

" Et maintenant, as tu peur ? "

Ignorant l'état de sont chat, elle ricana. Quel que soit la réponse du neko, sont état... la suite des événements allaient être très douloureux pour Kei.

Au bout d'un moment, la pression sur son cou se relâcha. Kei le sentit, il prit des grandes bouffées d'oxygène, il respirait très fort et de façon saccadée. Puis une quinte de toux apparut sans qu'il puisse la contrôlée, sa toux était violent et irrégulière, ça lui faisait même mal à la gorge.
Puis ça se calma et il respirait à nouveau correctement en respirant tout de même bien fort.
Sa vue revenait petit à petit, jusqu'à voir totalement correctement.
Il tenta de se lever pour partir (ou fuir plus précisément) mais sa maîtresse le plaqua au niveau des épaules et elle lui demanda si il avait peur.
Il ne répondit pas immédiatement mais la réponse était évidente son visage était imprégné de terreur, il avait crut mourir tout à l'heure, il en tremblait même encore.

"Pourquoi ?" gémit-il à sa maîtresse.

Le choc de se faire étrangler aussi subitement le marqua profondément, il avait les yeux humides et envie de pleurer à cause de cette agression traumatisante. Il tenta de se débattre mais en vain, non seulement sa maîtresse ne lâchait pas mais il était affaiblit, il était dans l'état de quelqu'un qui se réveillerait. Que pouvait-il faire ? Elle allait le tuer ? Kei réfléchi donc à une solution qui pourrait le sortir de là.
Il se dit alors que dès qu'elle le lâchera il en profiterait pour ramper vers la sortie, aussi vite qu'il le pourrait.

Voyant l'hybride tremblé de peur, et être au bord des larmes la fit ricaner d'avantage. Enfin, il comprenait qu'elle était un bourreau sans coeur ? L'humaine le détailla froidement, sont corps ne semblait toutefois pas très résistant pour des tortures prolongés. C'était mieux comme ça. Elle aimait les proies qui ce défendent, mais celles qui suppliaient, qui étaient soumis était pas mal non plus.

" Pourquoi quoi ? Pourquoi je fais ça ? Ou pourquoi cette question ? "

Elle ce pencha vers le cou sans défence et y planta les dents. Tel une vampire, elle songea un instant de planter ces dents dans la jugulaire du pauvre Neko, elle lècha ensuite l'endroit meurtrit, avant de mordre sadiquement le cartilage de l'oreille. Umbre le maintenant avec une main refermée sur sa gorge, l'autre parcourait le torse de l'hybride du bout des doigts.

" Je sais déjà ce que les vermines comme toi ce disent dans de tel circonstances. Qu'est ce que j'ai fait pour mérité ça ? N'est ce pas ? Rien que ton pédigré me donne envie de te mettre en pièce, si tu serait un neko errant tu serait déjà mort. Mais ne vais pas croire que tu est tiré d'affaire."

La mort serait certainement plus douce pour un Neko qu'une vie d'esclavage avec Umbre. C'est ce que penserais Umbre, si elle était Neko et sa propre esclave. Elle le plaignait presque d'être entre ces griffes.

Le malaise du neko ne faisait qu'accroitre le bonheur de sa maîtresse. Elle lui demanda pourquoi il demanda pourquoi, il répondit affaiblit et fatigué:

"Pourquoi faire ça ?"

Jamais le plaisir de faire souffrir quelqu'un viendrait à l'idée de Kei, et si c'était la cas pour sa maîtresse alors il se dit qu'il ferait mieux de ne pas montrer sa souffrance.
La cacher sera difficile mais il essaierait tout de même. Quand elle se pencha vers son cou il ne s'était pas attendu à ce qu'elle y plante ses dents, rien de grave mais la douleur le submergea, il se retint de crier.
Il avait envie de hurler pour extérioriser sa douleur mais il se força à ne pas ouvrir la bouche pour crier.
Le visage de Kei était toutefois crispé et on pouvait aisément imaginer la douleur qu'il ressentait mais il n'émit aucun son. Sa maîtresse lécha la blessure, ce qui le soulagea quelque peu temporairement.
Il se relâcha et soudain alors qu'il croyait qu'elle en avait finit avec lui elle le mordit violemment à l'oreille, là il émit un bruit aigüe, plus parce qu'il ne s'y attendait pas que par la douleur causée par sa maîtresse.
Sa maîtresse positionna ensuite une main sur sa gorge et l'autre longeait son torse, sans doute pour le maintenir.

Il écouta ensuite sa maîtresse, il avait l'impression qu'elle pouvait lire en lui ce qui lui donna des sueurs froides, mais le pire était sa dernière phrase, elle résonnait dans sa tête;

"...Mais ne vais pas croire que tu est tiré d'affaire."

Il en était pétrifié de terreur mais il espérait au fond de lui que ça passe pour de la simple fatigue, après tout ce qu'il s'était passé, c'était compréhensible. Il regarda ensuite sa maîtresse qui prenait plaisir de cette situation et indépendamment de sa volonté il jeta un regard furieux vers elle. Il se refusa d'avoir peur, il voulait transformer la terreur qu'il ressentait en colère envers elle. Pour se convaincre qu'il pouvait y'arriver il tenta même de cracher sur sa maîtresse, sur le moment il se moquait des conséquences. Il voulait montrer qu'elle avait échouer son emprise sur lui.

Lorsque le Neko osa lui craché dessus elle cru qu'elle allait perdre le contrôle d'elle même. Sont sourire sadique fut remplacé par un visage colérique tordu par la fureur et la haine. L'esprit du jeu c'était 'temporaiement' envolé. Si le Neko espérait qu'elle arrête, il venait de signer sont arrêt de mort. A travers lui, elle voyait pas le visage de Kei, mais celui de la défunte Neko qui avait bousillé sa vie. La première giffle tomba, enfin, elle replia les doigts donc on devrais plutôt dire un "pain". Sifflant entre ces dents, elle lança:

" Le voilà donc ton vrai visage, vipère. Je comptait me montrer clémente sale rat, mais crois moi tu vas comprendre ta douleur "


Sur ces mots, elle empoigna la dague qu'elle dissimulait a sa ceinture et la planta dans l'épaule de l'hybride, le métal mordit la chaire jusqu'à la moitié de la lame. Le sang dégoulinait, mais pour l'heure, elle s'en fichait. Elle cherchait a ce calmé et reprendre le contrôle. Umbre regrettait de ne pas avoir ces calmants sur elle, ces tempes lui faisaient mal a un point de la rendre folle de rage.

" Rebiffe toi, et je te torture a mort. Je te couperais chaque membres avant de les donné a manger a mes chiens, puis je donnerais ta carcasse agonisante pour qu'ils te dévorent vivant. "

Les yeux plissés de la tueuse semblèrent jeter des éclairs, mais même si sont regard ne pouvait le faire. La jeune femme respira un bon coup pour ce calmer. Le liquide rouge au goût métallique était semblable a celui des humains.

" Combien d'humains a tu manipulé avec ton joli minois ? "

Kei savait qu'il avait fait une erreur en provoquant sa maîtresse de la sorte et le coup de poing qu'il se pris ne fit que confirmer ce qu'il pensait. Le coup le sonna, il se demanda si elle avait l'habitude de donner des coups. Il regrettait son geste mais c'était trop tard, ce qui est fait, est fait et ce qu'il avait fait allait lui coûter cher, un prix dont il se souviendra longtemps.
Sa maîtresse avait bien la ferme intention de lui faire regretter par la douleur, elle le traita de vipère, pris sa dague et lui planta dans l'épaule assez profondément.
Kei sentait le métal froid pénétrer dans sa chair, puis cette sensation de froid laissa place rapidement à une violente brûlure, la blessure le lançait en continue, une douleur vive et profonde. Il hurla de douleur et aurait voulut enlever la dague mais sa maîtresse avait toujours le pommeau de la lame dans les mains. Il ne pouvait pas tenter de lui enlever, il aurait risquer de la faire bouger et et donc relancer la douleur à chaque fois voir même de l'empirer.
Les menaces qu'elle lui disait n'avait pas pour effet de le rassurer, la douleur l'empêchait de trembler de peur.
Sa maîtresse était enragée et brutale, Kei priait pour qu'elle se calme et apparemment quelqu'un l'avait entendu, elle reprit son souffle et chercha à se calmer. Kei était sur qu'elle aurait pu le tuer, elle lui demanda combien d'humains il avait manipulé avec son joli minois, il savait que sil répondait mal, ça pourrait lui coûter la vie. Il avait trop peur de répondre, il évita le regard de sa maîtresse et ne répondit pas, ce n'était pas un choix mais aucun son ne pouvait sortir de sa bouche. De toute façon qu'aurait-il répondu ? Aucun ?
Le regard de Kei se porta sur sa blessure, la douleur s'était calmée pour l'instant mais à coup sur quand elle l'enlèvera il souffrira de nouveau.