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| Devise féline : qu'importe ce que tu as fait, fait croire que c'est la faute du chien. [PV Belphégor][Fini] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Devise féline : qu'importe ce que tu as fait, fait croire que c'est la faute du chien. [PV Belphégor][Fini] Jeu 15 Oct - 22:12 | |
| Quel décor étrange... Ni sordide ni merveilleux, ce décor ressemblait simplement à n'importe quel décor de ville. Des murs de pierres trouées, de sombres et étroites allées , des gouttières percées, des robinets mal fermés, des maisons délabrées et des gens mal famés... Que de choses curieuses à analyser! Cependant, la silhouette angélique qui se baladait par ces lieux si peu fréquentable n'était pas là pour flâner et encore moins pour y rester. Une chevelure blonde, un regard furtif, et l'inconnue passait à la rue suivante, sans s'arrêter, semblant chercher quelque chose ou quelqu'un...
Cette personne était notre chère Kikky Akiny. Mais que faisait elle ici? Revêtue de son jean rose bonbon, d'un T-shirt gris très long, elle allait parmis les rues. Ce n'était pas l'heure de trainer dans cette partie de la ville mais la jeune anglaise avait encore quelques affaires à régler dans cette partie ci... Mais cela ne répond pas à notre question! Pourquoi se promener par ici, un air inquiet sur le visage, comme lorsque l'on a des soucis. Ce n'était pas dans les habitudes de notre jeune fille de sortir si tard, et encore moins sans son petit chaton... Mais d'ailleurs? Où est il ce petit chat? Ce beau petit chat bien vif? Eh bien il s'est perdu, dans les rues, et sa maitresse le cherche en vain, ne pensant même pas à demander aux personnes vivant dans ce coin, s'ils n'avaient pas aperçu, par hasard, un adorable chaton noir. A quoi bon? Les gens sont tous les mêmes, à peine leurs yeux posés sur Kikky, ils pensaient déjà à l'emmener dans leur lit. Mais quels malappris! Kikky leur auraient bien enseigné les bonnes manières, à coups de dictionnaires, mais le temps lui manquait... Peut être son petit chat n'était il plus là? Et le nombre de chien vivant dans ce quartier, incitaient la jolie anglaise à se dépêcher, de le retrouver...
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Pas très loin, grelottant dans un coin, cerné par trois représentants canins, Sweet n'osait pas miauler. Les molosses devant lui avait l'air affamer. Il se demandait, faisait travailler à toute vitesse ses neurones engourdis, comment se débarasser de ces ennuis. Miauler à la mort aurait été une bonne idée, si trois museaux bien garnis de dent n'étaient pas aussi prêts, de son petit nez rosé. Aussi le petit félin garda-t-il le silence, regrettant à cet instant, que son pelage noir, aussi noir que la nuit, ne lui ai pas permit, d'obtenir quelques pouvoirs, surnaturels et utiles, comme en sont capables les chats sombres dans les livres. Bloqué entre un mur solide et humide, Sweet récitait sa dernière prière, comme lui avait appris son amie quand il sentit une présence, comme une ombre caché qui ne veut pas se montrer ou simplement s'en aller. Un son tout doux s'éleva dans les airs, comme une mélodie, un doux miaulement sincère, qui suppliait presque, cette ombre d'effrayer ses assayants, à défaut de lui porter secours bien gentiment... [... Waouh... Bon eh bien heu... disons que nous en sommes en pleine études de la poésie en Français, alors si tu trouves quelques rimes et images étranges dans mon post heu... comment dire... c'est normal, c'est que je passe du statut de "fille bizarre fan des animaux" à "littéraire inspiré par Dieu"... Oui donc heu... je pense que le prochain ne sera pas comme ça... Enfin je n'espères pas...]
Dernière édition par Kikky Akiny le Mer 28 Oct - 19:03, édité 1 fois |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Devise féline : qu'importe ce que tu as fait, fait croire que c'est la faute du chien. [PV Belphégor][Fini] Ven 16 Oct - 12:53 | |
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Bling, bong, paf, pok … C’est, en gros, le son que fit la canette de bière dans laquelle Belphegor shoota. Elle était dans son chemin. Et Bel ne voulait pas d’une telle chose devant lui. Contre le mur, elle était très bien, percée et défoncée comme elle aurait du l’être dès le départ. De cette manière, elle avait rejoint ses congénères. Ainsi que, certainement ceux qui l’avaient vidée. Tout était sombre. Et si on plissait les yeux, ou pouvait voir des formes dans l’ombre, contre les murs sales et délabrés. Des silhouettes humaines affalées, des hommes complètement apathiques. Certains étaient en transe. On se demandait bien pourquoi. Qu’est-ce qu’ils pouvaient être ridicules. Et encore ! S’ils avaient pu être silencieux ! Non, il fallait qu’ils déblatèrent des choses sans sens. Ineptes. C’était ce qu’ils étaient tous. Leur flot de paroles inutiles bombardait ses tympans. Tellement qu’il retenait fortement son pied qui désirait de lui-même aller se coller dans la mâchoire d’un ou deux de ces types histoire de les faire taire. L’odeur n’était également pas des plus plaisantes. Et Bel n’avait pas envie de s’amuser à disséquer, sachant qu’il n’en ressortirait qu'encore plus dégouté. Mais par-dessus tout, ça sentait les égouts, et cela l’importunait franchement. Leur odeur, ils pouvaient se la garder. D’ailleurs, pour ne pas qu’elle s’imprime sur lui et ses vêtements, il accéléra le pas.
Seulement voilà, il était obligé de passer par là pour rentrer chez lui. Et puis malgré ce qu’il pouvait dire, cela l’amusait quelque peu. Voir ces imbéciles se rouler au sol en chantant et en racontant des grivoiseries lui faisait pitié. Mais il en riait, aussi. Compassion ? Il ne connaissait pas. Moquerie plutôt. Bref, il était forcé de passer par là pour la simple et bonne raison que c’était le chemin le plus court et simple qu’il pouvait emprunter pour aller de cette boite où s’entassaient les abrutis jusqu’à son appartement, qui était situé dans un lieu déjà mieux famé. Quoique rien que le fait qu’il habite un quartier de la ville le rendaient déjà un peu moins sur. Mais bon. Le contraste était marquant. Entre le noir et le verdâtre sale des murs des rues et la blancheur immaculée de ses bottes, de ses cheveux, de sa peau et parfois de ses dents qui se montraient quand il souriait à la vue des autres. C’en était presque inquiétant. Même les teintes sombres des rayures de son tee-shirt, de sa veste, de sa ceinture, de son pantalon semblaient totalement différentes de celles qui l’entouraient. Le noir n’était pas noir à ce moment là.
Il tourna. Mais il ne put pas avancer. Dans se passage se trouvait un attroupement de trois chiens qui semblaient êtres intéressés par quelque chose, toutes dents et salive sorties. Ils grognaient. Non, ça, ce n’était pas possible. Il ne voulait plus de bruit. La rue était trop étroite pour qu’il ne passe à côté sans se faire mordre une jambe à cause d’un stupide réflexe de l’un des animaux. Passer au dessus de tout ce cirque était impensable. Et il n’avait pas envie de changer de chemin. S’il changeait, il allait devoir faire tout un détour et il serait chez lui vingt minutes plus tard, ce qui était hors de question. Il n’allait pas changer de route pour trois clébards affamés. Alors il donna un coup de pied dans celui du milieu, qui glapit avant de partir. Il ne devait pas avoir comprit. Il fit la même chose, rapidement, pour les deux autres. Il eut un peu plus de mal cependant, mais ce fut rapidement réglé. Ils partirent – en clopinant pour l’un d’eux. C’est alors qu’il croisa le regard d’un autre être vivant présent. Mais c’était un chat. Oui, maintenant qu'il le voyait, il avait bien cru entendre un miaulement peu de temps avant. Belphegor aimait bien les chats, ils avaient l’air moins stupide que les autres animaux et même que certains humains. En plus de cela, ils avaient un air hautain parfois que le jeune homme appréciait bien. Et puis ils ne se laissaient généralement pas faire. Bel se retrouvait là dedans : quand ils voulaient quelque chose, ils faisaient ce qu’ils pouvaient pour l’avoir.
Ce ne fut pas pour autant qu’il n’avait pas un peu de mépris pour eux comme il en avait pour tout le monde. Un animal restait un animal. Néanmoins, celui qu’il avait en face de lui, aussi petit soit-il, avait peut-être l’air moins ahuri. C’est pour cela qu’au lieu de le laisser là, il l’attrapa par la peau du cou – il savait bien que cela ne leur faisait pas mal et que, surtout, cela les empêchait de se débattre -, ne voulant pas de griffures sur la main, et l’amena au bout de la ruelle, là où il y avait déjà un peu plus de lumière. En effet, à partir de là, les junkies se faisaient un peu moins nombres. Heureusement d’ailleurs. Puis, une fois arrivé, il le posa à terre et s’essuya les mains. Non pas parce qu’il avait touché le chaton mais plutôt parce qu’il avait un peu de sang dessus. Tiens, d’ailleurs, d’où venait-il ? Après une brève observation, il constata que c’était le sien, provenant de ce qu’il identifia comme une morsure. Il grinça des dents sans pour autant faire de bruit. L’un des chiens avait du le mordre sans qu’il ne s’en rende compte. Belphegor jura, il ne manquait plus que ça. Non, franchement, c’était la dernière chose dont il avait besoin. Histoire de ne pas laisser la plaie comme ça, il porta sa main à ses lèvres. En faisant cela, il baissa les yeux. Le chat était toujours là. Quoi ? Qu’est-ce qu’il voulait ? Il était perdu ? Et alors ? Puis l’animal tourna le regard vers quelque chose –ou quelqu’un. Belphegor fit de même.
[HJ / T'en fais pas pour ça, il était très bien ton post ! Et oui, effectivement, il y avait quelques rimes mais j'aime bien x3 Surtout en "é" au début de ton post ♥ Mais c'était sympa je trouve. Sinon, sorry, mais je pense que quelques petites fautes trainent dans le mien... non, c'est même certain, donc désolée ! ] |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Devise féline : qu'importe ce que tu as fait, fait croire que c'est la faute du chien. [PV Belphégor][Fini] Ven 16 Oct - 18:01 | |
| Les yeux fermés, Sweet s'attendait à sentir les crocs des molosses s'enfoncer dans sa chair. Mais au lieu de cela, il entendit un coup violent et un petit cri plaintif. Plusieurs autres coups suivirent, puis, plus rien. Le chat noir n'osait pas soulever ses paupières. Il avait tellement peur qu'il en tremblait, et lorsqu'il se sentit soulever du sol il ne bougea même pas. Apparement, un personne lui avait évité une mort certaine et l'emmenait à présent vers une rue plus éclairé. Du moins, c'est ce que pensait le petit chaton. Il ne se décida à prendre conaissance de sa situation que lorsque ses pattes de velours touchèrent de nouveau le sol. A cet instant seulement il ouvrit les yeux et les posa sur sa ou son sauveur. Il s'agissait d'un sauveur, précisément, un jeune garçon, de l'âge de Kikky surement, mais Sweet avait du mal avec la notion d'âge et de temps. Pour le remercier, il se frotta un instant aux jambes de l'inconnu puis s'éloigna de quelques pas et s'assit, la queue en alerte et le regard rivé sur la ruelle sombre. Il cherchait son amie, c'était évident. Un bruit retint soudain son attention. Quelqu'un approchait dans sa direction. Sweet se leva d'un bond et de petites étoiles apparurent dans ses yeux vert émeraude...
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Après plus d'une heure de recherches, Kikky Akiny était finalement à arrivée au bout des rues sombres. Mais au bout, quelqu'un l'attendait, et ce quelqu'un était exactement celui que la jeune anglaise cherchait depuis longtemps. Le petit chat noir en question fila tout droit vers son amie à au moins trois cent cinquante six fois la vitesse de la lumière. Il sauta et attérit directement dans ses bras. Elle était si contente de le retrouver qu'elle en oublia momentanément de le sermoner pour sa fuite. Quel boute-en-train celui là! Impossible de le quitter des yeux trente seconde qu'il est déjà en danger de mort! L'émotion passée, Sweet sauta à terre et se colla aux jambes de Kikky, ronronnant de toutes ses forces et faisant ses petits yeux de cocker battu. Boute-en-train et comédien, voici les deux mots qui convenaient le mieux à ce chaton noir. La jolie blonde le reprit dans ses bras et lui murmura quelques mots à l'oreille...
" Tu en connais, toi, des maitresses aussi patientes que je suis, et qui vous font milles caresses, après qu'on s'est si mal conduit? "
Sweet miaula quelques paroles compréhensibles uniquement par ceux qui aiment les chats. Kikky entreprit alors de quitter ce lieu une bonne fois pour toute et fit un pas... Un pas seulement, ni deux, ni trois, uniquement un... Un problème se dressait devant elle, oui, oui, un problème. Et ce problème se présentait sous le forme d'un jeune garçon aux cheveux immaculés. Oh mais ce n'était donc pas un problème, en plus, s'il avait retrouvé le petit chat téméraire, il devenait quelqu'un de sympathique ou quelque chose dans ce goût là. Mais non, car Kikky Akiny n'aimait pas les gens... Polie, elle lachait quelques bonjours par ci, par là lorsqu'elle rencontrait des personnes dans la rues, mais c'était son éducation anglaise qui faisait cela. Aujourd'hui, elle n'avait donc pas du tout envie de se retrouver face à quelqu'un. La jeune fille avança de quelques pas, autant dire de quelques centimètres puis s'arrêta, jugeant la distance de sécurité suffisante. Car oui, Kikky, en plus de ne pas aimer les gens, en avait peur. Pas une peur qui se voyait, mais plutôt une peur intérieure sans réel motif... Et ce fut le miaulement de Sweet qui lui arracha quelques mots...
" Hum... bonjour... c'est toi qui a trouver mon petit chat? "
Froid... Glacial... Tout ce que vous voulez dans ce genre là pour qualifier le ton de Kikky. Pfff! Qu'est ce qu'il pouvait détester les gens! [T'inquiète pas, j'ai pas trouvé beaucoup de fautes=) Youhou, mon post ne ressemble plus trop à de la poésie, je m'arrange de jour en jour xD] |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Devise féline : qu'importe ce que tu as fait, fait croire que c'est la faute du chien. [PV Belphégor][Fini] Ven 16 Oct - 21:14 | |
| Sans bouger ni répondre, Bel regarda le petit chat couleur suie se frotter à ses jambes. Il se contenta de le regarder à travers les mèches de cheveux blanches qui cachaient totalement ses yeux au reste du monde. D’ailleurs, il ne montrait ses yeux à personne. Sinon, ils auraient pu lire en lui sa folie et ses émotions. Ce qui serait embêtant, puisqu’ils seraient tout de suite partis. Ca n’aurait pas été amusant. Non, et puis Bel n’était pas complètement fou non plus puisqu’il était conscient de ses actes, c’était différent, non ? Pas tellement, au fond… enfin, il y avait des degrés, quand même ! Mais là n’était pas la question. Il fixait donc l’animal qui le remercia à sa façon pendant quelques secondes. Puis le petit être s’éloigna pour s’assoir et le garçon se décida à arrêter de tenter de désinfecter sa propre main avec les moyens du bord. Il la laissa retomber le long de son corps et elle se remit à saigner. Mais ce n’était pas grave. Il n’allait pas en mourir, après tout. Pas dans l’immédiat en tout cas. Bref. A ce moment là, Bel se demandait bien pourquoi il restait là. C’était vrai, il n’avait plus rien à faire ici, et ce que ce chat allait faire l’importait peu. Lui, ce qu’il voulait, c’était un bon thé qui lui brûlerait la langue ou une boisson chaude du genre. Alors pourquoi, même s’il se répétait, restait-il planté à cet endroit à regarder l’animal. Il devait sérieusement être fatigué. En même temps, il faisait nuit et les seuls éclairages étaient les fenêtres des maisons ou appartements environnants et les réverbères qui crachaient leur lumière criarde synthétique en grésillant. Cela lui donnait mal à la tête, d’ailleurs. Ce petit bruit suraigu que produiraient les néons l’insupportait, comme celui des vieux téléviseurs en marche ou des ordinateurs que l’on appelait maintenant gentiment « antiquités ». Il n’en existait plus beaucoup d’ailleurs, il était rare de croiser la route de l’un de ces choses, machines à ultrasons. Les chauves souris devaient vivre un enfer. Bref.
Et tout d’un coup, le chat partit en courant. Sur le coup, Belphegor se demanda s’il était possédé mais il avait entendu un bruit dans la ruelle qu’il venait de traverser. Il espérait que le chat avait une bonne raison pour y retourner car il n’irait pas le sauver de nouveau. Déjà, il ne l’avait pas aidé volontairement. Ces chiens galeux étaient simplement sur sa route, il était juste passé en force. Enfin bref, le chaton s’était jeté à corps perdu dans la rue étroite. Un peu curieux de ce qui l’avait attiré, Bel plissa les yeux pour voir ce qu’il y avait. Par chance, ses yeux ne s’étaient pas encore tout à fait habitués à la lumière, il voyait encore bien dans le noir. Une silhouette se détacha, sans grande surprise, de l’ombre. Une jeune fille tenait le chat dans ses bras. Touchantes retrouvailles. Là, il eut envie de partir. Mais il ne le fit pas parce que sa curiosité prit le dessus. Il voulait juste voir sa tête. Après il s’en irait si elle ne lui parlait pas. Elle se mit à marcher vers la lumière, et se révéla être une jeune femme. D’environ le même âge que lui, de même pour la taille. Quand elle remarqua le jeune homme, elle se stoppa un instant, puis avança d’à peine deux pas. Oh ? Amusant. Bel aurait bien aimé comprendre cette réaction bien qu’il ne posa pas la question. La lumière de la rue l’avait atteinte, il la voyait maintenant parfaitement. Elle lui demanda alors si c’était elle qui avait trouvé son chat. Mais son ton n’allait pas avec la question qui aurait du être chaleureuse. Non, elle était froide. Et Bel ne put réprimer l’un de ses sourires… à sa façon.
« En effet, c’est bien moi… enfin, si on peut appeler cela « trouver ». Il allait se faire dévorer par des chiens quand je suis passé. »
Son ton était, pour ne pas changer, étrange. D’un amusement faux où l’on pouvait fois une absence de tout. Lassitude peut-être ? Non, pas tout à fait. Pas encore, tout du moins. De plus, cela donnait un effet étrange. Il donnait cette information avec son sourire, ce qui lui donnait un air totalement « déviant » comme on disait de nos jours. C’était peut-être le cas… sûrement. Quoiqu’il en soit, c’était une réaction typique de lui.
« D’ailleurs, je ne sais pas ce que vous faites là à cette heure, il y a des types louches qui traînent dans le coin »
Si certain auraient jugés cette réplique inutile, Bel lui la trouvait très drôle. Par ce que lui-même n’était pas le genre de personne qu’on pouvait qualifier de « bien ». Il ne faisait pas de mal quand on ne le cherchait pas ou ne l’agaçait pas, certes, mais tout de même. En plus, cette fille devait bien l’avoir remarqué, surtout comme elle était. Lui aussi l’avait remarqué, soit dit en passant. Quoiqu’il en soit, sans vraiment de raison, il gratta sa main gauche. Ce n’était pas malin d’ailleurs, puisqu’une goute de sang tomba au sol. Mais il n’en avait que faire. Tant que ce n’était pas sur ses bottes.
[HJ/ xD Non mais à moi, tout me va ♥] |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Devise féline : qu'importe ce que tu as fait, fait croire que c'est la faute du chien. [PV Belphégor][Fini] Ven 16 Oct - 22:08 | |
| « En effet, c’est bien moi… enfin, si on peut appeler « trouver ». Il allait se faire dévorer par des chiens quand je suis passé. »
Un sourire... un sourire agaçant avait précédé la réponse du jeune garçon. Pas vraiment agaçant au sens propre du terme mais plutôt le "agaçant" du dictionnaire de Kikky Akiny, pas encore achevé d'ailleurs... Ce "agaçant" qui signifiait pour elle quelque chose de plus vague, de plus insaisissable, une notion différente de celle du commun des mortels... Elle même ne comprenait pas sa propre interprétation de ce sourire, mais quoi qu'il en soit, elle n'était décidé ni à répondre à l'inconnu, ni à faire un pas. Quoi? S'en aller, comme ça? Sans prendre le temps de classer ce jeune homme dans un coin poussiérieux du CDG? CDG, qui, pour les incultes, signifie Catalogue De Gens, ce catalogue dans lequel Kikky range toutes les personnes qu'elle croise et qu'elle juge "remarquables"? Non, jamais, la jeune anglaise tenait son CDG très à jour et ne tenait pas ce que la personne devant elle échappe à cette classification. Et donc des chiens avaient attaqué Sweet? Kikky aurait bien aimé être arrivée avant, elle aurait appris les bonnes manières à ces molosses mal élevés à coups de prise de karaté et de coups de dictionnaire de philosophie. Mais bon, la jeune anglaise conaissait parfaitement le caractère de son petit chat noir. Il n'avait rien à envier aux démons qui se métamorphose en chat sombre que l'on trouve dans les livres. Bien au contraire, c'était un véritable petit diable! Il fallait toujours qu'il soit à la recherche d'une bétise à faire... Voler un poisson ou un patisserie chez le marchand du coin, casser un vase précieux chez une vieille commère un peu enquiquinante, salir l'appartement tout neuf du snobinard du quartier, dérober un os aux chiens du coin... D'ailleurs, c'est ce qui avait dû se passer ce soir. Quel animal imprudent... Mais toutes ces bétises n'étaient, en réalité, que le reflet de la pensée de Kikky que Sweet s'efforçait de matérialiser à tout bout de champ... Oui, car la jolie anglaise aux cheveux soyeux n'aime pas les gens...
« D’ailleurs, je ne sais pas ce que vous faites là à cette heure, il y a des types louches qui traînent dans le coin »
Types louches... L'esprit analytique de Kikky se bloqua sur cette expression... Types louches... Mais c'est qu'il ne s'est jamais vu dans un miroir celui-là! Et puis d'abord, lui aussi il trainait dans ces rues, seul et à cette heure précise justement... Si les émotions de Kikky n'étaient pas bloqué dans le tiroir fermé à clé étiqueté "à jeter", elle aurait bien exprimé sa façon de pensée... Mais le sang anglais est un sang calme qui chauffe et bouillonne peu à peu sans laisser le moindre signe de son degré d'ébulition, c'était là d'ailleurs le danger... Car personne ne pouvait prévoir quand, où et comment cette colère ou fureur, appelez cela comme vous le voulez, allait se déclencher. Dans le cas de Kikky, sa dernière crise remontait à très très très très très très [...] très longtemps... Elle s'en souvenait très bien d'ailleurs celui qui avait osé s'en prendre à son petit chaton aussi... C'était également ce jour là que les parents de Kikky ont regrété d'avoir laissé leur fille bien aimée prendre des cours de karaté... Enfin bref, une histoire banale parmis d'autres... Tient, d'ailleurs en parlant de "sang", la jeune fille vit briller un éclat rouge qui tomba au sol... Du sang... Le garçon en face d'elle saignait... Bon, qu'il saigne, ce n'était pas très grave, il semblait lui même s'en ficher de toute façon... Mais le problème était Sweet... C'est qu'il aimait le sang le petit monstre! Avant même que Kikky ai pu le retenir - enfin il restait à prouver qu'elle avait voulu, ne serait ce qu'un instant le retenir - le petit félin était déjà sur la plaie de l'inconnu à lécher le sang qui gouttait, et à tirer un peu plus sur la chair pour en faire sortir un peu plus...
Kikky aurait bien voulu l'en empêcher, enfin ça reste à voir, mais elle n'avait pas envie de s'approcher d'un pas et son chaton ne l'écouterait certainement pas si elle essayait de le rappeler... Esclave de son propre chat noir, quelle ironie non? Finalement, elle lacha quelques mots de plus, sur le même ton si sympathique...
"Sweet... à force de toujours ingérer n'importe quoi tu va finir par ressembler à ce que tu manges..."
Ironique? Sarcastique? Cinglant? Noooooon? Vous croyez? [Waouh, j'adore tes posts =) bien écrits et rapidement en plus... Waouh c'est génial, c'est absoposilument génial! Oui farpaitement c'est super!!! *sort loooooiiiiinnnnn] |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Devise féline : qu'importe ce que tu as fait, fait croire que c'est la faute du chien. [PV Belphégor][Fini] Sam 17 Oct - 14:05 | |
| Oh, tiens, c’était amusant ça. Le chat venait se littéralement se jeter sur sa blessure, et avec précision. Durant un moment, Bel le regarda faire, un peu étonné de son geste. Il était vrai que ce n’était pas courant de voir un chat se jeter sur une blessure comme le ferait un assoiffé sur une oasis en plein désert. Un vrai petit vampire en herbe. Le moment d’étonnement passé, de nouveau, Bel sourit de son éternel sourire. Il mit sa main en dessous des pattes de l’animal pour ne pas qu’il tombe et ramena son bras devant lui, l'accueillant presque chaleureusement. Presque parce que c'était Bel, après tout. Le chat tirait sur sa blessure et il sentait également sa langue râpeuse contre sa plaie. Ce n’était pas lui qui allait être contre. Oh que non, cela ne le dérangeait pas, il trouvait ça tellement amusant ! Il le laissa donc faire. Cela faisait un peu mal mais peu lui importait. Ce n'était même pas déplaisant. Puis il entendit la jeune fille plus loin prononcer quelques mots.
"Sweet... à force de toujours ingérer n'importe quoi tu va finir par ressembler à ce que tu manges..."
Il faillit rire. Le ton qu’elle avait prit rassemblait un certain nombre de choses que Bel aimait. Le sarcasme, l’ironie. Entre autres. Il commençait à bien l’aimer, ce petit brin de femme, même si elle venait de l’insulter. Ça il s’en moquait aussi, parce qu’il ne fonctionnait pas comme toute le monde. Des insultes ? Et alors. Tant que cela ne nuisait pas à sa vie, qu’en avait-il à faire. Enfin… certes il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin dans le cas présent, il était plus amusé qu’autre chose. Son regard passa de la jeune fille à l’animal qui jouait au vampire avec un air de bienheureux. Il lui murmura doucement quelque chose ressemblant à « J’espère que mon sang te convient » puis il se mit à marcher lentement en direction de la jeune femme. Qu’elle ne veuille pas avancer d’accord, mais lui cela ne l’empêchait pas de le faire lui. Et puis il devait bien lui rendre son chat-chauve-souris. Il n’allait pas rester accroché à lui des heures non plus. C’est pour cela qu’il devait le lui rendre. Ainsi donc, à pas lents et souples, il franchit la distance que la blonde avait imposée. Et il s’arrêta à environ un mètre d’elle. Ni plus ni moins. Pas plus parce que sinon il n’aurait pas pu lui rendre son chat et pas moins parce que… parce que. Ainsi donc, il détacha sa main gauche de la bouche du chat, passa ses deux mains en dessous des pattes postérieures de l’animal et le posa directement dans les mains de la jeune fille en face de lui. C’est à ce moment là qu’il remarqua qu’ils faisaient à peu près la même taille, mais ce n’était qu’un détail. Du même ton que ses phrases précédentes, sa bouche forma quelques mots.
« C’est vrai, vous devriez faire attention et ne pas le laisser se jeter sur tout ce qui passe. On ne sait jamais ce que l’on peut trouver. »
En fait, Bel voyait vraiment cela comme un jeu. Enfantin ? Oui, Belphegor était très gamin. Il le savait, d’ailleurs, et c’était pour cette même raison que c’était encore plus drôle - pour lui en tout cas. On pouvait le considérer comme un enfant à cause de sa cruauté qui ressortait parfois et son innocence face à cela. Comme un enfant. Allez comprendre… Enfin, ne dit-on pas que les gamins sont des pervers polymorphes ? Le mot pervers étant à prendre au sens très large du terme et non pas à celui qu’on lui attribue presque à tort de nos jours. Là, c’était plus de l’ordre du « malsain ». Mais bon, là n’était pas la question. Ni même le contexte. Son regard passa du chaton à la maîtresse. De nouveau, il eut un de ses sourires étranges et indéchiffrables. Ceux dont les interprétations pouvaient varier et être en grand nombre.
« Dois-je comprendre que vous ne voulez pas que votre chat me ressemble ? Ce serait embêtant, en effet. »
En disant cela, il ne bougea pas de l’endroit où il était. Ils étaient tous les deux –enfin, tous les trois en comptant le chat - de nouveau dans l’ombre des murs. Et cela, Belphegor s’en fichait bien. Il voyait parfaitement bien à travers ses cheveux. Aussi bizarre que cela pouvait paraître. Autrement, cette fille l’intriguait de plus en plus. Elle ne voulait pas l’approcher et lançais des répliques cinglantes. C’était presque paradoxal, n'est-ce pas ? Et puis il aurait bien voulu l’entendre répliquer de plus près. Après tout, d’après lui, elle était digne d’un peu d’attention – pas comme ces abrutis qui se roulaient par terre dans leur propre alcool renversé ou dans d’autres choses non identifiées. Si Bel n’avait pas pensé cela, il ne l’aurait pas approchée. Et aurait certainement envoyé valser le chat. Preuve en était qu’il ne l’avait pas fait – c’était suffisant, non ?
[HJ / Rooh, non, trop de compliments d’un coup là xD Non, mais j’avais l’inspiration divine en même temps, et puis tes posts donnent de l’inspi aussi =D J’espère que ça va durer mais c’est pas gagné, preuve en est que le texte que je viens d’écrire et plus court que les précédents >_<] |
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| Sujet: Re: Devise féline : qu'importe ce que tu as fait, fait croire que c'est la faute du chien. [PV Belphégor][Fini] Sam 17 Oct - 19:10 | |
| Le jeune homme ne semblait pas indisposé le moins du monde par Sweet. Au contraire, il parassait trouver cela... amusant... De plus, la réplique de Kikky ne l'avait même pas affecté. Bon, en même temps, même si elle avait vraiment eut l'intention de l'envoyer paître dans un coin, c'était surtout à Sweet que cette phrase était destinée. Non mais et puis quoi encore? Manger des humains... des... gens... Et des gens inconnus qui plus est! Cependant, il est vrai que l'inconnu ne devait pas être un de ces alcooliques ou drogués qui mendient constamment une pièce ou un billet pour aller s'acheter de nouveau une bouteille de bière ou un joint tout frais. Non, lui il faisait constraste avec sa peau et ses cheveux blancs, on aurait dit une tache de craie blanche sur un tableau noir. Quoi qu'il en soit, il n'était pas du coin et c'était tant mieux, au moins le petit chat noir ne rattraperait pas quelques maladies aussi rares que bizarres. Et puis si Sweet aimait le sang, Kikky ne crachait pas dessus non plus, mais pour une toute autre raison. En effet, elle avait remarqué que ce liquide rouge étincelait. A chaque fois qu'elle se coupait elle voyait son sang briller tel une pierre de rubis. Elle avait d'ailleurs fait exprès de s'écorcher plusieurs fois rien que pour voir cette matière fluide scintillante. Et puis après elle s'était arrêtée, car elle avait pris conscience que celui des autres brillait bien plus... Mais cela, c'est un détail bien entendu, ce n'était d'ailleurs pas pour ça qu'elle avait pris des cours de karaté, non, non, non... Quoi que... Enfin bref, ce n'était pas le moment de s'extasier devant le sang qui coulait de la bouche de son petit protégé car le garçon s'approcha... Kikky voulut faire un pas en arrière mais elle se ravisa, jugeant que la raison de ce mouvement n'était que purement utilitaire : rendre le chat à sa propirétaire. Mais quand même, lorsqu'il s'arrêta à à peine un mètre d'elle et lui posa directement Sweet dans les mains, elle eut un petit mouvement de recul. Juste un petit mouvement, rien d'autre, elle ne dit pas un mot. A quoi bon d'ailleurs?
« C’est vrai, vous devriez faire attention et ne pas le laisser se jeter sur tout ce qui passe. On ne sait jamais ce que l’on peut trouver. »
C'est bien que Kikky pensait, ce garçon était un vrai gamin, "a nasty kid" comme elle appelait les gosses de son quartier, qui littéralement signifiait "sale gosse" et pouvait s'apparenter à un pléonasme car "kid" était déjà très préjoratif selon le sens donné. Oui, elle avait toujours détesté les enfants... c'était tout simplement des personnes miniatures, de futures "gens" égoistes, bêtes et méchantes. Mais pour qui Kikky pouvait elle avoir de la sympathie? Personne car pour elle, sympathie = pitié. Pourquoi? Car "Sympathy" = Compassion, Pitié, dans sa langue maternelle. Simple effet de langage? Non, mais c'était là un prétexte à dire aux psy que ses parents lui faisaient consulter trois fois par semaine. Kikky maudissait intérieurement le stupide voisin qui avait fait s'enfuit Sweet, car à cause de lui, elle se retrouvait face un inconnu des moins rassurant, tard, alors qu'elle devrait déjà dormir... Oui, le sommeil c'est sacré! En temps que Feignasse et disciple de Dlul, la jeune anglaise se devant de dormir au moins dix heures par jours! ... Heu non ça c'est autre chose... Enfin bref!
« Dois-je comprendre que vous ne voulez pas que votre chat me ressemble ? Ce serait embêtant, en effet. »
Encore un sourire... Que Kikky ne prit même pas la peine de relever. Et puis, cette phrase qu'il venait de prononcer n'avait pas vraiment de sens au yeux de la jeune blonde... Disons que cela lui rappelait simplement une très jolie citation qu'elle appréciait particulièrement... A force de bouquiner n'importe où, elle avait finit par développer une mémoire impressionnante et retenait tous les passages qu'elle jugeait intéressant ou péjoratif pour les "gens". Voyez un peu jusqu'où peut mener la peur et la haine hein? Même si chez Kikky, c'était totalement intérieur... Donc, elle se décida quand même à dire quelque chose, ne serait ce que pour faire un minimum avancer les choses...
" Le problème n'est pas vraiment là. Disons que si l'on croisait l'homme avec le chat, cela améliorerait l'homme mais dégraderait le chat..."
Elle laissa sa phrase en suspens. A quoi bon la finir puisque tout était dit? Non mais franchement, ce que vous pouvez être compliqué! Pourquoi en rajouter et en faire des tonnes alors que tout est déjà dit dans une simple phrase avec sujet, verbe et complément? [*compte les lignes des posts de Bel...* Ouais 40 au lieu de 45XD C'est sur que c'est beaucoup plus court=)]
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| Sujet: Re: Devise féline : qu'importe ce que tu as fait, fait croire que c'est la faute du chien. [PV Belphégor][Fini] Dim 18 Oct - 14:20 | |
| Oh-oh, elle le prenait pour un idiot. Erreur, erreur, mais pourquoi pas ! On aurait pu chanter cette phrase, et c'est tout à fait ce qu'il fit, dans sa tête. Bel, masochiste ? Oui, assez, c’était même pour ça que la présence du chaton sur sa main ne le dérangeait pas du tout. Pour lui, la douleur était comme la joie, comme tout le reste. Il ne la sentait presque pas. Et c’était également pour ça qu’il l’aimait, parce qu’elle n’avait qu’une petite présence qu’on ne remarquait qu’à peine, qui le faisait attendre et se poser des questions. Parfois elle venait, parfois elle diminuait sans qu’il ne puisse rien faire. C’était la seule chose qu’il appréciait ne pas contrôler sur lui. Cela lui donnait, paradoxalement, encore plus d’emprise sur lui-même. Lui-même il ne comprenait pas ça, lui qui comprenait tout. Et justement, c’était pour ça. Mais il était vrai que son hémoglobine ne devait pas être des plus mauvaises, mais c’était une simple supposition. Pourquoi ? en réalité, presque rien n’était venu le troubler. Tout au plus, Bel n’avait attrapé que deux ou trois rhumes dans sa vie. Effectivement, il tombait très, très rarement malade. Était-il plus solide que les autres ? Non, c’était plutôt qu’il n’avait pas envie de des microbes s’insinuent en lui (rien que cette idée le dégoutait) alors il faisait attention. « Mangeons bien » comme le disait si exactement un slogan de pub assez populaire qui passait souvent à la radio ou à le télévision en ce moment. De plus, l’argenté n’avait jamais touché à quoique ce soit de nocif qui se fumait, buvait, sniffait, etc. Mais ça, ce n’était pas pour le sang, c’était pour le cerveau. Il n’avait pas envie de devenir aussi stupide que les autres et sénile avant l’heure. Ça, c’était hors de questions. Certes, il était dit que le tabac agissait contre certaines maladies cérébrales. Mais après réflexion, on pouvait se dire que si les fumeurs ne les attrapaient pas, ces maladies, c’était parce qu’ils n’en avaient pas le temps. Mais revenons à nos moutons.
Après sa première réplique annoncée à la jeune femme, Belphegor leva légèrement le tête. La nuit avait fini pas tomber tout entière. Il était certain que sans toute cette maudite pollution lumineuse qui donnait mal à la tête, il aurait été possible de voir des étoiles. Non pas que cela l’intéressait (enfin, si, un peu quand même), mais cela voulait dire que si on voyait les astres, cela voulait dire qu’il n’y avait pas de nuage. Et sans nuages, il faisait plus froid. Et quand il faisait plus froid, on risquait de tomber malade. Et ça, non. Enfin bon, il ne gelait pas non plus. Et il n’était pas encore trop tard. Ce n’était donc pas si dramatique que ça. Et puis il n’était pas – trop – fatigué, même après ce qu’il venait de faire (à savoir aller… ‘travailler’ et combattre vaguement des chiens affamés). Néanmoins, il y tenait, à son sommeil. Et il se levait tôt demain. Il se demanda alors s’il devait faire, dans l’immédiat, une exception.
Une signification que lui seul comprenait. C’était bien ce que qualifiait sa seconde phrase. Un enchainement de mot semblant simple mais qui prenait toute son ampleur – intérieure – quand c’était lui qui la prononçait. L’ampleur de cette fois était le jeu. Le test peut-être aussi ? Dieu seul savait. Quoiqu’il en soit, une voix enjouée s’exclama un joli « Bonne réponse ! » dans la tête de Bel quand la fille parla. Quoique. Elle parlait dans l’hypothétique alors que c’était déjà le cas. Même si c’était fait exprès pour appuyer. Améliorer l’homme ? Dégrader le chat ? Ces deux termes étaient à prendre avec des pincettes.
« Améliorer l’homme ? Pas besoin, c’est peine perdue. Quoique. Vu son état actuel lamentable, il serait temps de lui redonner un petit coup de pouce. »
Ça, il ne pensait totalement. L’homme était si stupide ! Si détestable ! Il était effectivement peut-être temps que celui-ci change un peu. Quelques neurones en plus ne lui feraient pas de même. Son regard se tourna vers le chat qui n’avait pas bougé depuis qu’il l’avait posé dans les mains de sa maîtresse. Il n’ajouta pas ce qu’il pensa ensuite, jugeant pas utile de le dire à autre voix. Pourtant il n’en pensait pas moins. Mélanger les gênes et hommes et des chats avait été une belle bêtise puisqu’ils avaient utilisé les seuls animaux dignes d’intérêt. Maintenant, ces derniers étaient quasiment oubliés. Dommage, non ? De nouveau, il leva les yeux vers la jeune femme en face de lui. Elle était un peu moins bête que le reste. Au moins elle ne criait pas -tout du moins ne parlait pas trop fort -, chose que Bel détestait. Mais, car il y avait toujours un mais, il la trouvait un peu sûre d’elle. Un peu trop même. Enfin, pour l’instant, c’était amusant, qu’elle ait du répondant. Quant à la suite ?
Eh bien la suite lui arriva en plein visage. Il n’avait pas remarqué les yeux brillants avec lesquels le chat le regardait. Au moins, il put le voir de plus près. Pourquoi ? Parce que le chaton se jeta littéralement à son visage. La raison ? Mais il n’en avait aucune idée ! Peut-être que son sang avait un goût particulier mais en tout cas, l’animal en redemandait. En avait donc fait un bond digne d’un de ces héros de dessins animés vers sa tête. Tout ce qu’avait pu faire Bel, c’était plaquer ses mains devant celle-ci, ainsi, il s’en tira avec une simple griffure sur le haut de la joue qui saigna légèrement. Par contre, la petite boule de poil s’était bien accrochée à sa main gauche. Elle en aura vu de toutes les couleurs, celle là. Un peu secoué par ce soudain et violent assaut, Belphegor regarda le chat avec les yeux grand ouverts, puis il s’agaça légèrement, sans le montrer tout du moins, si ce n'est par quelques mots.
« Hé… te gêne pas surtout… »
Non, là, il n’était pas d’accord. Parce qu’il n’avait pas donné son autorisation. Mais bon, c’était un animal, il n’y pouvait rien s’ils avaient des pulsions. Pour essayer de le calmer, l’argenté plongea sa main droite dans la poche de sa veste pour en sortir… un bonbon au caramel. Il l’avait ramassé au bar tout à l’heure et l’avait gardé, au cas où. Il en avait même prit plusieurs. Et puis c’était toujours bon, un peu de sucre. Bref, il regarda l’animal accroché au dos de sa main en se demandant comme s’il pourrait réellement le calmer avec une sucrerie… Parce qu’il n’avait pas réellement envie de se laisser vider de son sang comme ça, même s’il savait bien que la petite boule poil serait bien rassasiée à un moment ou un entre… enfin quand même !
[HJ / Bah… ça fait toujours 100 (environ) mots en moins, et c’est beaucoup 100 mots O_O. Pour la peine, je me suis rattrapée avec celui là x3]
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| Sujet: Re: Devise féline : qu'importe ce que tu as fait, fait croire que c'est la faute du chien. [PV Belphégor][Fini] Dim 18 Oct - 20:49 | |
| « Améliorer l’homme ? Pas besoin, c’est peine perdue. Quoique. Vu son état actuel lamentable, il serait temps de lui redonner un petit coup de pouce. »
Tilt !
Ce fut à peu près ce qui se produisit dans la tête de Kikky... Un petit tilt, exactement. Un tilt qui signifiait que ce jeune homme avait prononcé une phrase magique, une phrase que l'anglaise appréciait... Son état actuel lamentable... Alors lui aussi pensait que les humains étaient tombés tellement bas qu'ils ne pouvaient plus être sauvés, ne pouvaient plus remonter la pente? Le simple fait d'avoir ne serait ce que pensé cet enchainement de mot avait fait remonté - légèrement - l'inconnu dans l'estime de Kikky Akiny... Mais... si peu, hélas. Car même s'il donnait, lui aussi, l'impression de ne pas aimer les humains, il n'en restait pas moins un "nasty kid", un horrible représentant de la race des "gens" comme disait la jolie blonde... Dure? Injuste? Oui peut être... Mais n'était-elle pas non plus humaine? Si bien sur, seul un fou nierait cela, mais elle avait déjà surpassé cet état d'esprit là... L'anglaise était déjà bien au dessus du "j'aime, j'aime pas", et même si elle n'était pas tendre avec les gens, elle ne montrait pas son dégout. Tout n'était qu'intérieur - ou alors ne s'exprimait qu'avec des citations lourdes de sens mais dites sur un ton si naturel, autant dire glacial, qu'elles passaient relativement bien - et Kikky se contentait à présent d'analyser toute personne passant à sa portée. Pfiou, comment s'y retrouver dans ce bazar? Intérieurement, un coup elle laisse ses émotions l'emporter et les gens s'en prennent plein la figure, et un coup elle analyse tout avec une impartialité qu'un juge envierait... Et extérieurement, une fois elle envoyait balader tous ceux des environs, et une autre fois elle discutait tranquillement... Eh bien mes aieux, ce n'est pas si facile de cerner Kikky Akiny... Mais enfin, quel cinglé voudrait la comprendre? A part un scientifque, expert en psychanalyse, en manque de migraine intense, je ne vois pas...
Mais laissons de côté l'étude de l'esprit obstinément et désespérément fermé à clé de la jeune fille et revenons à la situation présente. Kikky fit un rapide bilan de la situation... Elle avait un garçon d'à peu près son âge et sa taille en face d'elle, autant dire qu'il lui barrait la route. Dans ses bras, son chaton, Sweet, dont les instincts de chat noir vampire s'étaient réveillés grâce au sang de l'inconnu précédement évoqué. Derrière elle, des alcooliques, drogués et tout le tralala attendait juste une bonne occasion de se défouler un peu... Elle soupira... Si seulement elle n'avait pas aussi peur de dégager une bonne fois pour toute ce jeune homme pour rentrer directement chez elle... D'ailleurs, à cette idée, elle vérifia - surement pour la trente septième fois de la journée, si elle avait bien ses gants de soie... Oui elle les avaient, ouf! En effet Kikky Akiny ne sort jamais sans ses gants, quelle idée! Toucher des choses à mains nues, oui, tout à fait, vous pouvez toujours courir! Délicate? Non, juste prudente, un peu trop d'ailleurs non? La jeune fille interrompit soudainement ses pensées... Un éclair noir, un filet rouge et une légère trace d'agacement de la part de garçon.
« Hé… te gêne pas surtout… »
Sweet venait de lui sauter à la figure et lui avait laissé une jolie trace rouge sur la joue. Mais ce jeune homme avait d'excellents réflexes! Il avait stoppé net le chat noir dans son élan, du coup, celui ci avait simplement réussi à se fixer sur la main gauche de l'inconnu. Inconnu qui sortit un bonbon de sa poche, surement en pensant que Sweet serait amadoué par de la nourriture sucrée... Eh bah non, rapé! C'est Kikky qui fut plus attiré que son chat. Elle qui adorait les sucreries et qui n'en avait pas mangé de puis au moins quatre heures! C'était une honte! Comment ces crétins de patissiers-boulangers pouvaient fermer leurs boutiques aussi tôt? L'anglaise analysa un peu l'actuelle situation et se décidé, après mures réflexions, d'empêcher que que l'homme se retrouve vidé de son sang. Après tout, Sweet avait un nombre incalculable d'estomac! Un pour la viande, un pour le poisson, trois pour le sucré, un demi pour le salé, un quart pour l'acide et l'amer, deux pour l'eau et au moins six pour le sang... Ni une ni deux, Kikky attrapa d'un coup son petit chat par la peau du cou avec la délicatesse qui lui était commune - autant dire que le pauvre chat était à moitié étouffé. Surpris, Sweet lacha sa prise et se laisse docilement - à contre- coeur - ramené dans les bras de sa maîtresse. Il lacha un soupir très audible lorsqu'elle le lacha, signe qu'il était bien à court d'air. Ne voulant pas s'arrêter en si bon chemin, Kikky s'empara également du bonbon qui était à sa portée. Sans laisser le temps à son ancien propriétaire de réagir, elle enleva l'emballage - cette fois ci plus doucement - et le mit dans sa bouche...
* Miam, du caramel...*
... ... ... Oui, Kikky vient de penser à quelque chose d'autre que l'analyse humaine... Miraculeux n'est ce pas? Puis, oh re-miracle, elle s'adressa à l'inconnu.
" La lutte contre la corruption commence par arrêter de donner des bonbons aux chatons pour qu'ils cessent de mordre... "
Encore une phrase incompréhensible, sortie de son contexte et appararement sans aucun sens... Le caramel avait vraiment des propriétés étranges... Ou peut être que c'était l'esprit de Kikky qui était étrange non? Oui, c'est plutôt cela. L'anglaise posa son chaton à terre, en veillant bien à ce que ses yeux ne soit plus rivé sur le jeune homme, puis elle reposa son regard sur lui... Tient? C'est vrai que depuis le début, elle n'avait pas vu ses yeux. Dommage, c'était la seule chose digne d'intérêt chez les êtres vivants qui avaient la chance d'en être pourvus...
" Si un chat noir a envie de te mordre c'est qu'il a une bonne raison... Elles sont très nombreuses et aussi variées qu'incompréhensibles... Fait attention car ce n'est pas parce que Sweet est petit qu'il ne peut pas boire tout ton sang en quelques minutes... Tu penses qu'il est étrange? "
... ... La journée des miracles... Kikky qui pose une question à un "gens"... Surtout pour lui demander son avis, ce qui est encore plus bizarre. Encore plus bizarre lorsque l'on sait que, en général, la jeune fille posait ses questions comme s'il s'agissait de questions très sérieuses qui nécessitaient une réponses rapide, précise et développée, comme un enfant le ferait quoi... Encore un mystère de l'espris bizarre de Kikky... Cherchez pas à comprendre... Sauf si vous avez soixante dix huit boites d'aspirine sous la main et les bouteilles d'eau qui vont avec... ou que vous êtes un scientifque, expert en psychanalyse, en manque de migraine intense... [Pfiou, fini xD pas facile d'écrire avec des poissons rouges qui se croient aux JO de sauts de haie] |
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| Sujet: Re: Devise féline : qu'importe ce que tu as fait, fait croire que c'est la faute du chien. [PV Belphégor][Fini] Mar 20 Oct - 8:02 | |
| D’un coup, le chaton fut tiré en arrière. Franchement, il n’aurait pas aimé être à sa place. Autant lui il avait tiré la peau de son cou doucement… enfin, modérément tout à l’heure, autant la jeune inconnu lui avait quasiment arraché la tête. Il vit le chat noir étouffer un instant avant de reprendre sa respiration une fois arrivé à destination ; à savoir les bras de sa maîtresse, un peu comme quelqu'un qui aurait trop longtemps eu la tête plongée de l'eau et qui cherchait son air. Un peu violente, la maîtresse, quand même. Enfin, les chats étaient résistants, non ? Sinon, pourquoi disait-on qu’ils avaient neuf vies ? Il semblait d’ailleurs que l’animal ici présent en avait au moins perdu deux dans la journée. Cela faisait beaucoup pour une seule... Enfin, s’il était heureux comme ça, pourquoi pas… Puis il y eut un coup de vent. Pas un coup de vent comme ceux que pouvait faire Eole, non. En fait, l’inconnue venait littéralement de lui prendre le caramel des mains. Il la regarda un instant faire, se demandant pourquoi elle avait eu cette réaction mais c’était plutôt évident. Ce fut donc sans surprise qu’il la vit déballer la sucrerie pour la mettre dans sa bouche. Bel ne bougea pas de là où il était et la regarda faire. Et étrangement, sans raison précise pour le commun des mortels, son sourire s’agrandit. Mais… ce n’était pas un sourire sympathique. Ce n’était pas froid non plus c’était juste… inquiétant. Comme si ça brillait dans la nuit, même si ce n’était pas du tout le cas bien entendu (il ne s'était pas amusé à installer des lumières dans ses dents). Son sourire faisait peur et trahissait un léger agacement. Après tout pourquoi pas ? C’était son mode de fonctionnement. Au lieu de s’énerver, de déblatérer des injures, Bel souriait. A Rome, fais comme les romains, n’était-ce pas ce que l’on disait ? Ils étaient dans la culture asiatique, alors pourquoi ne pas adopter leur manière de faire partager leurs sentiments ? Même si là… ce n’était pas pareil. Bel en lui-même n’était pas pareil. Parce que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vraiment souri comme le ferait quelqu’un de heureux ou de content à propos de quelque chose. Disons qu’il n’avait jamais eu l’occasion. Quand l’aurait-il eue, parmi ces ineptes d’hommes ? Oh certes, il trouvait ça amusant de les observer, de les voir s’autodétruire et parfois s’entretuer, mais cela faisait bien longtemps que l’argenté n’en souriait plus de la même manière. En tout cas, n’importe qui, voyant ce sourire, l’aurait traité de fou. C’était arrivé plusieurs fois d’ailleurs. Mais non, ce n’était pas lui le fou. Il était lucide, tout simplement. Bien que… cela revenait un peu au même, non ? Quoiqu’il en soit, pourtant, la jeune fille blonde devant lui ne semblait pas être n’importe qui. Il s’était donc dit qu’il avait pu se le permettre. Mais peut-être faisait-il fausse route ? Dans ce cas là, il serait très déçu après. Après tout, ce ne serait pas la première fois. Enfin.
Au fait, pourquoi ce sourire ? Le point de départ avait été la confiscation de son bien, en fait. La sucrerie en elle-même, il n’en avait absolument rien à faire. Non, c’était plutôt parce qu’il n’aimait pas –du tout – qu’on lui prenne les choses des mains, encore plus si elles lui appartenaient. C’était donc plus du subjectif qu’autre chose.
" La lutte contre la corruption commence par arrêter de donner des bonbons aux chatons pour qu'ils cessent de mordre... "
Et ça, ça n’avait aucun sens. Pas pour Bel, en tout cas. Après tout, le chaton aurait pu réagir comme avec une olive et se jeter violemment dessus. Tous les chats avaient leur péché(s) mignons, après tout. Alors pourquoi pas le caramel ? Oui, mais l’actuel chat noir avait vraisemblablement plus le flair pour le sang que pour autre chose. Quoique sa maîtresse ne lui avait pas laissé le temps de réagir puisque c’était elle qui s’en était emparée, mais bon. Tout ça pour dire que ce qu’elle disait n’avait aucune utilité aux oreilles de l’argenté qui ne répliqua rien. Pourquoi répondrait-il à quelque chose qui ne le concernait ou ne l’interpellait pas. Par politesse ? Ça faisait longtemps qu’il passait au dessus. Disons qu’il ne l’usait que quand il était de bon humeur ou pour jouer les hypocrites – ce qui était absolument détestable, il le savait et était d’accord, mais tellement amusant parfois. Enfin, peut-être que cette phrase n’avait de sens que pour elle, comme les quelques mots qu’il avait prononcé un peu avant. Qui sait ?
" Si un chat noir a envie de te mordre c'est qu'il a une bonne raison... Elles sont très nombreuses et aussi variées qu'incompréhensibles... Fait attention car ce n'est pas parce que Sweet est petit qu'il ne peut pas boire tout ton sang en quelques minutes... Tu penses qu'il est étrange? "
Ça, il se permettait de le revoir. Avoir faim n’était pas une raison suffisante pour lui pour expliquer ce soudain élan de vampirisme de la part de l’animal. S’il y en avait d’autres ? Bof, après tout ce n’étaient pas vraiment ses affaires… Pas du tout, même. Tout ce qui comptait, c'était le résultat. Par contre, la fin de la phrase l’intrigua. Il pouvait boire tout son sang en quelques minutes. Ben voyons. Et il le mettait où ? Son sang se stockait dans une autre dimension peut-être ? Ou alors peut-être gonflait-il comme un ballon de baudruche rempli d’eau. Ou comme un moustique, tout simplement ? Mais elle lui demandait son avis. Il n’allait pas laisser une question en plan tout de même – bien qu’il fut surprit qu’elle le lui demande. Mais pourquoi pas, hein ?
« Un peu. Mais je ne vois aucun mal à aimer le sang. Néanmoins… »
Et puis il pouvait parler, lui, en matière de bizarrerie. Donc il ne préféra rien ajouter de plus à ce propos. Mais il laissa la phrase en suspens et la fixa. Et avant de continuer quoique ce soit, il s’avança. Il avait toujours gardé ça à l’esprit. Le caramel. C’était le sien. Et puis dans le fond, ce n’était pas un geste gamin puisqu’il aurait fait ça pour n’importe quel objet. Ou personne. Là, il se trouvait que c’était une sucrerie. Pourquoi aurait-il du faire une exception pour cette fois ?
Ainsi donc, il ne se gêna pas pour lever la main droite, celle qui ne saignait pas (quand même) et d’un geste très rapide et très précis, il glissa son index et son majeur dans la bouche de la jeune fille et avant qu’elle n’aie le temps de réagir ou de faire quoique ce soit de dangereux pour sa main, il s’empara de la sucrerie et la retira…
« On ne vous a pas apprit qu'arracher les choses des mains des gens suscitait l’agacement ? »
Et cela le fit bien rire, intérieurement. Parce que à lui, on ne le lui avait jamais apprit. Comment voulez-vous que ce fusse le cas ? Enfin bref, après avoir dit ça, il mit le bonbon dans sa proche bouche, comme si de rien était. Il l’avait agacée, énervée, mise en colère ? Peut-être, et alors ? Puis il mit la main dans sa poche et en sortir un deuxième bonbon. Il le regarda durant à peine deux secondes, puis regarda à droite et à gauche. Pour rentrer chez lui, c’était à droite. Parfait. Il se tourna donc dans la direction et marcha tranquillement sur le trottoir dans le but de rentrer chez lui. Tout en faisant ça, il lança le caramel en direction de la jeune fille, celui qu’il venait de lui tirer de sa poche. Petite compensation ? Peut-être, elle pouvait voir ça comme elle le voulait. Enfin Bel, lui, étouffa un bâillement. Une tasse de thé l’attendait.
[HJ / Mmmh, voilà... j'ai l'impression de n'avoir fait que des périphrases >_< et sinon, si tu veux, on peut clore le sujet ici et éventuellement en faire un autre quelque part. Ou même attendre un peu. Qu'est-ce qui te dis le plus ? ] |
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| Sujet: Re: Devise féline : qu'importe ce que tu as fait, fait croire que c'est la faute du chien. [PV Belphégor][Fini] Ven 23 Oct - 23:20 | |
| L'agacement... Kikky l'avait sentit une fraction de seconde avec que le jeune homme devant lui ne fasse un nouveau sourire... agacé justement... "Toujours plus, toujours plus" comme l'anglaise se répétait souvent... Dans la rue, c'était "toujours plus vite", lorsqu'elle observait les accidents quotidiens liés aux limites de vitesses non respectées... "Toujours plus haut", lorsqu'elle s'amusait à compter les étages des hauts gratte-ciels qui finiraient bien par tomber un jour... "Toujours plus loin", lorsqu'elle écoutait les projets de vacances des gens passant à proximité d'elle, et qui prévoyaient de partir à Perpette-les-Oies... "Toujours plus"... Une expression bien anglaise qu'elle utilisait souvent sous la forme "More and more", lorsqu'elle le murmurait sans but précis, juste comme ça, à cause d'une petite chose démésurée qui l'intriguait... Quoi qu'il en soit, la relation de cause à effet était plus que vérifiable sur ce point : Kikky piquait un bonbon, le propriétaire du bonbon était agacé... Peut importe la manière, tout le monde était agacé lorsque Kikky prenait quelque chose des mains des gens (cela arrivait fréquemment d'ailleurs)... Quel classique! Mais en même temps, la jeune fille agaçait tout le monde par ses manies, ses paroles, ses gestes, si bien qu'il était très difficile de la supporter plus de quelques minutes... A part pour cette fille, Michiyo, mais là, elle était un peu obligé d'être sympathique pour garder son job... Et puis aussi ce garçon, là, juste en face d'elle... Il la supportait depuis un quart d'heure au moins non? A parler, se faire mordre par Sweet... Oui, au moins un quart d'heure, si bien qu'il commençait à se faire tard.
« Un peu. Mais je ne vois aucun mal à aimer le sang. Néanmoins… »
Une réponse en l'air bien sur... Kikky ne s'attendait pas vraiment à ce que l'inconnu exprime un avis plus explicite... Il avait donné son avis, c'était tout, cela lui suffisait... Et puis, que dire d'autre? Sweet était un petit démon après tout, enfin, c'était comme cela que la jeune blonde le considérait. Un démon assoiffé de sang toujours près à défendre sa maîtresse. Avec les inconnus, il pouvait être doux et égayer leur vie l'espace d'un instant avant de la leur prendre définitivement. Et est ce qu'elle y faisait quelque chose? Non... Pourquoi faire? Empêcher qu'un simple humain perde ses yeux à cause d'un coup de griffe perdu? Non... Kikky était un peu trop manipulée par son propre chat pour lui interdire quoi que ce soit, et dans le fond, cela lui était bien égal qu'il tue ou blesse quelqu'un... Elle fut interrompue dans ses réflexions par un bruit suspect... Un bruit de pas... Juste en face d'elle... L'anglaise avait l'esprit vif mais elle ne put éviter la suite des évènements. L'inconnu s'était approché et d'un geste rapide il avait littéralement introduit deux doigts dans sa bouche et retiré le caramel.
« On ne vous a pas apprit qu'arracher les choses des mains des gens suscitait l’agacement ? »
Sonnée... Choquée... Etonnée... Tout ce que vous voulez dans ce goût là pour décrire l'état moral actuel de Kikky... La toucher... Non mais oh! Il se prenait pour qui celui là? Oui bon, daccord, elle lui avait emprunté son caramel mais ce n'était pas une raison suffisante pour oser la toucher... Quoi que, cet inconnu n'était pas vraiment censé savoir que Kikky avait peur des gens et ne supportait pas d'être ne serait ce que frôlée. Et pourtant, la jeune fille se comportait toujours comme si tout le monde savait ce qu'elle ressentait à l'idée même d'un simple contact avec quelque chose, ou pire, quelqu'un... Choc émotionnel durant l'enfance? Non, rien de cela... Elle était comme cela c'est tout, et c'est ce comportement qui lui causait du tort parfois, parce que les gens, à ses yeux, se devaient de savoir. En fait, pour faire simple, elle ne comprenait pas que les gens puissent se toucher... Non... Elle ne comprenait pas... Après être resté un moment sans bouger ni respirer, la jolie blonde fut presque soulagée de voir le jeune homme s'en aller. Fichue phobie... Voilà à peu de chose près les pensées de Kikky.
*Un chocolat chaud...* Après un choc psychologique, c'était la seule pensée qu'elle pouvait avoir. Le reste était dans le tiroir "en attente de débugage". Et puis, il devait être très tard. S'assurant que Sweet était toujours dans ses bras, elle repéra la direction à prendre pour rentrer chez elle et allait s'engager dans la rue juste derrière elle quand un objet volant fonça sur elle... La jeune fille le rattrapa au vol et analysa un peu mieux de quoi il s'agissait... Un caramel... Elle jeta un regard à l'inconnu et, finalement, un petit sourire, à moitié satisfait, à moitié soulagé apparut sur son visage... Il s'effaça en un rien de temps, bien entendu, et elle reprit alors le chemin de la bibliothèque, vu qu'elle crêchait là-bas, par flemme d'aller chez elle, dans son manoir, qui se trouvait à plusieurs kilomètres. [Désolée c'est un peu court mais j'ai eu quelques jours assez pénibles et j'ai eu la flemme d'écrire... Les anthologies, c'est mortel... *_* *Baille* Je suis fatiguée... *zZz...zzZ...Zzz...ZzZ...ZZz...zZZ...* |
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| Sujet: Re: Devise féline : qu'importe ce que tu as fait, fait croire que c'est la faute du chien. [PV Belphégor][Fini] | |
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| | | | Devise féline : qu'importe ce que tu as fait, fait croire que c'est la faute du chien. [PV Belphégor][Fini] | |
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