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Akihiko, petit chat docile

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Akihiko

Akihiko
Neko mâle
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Masculin

Nombre de messages : 31

Age : 29

Maître(sse) ou Neko? : Neko

Avertissement :
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Date d'inscription : 06/11/2010


Akihiko, petit chat docile Vide
MessageSujet: Akihiko, petit chat docile Akihiko, petit chat docile EmptySam 6 Nov - 2:02



Akihiko

Personnage.

Akihiko, petit chat docile Avataraki2
©PSEUDO. Avatar taille 200x320 pixels.

[justify][list]• Nom : ////
Prénom :Akihiko
Surnom(s) : Aki'
Âge : 19 ans
Date de naissance : 28 Février 2641

Orientation : Non déterminée. Eh oui, notre petit Akihiko est encore vierge 8D
Famille :///
Nationalité, origine(s) :Japonais
Classe : Docile à tendance pseudo-rebelle


Description Physique.

Comme tous les hybrides, Akihiko est plutôt bien foutu, on peut le dire franchement. Mais c'est logique, car après tout, qui voudrait d'un Neko aux cheveux gras, à la peau boutonneuse et aux dents déchaussées ? Quand les gens ont le choix, il préfèrent généralement le petit Neko mignon. Akihiko a donc eu la chance de naître beau, pas comme l'auteur de ce post. Il des cheveux noirs et fins comme des poils de chat, car comme vous l'aurez deviné, Akihiko est un félin. Il a la peau pâle, et c'est sûrement dû au fait que le chat n'a jamais eu l'occasion d'aller bronzer sur la plage, pauvre chou... Les yeux émeraude, aussi verts que le bonnet de Link – Aki' le sait car son précédent maître était un geek accompli – il a une étoile rose tatouée sous l'œil droit. Cette étoile est due à un caprice qu'une petite fille d'un de ses précédents possesseurs avait eu, et naturellement, auquel ses parents avaient cédé. Mais Akihiko ne regrette rien, d'après lui, cette étoile « a la putain de classe ». Hormis ce détail inutile, Akihiko n'est pas très en chair, plutôt maigrichon, peu musclé, mais pardonnons-le, car dans la cage où il est enfermé, le vélo d'appartement et le matériel de body-building ne rentrent pas, et il n'a donc pas l'occasion de faire du sport. Question vêtements, il porte ce qu'on lui donne, après tout, il n'a pas vraiment le choix. Mais quoi qu'il porte, il a toujours « la putain de classe » grâce à cette étoile. Oui, ce tatouage lui plaît beaucoup.


Caractère.

Pauvre Neko débile et sans cervelle. Voilà comment on pourrait qualifier Akihiko. En effet, il est plutôt naïf, voire même carrément crédule. C'est son plus grand point faible, mais que voulez-vous, les humains ne lui ont pas appris le bon sens. C'est sûrement à cause de cela qu'il dit tout ce qu'il pense à quiconque, mais il n'a aucune envie de se montrer méchant. Il dit juste ce qu'il pense. Il faut croire que le tact et la subtilité ne font pas partis du programme d'éducation du parfait petit Neko ( Aux éditions Hachette, au prix de 17,95€ /BLAM/ ). En plus de cette profonde débilité – pardonnez-moi d'exagérer aussi fortement en usant ce terme – vous l'aurez deviné, Akihiko est bel et bien un Neko docile. Totalement ? Hum, presque. Le chat exécute les ordres dans la limite du raisonnable, mais au-delà, il protestera. Comment ? En grognant. D'après moi, ce 'grognement' serait plutôt un miaulement rauque, mais d'après Akihiko, c'est un vrai rugissement de lion. Laissons-le croire ce qu'il veut, après tout. Pour résumer, ce chat-là est l'archétype-même du Uke classique. Naïf, débile, peureux... Car oui, Akihiko n'est pas très courageux. Vous me direz, il dit pourtant ce qu'il pense devant les humains, mais ça, ce n'est pas du courage, c'est de la stupidité.


Histoire.

Le temps était couvert. Le ciel gris. Il faisait lourd, chaud, et humide. Akihiko pouvait le voir. Sa cage était située tout près de l'entrée, là où se trouvait une baie vitrée poussiéreuse. Le Neko n'était pas laid – loin de là. Plutôt mignon. Pas trop abîmé. On l'avait placé en première ligne pour attirer les clients. Et ça devait marcher, vu les vas-et-vient incessants des humains, tout au long de la journée. Les premiers à quitter ce lieu pourri étaient les plus jeunes. Oh, aucun humain ne pouvait résister à leur bouilles craquantes et leurs oreilles qui s'agitaient en tous sens. Parents comme enfant, leur préférences se situaient à ce même niveau. L'hybride de compagnie tout mignon, docile à souhait et que l'on pouvait exhiber fièrement. Partaient ensuite les femelles plus âgées, celles qui servaient à assouvir les désirs sexuels de leur maître pervers. Les mâles d'âge mûr étaient adoptés en partie par des femmes seules – des hommes, parfois, mais moins souvent. Puis, il y avait ceux qui restaient. Ceux dont personne ne voulait. Des Nekos usés physiquement, avec des défauts ou des cicatrices voyantes. Ceux-là, malheureusement, personne ne les désirait, aussi triste cela soit-il. Ils restaient un moment dans la boutique, avec l'espoir d'être tout de même adopté, mais la plupart étaient ensuite envoyés à un laboratoire, en tant que cobaye dont on pouvait faire ce que l'on voulait. Parfois même, le vendeur profitait de leur corps avant de les envoyer au labo'. Akihiko le savait. Il l'avait entendu. Mais il n'avait rien dit – pour faire quoi ? Et pour le dire à qui ? Il gardait ça pour lui, en espérant égoïstement que cela ne lui arriverait jamais. Vous voulez savoir comment ce vulgaire chat faisait pour en savoir autant sur l'animalerie la plus fréquentée du quartier ? Oh, c'est très simple. Déjà, il en était à son troisième maître. Alors, pour passer le temps qu'un autre humain vienne et l'achète, il observait. Il regardait tout, les moindres personnes qui venaient ici, les moindres hybrides qui avaient la chance de sortir, les moindres geste du gérant... Il écoutait chaque conversation, aidé par son ouïe sur-développée de félin. Et il notait tout, dans un coin de sa tête. C'était comme ça qu'il supportait l'attente. Et ça marchait plutôt bien. C'était même plus divertissant que miauler le plus fort possible pour se faire entendre par le premier humain qui rentrerait.

Assis au fond de sa cage, les genoux repliés contre son torse, il supportait tant bien que mal son petit espace vital. C'était vivable, mais il ressentait parfois le besoin de s'étirer de tout son long ou de se dégourdir les jambes. Mais ça, c'était impossible. Il devait prendre sur lui et supporter ces quelques mètres carrés. D'où il était – tout près de l'entrée – il pouvait observer le dehors. C'était amusant. Ça l'empêchait de trop s'ennuyer. Des sanglots bruyants, provenant de la cage d'à côté, le coupèrent dans sa réflexion. Il fronça les sourcils, agacé. Oui, Akihiko était un insensible. Le chagrin des autres ne le touchait pas. Mais après tout, il n'avait pas été dressé pour consoler les autres hybrides. Non, il avait été dressé pour servir les humains. Il n'était qu'un objet. Et un objet ne ressentait pas d'émotion. Aussi, lui-même n'avait jamais versé une larme, même si il en avait parfois ressenti l'envie. Quand ça lui arrivait, il prenait sur lui. Il n'avait pas le droit de montrer ses émotions, après tout. Les sanglots ne cessaient pas. Le Neko aux cheveux ébène siffla comme un chat en sa rapprochant de la cage de son voisin.

« Tais-toi !
_Mon maître... Il m'a abandonné..., Fit une voix féminine, entrecoupée de pleurs.
_J'm'en fout ! T'es trop bruyante ! »

On l'avait souvent réprimandé pour ça. Son langage vulgaire et sa très mauvaise habitude de dire tout ce qu'il pensait. Mais il ne savait pas mentir; alors comment faire ? Il ne pouvait que dire la vérité, et la vérité pouvait parfois faire mal. Le poil hérissé, il retourna dans le coin de sa cage avant de se rouler en boule, les mains plaquées sur ses oreilles. Les pleurs redoublaient. Oh. Et puis, le vendeur, qui se posait dans la salle d'à côté, allait finir par l'entendre. Et il n'aimait pas vraiment les hybrides gémissant et se lamentant. Akihiko le savait, il l'avait vu. Il avait vu plusieurs hybrides se faire frapper à cause de ça. Une porte s'ouvrit. Les oreilles de chat du brun tressaillirent. Le vendeur revenait. Oh, comme il était laid, avec son ventre bedonnant, ses cheveux gras et son nez de cochon. Toujours collé au coin de sa cage, Akihiko le regardait, sans ciller. Et l'hybride qui pleurait toujours, dans la cage d'à côté ! Le gérant lui somma de se taire. Un instant, elle se calma, mais les sanglots reprirent de plus belle. Puis l'humain s'approcha, menaçant. L'hybride se colla encore plus au mur de sa cage, plaquant ses oreilles contre son crâne et fermant les yeux. Un coup. Deux coups. Les pleurs disparurent, laissant place à une respiration saccadée. Akihiko rouvrit juste un œil pour voir l'homme s'éloigner. Ah, pourtant, il l'avait prévenue... Pourquoi ne l'avait-elle pas écoutée ?
Akihiko avait 16 ans, à cette époque. Et il ne s'était jamais fait frappé. Qui sait... Cela arriverait-il peut-être un jour ?

*o*o*o*o*o*o*o*o*o


Ah. Il faisait beau. Chaud. Trop chaud, même. Akihiko avait la joue collée à un des murs de sa cage, somnolant dans un brouillard rassurant. Cela faisait un bout de temps, qu'il périssait dans ce lieu. Apparemment, personne ne voulait plus de lui. Ah. Il se faisait peut-être trop vieux. Le Neko soupira. Il ne voulait pas rester ici. Il ne voulait pas qu'on l'envoie au laboratoire, si il s'attardait trop longtemps ici. Il ne voulait pas. Il ferma lentement les yeux, presque endormi. Les heures de sommeil se faisaient rares, ici. Trop de bruit. Trop d'hybrides. Des bruits de pas lui firent ouvrir les yeux. Hu ? Un humain. Devant sa cage. Sa cage à lui. Oh, il fallait qu'il joue le Neko bien gentil, alors, pour qu'on puisse l'adopter. Cet homme était louche. Très louche, même, mais Akihiko ne le voyait pas. Il voyait juste un moyen de quitter cette animalerie. L'humain en question était assez grand, dans la trentaine, élégamment vêtu d'un costume noir et plutôt agréable à regarder. La première chose que le félin se dit, c'est que l'individu devait avoir plutôt chaud, dans de tels vêtements. Trop stupide pour se demander d'autres choses. L'humain se baissa et passa sa main entre les barreaux pour caresser la joue du Neko.


« Bonjour, toi. Comment tu t'appelle ?
_Akihiko.
_Et bien, Akihiko... J'espère que nous nous entendrons. »


Malgré la chaleur ambiante, le félin frissonna.

o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o

Ah ! Il le détestait ! Il le haïssait ! A en crever ! Akihiko frémit de rage, en frottant ses côtes endolories. Roulé en boule dans un coin de la chambre, il se mordit la lèvre jusqu'au sang pour retenir les cris de colère qui menaçaient de sortir. Il avait mal... Le souffle court, il effleurait du bout des doigts les hématomes qui parsemaient son flanc droit. Son maître était en bas. Dans le salon. Probablement en train de se délecter de ce qu'il venait de faire. Ah, comme il le détestait ! Comment avait-il pu lui faire ça ? Le frapper comme ça ! L'avait-il adopté juste pour se défouler ? Ça faisait deux mois. Au début, Akihiko avait tenté de lui trouver des excuses, de chercher une explication convenable à cette attitude horrible. Le stress, peut-être. L'alcool. La fatigue. Mais finalement, tout cela n'expliquait en rien les coups qu'il recevait. Pourquoi ? Alors qu'il s'était toujours comporté très docilement. Certes, il avait parfois trop parlé, pour dire des choses déplacées, mais... Mais c'était fini. A présent, il n'osait plus rien dire, il restait borné dans un mutisme total. Et pourtant, il continuait de recevoir des coups. Les seuls sons qui sortaient de sa bouche n'étaient plus que des gémissements – de douleur, bien évidemment. Akihiko regrettait. Absolument tout, de sa naissance, à cette récente adoption. Il en était même venu jusqu'à regretter de ne pas avoir été envoyé au labo'. Et bien... A croire que quand on était un hybride, on ne pouvait pas échapper à la violence humaine. Quel dommage. Quelques mois à peine auparavant, le chat noir avait cru être une exception. A cette époque, il n'avait jamais reçu de violentes gifles ou de coups de poing. Hu. C'était le bon temps. Retrouvant peu à peu son calme, il défroissa ses vêtements en tentant d'ignorer la pointe de douleur dans ses côtes.

« Akihiko.»

Ah ! Comme il haïssait cette voix ! Elle lui donnait la nausée. Il aurait tout donné pour ne plus l'entendre. Ces accents mielleux feignant une gentillesse en fait inexistante l'horripilaient. Il était bien hypocrite, son maître. Et lui était trop naïf. Il avait cru qu'il aurait été mieux traité. Hum. Il se trompait. Totalement. Sur toute la longueur. Car en ce moment, il était tout, sauf bien traité. Il aurait bien supporté la détestable présence du vendeur, l'affluence des clients bruyants toute la journée et les lamentations des autre hybrides, pour échapper son horrible maître.

« Viens ici.
_Oui. »

Il ravala sa colère et ses remords, puis descendit les escaliers en se tenant les côtes. Son maître était dans son fauteuil en cuir favori – si Aki' avait eu du culot, il aurait fait ses griffes dessus. Le sourire aux lèvres, dans une parfaite imitation de l'innocence totale. Comme si il n'avait rien fait. Quel enfoiré. Vraiment. Il lui fit signe de s'approcher, en agitant la main. Le félin s'exécuta, et s'agenouilla à côté de l'humain. Il tressaillit quand une main se posa sur sa tête, le caressant comme un vulgaire chien. Quoi qu'il en soit, ce traitement était plutôt plaisant, comparé aux coups. Alors il le laissa faire. Si il avait le malheur de protester ou de donner son avis, il était sévèrement réprimandé.

« Akihiko. » Il détestait entendre son prénom, prononcé par cet homme. Parfois, il aurait même voulu porter un autre nom. « Tu trouves que je te traite bien ? »

Oh. Alors ça. C'était mauvais signe. Très mauvais signe. Quelle plaisanterie de mauvais goût. Le pauvre Neko était tout simplement incapable de mentir – ou alors il le faisait horriblement mal. Alors comment faire ? Si il disait la vérité, c'était sûr qu'il se faisait frapper. Mais un mensonge si facilement décelable, c'était le même résultat. Un regard l'invita à répondre. Au plus vite. Il frissonna en agitant nerveusement sa queue de droite à gauche. Akihiko prit une longue inspiration, et tenta de répondre sans regarder son maître dans les yeux.

«O... Oui, ma...
_Regarde-moi bien en face. Et réponds-moi. »

Il releva le visage, obéissant docilement.

« Oui, m-maître...
_De quoi ?
_... Vous... Vous me traitez... bien.»

Puis il y eut un long silence. Son maître sembla pensif, puis il étira un sourire. Qui montrait toute sa cruauté. Toute la laideur de son être. Akihiko recula, connaissant déjà le traitement qui l'attendait. La main de son maître alla attraper une de ses oreilles félines, en ricanant.

« Tu mens tellement mal. »

Le chat ferma les yeux juste au moment où il se reçut une gifle bruyante. Il plaqua sa main contre sa joue endolorie, par pur réflexe, rouvrant légèrement les yeux. L'humain lui asséna un coup de poing sur son autre joue. Si violent que le félin dut faire quelques pas en arrière. Il gémit de douleur, les larmes perlant à ses yeux. Sa tête lui tournait, sa joue gauche le brûlait et le goût du sang remplissait déjà sa bouche. Un autre coup, dans l'estomac cette fois-ci, lui coupa la respiration. Une main vint enserrer sa gorge, pour ensuite le jeter contre le mur. Sonné, Akihiko eut à peine le temps de se remettre sur ses pieds, se recevant à nouveau une série de coups. Puis l'humain arrêta de frapper. Le chat en profita pour se mettre à cracher du sang sur le parquet ciré, cherchant désespérément un peu d'oxygène. Quand il vit son maître revenir avec un couteau à la main, son cœur manqua un battement. Il profita d'un ultime coup de l'homme pour se laisser aller à l'inconscience, certain qu'il ne rouvrirait plus jamais les yeux.

o*o*o*o*o*o*o*o*o*o*o

Le sol était froid. Glacé. Alors que ses plaies et ses bleus le brûlaient douloureusement. Akihiko rouvrit les yeux. Des barreaux. L'animalerie ? Ah oui, l'animalerie. Cette chère animalerie... Il avait l'impression de revoir une vieille amie. Un peu plus, et il aurait presque sourit. C'était bon de revenir ici. Il était encore en vie ? Ou bien sa vie repassait devant ses yeux alors qu'il était en train de mourir ? Non, il avait trop mal pour être mort. Lentement, il se redressa tant bien que mal pour s'asseoir. Un bandage recouvrait son buste, alors que quelques pansements étaient disposés sur ses plaies. On l'avait soigné. Qui ? Son maître ? Non, pas possible. D'ailleurs, où était-il ? Il l'avait abandonné ? Oh, quelqu'un arrivait ! Akihiko se réfugia au fond de sa cage – nouvelle cage, plutôt – se collant au mur froid. C'était un vieux. Il avait l'air sympa, mais Akihiko se méfiait, à présent. Les oreilles plaquées contre son crâne, il plissa légèrement les yeux, prêt à siffler d'un air offensif, si il le fallait.

« Tu vas mieux ?
_...
_Et bien, voilà... Tu es retourné à l'animalerie.
_...
_Ton maître t'as amené ici. En me demandant de te piquer ou de t'envoyer au laboratoire. »

A ces mots, le félin sursauta en se collant encore plus au mur.

« Du calme, je ne vais pas te faire de mal ni t'envoyer au labo'...
_...
_Bon. J'espère que ton prochain maître te traitera bien.
_... »

Le manque conséquent de conversation du chat ne sembla pas froisser l'humain. Il repartit en lui adressant un sourire compatissant. Akihiko resta ensuite prostré, silencieux comme une tombe, ne daignant même plus faire le beau pour attirer les clients. D'ailleurs, il n'était plus à l'avant de la boutique, maintenant... Il avait été trop abîmé. Après quelques temps, les blessures de son visages s'effacèrent. Seule resta une cicatrice lui barrant le ventre, partant du dessus de l'aine jusqu'au nombril. Le félin la trouvait immonde. Elle lui donnait la nausée. Il aurait voulu la faire disparaître. Le vendeur lui parlait, de temps en temps. Il était gentil. Il lui demandait toujours comment ça allait, même si Akihiko ne lui répondait pas. Non, il gardait la bouche fermé, refusant de parler. Son petit séjour chez son précédent maître l'avait rendu craintif, presque sauvage. Chaque fois qu'un client tentait de le caresser, il se collait au fond de sa cellule, les oreilles plaquées sur sa tête. Que faire... Que faire, maintenant qu'il savait que les personnes qui avaient l'air gentil pouvaient s'avérer d'une cruauté sans égal ? Que faire, maintenant qu'il savait que quiconque pouvait le frapper à sa guise ? Que faire, maintenant qu'il connaissait la douleur ? Et il faisait face à un terrible dilemme... Si il ne trouvait pas de maître, on l'enverrait au labo', ou on le piquerait. Mais il n'arrivait plus à jouer le gentil Neko tout mignon, pour qu'on l'adopte. Il ne voulait même plus. Mais il ne voulait pas non plus mourir. Et si son prochain maître était aussi méchant ? Et si il connaissait de nouveau la même chose ? Ah, la vie était compliquée, pour un stupide Neko...
Au bout d'un moment, il se mit à parler au vendeur. Il l'aimait bien... C'était un humain gentil. A présent, il le savait. Mais il lui avait fallu du temps pour l'affirmer. Après tout, au début, son maître avait été gentil, lui aussi. Alors on ne savait jamais. Il fallait se méfier. Dix-neuf ans. Il avait dix-neuf ans, à présent. Le gérant de l'animalerie lui avait même souhaité son anniversaire ! Dix-neuf ans. Qui voudrait d'un hybride aussi vieux, à présent ? Qui plus est, il n'était pas dans un parfait état. Et puis, il avait retrouvé ses bonnes vieilles habitudes, du genre parler vulgairement ou donner son avis à tout va. Il s'était entraîné à mentir. Un peu. Mais c'était compliqué, surtout pour un Neko. Ses oreilles le trahissaient. Toujours – fichues oreilles ! Bref. Qui voudrait d'un hybride pareil ?


Autres.

Aime : Le poisson, manger.
N'aime pas : Si il y a une chose qu'il déteste tout particulièrement, c'est son incapacité à cacher ses sentiments et ses émotions. Il se fait toujours trahir par ses oreilles.
Particularités, autres : Une cicatrice sur le bas du ventre.

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MessageSujet: Re: Akihiko, petit chat docile Akihiko, petit chat docile EmptySam 6 Nov - 14:39

Bienvenue ; )

Tout est parfait, mis à part l'avatar qui est déjà pris par un membre =/
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Akihiko

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MessageSujet: Re: Akihiko, petit chat docile Akihiko, petit chat docile EmptySam 6 Nov - 18:51

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Je demande à voir ce membre que je le lapide
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MessageSujet: Re: Akihiko, petit chat docile Akihiko, petit chat docile EmptySam 6 Nov - 19:44

Haha tu me plait toi x)

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